(🤰)Kylian Mbappé x Neymar Jr

Mot : "âge"

PDV EXTERNE✍🏾

Kylian Mbappé Lottin vivait ce qu'on appelle sa meilleure vie ou sa "best life" pour nos ami(e)s anglophones. Il était milliardaire, vivait sa passion au quotidien sans jamais s'en lasser, a de supers coéquipiers et amis sur qui il pouvait compter et était marié depuis deux ans maintenant à un sublime prince brésilien qui lui avait pris son coeur, faisant ce que bon lui semble avec. Des fois il se demandait comment il a pu tomber sous son charme alors que son égo est aussi grand que le diamètre du soleil et ses manières de diva à exiger tout et tout de suite. C'est sûrement le côté tropical et exotique qu'il lui apportait dans leur vie de tous les jours qu'il le gardait toujours aussi fou amoureux de son brésilien.

Mais son bonheur ne s'arrêtait pas là ! Il était un homme plus que comblé depuis la grossesse de Neymar qui le lui avait annoncé lors de leur anniversaire de mariage. Il avait été tellement ébaubi et heureux d'apprendre la nouvelle ! Encore quatre mois et ils rencontreront leur bébé. La visite des cinq mois était passé et lorsque la gynécologue a voulu leur partager le sexe du foetus, ils l'ont rapidement prier de se taire, préférant être surpris à la naissance. Ils avaient décidé de donc acheter que des choses neutres en ce qui concerne le bébé afin de ne faire aucune distinction entre fille et garçon. D'ailleurs, la baby shower était prévue la semaine prochaine. Tous leurs invités s'étaient promis d'être là, toutes les commandes étaient passées et les domestiques mettaient déjà la main à la patte. Le plus impliqué dans toute cette histoire, c'était bien Neymar qui se donnait bec et ongle à la réalisation d'une chambre atypique pour leur enfant unique, en bonne santé et chanceux ainsi que de lui organiser une super baby shower de folie.

- Arrête de nous saouler et cours voir ton brésilien !

- Princesse Julian ne s'occupe pas comme il le faut de Prince Presnel ?, ricana Kylian en lui faisant un clin d'oeil, reculons en arrière à la Michael Jackson.

- Déjà, c'est toi Presnel, et non prince, sale paysan., rétorque solennellement le français.

- Princesse Julian te dit d'aller te faire foutre et qu'elle t'emmerde profondément !, cria Julian tandis que le plus jeune de l'équipe s'en allait en riant à gorge déployée, saluant tous le monde sur son passage.

Il avait une incroyable joie de vivre. C'était l'effet Da Silva Santos.

Il monta dans sa voiture, parce que oui il avait obtenue son permis après s'être dit qu'avec l'arrivée du bébé ça serait bien de l'avoir, puis il avait lu sur internet que des envies soudaines prenaient les femmes et les hommes enceintes, donc il s'était déjà préparé à se réveiller au bon milieu de la milieu car son mari aura envie de manger du pain beurrer à la confiture de fraise et au beurre de cacahuète ou souhaiterai manger la meilleure glace à la pistache de la ville.
Avant de rentrer chez lui, il passa à son restaurant italien préféré, achetant des box de pâtes avec des zeppole et des tiramisus. Il donna même un pourboire conséquent à la vieille femme à la caisse tellement il était gai et rayonnant de bonheur. Ça, c'était le baby's effect combiné au Da Silva Santo. Enjoy yourself guys !

Il se surpris même à prendre des selfie avec des fans sans protester ou penser à quel point ils étaient énervant à gueuler son prénom haut et fort et à le toucher de leurs mains sales, il ne savait pas où ils les traînaient ! Il n'y avait que son mari qui pouvait crier son nom et son prénom, le toucher peu importe si ses mains sont sales et l'énerver bien que ça serait bien qu'il évite.

Neymar, Neymar, Neymar. Qui aurait penser un jour qu'il se marierait avec lui et fonderai une petite famille ?

Personne.

