🍋Kingsley Coman x Corentin Tolisso

Mot : "maison"

Je traîne encore dans les rues alors que la nuit est tombée depuis un bon moment déjà. Je n'avais pas envie de rentrer là-bas, déjà parce que je ne me sentais pas chez moi, puis j'avais pas envie qu'ils me noient sous une tonne de questions aussi inutiles les unes que les autres.

Je marche sans même savoir où je vais en fait, j'erre dans les rues de Tarare, essayant de cacher mon visage abîmé sous ma capuche, évitant les regard des passants, les apeurant. J'ai même vu une femme attraper le bras de son fils pour le coller à elle.

Je soupire et baisse la tête, les mains dans les poches et accélère le pas, finissant près du fleuve de Turdine. La lune, très haute dans le ciel sans étoiles, illuminait une grande partie de la forêt, ce qui était assez inhabituel. Je m'y enfonce et cours à toute haleine, me laissant aller. J'envoie mes jambes aussi loin que possible devant moi, m'en fichant de la douleur que je ressentais au niveau de la poitrine et le point de côté qui me lançait, ne me préoccupant pas de l'air qui peinait à alimenter mes poumons.

Je voulais juste me vider l'esprit, tout oublier, ne pas me retourner vers cette vie où je n'étais pas heureux, où je souffrais énormément au quotidien sans que personne ne s'en rende compte. Si seulement je pouvais revenir au tout début et éviter tout cela...Si seulement moi aussi j'étais partis avec eux...Si seulement j'avais eu le courage d'en finir.

Je trébuche, cognant le devant de ma chaussure contre un cailloux et tombe tête la première dans l'eau, m'écorchant l'arcade sourcillière, les paumes et certains endroits sur mes jambes. Je me redresse à quatre pattes et laisse les larmes couler, tombant dans l'eau douce extrêmement froide. J'étais gelé, je tremblotais même, mais j'avais chaud, j'avais chaud au coeur à cause de ma course effréné et mes jambes me faisaient mal, mes petites coupures me brûlaient, mais j'en fais fis. Elles étaient moindre comparé à la profonde douleur que je ressentais à l'intérieur de moi. J'étais pris d'un tiraillement, d'une amertume si abyssale depuis longtemps que je n'avais même plus la notion du temps, je me laissais vivre en me demandant quand je quitterai ce bas monde.
J'en peux plus, je suis exténué de tout ça. Je suis lessivé.

AAAAAAAAH !

Je me relève sur mes genoux et crie aussi fort et loin que je le peux, aussi longtemps que mon souffle me le permet, faisant des oiseaux s'envoler dans le ciel et des bruits de pas d'animaux s'agiter. Une brise fraîche tente de me faire tomber sur les fesses, mais je résiste, la combattant de plein front. Elle soufflait tellement fort qu'elle repoussa ma capuche en arrière et colla mes vêtements trempés et froid sur ma peau chaude.

Mes larmes se multiplient, des larmes de colère. Je me détestais d'être aussi faible, aussi stupide, si naïf. Je ne veux plus partir, je veux rester et lutter combat contre la vie, aussi dure soit-elle et prouver à ces bouffons à quel point je suis bien meilleur qu'eux, leur marcher sur les doigts et les voir ramper à mes pieds. Ils vont voir qui est réellement Kingsley Coman.

Putain...

C'est pas vrai. Je ne suis même pas crédible, même pas moi je n'y crois pas. Je me laisse tomber mollement sur le dos dans l'eau, en étoile de mer et fixe le ciel, grimaçant quand de petits poissons décidèrent de sauter sur mon visage ou percuter violement mes joues en me donnant des coups de queue.

Je sentais le froid m'envahir, je ne pouvais même plus bouger le bout de mes doigts et mes orteils. Même mes larmes étaient froides, corrodant ma peau, mais encore une fois, je m'en fichais.

Ils me manquaient énormément.

Je fermais les yeux quand je me sens tirer vers le haut, puis une gifle s'abattit sur ma joue que je tins.

Espèce d'idiot ! C'est la dernière fois que tu me fais une telle frayeur !

Il me prit dans ses bras, me serrant fort et commençant à sangloter. J'étais encore pantois, mais me repris bien vite et le repoussa brusquement. Ses yeux s'écarquillent tandis que je serre les poings, en colère. Ses yeux détaillaient mon visage découvert.

Qu'est...Que t'ai t'il arrivé King ? Qui t'as fais ça ? me demande-t'il visiblement inquiet, Tu es recouvert de sang !

