🍋Marcus Rashford x Jesse Lingard
Mot : "Caniche"
Dédié à Si_Grimm, fan incommensurable de ce SHIP.
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Mon téléphone sonne et je grogne en me tournant sur le dos pour l'attraper sur la table de chevet. Je ne prends pas le temps de regarder qui sait et réponds, les yeux clos.
— Ouais ?
— Je t'ai réveillé apparemment...Quelle voix sexy du matin ! Rauque comme je l'aime, j'entends ricaner de l'autre côté du téléphone et je me redresse brusquement en position assisse sur mon lit, maintenant les yeux bien ouverts et réveillés.
— Jesse ? Pourquoi tu m'appelles ? T'as vu l'heure ?!
— Euh...Beans, il est 10h00 du matin..., je jette un coup d'œil à mon radio-réveil.
— C'est tout de même tôt, je rétorque de mauvaise foi.
— Bref ! Tu peux me rendre un service please ? je peux sentir jusque là son infinie joie de vivre. Je fronce les sourcils.
— Ça dépends, c'est quoi ton service ? je me lève de mon lit et marche jusqu'à la cuisine, ouvrant le frigo à la recherche de nourriture. J'ai un peu la flemme de me cuisiner quelque chose et j'ai accordé à ma domestique, Charlotte, une semaine de repos car son mari est décédé dernièrement.
J'opte pour une simple bouteille de Yop et m'installe sur un tabouret, autour du bar.
— Tu peux m'accompagner à ma séance de rééducation s'il te plaît ? sa voix est étrangement basse, comme s'il était gêné.
— Pourquoi moi ? C'est pas ta copine qui gère ça d'habitude ? je lui répondu un peu trop sèchement je pense, mais heureusement, il n'en tient pas compte.
Il ne me répond pas tout de suite, laissant un moment de blanc.
— Jena n'est pas là et je ne sais pas où elle est. Je n'ai pas envie de déranger mes parents avec ça, donc peux-tu m'y emmener Beans, s'il te plaît ? à sa voix, j'entends bien qu'il s'est passé quelque chose avec sa petite-amie et que ça le rend quelque peu triste, mais pour l'instant, je ne vais pas en discuter avec lui.
Je réfléchis et fini par soupirer longuement.
— C'est à quelle heure ?
— 10h30 ? mes yeux s'écarquillent.
— Tu te moque de moi Jesse ? Bon, j'arrive dans dix minutes !
Je lui raccroche au nez et cours prendre une douche rapide et me brosser les dents. Les cheveux encore humide, je m'habille d'un jogging noir et d'un tee-shirt de même couleur, enfile mes baskets blanches et prend mon sac à dos avec mes affaires pour l'entraînement de cette après-midi. Une fois sûre de n'avoir rien oublié, je ferme ma porte à clé et descends rapidement les escaliers pour récupérer ma voiture dans le parking.
J'arrive huit minutes plus tard devant la maison de Jesse. Je le klaxonne et il sort sur ses béquilles et s'arrête devant la portière passagère. Je baisse la vitre et le regarde.
— T'attends quoi frère ? il me fait les grands yeux, scandalisé.
— Que tu m'ouvre la porte. Crétin ! il roule des yeux.
— Jesse, t'as juste une jambe plâtrée, rien de bien méchant. T'es pas infirme à ce que je sache !
— Eh ben si ! Allez, ouvre-moi la porte Rash ! insiste-t'il en pleurnichant presque. C'est bon, il allait commencé à faire son petit caprice de diva.
— Pose ton cul dans la voiture si tu ne veux pas que je vienne te chercher., il me défie du regard, me toisant et je hausse les sourcils, sidéré.
— Attends, tu vas voir, je murmure en descendant de ma voiture pour la contourner et m'approcher de Jesse, et alors que celui-ci recule en me menaçant de ne pas le toucher avec sa béquille, je l'attrape par le coude et le tire pour le forcer à rentrer dans le véhicule.
— Ça va les garçons ? on se retourne pour voir la voisine de Jess en train de promener son vieux petit caniche.