Il entra, cette fois, pour de bon chez lui, saluant d'un signe de main Mariano, leur jardinier et Marta, la domestique en chef de la maison Mbappé parce que oui, c'est évident que ce soit son nom qui trône à cause de la longueur de celui de son mari. De toute façon, c'était lui l'homme entre les deux.

- Bonjour ma petite Marta ! Comment ça va aujourd'hui ?, la bonne femme se posta devant lui et il embrassa ses cheveux gris et noirs tressés avec des rubans roses.

- J'ai ramené à manger pour mon petit prince. Où est-il ?

Il se tourna vers la femme qui n'avait pas bouger d'un poil à part le fait qu'elle ait pivoté vers lui et continuait à garder la tête baissée, fixant ses chaussures cirées et ses mains liées devant elle. Il remarqua, après observation, son visage maussade et une certaine perturbation l'habitait.

Il déposa le sac en carton sur l'énorme plan de travail en marbre de la cuisine et fixa sa femme de ménage, futur nourrisse de leur bébé à Neymar et lui.

- Quelque chose ne va pas Marta ?, lui-même sentit l'inquiétude l'envahir face au silence de la femme qui n'osait même pas lever les yeux pour le regarder lui ou un point derrière sa personne.

- Marta !

La soixantenaire sursauta et risqua un regard vers son employeur.

- Oui monsieur ?

- Qu'est-ce qu'il y a ? Que s'est-il passé ? C'est quelque chose qui a avoir avec Neymar ? Il va bien ?

La femme ouvrit plusieurs fois sa bouche, mais aucun son n'en sortit.

- Vous feriez mieux d'aller le voir, monsieur. Monsieur Neymar n'est pas dans son meilleur état.

Il prend peur. Il a une rapide idée en tête, mais la repousse rapidement et s'élance à l'étage, montant les escaliers quatre à quatre, voulant juste trouver son mari.

Il alla dans leur chambre, rien, dans la salle de bain, rien, sur la terrasse, toujours aucun signe du brésilien. Puis il se frappa mentalement. C'était tellement évident. Il fit demi-tour et déboula dans la pièce, retrouvant un Neymar assis au sol, une bouteille bien entamé de vodka à la main et une cigarette presque finie dans l'autre, lâchant sa poudre dans un cendrier où baignait un bon nombre de ses consoeurs. Il faisait noir, seuls les quelques rayons de soleil qui avaient réussi à traverser les rideaux des énormes portes-fenêtres apportaient un peu de lumière dans la pièce qui puait la fumée de cigarettes. Tout était ravagé. Les armoires où étaient auparavant préalablement pliés les petits body pour bébé avaient été renversés, les tiroirs de la commode à couche jonchaient le sol, de la poudre talc mélangé à de l'eau Cologne avaient formé une drôle de consistance dans une flaque dans un coin de la pièce. Les cadres photos vides étaient penchés sur les murs, les étages brisées à coup de marteau posé pas loin et des peluches éparpillés de partout. Un vrai carnage, je pouvais même voir de la fumée s'échapper de la pièce après avoir ouvert la porte tellement le nuage qu'il avait formé était épais et planais dans l'air.

Seul le berceau en bois massif blanc royaume avec les pieds de rocking chair et le mobile où pendaient des étoiles étaient restés intacts. Et d'ailleurs, c'est la seule chose qu'il fixait.

- J'ai perdu le bébé. J'ai fais une fausse couche.

Il lâcha en tirant une longue taffe de sa cigarette qui se consuma, l'écrasant dans le cendrier.

PDV KYLIAN

Mon coeur râta un battement, pris de stupeur. Je baisse les yeux sur le parquet ciré de la pièce, battant des cils pour ne pas pleurer. Je viens de perdre mon premier enfant. Je me repose contre la chambranle de la porte, puis rapporte mes jambes contre mon torse, les entourant de mes bras tandis que je pose mon front sur mon genoux droit.

Je suis déçu, chagriné et en même temps en colère d'avoir perdu notre enfant. Je n'étais pas à ses côtés quand ça c'est passé et ça a sûrement été dur pour lui, de plus que c'est lui qui portait le bébé.

Je me ressaissis et m'installe à ses côtés, passant mon bras autour de ses épaules et il se laissa lentement faire, sa tête se posant sur mon épaule.

