Paul Pogba x Antoine Griezmann
Mot : 《Poussin》
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— Je vais te gifler bêtement !
— Vas-y Paul ! Essaye seulement !
Paul prend une respiration brusque et se ravisse à la dernière minute, ramenant son poing contre son visage et se détournant de son petit-ami qui avait l'air très en colère.
— Je le savais. T'es qu'un connard Paul, je me casse ! lâche-t-il en ramassant ses affaires et prenant leur fille de neuf mois, Safía, dans ses bras.
Paul, alarmé par la fin de sa phrase se tourna vers eux et se mis à courir pour rattraper le blond qui se précipitait vers la porte d'entrée. Il lui happa le bras et le retourna brusquement vers lui, le regard pernicieux.
— Tu ne vas nul part avec ma fille, Antoine, il articule sa phrase lentement d'un ton grave.
— C'est aussi ma fille, Paul ! Je fais ce que je veux, tu es malade ! Tu es nocif pour nous ! il hurle presque en essayant de se défaire de la prise de son fiancé.
— TU DIS N'IMPORTE QUOI !
La petite sursaute dans les bras de son père et se met à pleurer rapidement et soudainement tandis que Paul tira sur le bras d'Antoine et le jeta au sol avant de le tirer par les cheveux jusqu'au salon. Le petit blond se débattait avec force, tenant dans son autre bras Safía qui avait le visage rouge de larme.
— Vous n'irez nul part ! Vous n'irez nul part ! Vous n'irez nul part ! Paul répète tel une litanie encore et encore, traînant toujours derrière lui son fiancé apeuré et leur fille hurlante de pleurs. Il les entendait qu'en arrière plan, il ne se préoccupait pas de ce qu'ils disaient ou pouvaient penser, il voulait juste qu'ils ne s'en aille pas.
Arrivés dans le salon, il lance Antoine qui part se cogner le dos contre l'arrière du canapé et automatiquement, il protège leur petite fille avec son corps.
— Paul, s'il te plaît, tu ne vas pas bien, tu...Tu as besoin d'aide ! Tu es complètement fou ! Tu fais peur à ta propre fille putain ! lui crie Antoine dessus légèrement effrayé essayant de calmer la petite Safía qui serre le tee-shirt de son père, arrêtant de crier petit à petit.
— TOUT ÇA C'EST DE TA FAUTE ANTO ! il passe rageusement ses mains sur son crâne en respirant difficilement avant de faire les cents pas, augmentant le stress du blond qui ne savait plus comment agir devant lui., POURQUOI TU NE COMPRENDS PAS QUE JE T'AIME ? Pourquoi tu veux me quitter bébé ? Je te promet que je vais changer, que je serai un homme meilleur, un bon mari et un super papa pour notre petite Safía., il lui sussure en se calmant et se mettant à genoux devant lui pour prendre son visage en coupe, essuyant au passage les traces humides sur ses joues. Le barcelonais tremblait de peur, mais n'osa se reculer de l'étreinte de son fiancé, craignant qu'il réagisse excessivement.
— Tu m'as trompé Paul...Tu m'as trompé avec ton ex (Maria) ! Tu es devenu violent ces derniers temps aussi, j'ai peur que tu me frappe une nouvelle fois ou que tu blesse Safía, il tente doucement, prudemment. Paul se relève en tiquant et reprend ses cents pas.
— C'était une erreur Anto, puis...puis Je ne pourrais jamais faire de mal à Saf ! Je te jure que c'était une erreur ! Elle m'a appelé parce que notre fils était sois disant malade, puis elle m'a embrassé ! Mais il ne s'est rien passé d'autre bébé, je te le jure que je ne le referai plus jamais ! Tu veux que je me fasse soigner ? Je vais me faire soigner alors ! C'est décidé, je ferai tout ce que tu me demande, dit-il déterminé en se tournant vers sa petite famille. Antoine était peu convaincu et se rendant compte de cela, Paul partit le prendre dans ses bras, lui répétant encore et encore des promesses en l'air et éperdument amoureux du grand Pogba, Antoine lui donna une seconde chance et ils se marièrent quelque mois plus tard.
Mais leur bonheur ne dura pas longtemps car Paul ne respectait pas son traitement à la lettre comme il l'avait promis.
— Paul ! Arrête !
Il tomba au sol après avoir reçu une violente gifle, se cognant la tête contre la table basse du salon. Antoine resta au sol en tenant son nez qui saignait abandonnamment. Quand Paul fit un pas vers lui, il fut pris de panique et se recula en hurlant, réveillant la petite Safía qui dormait dans sa chambre.
