(🤰) Kimpembe x Bakker

Dédiée à Alice_pll123

Mpreg 🤰🤰🤰

Je me fais tout beau tout propre pour la babyshower de Carol. Elle est déjà à huit mois de grossesse, mais ils ont décidé de la faire quand même...

— Kayis ! Vient voir Papa !

Je sors de la salle de bain pour le retrouver en train de jouer avec ses figurines, assis sur son lit. Il croise les bras et commence à bouder quand je l'appelle.

— Non ! Je veux voir Vati !

— Écoute, c'est pas le moment là. Tu es avec moi aujourd'hui.

Je soupire et le prend dans mes bras tandis qu'il commence à pleurer très fort, donnant des coups dans le vide.

— Tu peux faire ta crise, ça ne changera absolument rien !

— Je veux voir Vati ! il hurle de colères, le visage tout rouge.

Je l'attache dans son siège-auto, puis m'installe derrière le volant.

— Ouais bah Vati n'est pas là, Kayis ! Il est occupé avec ta mamie en Allemagne, je grommele en allumant la radio.

Le petit bat des pieds et gigote dans son siège-auto, continuant à pleurer toutes les larmes de son corps au poing de s'en casser la voix. J'augmente donc le volume de la radio pour ne pas craquer. Depuis que son autre père n'est plus là, il est insupportable.

Julian et moi sommes divorcés depuis deux mois et Kayis vit très mal notre séparation. Il ne supporte pas de vaguer entre nos deux maisons, celle de Vati et la mienne. Je le comprends. Il a encore deux ans et ça doit être difficile pour lui. Il veut grandir avec ses deux parents, ensemble, dans une maison. Mais ce n'est malheureusement plus possible.

Julian ne m'a pas pardonné ma tromperie avec la très bonne amie algérienne de sa meilleure amie à lui, Sarah. Si ça avait été qu'un petit écart, il m'aurait sûrement pardonné, mais avoir une maîtresse depuis plus d'un an, ça lui est resté en travers de la gorge.

Je finis par arriver à la villa des Corrêa et me gare dans le terrain vague et descend de mon véhicule, prenant mon fils endormi à cause de la fatigue occasionné par ses pleurs et les yeux bouffis. Il est tellement plus mignon et calme quand il dort.

— Heeeyyy !

— Preskoooo !

Je me dandine étrangement en imitant un monstre vers mon nouvel ami âgé de un an et m'accroupis pour lui faire un énorme câlin. Il sourit de toutes ses dents et j'embrasse ses grosses joues potelées, me relevant avec lui assis sur mon autre avant-bras. Kayis se réveille et salut vivement Isaac. Ils étaient content de se voir.

— Soldat !

— Guerrier !

Idrissa vient à ma rencontre et on se check du mieux que je peux avec deux enfants dans mes bras. D'ailleurs, ils finissent par descendre et courir vers le jardin pour aller s'amuser avec les autres bambins et je fond en voyant les petites jambes de bébé Isaac essayant de suivre la cadence de mon fils. Ils sont trop mignons !

Je salue tout le monde et finis par mon petit protégé néerlandais dont j'embrasse la joue.

— Hey mon gars ! Comment ça va ?

— Bon-Bonsoir Presnel. Ça va bien et toi ?

Je le secoue légèrement en rigolant.

— Détends toi frère ! Même ma daronne ne m'appelle pas par mon prénom tout entier. Sinon ça va !

Je l'emmène vers la salle de fête tout en discutant vivement avec lui, ne faisant aucunement attention à ses joues rouges et la tension dans ses épaules.

— Alors, comme ça on n'attend pas Patrick ?

Ils se tournent vers nous et Mitchel baisse la tête, embarrassé. Perso, je continue à faire le comique.

— Ben en fait, on attend Carol. Donc si tu pouvais dégager du chemin please, ça serait aimable de ta part, notre hôte brésilien me balaye d'un signe de main, ce qui fait ricaner ses convives.

