Commande de Fictlloris52

En partenariat avec Juliara_

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PDV DE LUCAS HERNANDEZ

Allongé sur le lit de ma chambre d’hôtel, je regarde attentivement le match France-Moldavie, match auquel je ne peux pas participer en vu de mon éventuel accouchement dans les jours qui suivent. Ça explique pourquoi je suis à l'hôtel avec un paquet de popcorn à le regarder au lieu que sur le terrain ou dans les tribunes. Pour l'instant je suis satisfait, on est à égalité grâce à un bon coup de tête cadré signé Raphaël Varane.

Je prends mon bol de chips et le pose sur mon ventre rond quans je reçois des petits coups de notre futur enfant. Je me mets à sourire bêtement et caresse mon ventre, mais tout à coup, je ressens de vives douleurs en bas du ventre et elles deviennent de plus en plus fortes.

J’attrape mon téléphone et appelle mon copain qui bien évidemment ne décroche pas, pour me calmer je me parle à moi même

— Aller Lucas, tu peux le faire ! T’es fort tu peux supporter la douleur il reste 5 minutes tu peux le faire

Je respire doucement et caresse mon ventre pour que ça ce calme. À la mi-temps Didier me rappelle alors que je souffre le martyr.

— Allô Lu’ ?
— Amor…J’ai mal !
— Où ça babe ?

Je sens la panique dans sa voix, je laisse échapper un cri de douleur et me roule sur le lit.

— Mais t'es bête ou quoi ? Au…au ventre !
— Ne bouge pas, j’arrive !
— Tu veux que j'aille où ! Mais…et le match ?
— Guy prendra la relève, j’arrive bébé.

Je raccroche à cause de la douleur et me tiens le ventre quand une substance bizarre sort de mon intimité. Oh. Bordel. De...Oh non ça, ça sent pas bon !

Je me met instinctivement à pousser en hurlant de douleur. Je reprends mon souffle alors qu’Olivier marque sur un penalty qu’Antoine lui a laissé.

Je remarque que sa célébration n’est pas la même que d’habitude mais que cette fois-ci il berce un petit bébé dans ses bras.

Je souris légèrement à cause de la douleur qui revient. Didier les a sûrement prévenu que j’accouchais.  
Je les remercie silencieusement alors que je recommence à pousser à chaque contraction.

Didier entre en trombe dans la chambre et se met à côté de moi en me caressant les cheveux.

— Je suis là mon cœur ça va bien se passer.
— Le bébé…il va être naître en avance ! je m'écris avant de pousser à nouveau en serrant les dents.
— Je sais mais voyons le bon côté des choses, il va être là plus rapidement.
— Ça fait mal, je geins en pleurant.
— Je sais mon cœur mais pousses encore !

Je fais ce qu’il me dit et pousse à chaque contraction jusqu’à ce que que le bébé sorte entièrement de mon corps.

Didier coupe le cordon ombilical et met le bébé dans une petite serviette et le berce pour calmer ses pleurs.

— c’est bon, il est là, il s'approche de moi avec le bébé dans les bras. Tu veux l’appeler comment ?
— Nathanaël !
— J’aime bien.

Je tends mes bras pour avoir notre fils prêt de moi et l’observe, attendrit. Didier s’assoit à côté de nous.

— Il est trop mignon.
— Il te ressemble beaucoup.
— Je trouve aussi. C’est bien il tient de sa mère !
— Je sais pas si c’est bien ça…

Il rit et je roule des yeux.

Je le tape pas très fort dans le bras, en rigolant en vu de la scène qu’il fait.

— Battu par son copain.
— N’importe quoi ! Dis pas ça devant Nathanël, il va croire que c’est vrai après.

Je caresse le crâne de notre bébé alors qu’il dort bien au chaud dans mes bras.

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FIN