— Oui, ne vous inquiétez pas madame Perkins ! On ne fait que s'amuser, entre amis, lui lance Jesse en souriant.
Il était vraiment obligé de rajouter le "entre amis" à la fin ? Indirectement, je me suis fais friendzoner.
— Oh, très bien les jeunes. Jesse, qui est ce beau jeune homme ? Je croyais qu'il s'agissait de votre petit-ami, sourit chaleureusement la vieille femme en s'arrêtant sur le trottoir devant la maison de Jesse, pas loin de nous.
Jesse a les yeux exorbités alors que je souris discrètement, fier. Ouais madame, moi aussi j'aurais aimé être le titulaire de son cœur.
— Euh...non, madame Perkins. C'est Marcus, mon meilleur ami. On joue aussi dans la même équipe de foot, bredouille-t'il et la vieille femme hoche de la tête, toujours avec son air bienveillant.
— Ah d'accord ! Enchanté Marcus, je suis Josette Perkins, elle me tend la main et je lui la serre en souriant poliment. Trop gentille cette petite dame.
— Bonjour madame.
— Bon ! l'autre handicapé frappe dans ses mains pour attirer l'attention sur lui. Vous passez une seconde sans le regarder et il fera tous les simagrées possible pour que vous vous recentriez sur lui à nouveau. Une vraie gamine cet enfant.
— On doit y aller Rash, sinon je vais être en retard, il se tourne vers la voisine, Nous sommes désolé madame Perkins, nous devons partir, s'excuse-t'il et la vieille femme tenant la merde de son chien qu'elle venait tout juste de ramasser dans un petit sachet bleue, nous sourit. Elle voulu s'approcher de nous, sûrement pour nous faire la bise, mais Jesse me poussa légèrement en reculant, écœuré par l'odeur.
— À bientôt alors ! dit-elle en me souriant une dernière fois, soulevant les plis autour de sa bouche.
— Au revoir, on lui répond à l'unisson, puis j'ouvre la porte à Jesse, puis la referme une fois qu'il s'est installé dans le véhicule avant d'y monter juste après.
Alors que je conduisais en direction de son centre de rééducation, je sens son regard pétillant sur moi, je lui lance un regard en biais et fronce des sourcils.
— C'est quoi ton problème ? il affichait un sourire espiègle.
— Tu m'as ouvert la porte, dit-il présomptueusement avant de tourner sa tête droit devant lui, le menton haut. Mais quel crâneur celui-là !
— Tss, je ne vais même pas te répondre.
On arrive assez rapidement au centre, juste à l'heure en fait. Un docteur prend directement en charge Jesse et ils font ensemble tous les exercices et examens nécessaires après lui avoir retiré son plâtre quand soudain, je vois l'autre entrer en trombe dans l'aile de rééducation. Je m'excuse auprès de mon ami et le docteur, feignant l'envie de soulager ma vessie, et sors pour me diriger précipitamment vers la jeune femme, la tirant hors de vue de Jesse qui poursuit les gestes demandés.
— Hé ! Mais t'es malade toi ! crie-t-elle à voix basse et je livre combat pour ne pas la gifler alors qu'elle se défait de ma prise, nous stoppons au coin d'un mur. Elle puait le sexe. Elle est sérieuse elle ? Elle ose se présenter sûrement avec les même vêtements de la veille, les cheveux en pagaille et avec une heure trente de retard.
— N'as-tu pas de respect pour Jesse ? Il a passé la matinée à essayer de te joindre pour son rendez-vous que tu sais important pour lui alors que toi t'étais sûrement en train de te taper un autre type. Il t'aime Jena, tu le sais ça au moins ? Comment fais-tu pour jouer avec ces sentiments de la sorte ?
J'étais vraiment en colère contre elle. Je ne l'ai jamais vraiment porté dans mon cœur parce que pour moi, il ne s'agissait qu'une michtonneuse de plus qui grâce à son couple, voyait les contrats de mannequinats défiler devant ses yeux et le nombre de ses abonnés montés en flèches sur ses réseaux sociaux. C'est vrai qu'elle était potable, avec de très beaux yeux et un corps mince, mais rien de bien extra.