Qu'est-ce que tu veux Corentin ? je lui lance avec hargne et une lueur de tristesse scintille dans ses prunelles.

Qu'est-ce qui t'arrive King ? Je sais que tu ne vas pas bien, mais si tu n'en parle pas, je ne peux pas t'aider, il me parle doucement en tentant une approche, mais je recule et lui fais signe de ne pas avancer plus, le fusillant du regard. Mais le truc, c'est que je n'avais rien contre lui. Corentin était la seule personne qui s'intéressait ne serait ce qu'un peu à moi et se préoccupait de mon bien-être, mais pour une raison qui m'est inconnue, je le rebrouais.

Je ne veux pas de ton aide ! Je m'en fous de toi ! non, je mens. Je veux qu'on m'aide, j'ai besoin d'aide. Je ne m'en fiche pas de toi, au contraire, je crois même que j'ai développé des sentiments amoureux à ton égard, mais je n'oserai te le dire.

Son visage s'attrista et je sentais un pincement au niveau de mon coeur. Je ne voulais pas lui faire de mal, mais je n'en fis rien et garda mon regard dur.

King...Pourquoi persiste tu à me repousser ? Je ne veux juste t'aider, je souhaite rien d'autre que ton bonheur ! Je sais que tu souffre Kingsley ! pourquoi se fatigue-t'il à crier de la sorte et à verser des larmes pour ma personne ? Je ne le mérite pas. De toute façon, je m'en vais bientôt.

J'en peux plus de cette vie Coco. Je suis fatigué. Je-, nouveau sanglots, mes épaules s'affaissent, fragiles, et je me sens faiblir. Ma vue se brouille, mais je relève la tête pour le fixer dans les yeux, déterminé., J'abandonne.

La pluie commença à tomber, rajoutant une touche de lourdeur sur mes vêtements déjà tout collants et complètement trompés. Heureusement, car il n'a pas pu distinguer mes larmes et les gouttes de pluie.

Mais pourquoi King ? Dis-moi ce qui te tracasse tant. Tu peux tout me dire tu sais ? sa voix était brisée, mais il perdurait à me sourire.

Pourquoi faisait-il tout ça ?

Rentre chez toi, Coco. Tu vas attraper froid, je lui dis en soupirant, passant une main lasse sur mes cheveux humides, ramenant en arrière les mèches qui gênaient ma vue.

Je ne rentrerai pas sans toi King ! Arrête de faire l'enfant têtu ! il prostesta, pleurant de plus belle alors qu'il se rapprocha de moi pour m'attraper les bras, King, écoute-moi s'il te plaît. On va rentrer tout les deux, tu prendras une douche, je vais te soigner, te préparer un super plat, puis t'iras dormir. Ok ? il me parle avec douceur, pas comme si j'étais un gamin, mais une personne à qui il tient et ça me trouble un instant.

Je le sonde, les yeux dans les yeux, puis le prend timidement dans mes bras, serrant sa taille aussi fort que je le pouvais alors que lui passa les siens autour de mes épaules, tapotant mon dos.

Tu vas t'en sortir King.

Main dans la main, il m'emmena jusqu'à sa voiture et je laisse mon esprit divaguer, partant dans mes idées les plus sombres quand ma blessure à la hanche se réveilla, me faisant grimacer. Je contracte ma mâchoire, ne voulant pas que Corentin s'inquiète encore plus pour moi ou ne m'emmène à l'hôpital.

Je stressais à l'idée de retourner là-bas, endroit que je fuyais à tout prix.

Je suis donc surpris quand il s'arrête dans un parking souterrain, assez loin de mon lycée et de chez lui. Il voulait me tuer c'est ça ? Se débarrasser de moi et de mon corps ?

Ne t'inquiète pas King. On va à mon appart, rit-il en voyant ma détresse alors qu'il détache sa ceinture et descends de la voiture. Je le suis rapidement à l'intérieur de l'immeuble jassedé et nous prenons l'ascenseur.

À quel moment t'es tu acheté un appart ? le questionnai-je pendant la montée de l'appareil.

J'ai fais des économies, puis je l'ai acheté après avoir vu une petite annonce dans la boulougerie où on a l'habitude d'aller, il me souris radieusement et je me sens sourire à mon tour malgré moi.

Pourquoi ? son sourire perd en intensité et il regarde le sol, ses bras tendu derrière lui, tenant la barre du mur.