Son corps est d'abord pris d'un terrible sanglot. Il tire une taffe, puis deux du cigare qu'il venait d'allumer, puis c'est au-dessus de ses forces, les larmes coulent silencieusement sur ses joues. Je resserre mon étreinte, frictionnant son bras. Je n'arrive pas à y croire. Mon rêve de devenir père s'est envolé sans que je ne puisse rien y faire.

Je ravale ma salive, sentant une boule se former au niveau de mon estomac et de ma gorge, mes yeux me piquant.

- C'était une fille.

Je renifle bruyamment.

- Elle était belle ?

Je me frappe mentalement. T'es con ou quoi ? Elle est née prématurément, évidemment que c'est quelque chose dont il ne voudrait pas se souvenir.

Mais à mon grand étonnement, il finit son cigare et prends une grande respiration avant de la relâcher lentement.

- Heureusement, elle avait tout pris de mon côté, sinon elle aurait été moche !, il rit et je lui donne une petite tape sur la tête, mais il reprend sérieusement, l'amertume suintant de sa voix., Elle était minuscule et assez mince. Elle n'avait pas de cheveux sur sa tête, genre c'était rasé comme toi, mais lisse ! Et sa peau était légèrement foncée. Elles l'avaient enveloppés dans un petit drap et posée sur mon torse. Elle ne respirait pas, ne bougeait pas et ne pleurait pas non plus, mais elle affichait un petit sourire satisfait quand même. Elle était belle.

Je l'écoute sans rien dire, imaginant le faciès de ma fille défunte, de mon premier enfant.

- Pourquoi ne m'as-tu pas appeler ? J'aurais pu t'épauler !, mon ton n'est pas dur, mais je voulais qu'il ressente ma peine, mon désaccord. Je suis vexé qu'il m'ait écarté de la sorte, de mon rôle de mari et ma place à ses côtés.

- Moi-même je ne croyais pas ce qui était en train de se passer. Puis, je m'en veux tellement que je ne voulais pas que tu sois mis tout de suite au courant et que tu me vois comme cela. Tu le voulais tellement cet enfant, et...et moi, je ne suis pas fais pour porter la vie. J'ai tué notre bébé Kylian.

Je le fais s'assoir sur mes cuisses et essuie ses larmes qui avaient réapparu, le consolant du mieux que je pouvais, essayant à tout prix de dissiper ma colère. C'est horrible de perdre un enfant, surtout si on ne l'a pas vu avant qu'il rejoigne l'au-delà.

- Amor, tu n'y es pour rien. Sûrement qu'on n'était pas prêt, que ce n'était pas le bon moment ! On essayera d'avoir un bébé, et peu importe combien de temps cela prendra.

Je l'embrasse chastement et garde mon front contre le sien, les yeux fermés et tenant ferment sa taille. Puis on se laisse aller, pleurant en silence la mort de notre bébé.

- C'est la dernière fois que tu me refuse à tes côtés, et encore moins si c'est dans les moments durs et les situations délicates., je brise le silence en parlant calmement.

- Ky'...Tu es jeune, tu as encore la vie devant toi. Je comprendrais si tu veux partir et faire ta vie avec un ou une autre..., j'ouvre les yeux et tombe dans les siens rouges et gonflés. Lui-même ne semblait pas croire un piètre mot de ce qu'il vient de dire. Je ricane en secouant de la tête.

- Ne me parle pas d'âge ! Je t'aime Neymar. On s'est juré d'être là l'un pour l'autre et jusqu'à que la mort nous sépare. C'est vrai, je suis grave triste, dégoûté, frustré d'avoir perdu notre bébé alors que Aréola accueille sa troisième fille et que Presko et Julian viennent tous juste d'avoir leur fils, mais je ne t'aime pas moins pour autant. On va réessayer et être plus prudent la prochaine fois, je te promet que l'année prochaine on sera parents.

- T'es sûr ?

- J'en suis plus que sûr.

Il me rend tant bien que mal mon sourire et se laisse embrasser quand je prend son visage dans mes mains.

- On va y arriver.