Elle croise les bras sur sa poitrine et roule théâtralement des yeux, se mettant à moi de trois quart. Qu'est-ce que Jesse lui trouvait à part sa beauté ?
— À ce que je sache, ça ne te regarde pas, c'est mon petit-ami et pas le tien, me crache-t-elle en pleine figure, les yeux dans les yeux. Elle et moi, on n'a jamais pu se saquer, on se déteste mutuellement, elle me sort par les yeux et la naïveté de Jesse face à elle est excédante. Des fois, j'ai envie de le gifler, et je ne suis pas le seul, les autres aussi comme par exemple Paul, Tony et Son ne supportait même pas de la voir en peinture.
— C'est mon meilleur ami, Jena, et je ne peux pas te laisser jouer avec ses sentiments comme ça et revenir la bouche en cœur comme bon te semble. C'est quoi ton but ? je soupire pour contenir ma colère, sinon je risquais de faire quelque chose qu'au fond, je ne regretterai pas, mais Jesse lui, il ne le cautionnerait pas.
— Mais c'est quoi ton problème à toi en fait ? T'es amoureux de lui ou quoi ? Laisse-moi juste le voir bordel ! elle s'emporte en faisant de grands gestes avec ses bras.
— Je veux que tu te casse ! T'es venu pour quoi d'ailleurs ? Pour qu'il sache que tu te fais baiser par d'autre types ? J'ai rien contre ça parce que c'est ta vie et ton corps, mais il s'agit de mon meilleur pote et je ne te laisserai pas lui faire du mal, tu veux découcher ? Ok, mais quitte Jesse, tu lui fais du mal en gardant sa laisse autour du cou ! Il est trop bien pour toi Jena ! je déclare exaspéré par son attitude borné. Si il y avait bien quelque chose que Jesse et elle avaient en commun, c'était bien leur côté têtu et les marques de luxe.
Elle me fusille du regard, vraiment en colère et vexée, mais si elle savait à quel point j'en ai rien à foutre de ses ressentiments à elle !
— Ok. Je pars, mais je le verrai plus tard de toute façon, finit-elle par dire.
— Bien Jena, lavé et changé de préférence, je lui dis ironiquement en mettant mes mains dans mes poches. Elle me regarde de la tête au pied, puis tourne les talons en faisant un mouvement de vent pour jeter ses cheveux en arrière. Ouais, pute je dis.
— Au revoir Jena.
— Ta gueule Marcus !
Je ricane et attends de la voir sortir du bâtiment pour retourner dans la pièce.
— Tu t'es perdu dans les toilettes ou quoi mec ? Un esprit à essayer de te noyer dans ta pisse ? je le retrouve assis sur un banc, une serviette autour du cou, sa gourde d'eau dans sa main et son petit rictus en coin.
— Ah ah ah, très drôle Jess. Je me souvenais juste plus d'où se trouvait les toilettes, je m'assois à ses côtés, regardant droit devant moi tandis qu'on ne se dit plus rien, on profite juste de la présence de l'autre, ce n'était pas un silence gênant ou autre.
— J'ai faim Beans, le silence ne dure jamais longtemps avec Jesse Lingard.
— Viens je t'emmène manger, je me lève et il fait de même en se saisissant de ses béquilles.
On salue le personnel puis on s'en va. Jesse me confie qu'il avait envie de manger un truc hyper épicé, on finit donc dans un restaurant mexicain dans la ville de Manchester, pas si loin de Trafford où j'avais entraînement plus tard.
On passe commande et je tire même la chaise à votre pote pour qu'il s'asseye, et ça n'a pas manqué, le voilà en train de péter plus haut que son cul.
— T'en a pas marre ? je soupire fatigué, mais en vrai, il m'amusait.
— Non, mais c'est étonnant que tu te montre si galant. Y'a aiguille sous cailloux là Rash. Qu'est-ce qui t'arrive ? il continue de me narguer et je lui lance une cacahuète à la figure, le faisant rire.
— T'es sûr de vouloir venir à l'entraînement ? je lui demande pour changer de sujet.