J'avais marre de vivre à l'orphelinat. Et puis...cette ambiance étouffante qui y régnait h24 m'insupportais. Je suffoquais carrément.

J'allais lui répondre quelque chose quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Coco s'engagea dans le couloir et je le suivis jusqu'à son appartement.

Il y entra, avec moi toujours sur ses pas malgré la douleur que je ressentais à la hanche, et il tourne sur lui-même, les bras écartés pour me montrer le changement d'environnement dans lequel on se trouvait.
C'était beaucoup mieux que la chambre miteuse que je partageais à l'orphelinat avec des brutes, contrairement à Coco qui lui âgé de vingt ans, dormait dans une autre chambre à lui seul.

Voici notre nouveau chez nous ! Notre maison rien qu'à nous !

Je le fixe avec de grands yeux. Est-il tombé sur la tête ?

Tu dis que de la D.

Hein ? Non ! C'est la vérité ! Tu as dix-huit ans maintenant, et contrairement à moi, elles ne t'auraient pas gardé. On va donc vivre ensemble, rien que tous les deux ! Si c'est pas génialissime ça ?! s'exclame-t'il vraiment joyeux.

Ils n'avaient pas tort. Coco était le seul à qui les soeurs avaient acceptés de le garder deux ans de plus après l'âge recommandé car il aidait beaucoup à l'orphelinat et qu'il avait toujours été gentil et serviable avec tout le monde. C'était même lui qui m'avait accueilli et m'avais pris sous son aile dès mon arrivée, ce qui me causa la jalousie de certains.

Je me forçai à esquisser un fin sourire.

Totalement. Mais t'es sûr que ça ne te dérange pas ? De toute façon, je me mettrai à chercher un boulot à mi-temps. Je t'aiderai le temps de prendre mon envol à mon tour.

Il balaye d'un geste de la main ma déclaration.

Ne t'inquiète pas pour ça ! Allez viens, je vais panser tes blessures.

Il me fit assoir sur le canapé et partit chercher le nécessaire dans la salle de bain. Il appliqua un spray sur toutes mes égratinures apparentes sur mes jambes et mes paumes de mains avant de poser des petits pansements et d'enrouler mes mains. Il prit un coton imbibé de biseptine avec une petite pince à épiler (Coco fait attention à lui) avant de le tapoter légèrement sur ma blessure à l'arcade. La douleur est vive.

Aïe ! je sursaute en m'éloignant de sa main. Il tique, faisant ce drôle de bruit de langue claquant contre son palet, et me jeta un regard ennuyé et dur.

Arrête de faire ta chochote King. Ça la ramène moins là !

Ouais, moque toi, marmonnai-je tandis qu'il continue de tapoter ma blessure avant de poser une ou deux bandes de sutures adhésives.

Retire ton pull. Je sais que tu es blessé à l'abdomen.

Je le regarde un instant, le jaugeant du regard. Comment l'a t'il su ?

Franchement Kingsley, je te connais trop bien. On ne me mens pas à moi. Allez dépêche !

Je m'exécute et sur la fin il est bien obligé de m'aider car vouloir retirer complètement mon pull, me demandait de tirer sur ma blessure qui me lançinait trop.

Mais elle est grave ta plaie ! Tu t'es pris un coup de couteau ? s'affole-t-il devant ma blessure.


Je détourne les yeux, ne voulant pas rencontrer son regard attristé et en panique.

Dis-moi la vérité King !

Il secoue mon bras et je tourne la tête vers lui.

Des types du lycée m'ont coincés dans une ruelle, m'ont roués de coups et un m'a poignardé, il se lève et commence à crier en faisant les cents pas dans la pièce, Mais ne t'inquiète pas Coco, je les ai bien défoncé aussi ! Aucun d'eux de s'en aient sortis indemne.

Il arrête immédiatement de marcher en rond et me regard avec colère et soulagement.

Mais tu avais intérêt !

Il s'approche de moi et s'accroupis de façon à être devant ma blessure qu'il examine rapidement du regard.

Bon, ça va un peu piquer, me prévient-il en me toisant, toujours un peu énervé que je me sois battu à l'école.

Mon corps se tend et je siffle de douleur entre mes lèvres tandis qu'il tapote le coton imbibé de désinfectant sur ma plaie. Une fois propre, il y colla une des compresses avec du sparadrap avant d'enrouler mon ventre avec un bandage et de l'attacher avec une petite pince en argent.

Je crois que là, c'est bon !

Il semblait fier de son travail.