Au final, on a essuyé encore deux fausses-couches. Deux fausses couches de trop. Deux bébés perdus que Neymar n'a pas supporté. Il se maudisait de ne pas être capable de garder la vie qui grandissait en lui, se disant qu'on lui avait jeter un sort ou que c'est la vie qui le punissait, qu'il avait fait quelque chose de déplaisant au Tout-Puissant et que c'était la seule façon qu'il avait trouvé pour le punir.

Notre mariage commençait à battre de l'aile aussi. J'étais de plus en plus touché à chaque pertes, mon rêve d'être père s'éloignait de plus en plus de moi, et je ne me voyais pas vivre sans enfant. On pouvais adopter, mais je souhaitais un enfant de mon sang et Neymar était contre l'idée d'une mère porteuse. On n'était d'accord sur rien de toute façon.

Je crois qu'on allait pas tarder à divorcer...

Je cours à travers les couloirs bondés de l'hôpital. J'ai reçu un appel alors que j'étais en plein match contre Guingamp. J'ai évidemment marqué avant de me tirer après avoir vaguement prévenu Tuchel.

Mon coeur battait à cent à l'heure. Pourquoi je me pressait pour constater un échec de plus ?

On a perdu notre quatrième enfant, les trois premières n'avaient mener à rien. On avait tout les deux perdus espoir. Mon droit à la parentalité m'était de plus en plus rêvé. Peut-être est-ce moi qui avait un problème. Neymar a bien eu Davi sans problème, donc pourquoi les filles sont toutes les quatre décédées ? Pourquoi n'y a t'il pas eu une qui ait survécu ?

Je cherche la chambre en question et quand j'y entre, je me stoppe brusquement devant ce que je vois.

Neymar lève ses yeux pleins de larmes vers moi et je sens les miennes coulées.

Je savais ce que ça voulais dire. Je n'avais même pas été à ses côtés. Encore une fois...

- Tu compte longtemps resté planté là, comme un con ?

Je sursaute en entendant sa voix railleuse.

- Tu ne viens pas voir tes filles ?

Automatiquement, je m'approche lentement du lit où il était assis avec deux bébés dans les bras.

- Je te présente Genesis et Hava. Et voici, Ilari.

Je me tourne lentement vers le petit lit à roulette qu'il me montre d'un vaste signe du menton et mes yeux pétillent de joie en voyant le tout petit être qu'est une de mes filles en train de gigoter dans son petit body rose.

- Elle est trop mignonne !, m'écriai-je avec un large sourire, me penchant un peu plus près d'elle. Elle respirait !

On avait rattrapé la mort de nos trois premières filles. Javais trois princesses à protéger maintenant ! Hormis ma princesse brésilienne...

- Mais prend là Kylian ! Elle va commencer à pleurer sinon..., me dit-il en ricanant. Je le fixe et il me fait les gros yeux. Il voulait vraiment que je tienne Ilari.

- Je peux ?

- C'est ta fille Kylian ! Évidemment que tu peux !

- Pas la peine de t'énerver aussi hein..., je peste en faisant la moue, puis avec toute la délicatesse que je possède, je prend ma minuscule fille dans les bras, faisant attention à bien tenir sa tête.

- Elles sont aussi petites que mon petit-frère., je murmure plus pour moi-même.

- Normal aussi, elles ont dû tout diviser en trois.

Je me tourne vers lui et lui sourit.

- Joyeux anniversaire amor.

- Merci pour le cadeau bébé.

On s'embrasse doucement et tout en faisant attention avec Ilari qui dormait à point fermé comme ses soeurs, je m'installe à côté de mon mari et prend un rapide selfie que j'envoie dans le groupe de l'équipe.

Notre tour est enfin arrivé. La patience a fini à par payer🙏
Je vous présente Genesis, Hava et Ilari. Les triplés Mbappé👶🏽😊❤

Je verrouille mon téléphone et le laisse vibrer de côté, m'enfermant dans ma petite bulle avec ma famille.

J'étais enfin comblé pour de bon, mon mari et mes filles, rien de plus, rien de moins.

J'ai tout ce qu'il me faut et ça m'allait parfaitement.

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