Ramos x Piqué


Dédiée à anais33glln

🧛‍♂️

Il entendait à peine le bruit de ses pas de course sur le bitume, trop concentré sur sa respiration et les tons de la musique qui jouait à ses oreilles. Il était tard. Les créatures de la nuit s'étaient réveillées quand le monde sombra dans la pénombre. Il y aurait des corps sans vies retrouvés le lendemain matin. Des enfants sur le chemin de l'école retrouveront peut-être un de leurs camarades, professeurs ou personnels de l'école égorgés en pleine rue et baignant dans son sang.

Il entendait les crissements des rats qui frôlaient de temps à autre ses chaussures, aller vers les ruelles sombres de la ville, l'odeur d'une charogne ouverte empestait jusqu'à ses narines sensibles.

Les lumières grésillaient et les ampoules explosèrent soudainement quand il s'arrêta, essoufflé, pour se ressourcer à une fontaine. Il se redressa sur ses gardes et à l'affût du moindre bruit. Ses pupilles scrutèrent les silhouettes cachées dans la noirceur, chose qu'un humain serait incapable de faire. Le silence était pesant et seul un chat attira son attention quand il rugit en descendant un muret, sautant sur un des rats qui se précipitait vers le buffet.

Il soupira, se disant qu'il s'inquiétait pour rien et se tourna à nouveau pour boire un peu plus d'eau, mais c'est alors que des yeux rouge vifs lui firent face et qu'il se retrouva propulsé contre un lampadaire qui se plia sous le choc, des morceaux d'ampoules tombant autour de lui.

Il grogna et se releva en grimaçant. Pas qu'il avait réellement souffert, mais ce n'est pas comme si quelqu'un apprécierait qu'on l'envoie se cogner contre un bien public.

— C'est toujours un plaisir de te revoir Sergio, siffle-t-il entre ses dents avec niaiserie, époussetant ses mains et l'arrière de son short.

Ledit Sergio s'avança dans la nuit avec un air effrayant, son long manteau traînant par le vent derrière lui, ses bottes en cuir faisant résonner ses pas sur les carreaux de pierre et ses yeux...ils étaient si beau avec cette lueur de nocuité. Ce rouge pétant qui ferait fuir plus d'un mortel, montrant son appartenance à ces hommes sanguins et sans aucune valeurs, tuant pour tuer et non pour se nourrir. Alors que sur ce point là, ils étaient si semblables les morts comme les vivants.

— La ferme humain ! tonne-t-il en le giflant, l'envoyant valser dans l'eau froide de la fontaine. Le brun en ressortit tout grelottant, Ne t'avais-je donc pas prévenu de cesser de tuer les miens ?

Gérard sortit de la fontaine, se frottant vigoureusement les bras pour se réchauffer, les dents s'entrechoquant. Il écarquilla les yeux face aux mots du plus vieux, mais arbora rapidement une mine abattue.

— Ce n'est que pour ça que tu me malmène de la sorte ? fit-il remarquer, mais Sergio serra les poings en montrant ses crocs, grognant tel un animal, Nous avions un accord, Ramos, et les tiens ne l'ont pas respectés, soupire-t-il avec nonchalance, s'avançant vers l'homme plus petit, les mains dans les poches.

L'Andalou fronça les sourcils et serra les poings, semblant agacé par la désinvolture du plus jeune.

— Ce n'est pas une raison, Bernabeu ! Tu n'avais qu'à faire appel à moi ! rétorque-t-il fâcheusement en happant son col.

— Tu n'avais qu'à plus insister sur le fait que si je les revoyais encore une fois attaquer un humain, ils mourront, lui renvoya le catalan posément, serrant son poignet afin qu'il le lâche.

Sergio eut un frétillement de la paupière gauche, jaugeant avec furie le catalan qui resta de marbre, ne sourcillant même pas face à l'odeur forte et les ondes orageuses que dégageait le mort vivant. Au contraire, Gérard ne fit que resserrer son emprise autour de son poignet. Il n'avait pas peur de ces créatures du monde souterrain, il avait pour habitude de les tuer à coup de haches.