Merci, je souffle, vraiment content de le voir sourire. Il se relève toujours aussi souriant et pars ranger le tout dans la salle de bain.

Tu as faim ?

Je l'entends crier depuis la salle d'eau.

Non ! je lui répond sur le même temps en m'asseyant un peu plus confortablement sur le canapé.

Très bien, je commande des pizzas !

Il arrive dans le salon et prend son téléphone pour appeler notre pizzeria habituelle. Je roule des yeux devant son entêtement. Il adorait faire le contraire de ce qu'on lui disait.

Il s'assoit à côté de moi en attendant qu'on soit livré et on parle de tout et de rien. Je sais très bien qu'il se retenait de me demander ce qui s'est passé et pourquoi je me sentais mal depuis deux ans, et je l'en suis sincèrement reconnaissant qu'il s'abstienne. Je n'ai pas très envie d'en parler.

Bon. Tu as de la chance, tu ne vas pas en cours demain.

Je tourne la tête vers lui alors qu'il termine de manger la croûte.

De toute façon, je n'y serai pas allé. J'aurais fais genre je vais au lycée, mais je serai allé traîner dans le parc.

Tu sais que je reçois des messages du lycée quand tu rate un cours...?

Ah. Je roule des yeux et il sourit fièrement.

C'est l'heure d'aller se coucher King !

Il débarrasse et jette le tout à la poubelle, mettant les parts restantes dans le frigo.

Bah vu que je ne vais pas en cours demain, je peux rester éveillé plus tard, non...?

Il secoue de la tête et pointe du doigt le couloir.

Au lit !

Je soupire discrètement et vais me doucher, tant bien que mal à cause de ma blessure, puis vais me coucher.

Cette nuit, je dors plutôt bien. J'étais loin des bouffons de l'orphelinat et bien que j'ai mal, je ne tarde pas à trouver le sommeil.

Tout va pour le mieux. Je suis en voiture avec mes parents. Je les ai retrouvé après tout ce temps. On est tranquillement en train de parler de notre journée chez mes grands-parents, prévoyant déjà d'y retourner qu'une avalanche s'abat sur nous et propulse la voiture hors de la route, roulant sur des kilomètres et des kilomètres sur les arbres qui habitaient le vide.

On finit notre chute contre le tronc d'un arbre, brisant la voiture en deux. Pendant notre descente, je voyais ma vie défiler lentement devant mes yeux. Je me suis sentie voler de mon siège et des petits morceaux de verre du pare-brise se sont implantés dans ma peau. Il y avait tellement d'adrénaline que je n'ai rien senti sur le coup si ce n'est de la peur. Mon père avait les jambes brisées et coincées sous le volant, ma mère s'était violement cogné la tête contre la boîte à gants avant que l'air bag ne se déclenche. Je me suis accroché au siège de mon père et recroquevillé sur moi-même, la voiture se rétrécissant autour de nous.

Quand j'ai réouvert les yeux. Des gens en costards sombres m'ont annoncés que j'étais pupille de la nation, mon père ayant servi l'armée de terre depuis sa majorité, et j'ai jamais autant chialé de toute ma vie.

Je me sens secouer et je me réveille en sursaut. Corentin venait de me donner une gifle. Je le regarde avec de grands yeux, complètement en sueur et le souffle haché.

Ça va pas ou quoi ?!

Il fronce les sourcils, sa panique disparaissant pour un début de colère.

Tu ne te réveillais pas sale fou ! Tu faisais carrément une crise d'épilepsie sur ton lit !

Et du coup toi tu gifle les gens pour les réanimer...?

Ça a eut l'effet escompté au moins...Tu es réveillé à présent.

Il bouda en me donnant son profil et je me calme, souriant doucement.

Merci Coco.

Mouais..., il gromelle toujours les bras croisés.

Allez boude pas !

Je le tire du mieux que je peux contre moi et il se laisse faire.

Je dors avec toi. Tu te tais.

Je ne dit rien de plus et reste appuyé contre la tête de lit, caressant doucement ses cheveux alors que sa respiration s'apaise signe qu'il s'est endormi contre moi.

Le lendemain, même histoire. Je fais un horrible cauchemar et Coco vient me consoler avant qu'on ne s'endorme ensemble. Puisque je ne voulais pas lui raconter mes mauvais rêves, il m'a acheté un épais cahier qui devra me servir de cahier de rêve. J'y écris absolument tout, mes journées, mes cauchemars et leurs probable significations, mes desseins et mes sentiments.