— Ouais, histoire de voir les gars. Ils me manquent ces couyons.
— C'est bien ça, parce que Anthony et Ashley se laissent pousser les ailes puisque tu n'es plus là pour les emmerder, je lance en rigolant quand la serveuse nous apporte nos boissons et nos plats, on la remercie, puis elle s'en va.
— Ça ne va pas durer bien longtemps. Jesse Lingard va bientôt revenir leur jouer des mauvais tours niahaha !
Puis son regard se fige, fixant un truc derrière moi.
— Jess ?
Il ne me réponds pas, mais me fait signe de me retourner. Je le fais et cherche ce qui a bien pu attirer son attention jusqu'à je croise le regard d'une fille qui doit avoir mon âge dans les environs. Je me retiens de rouler des yeux.
— T'es sérieux ? je lui demande sur un ton blasé.
— Mais, elle te fait les yeux doux !
Je me retourne à nouveau et c'est vrai, elle me fait même un clin d'œil. Elle a le teint légèrement tanné, des yeux marrons foncés et une longue chevelure brune attachée en une queue de cheval haute. Elle était avec des amies et me fait un regard subtil en buvant son milkshake avant de baisser timidement les yeux. Ah parce que maintenant t'es shy ? Lol.
— Jesse, je ne suis pas intéressé, il souffle bruyamment en roulant des yeux.
— Mais Beans ! Ça fait trois ans que t'es célibataire ! T'as pas marre de fréquenter à nouveau ta main ? ah la pique...Quel bâtard !
— Mieux vaut être seul que mal accompagné.
— Gneugneugneu...Bullshit man ! Lauryn t'a tant marqué que ça ? il me questionne en volant dans mes tacos alors qu'il n'avait même pas touché ses fagitas.
— Ouais, mais je suis allé de l'avant mec. Elle est du passé, du coup, je prend dans ses crêpes et il essaye de riposter, mais je le calme bien rapidement. Je ricane en l'entendant grommeler.
Il me lance un glaçon à la gueule et je grogne, me tenant l'œil droit.
— T'es con ou quoi ? je peste contre lui et il se met à sourire tel un imbécile, croisant ses bras sur la table, enfilant l'attrait parfait d'un enfant sage. Je fronce les sourcils d'incompréhension et j'ai même pas le temps de lui demander qu'est-ce qui lui arrive qu'on me coupe la parole.
— Salut ! Je suis Lucia, Lucia Loi, je lève les yeux vers l'inconnue et reconnais la fille qui me faisait les yeux doux. Elle a une toute petite voix fluette et n'arrête pas de balancer son regard de mon visage à ses orteils apparent dans ses talons.
— Euh...Salut Lucia, je mords ma lèvre inférieure quand Jesse me donne un coup de pied dans le tibia. Il va me le payer.
— On peut t'aider Lucia ? quelle voix niaise. Elle lui sourit sincèrement, content qu'il essaye de faire la discussion parce que moi, perso, j'étais froid, je coupais limite court à l'échange.
— Hum...Bonjour ! Je voudrai juste te donner ça.
Elle me tend un bout de papier et Jesse me donne un autre coup sous la table puisque je tardais à le prendre.
— Merci Lucia, je lui souris faussement et elle s'en va vers ses amies qui gloussent quand elle arrive à leur hauteur.
Je lance un regard noir à Jesse qui continuait à souriait comme bouddha.
— Tu vas me le payer Lingard.
— Tu devrais l'appeler ta Lucia. On y va ? Y'a entraînement.
On finit de manger toujours en se lançant des piques, je règle notre commande, puis on part vers notre club à Traddford.
Les gars ont été hyper heureux de voir Jesse qui même en béquilles à réussit à tourmenter Ashley et Anthony et enquiquiner bien d'autre comme le coach ou le staff. Ils ont ris qu'on je lui ai fais une sale balayette alors qu'il tenait debout sur ses deux petits bâtons.
— Connard !
— Moi aussi je t'aime Lingard !
— Et moi je dis que t'es toujours un aussi gros connard Rashford !