— Tss !

Sergio le lâcha en pestant, puis lui donna son dos, agité. Cela amusait Gérard. Dès qu'il s'agissait de l'un des siens, Sergio se mettait dans tous ses états, venant défendre la veuve et l'orphelin malgré les agissements atroces de ses congénères. Il pensait que chacun d'entre eux pouvait se reconvertir et trouver le bon chemin. Un piètre espoir du vampire, mais jamais Gérard oserait le lui dire.

Il prenait un malin plaisir à le voir autant rêver et se démener à atteindre un but qu'il sait impossible. Il était bien trop altruiste sous ses airs de gros durs.

— Que fais-tu dehors dans ta tenue de Dracula mon petit Sergi ? Tu devrais être à l'hôtel, en train de consoler tes coéquipiers à cause de votre défaite..., dit-il, railleur. Sergio lui fit face en le pointant du doigt, ne manquant pas au but premier de Gérard qui était de l'énerver. Ça ne ratait jamais.

— Déjà on n'a pas perdu, ok ? On a fait un match nul, c'est tout ! Un–match–nul ! Le Real Madrid est la meilleure équipe du monde, je suis désolé de te révéler la vérité petit.

Gérard était à deux doigts de rétorquer quand le vampire le devança sur un ton d'avertissement.

— Je ne veux rien entendre !

Le catalan roula des yeux, soupirant.

— Je ne perdrai pas mon temps a argumenter avec un handicapé mental, lâche-t-il en se détournant de l'immortel.

Celui-ci s'offusqua et se téléporta face à lui, lui barrant la route. Ses yeux rouges de colères, ses veines apparentes et ses sourcils froncés amusent secrètement le mortel qui soupira en roulant des yeux pour la forme. Énerver cet être sanguin était un de ses passe-temps favoris.

— Écoute moi bien humain, je ne suis pas un imbécile ! C'est la dernière fois que tu me manque de respect ! maugrée-t-il en serrant les poings. Gérard pouvait ressentir la tension palpables dans ses muscles ainsi que les bruits distinctifs de ses jointures qui se serraient de plus en plus en des poings.

— Oh c'est bon Sese ! Arrête de te la jouer supérieur et rentrons à l'hôtel.

— Non, je refuse.

Et il eut à peine le temps de se retourner que l'autre homme s'était déjà volatilisé il ne sait où. Le catalan haussa simplement des épaules et retourna à l'hôtel en courant.

Son rythme augmenta progressivement, son esprit occupé par des pensées qu'il ne comprenait pas. Cet homme...cette créature...Elle le hontait depuis leur rencontre qui monte d'il y a fort longtemps. À cette époque, le mot « rivalité » n'était pas l'étiquette de marque qui leur était attribué, ils étaient amis, de simple coéquipiers qui s'entendaient bien, et il ne sait pas quand tout à basculer et qu'ils ont commencé à se taper dessus, à se détester et à se lancer des piques aussi virales. Leur relation incongrue et de compétition exagérée plaisait plus au monde qu'à lui-même, ça l'ennuyait en réalité. Il aspirait à revenir au temps ancien, où ils étaient encore de très bon camarades, où les médias et leurs fans n'avaient pas installé cette rivalité disproportionnée entre eux bien que la compétition subsiste depuis leur rencontre.

Il appréciait Sergio. C'est quelqu'un de bien, avec un grand cœur et gentil, pas du tout le portrait que lui érigeait les gens et les médias. Il était très attentionné envers ses êtres aimés et sensible, parfois trop sentimental et susceptible. Un amoureux de la nature et de la simplicité; ses ranches à Séville en témoignaient. Il aimait ces moments passés ensemble lors de la "pause hivernale" et à la Roja. Il aimait ses petites mimiques tel son nez qui tressautait sous ses crises de colères qu'il supportait et trouvait amusantes ou ses joues ainsi que son cou qui rougissait d'embarras.