Pendant ma semaine de repos, je me suis remis au dessin et Coco était vraiment étonné.

T'as vraiment du talent !

Il faisait la sieste sur le canapé et j'en ai profité pour le dessiné dans mon cahier, mais nu. Quand il s'est réveillé, j'ai couru me cacher dans ma chambre avant de regretter à cause de ma blessure. Elle se refermait lentement, mais la douleur est toujours là bien que minime. Il ne me restait que quelque bleus et égratignures, mes courbatures s'étant estompés.

Abruti ! Pourquoi t'as couru ? T'as mal maintenant hein ? Bien fait ! il ricane en débarquant dans ma chambre, bien réveillé.

Je m'allonge sur le lit, posant mon avant-bras sur mes yeux et ma main sur ma blessure.

Laisse-moi voir.

Il examine ma plaie.

Oh, rien de grave.

Je le remercie et ne me préoccupe pas plus de lui, même quand il s'assoit sur mon bassin, ses mains se posant sur mon torse.

King ?

Hm ?

J'ai envie d'essayer un truc...

Fais comme bon te chante Coco !

Sûr ?

Ouais...

J'ouvre les yeux quand je sens la pression de ses lèvres contre les miennes.

Tu m'as dis de faire comme bon me semble, alors... Je fais ! il me sourit maladroitement devant mon air hébété.

🍋

J'appuie sur sa nuque pour le rapprocher à nouveau et l'embrasse doucement, mettant tout l'amour que j'avais à donner dans ce baiser. Je m'assois sur le lit, lui une jambe de par et d'autre de mon bassin. Toujours sans mettre fin à l'échange, je passe mes doigts à l'intérieur de son tee-shirt et le remonte jusqu'à son cou, me sépare de ses lèvres quelques secondes, le temps de complètement retirer son haut, puis scelle nos lèvres.

Il m'enlève mon pull, puis je le fais basculer sur le dos, ses jambes venant s'enrouler autour de mes reins.

Je le déshabille de ses derniers vêtements, puis descend dans son cou, laissant parcourir ma langue tout le long de sa peau bouillante, perdurant dans le temps sur ses boutons chairs.

T'es lent j'ai juré !

Il me tire vers le haut et je me retrouve la minute d'après sur le dos. Coco me débarrasse de mon short de sport et me fait une fellation. C'était ma première fois, et les sensations étaient exquises.

Je me relève à nouveau, le voyant se préparer seul et le fait à sa place. Il enroule ses bras autour de mon cou où il niche son visage. Je rajoute un troisième doigt, continuant à l'étirer, puis le remplace par mon phallus, lentement, doucement. Il serra sa prise, me griffant les épaules, une douce douleur qui me fait frissonner et je l'embrasse sur le cou, faisant un suçon juste sous sa clavicule.

Il m'allonge sur le lit, puis se positionne confortablement sur mon bas-ventre, me fixant dans les yeux, le regard lubrique et la bouche entrouverte sur des gémissements qui me font vibrer. Il était si sexy et dominant. Je me mord la lèvre inférieure, impatient et excité.

Il ne cesse de me fixer quand il monte et descends sur ma hampe de chair, claquant son fessier contre mon bassin à maintes reprises, ses mains posées fermement sur mes pectoraux qu'il serre quand ses mouvements sont trop puissants et précis, stimulant sa prostate.

Il ferme les yeux en inclinant sa tête en arrière, sa bouche s'ouvrant sur une longue plainte sourde, ressentant le trop plein de sensations qu'il me transmettait. Mes mains descendent de son torse que je caressais pour enserrer possesivement ses fesses bien dodues. Je saisis ses hanches et le maintient en hauteur, remontant moi-même mon bassin contre le sien, accélérant la cadence.

Il gémissait mon prénom et finit par se répondre sur son torse. Son jet fut tellement puissant que des gouttes tâchèrent mon torse et son si beau visage. Je ne tarde pas à le suivre et il se laisse tomber sur moi, épuisé et la respiration irrégulière.

Je souris bêtement, me sentant au paradis, des étoiles pleins la tête.

Alors c'était ça que de faire l'amour...? C'est sportif et bon. Terriblement bon. Surtout si on le fait avec quelqu'un qu'on aime.

Coco ?

Hm ? il grogne, fatigué.

Ça te dit un deuxième round ?

🍋

Juliara_, tu vois ?! Je l'ai enfin fini (même si ça fait énormément de temps que ça traîne dans mes brouillons🤣😭) !
Et j'ai placé mon LEMON😌😂

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