Dans l'ensemble, on a passé une superbe après-midi, dans la joie et la bonne humeur grâce aux blagues et à la gaieté du petit homme. Sa joie a baissé d'un cran en constatant que Jena ne l'avait pas rappelé ni même envoyé un texto, donc toute l'équipe s'est occupé de lui faire oublier ça. Même le coach ne kiffait pas trop Jena pour tout vous dire...
Je le dépose chez lui une fois l'entraînement fini après qu'on soit passer s'acheter des cheeseburger dans un car ambulant.
— À plus Beans !
— Ouais, casse-toi.
Il me fait un clin d'œil en souriant et rentre chez lui. J'attends qu'il me fasse signe depuis sa fenêtre avant de m'en aller aussi.
Deux mois que j'accompagnais Jesse à ses séances de rééducation, deux mois que j'évitais qu'il me parle de Jena parce qu'apparemment tout allait bien entre eux et une semaine que j'ai commencé à fréquenter Lucia après les conseils de Paul.
<<Tu devrais rencontrer quelqu'un d'autre mec, parce que ton amour pour Jesse te détruit. Rien qu'on parle de lui et ton moral tombe à zéro. C'est flippant de voir comment tu dépend d'une personne qui ne ressens pas la même chose pour toi.>>
J'ouvrais ma porte d'entrée pour m'en aller vers mon lieu de rendez-vous que je tombe nez à nez avec le principal concerné. Il va vivre longtemps lui.
— Jesse ? je papille des yeux, surpris de le voir ici. Il lève pudiquement les yeux vers moi et tente un de ses énormes sourires, mais je vois bien qu'il y a quelque chose. Oh punaise, y'a un truc qui me dit que je devrais annuler ma soirée avec Lucia.
— Salut Beans ! Ça fait longtemps !
— On s'est vu ce matin Jess...
— Ah bon ? Pourtant ça m'a l'air si lointain...Tu comptes me laisser sur le palier ?
— J'hésite fortement, oui.
— Marc...
Je me décale et il entre, se dirigeant automatiquement s'assoir sur mon canapé. J'en profite pour prendre mon téléphone et envoyer un rapide texto à Lucia. Elle me réponds dans la minute et je sais qu'elle est déçue à cause du point à la fin même si elle me dit le contraire.
— Qu'est-ce qui t'amène Jesse ? je lui demande alors qu'il pianote sur l'écran de son téléphone.
— On commande Thaï ? il s'écrie tout joyeux. Je lève un sourcil suspicieux. Il soupire., Je te raconterai tout après.
Je hausse les épaules et passe commande. On se fait livrer quelques minutes plus tard, je paye le livreur qui me demande un autographe, puis rejoins Jesse. J'avais troqué ma chemise blanche et mon jean noir pour un short bleu roi et un simple tee-shirt blanc.
Il se sert dans le sachet et je fais de même, lui tendant sa paire de baguette.
— Raconte, pas besoin de dire plus car il s'est très bien de quoi je parle. Je peux bien le voir du coin des yeux qu'il se fige légèrement, puis soupire avant de gober une boule de viande.
— J'ai cassé avec Jena, je roule des yeux.
— Mais non, tout va s'arranger entre vous. Ce n'est qu'une pseudo rupture de plus, je déblaye ironiquement. Si je pouvais, j'aurais pris une voix de fillette, parce qu'ils faisaient toujours ça : je casse pour me remettre avec elle/lui douze heures plus tard. Pathétique. Je me sens mal d'avoir annulé sûrement une superbe soirée en bonne compagnie pour entendre Jesse se lamenter sur sa go.
— Non Rash, c'est vraiment terminé nous deux. J'ai appris qu'elle fréquentait d'autres hommes que moi, puis j'ai remarqué qu'elle n'a jamais été là pour moi. Ces derniers mois, c'est toi qui a été à mes côtés, tu l'as toujours été en fait, alors qu'elle...elle était je ne sais où, sa voix se brise à la fin et il lâche une larme.