Cela l'attristait que les ragots du reste du monde ignorant puisse autant influencer le fil de pensée de l'autre homme.

Ce fait le fit ralentir ses pas, la mine basse et les épaules voûtées, il rentra dans le hall de l'hôtel et monta sans plus tarder dans sa chambre. Il laissa ses vêtements traîner derrière lui et plongea tête la première sous l'eau chaude. Sans qu'il ne le sache réellement, sans qu'il ne le comprenne consciemment, des larmes de colère se mirent à ruisseler sur ses joues, brûlant sa peau. Le mur, innocent, reçu sans rien dire ses poings. Il était en colère, et il  ignorait la raison de ce comportement. Peut-être était-ce dû à l'aveuglement de l'autre homme face à ses sentiments ? Il agissait tel un béjaune.

De l'eau froide se mit à lui déferler dessus et cela eut le droit de calmer son érection naissante, son esprit saturé d'images et de visions du mort vivant dans des positions vicelardes.
Il n'était pas sans dire qu'il avait passé de nombreuses nuits agitées à les imaginer ensemble, s'enlacer après avoir fait l'amour et la bague au doigt. Mais il savait que cela ne se produira peut être jamais car ils n'appartenaient pas au même monde, au même temps. C'était un homme mystérieux mais si clair, un équilibre déroutant entre le monde de la nuit et celui du jour, entre le dessus et le dessous. C'est l'homme dont il est tombé amoureux.

Il attacha une serviette autour de sa taille et ne prit même pas la peine de s'habiller, s'allongeant sur son lit, les bras écartés et les yeux rivés sur le plafond. Il ne se rendit même pas compte qu'il s'était endormi à force de trop penser jusqu'à qu'une main posée sur sa bouche le fit sursauter.

Il saisit l'individu par le cou et le fit passer au-dessous de lui. Il se ravissa aussitôt en reconnaissant le visage de Sergio.

— Lâche-moi putain, s'égosille le vampire. Le plus grand le relâcha et s'asseya sur ses talons.

— Désolé, s'excuse-t-il avant de le réprimander, Tu n'avais qu'à frapper à la porte comme tout le monde au lieu de tenter de m'étouffer !

— C'était pour éviter que tu cries ! Pas pour te tuer, crétin ! Je trouverai un autre moyen de mettre fin à ta maudite vie...

Il se redressa et toussa dans son poing, cherchant sa voix habituelle.

— Passons. Que veux-tu ? renchérit le brun barbu, se levant pour aller se vêtir d'un caleçon.

Il ne rate pas le détournement du regard de l'autre homme et sa nuque rose qu'il gratta en regardant le sol. Un sourire taquin déforma ses lèvres et il retourna à ses côtés.

— Sergio ? l'interpellé rétracta son cou entre ses épaules, se faisant plus petit et timide.

Gérard se posa lentement en face de lui et après hésitation, déposa sa grande main chaude sur la cuisse de l'andalou quand soudain, le mort vivant lui sauta dessus, le serrant très fort dans ses bras. Il resta abasourdi et ne lui rendit pas son étreinte. Inquiet, Sergio se recula et plongea ses yeux anxieux dans le vaste océan qu'étaient ceux de l'autre homme.

— Serg–


Ce dernier le fit taire d'un baiser fiévreux, ses mains tenant fermement ses joues. Gérard ne tarda pas à lui répondre, profitant du moment présent, ne sachant pas quand l'occasion se représentera. C'était lâche et impoli, mais il n'en avait que faire. Sergio le désirait tout comme il le souhaitait aussi. Histoire d'une nuit, la vivre comme elle se doit.