— Je t'ai vu ! Je t'ai vu Antoine ! le menace le noir en s'approchant dangereusement de son compagnon qui tremblait de la tête au pied, essayant de s'éloigner le plus possible de lui, la voix tremblante.
— T'as pris tes médicaments mon coeur ? Si non, faut-
— TA GUEULE ! TU VAS LA FERMER TA SALE GUEULE ! ON S'EN FOUS DE MON TRAITEMENT, T'ES QU'UNE CHIENNE EN CHALEUR ! À PEINE LE DOS TOURNER QUE TU TE FAIS DRAGUER PAR UN AUTRE ! TU VOULAIS TE FAIRE SAUTER HEIN ?meugle-t'il en jetant la table à manger et toute ses affaires par terre. Les pleurs de Safía doublèrent et Antoine ne pouvait pas aller la consoler, devant supporter de l'entendre s'étouffer avec ses propres cris stridents.
— C'ÉTAIT MON COUSIN, PAUL ! C'ÉTAIT JUSTE MON COUSIN, BORDEL DE MERDE ! il regrette aussitôt de s'être emporter ainsi. Il aurait dû se montrer plus malin face à lui. Maintenant, il ne pouvait faire que pleurer et crier sous la pluie de coups de poings que lui assénait son mari, lui suppliant de cesser ses coups, mais Paul était dans une telle rage qu'il fit la sourde oreille et se déchaîna sur le plus petit.
— Je te jure que si tu me quitte Anto, je serai capable du pire. Je te trouverai Saf et toi, et s'il le faut, je vous tuerai tout les deux pour être sûr que personne de puisse profiter de vous, déclare-t-il avec folie, ses pupilles dilatées tandis qu'Antoine fut pris d'effroi, tremblotant telle une feuille, pleurant quand le prochain coup arriva contre sa tempe, l'assomant pour de bon. Il n'entendait plus rien, ni les cris de son mari ni les pleurs de sa fille. Il voyait flou, non seulement à cause des larmes, mais aussi de drôles de petites tâches dansaient devant lui. Il sentait sa lèvre inférieure gonflée et du sang couler de son nez et de sa bouche. C'était horrible ce goût et cet odeur de fer, sans parler de la douleur des coups. Il ne pourrait jamais s'y habituer, il voulait tout quitter et partir loin de Paul, mais il en était incapable car il l'aimait de tout son coeur et qu'il avait peur. Il était terriblement terrorisé, il savait que son mari serait capable d'exécuter sa menace. Il devait vivre, pour Safía, il ne pouvait pas prendre le risque de laisser seule avec son autre père. Qui sait ce qui pourrait lui arriver. Dirait-il qu'il l'a frappé par amour ? Il ne veut pas que sa fille connaisse les bleus et les yeux aux beures noirs qu'il devait cacher au quotidien derrières des rires et des sourires et du maquillage, mais il ne voulait pas n'en plus que sa fille grandisse dans un tel environnement avec son deuxième père battu. Son mental s'en trouvera perturbé.
Oui, c'est ça. Il devait continuer à vivre, pour Safía et Mia. Ces deux petites filles qu'il aimait plus que tout au monde.
Voilà maintenant Paul tenant sa fille, Safía, assise sur son avant-bras gauche contre lui avec Cheick* et Mia de part et d'autre de lui. Après le chant et les louanges des uns et des autres, ainsi que les discours de leurs familles et amis proches, il se permit de sourire à son mari, puis il déposa la rose blanche sur son corps inerte, qui avait rendu l'âme quelque jours plutôt alors qu'il subissait les coups de son mari. Il prit le temps de le détailler une dernière fois. Même dans la mort et le froid, il restait sublime à ses yeux, une beauté froide, glaciale. Il se pencha sur son corps pour embrasser son front, puis se redressa en caressant les cheveux de sa fille qui commença à laisser de petite larme couler sur son visage en reconnaissant le visage de son père exposer dans sa boîte.
— Tu avais raison poussin, j'aurais dû me faire soigner comme tu l'avais dis. Quand il était encore temps.
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Eh ben dis donc : 1351 mots today ! J'étais inspiré dis donc😳
Vos avis🤔?
*Cheik : puisque j'ai cherché et que je n'ai pas trouvé le prénom du petit à Pogba, ben je me suis permis de le baptisé hein. Vous ne m'en voulez pas n'est ce pas 🤣?
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