C'est vrai que je lui en voulais un peu, mais pas au point de pouvoir rester le regarder pleurer devant moi, donc je dépose ma nourriture sur la table basse et passe un bras autour de ses épaules, le collant contre moi. Il ne rechigne pas et se laisse faire, venant même à poser sa tête sur mon épaule.
— Ça te dit un film Netflix ? il hoche vivement de la tête et je me saisis de la télécommande, à la recherche d'un film ou d'une série. Il finit par choisir "All eyez on me" et on le regarde tranquillement en mangeant, sa tête toujours sur mon épaule.
Puis le film se termine et je remarque qu'il a pris sommeil. Je ne veux pas le réveiller, donc je nous débarrasse, puis le soulève pour l'emmener dans mon lit.
Je me met à réfléchir. Wesh, je suis chez moi, j'ai pas envie d'aller dormir sur le canapé et le chauffage de la chambre d'ami est en panne.
— Beeaannss ! je fixe la main de Jesse autour de mon poignet. Il bouge dans son sommeil et ouvre un œil avant de le refermer.
— Jesse ?
— Dors avec mooiii !
— T'es sûr ? en vrai, je fais genre, mais je suis hyper content qu'il me propose de dormir avec lui.
D'ailleurs, il acquiesce de la tête en faisant sa bouche de quand il boude. Je souris en lâchant un petit rire par le nez et ne me fait pas prier, je soulève la couette après avoir retirer mon tee-shirt et me glisse dans le lit, ramenant la couverture jusqu'à nos têtes. On était allongé, face à face, lui les yeux fermés et moi le détaillant.
Il esquisse un petit sourire et il ouvre les yeux, tombant dans les miens et je me sens rougir. Je remercie intérieurement ma couleur de peau.
— Tu sais, y'a un truc que je ne t'ai pas dis tout à l'heure. La raison pour laquelle j'ai quitté Jena est que...
Il s'approche de moi et colle chastement ses lèvres comme les miennes. Je suis sur le cul, les yeux écarquillés, ce qui le fait rire.
— Je t'aime Marcus.
Il n'a pas besoin de dire plus que je comble l'espace entre nous et l'embrasse doucement, mouvant lentement nos lèvres ensembles.
— T'en as mis du temps Jesse !
[𝙹'𝚊𝚒 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚜𝚜𝚊𝚢é, 𝚓𝚎 𝚖𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚋𝚊𝚝𝚝𝚞 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚖𝚎𝚜 𝚍é𝚖𝚘𝚗𝚜, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚕𝚎 𝚖𝚊𝚕 à 𝚎𝚞 𝚛𝚊𝚒𝚜𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚒]
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Il pose sa main sur ma joue et tente de mener la danse du baiser, mais je le fais basculer sur le dos et lui fais bien comprendre que c'est moi qui donne la cadence. Je m'allonge sur lui, entrechoquant notre aine qui gonflait à vue d'oeil. On continue de s'embrasser tandis que je me frotte contre lui, lui prodiguant des frissons au contact de ma peau contre la sienne. Il passe son pied droit au-dessus de ma cuisse, donnant lui-même des coups de bassins à la recherche de plus de toucher, tout en continuant de m'embrasser. Ses mains se posent de chaque côtés de mon cou pendant que je passe mes mains sous son tee-shirt que je retire, exposant son fin torse musclé. Il était haletant et tout rouge sous moi, ses yeux habités par une lueur de lubricité et de luxure.
— C'est ta première fois avec un homme Jess ?
Il frémis en gémissant à l'entente de ma voix rauque, et je souris perversement en coin.
Il hoche cependant de la tête et un vent de fierté remplie mes poumons. J'allais lui prendre sa virginité.
— Ne t'inquiète pas. Tout va bien se passer.
Je le rassure et l'embrasse à nouveau, mes lèvres touchant enfin sa pulpe rose et dodue. Ses lèvres étaient toutes douce, exactement comme dans mes rêves. Il répond au baiser en enroulant ses bras autour de mon cou, puis je pose des baisers sur sa mâchoire en descendant sous son oreille dont je mords le lobe, le faisant gémir à nouveau et dessine un petit suçon juste en-dessous.