Ils finirent par se séparer à bout de souffle, leur visage se situant à à peine un centimètre en face de l'autre. Sergio sonda le regard de l'autre homme à la respiration lourde et aux muscles tendus. Il lâcha un souffle amusé par les narines avant de le pousser contre le matelas, s'asseyant sur ses hanches.
Gérard profita de la vue sans rien dire, caressant juste ses dessins d'encres qui recouvraient la peau hâlée et nue devant lui. Il caressa ce torse et ces cuisses épaisses. Il trouva étrange que Sergio soit si bouillant à l'idée de faire l'amour au contraire de sa peau qui demeure toujours aussi gelée.

Il se laissa faire sous ses coussinets et ferma les yeux quand ses lèvres se ferment autour de son sexe érigé et pénètre son intimité. Ses doigts se perdent entre les mèches châtains du plus âgé, lui imposant un rythme soutenu. Il finit par jouir dans sa bouche et trembla sous les iris rétrécis tel ceux d'un chat et scintillants d'une lueur damnable.

Il haleta quand Sergio le fit sien et débuta sans plus tarder ses va et vient. Il n'y avait aucune paroles prononcés entre eux, simplement des touchers et la friction de leur peau l'une contre l'autre, des regards enivrant et des respirations irrégulières. Sergio prit son érection en main et il jouit pour la deuxième fois entre leurs deux torses en même temps que le vampire qui se laissa tomber sur lui, à bout de souffle.

— Je pensais que vous étiez infatigables vous les vampires, le nargua le blaugranais en ricanant, retrouvant ses esprit.

— Piqué, tais-toi veux tu, lui répondit le mort vivant en roulant sur le côté, étrangement essoufflé et transpirant, sa peau aussi blanchâtre que d'habitude. Il noua le préservatif usagé et le laissa tomber à terre.

Gérard se redressa sur ses coudes et le fixa avec inquiétude, posant une main sur son front pour relever sa température, et contrairement au froid habituel de son front, celui-ci était chaud.

— Tu es sûr que ça va Sergio ? s'enquit-il en l'examinant de la tête au pied.

Tout à coup, le mort vivant se mit à rire de façon hystérique avant de brutalement se mettre à tousser dans son poing.

— Je crois que le sang de renard ne passe pas..., grimace-t-il en posant une main sur son ventre.

Oh, c'était donc ça. Il est vrai qu'il avait oublié que le prince des vampires minimisait ses victimes humaines afin de redorer une bonne image à sa communauté, et cela au détriment de sa propre santé.

Gérard se surprit d'affection envers le capitaine madrilène et caressa son visage et ses cheveux avant de rouler son dos pour un doux baiser. Sans décoller leurs lèvres, il s'allongea sur Sergio et emmêla leurs jambes, glissant sur son corps presque de chaleur humaine.

— C'est une blague ! Ne t'ai-je donc pas assez donné Bernabeu ? s'écrie-t-il en brisant l'échange, rougissant sous la dure longueur que le plus jeune frottait contre sa cuisse.

Gérard sourit discrètement et embrassa son cou, luttant contre cette peau qui refusait de laisser apparaître des suçons.

— Oui, peut-être. Mais je désire plus, donne m'en plus de ta personne Ramos.

Sergio leva un sourcil suspicieux face au sourire cynique du brun qui se remit à embrasser son corps, ses yeux toujours ancrés dans les orbes rouges du vampire. Celui-ci retient un grognement de douleur et ses mains tremblantes enserrent les biceps du défenseur quand il viola son intimité sans préparation ni avertissement.
Le blaugranais se baissa sur lui pour baiser son visage et Sergio enferma ses bras autour de lui pour rester près de sa chaleur qui l'aidait à se détendre de toute cette affreuse douleur qui palpitait dans ses muscles.

Puis, plus par réflexe dû au pincement que par envie, il fit une chose qu'il s'était toujours dit qu'il ne ferait jamais bien qu'il en rêvait secrètement les nuits : ses crocs sortirent et se plantèrent dans le cou du plus jeune.
Gérard arrêta le temps d'un instant ses coups de reins et grogna dans le bas de sa gorge, ses yeux durement fermés sous l'étrange sensation des canines de Sergio qui s'enfonçaient dans sa carotide.

Brusquement, il se redressa en sortant de Sergio et s'asseya au bord du lit en toussant ses poumons, une main contre la morsure. Il avait extrêmement mal. C'était une douleur aigüe et effroyable qui secouait chaque fibres de son être. Il avait l'impression qu'on le brûlait vif et que son cœur comptait sortir de sa poitrine tellement il battait vite. Il voyait flou, ses veines gorgées de sang, et n'entendait que des crissements désagréables. Ses vaisseaux comme ses muscles se crispaient et gonflaient, ses dents crissaient les une contre les autres. Une chaleur soudaine l'envahit et la blessure se mit à le brûler et à le gratter.

Paniqué par ses grognements d'agonie et son agitation, Sergio se redressa et se précipita vers lui afin de l'aider, mais il est violement repoussé contre le lit et prend lui-même peur de la réaction du joueur du Barcelona. Sa transformation prenait des tournants disproportionnés et cela l'inquiétait. Il savait que le processus pouvait être long et douloureux, mais son amant semblait souffrir le martyr, bien plus qu'il ne le devrait. Il avait peur qu'il ne perde la vie à cause de son égoïsme, de sa bêtise.

Retrouvant contenance, il se leva et se dirigea vers la salle de bain et dans la petite trousse de premiers secours juste derrière le miroir, il trouva une paire de ciseau avec lesquelles il s'ouvrit la paume de main.

— Geri ? Geri, bois mon sang s'il te plaît. Cela atténuera ton mal-être, s'adresse-t-il d'une voix bienveillante au défenseur recroquevillé sur lui-même au pied du lit.

— Non, putain ! Casse-toi ! siffle-t-il en le rebrouant d'un grand geste du bras, Je n'arrive pas à croire que tu ais osé faire ça. Tu avais tout prévu dès le début hein ! Comme ça je ne pourrais plus vous tuer puisque je suis un des vôtres ! vocifère-t-il avec colère dans sa direction. Quelque chose sembla se briser dans le cœur froid du prince face à ses mots. C'était la première fois qu'il lui parlait d'une telle façon et avec tant de venin, ses mots sortaient du plus profond de son cœur et il paraissait les penser réellement.

— Je suis désolé Geri. Tu sais que je ne le voulais pas...

Il savait que ça ne changerait rien, mais il sentait le besoin de le dire. Malgré la réticence de l'autre homme, il le fit boire son sang et sa douleur s'estompa partiellement, ses muscles encore douloureux. Il ne pouvait pas arrêter le processus, dans quelques jours si ce n'est des heures, Gérard sera un vampire totalement transformé. Cela attrista le capitaine de voir ce rouge sang mélangé au bleu lumineux du défenseur ou encore ce teint pâle contrasté avec ses mèches brunes et ses lèvres pulpeuses et rougies.

— Je suis tellement désolé Geri.

Il se mit à pleurer sans même le savoir, se sentant coupable d'avoir pris la vie d'un homme sans son consentement et d'y avoir lu de la rage à travers ses yeux et ses paroles. Il savait qu'il aurait dû rester dans sa chambre d'hôtel au lieu de venir ici, de continuer à le faire croire qu'il le détestait et à se disputer avec lui car un jour, il savait que son amour aurait transvasé hors de lui et tout détruit.

Il ne réagit même pas en sentant la grande main de Gérard se poser sur sa nuque et caresser tendrement la base de ses cheveux. Il se laissa faire quand il le rapprocha de lui pour coller leurs fronts ensemble et le calma d'un baiser.

— Moi aussi je suis désolé Sergi.

🧛‍♂️

Encore désolé pour L'ÉNORME retard anais33glln (faut pas se mentir hein). J'espère que cet OS t'as plu au moins et n'hésite pas à repasser commande. J'ai déconné, je l'avoue, mais la prochaine fois, je ferai en sorte à ce que cela ne se reproduise pas.

[¡ 𝙎𝙖𝙮𝙤𝙣𝙤𝙧𝙖 !]

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