Je poursuis ma descente et la découverte de son corps en aspirant la peau claire de son cou, le parsemant de tâches rouges et violettes de toutes les tailles possibles, le faisant rire à des moments.
Je plante mes dents dans sa clavicule et il lâche un cri en arquant son dos.
Arrivé à sa poitrine, je happe un bout de chair durci entre mes dents et le mordille, triturant l'autre de mes doigts et en l'enfonçant contre sa peau.
J'embrasse ses abdos et pose un bisous plus appuyé sur sa hanche droite. Je relève les yeux vers son visage et le vois me supplier du regard.
Je lui hôte adroitement son short et son caleçon, et il se cache le visage entre ses mains, gêné de me montrer sa nudité. C'est vrai que je ne l'avais vu qu'en caleçon dans les vestiaires de l'équipe. Et pourtant, à cet instant, je salivais plus que d'habitude.
Je me penche vers lui, son membre dans la main et parsème son visage de multiples baisers, lui disant qu'il n'y avait pas de quoi avoir honte ou d'être gêné, qu'il était beau comme il est et que je l'aimais tel quel.
Je le prépare lentement, prenant soin de ne pas le brusquer, il ne réagit pas aux deux premiers doigts, mais au troisième, il se crispa un court instant avant de m'inciter à continuer. Son dos s'arqua et il gémit fortement contre mes lèvres quand je titille sa boule de nerfs que j'ai éperdument cherché.
Une fois assuré que son intimité était largement prête à me recevoir et assez dilatée, je déroule un préservatif sur mon pénis et me présente à son entrée, puis enfonce lentement, progressivement mon gland. Il se contracte et je m'arrête immédiatement, prêt à en rester là, mais il me dit de poursuivre et je le fais, continuant de pousser toute ma longueur à l'intérieur de lui, jusqu'à la garde.
Je m'allonge à nouveau sur lui et me niche dans son cou. Il était tellement serré et chaud. Je faisais tout pour ne pas déjà jouir et me faire passer pour un éjaculateur précoce.
— Rash, tu peux y aller.
Après quelques minutes à attendre qu'il s'habitue à ma présence, j'entame mon premier coup de bassin et on en frissonne tout les deux, tellement c'était lent, chaud.
J'embrasse le coin de ses yeux afin d'y recueillir les quelques larmes qui y perlaient, puis l'embrasse passionnément, liant nos mains ensemble au-dessus de sa tête. Il avait enroulé ses jambes autour de ma taille, ses chevilles reposant sur l'arrière de chacune de mes cuisses.
J'étais complètement exalté, partageant mon amour pour Jesse à travers mes de coups de reins fiévreux et ardent, montant crescendo, le faisant hurler mon nom.
Je grogne en mordant la peau à l'intersection de son cou et de son épaule quand je sentis ses doigts griffer avec frénésie mon dos, me marquant des épaules jusqu'au bas du dos, me brûlant et multiplant mon plaisir. Sa respiration se fit plus difficile comme ses gémissements se rapprochèrent de plus en plus et augmenta de plusieurs crans. Il cambra son dos quand j'atteignis sa prostate et jouis entre nos deux torses en criant mon nom.
Pourtant, je ne m'arrête pas, je continue mes coups de reins effrénés, ralentissant à la fin, puis vient finalement dans le petit sac plastique qui nous séparait.
Je laisse mon poids reposer totalement sur son sorps tandis qu'il essaye de reprendre une respiration normale, les yeux fermés et une main jouant dans mes cheveux.
Je relève la tête et l'embrasse langoureusement, avec finesse et patience, prenant le temps de décortiquer chaque gestes de notre baiser, comme si il s'agissait d'un rêve.
— C'est tout sauf un rêve Beans. C'est tout sauf un rêve.
■
J'avais oublié que j'avais cet OS depuis environ deux semaines et je le poste maintenant puisque que j'avais oublié de le faire auparavant.
J'espère que vous avez apprécié (les lemon : faudra vous y habituer avec moi hein😂), et sur ce, je vous souhaite une bonne journée (ou une agréable soirée ?) !
[¡ Sαყσɳσɾα !]
🌟
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