Enfin bref, passons ! Carol arrive et il y a d'abord ouvertures des cadeaux avant le buffet. Pourquoi pas l'inverse ? Je me suis fais chier pendant au moins deux heures à l'applaudir et à la regarder comme une idiote s'enthousiasmer devant chaque paquet. Du coup, je joue avec Mitchel et l'embête. Il rit et ça me fait des sortes de papillons dans le ventre.

Mais maintenant que j'y pense, même Ju' n'a pas été si barbant lors de sa fête prénatale. J'ai un petit coup de blues en repensant à mon allemand et son parfait ventre rond où j'aimais poser mes mains pour sentir notre fils bouger en lui. C'était le bon vieux temps !

Temps malheureusement révolu, et par ma faute.

— Allons manger.

Hamdoulillah ! J'en attendais pas mieux. Kylian et moi faisons la course jusqu'à la large table rempli de divers victuailles. Mon ventre se met à grogner et on n'attend pas l'arrivée des autres que je me jette sur les différents mets. Marquinhos, Éric et Thilo ne tardent pas à nous copier.

Les femmes rient en nous voyant, se moquant de nous. Mais trop la dalle pour les clasher avec classe.

On se sert, laissant les enfants aux personnels et aux femmes, puis on part s'installer dans le bureau privé de la souris brésilienne -vous ne trouvez pas qu'il a des dents de petite souris Marqui ? Moi, si-.

— Restons entre mâles ! s'écrie Kylian en levant sa cuisse de poulet boucané.

— On veillera sur toi, l'unique femelle du groupe, le raille Verratti.

— Ah t'es sûr tu veux parler toi ? J'appelle Christo de suite pour toi ! Il va nous montrer c'est qui la femelle entre toi et moi, répond sournoisement le métis.

L'italien se tait, une légère rougeur au joues, et se recentre sur sa assiette.

— Ah mais il est méchant Kyky aujourd'hui ! Faut te calmer hein ! je ris.

— Neymar, tu ne lui donne pas un peu trop de guarana au petit ?

— « Le petit » il t'emmerde !

On continue à discuter en s'envoyant des vannes l'un sur l'autre, moi embêtant toujours mon petit blond, jusqu'à finir presque bourrés pour certains.

Où il y a alcool, dit bêtise. Proverbe venant d'un très grand philosophe : moi.

— T'es lourd Presko !

— Ah mais t'es mignon mon petit blondinet ! Si mignooooooooon, hic !

Je hoquete tandis que Mitchel se charge de m'emmener dans une chambre à l'étage. J'avais beaucoup trop d'alcool dans le sang pour prendre le volant. Il ne fallait pas que je fasse d'accident avec le petit. Julian me tuerait s'il lui arrivait quelque chose de grave ou pas !

— Mon fils ! Où est-il ?

Je me réveille subitement et tourne la tête vers le blond.

— Pauline s'en charge. Je crois qu'ils partent avec lui. Il n'est pas contre en plus, il y a Isaac avec lui, je me calme immédiatement, rassuré.

— Cool alors. Cool.

Il me laisse carrément tomber sur le matelas et reprend son souffle, s'étirant le bas du dos et les épaules.

— Tu n'es pas si fort que ça, Mitch ! Hihihi, faut faire plus de sport hein ! je ricane contre l'oreiller, les sens en vrac.

— Et toi, tu devrais apprendre à te taire plus souvent.

Il soupire et s'allonge à mes côtés sur le lit, respirant profondément. Je contemple son profil. Son nez droit en grec, ses petites lèvres rosées, les quelques taches anodines sur le haut de ses joues effleurés par le bout de ses longs cils et la clarté de sa peau.

Il ressemblait à mon Julian, en blond et plus jeune.

Julian...Mon Juju ! Je veux mon Juju ! Je sors mon téléphone pris d'une soudaine envie de téléphoner à mon allemand, mais mon plan tomba vide à l'eau. Plus de batterie. Snif, Juju...

— Mon petit Mitchel ?

— Hm ?

Il tourne sa tête vers moi et ouvre lentement les yeux. Il a de si beaux yeux ! Un mélange de gris clair et de bleu pastel. J'aime me perdre dans cet océan attrayant.

Pris d'un soudain élan, je colle mes lèvres contre les siennes et sans surprise, il y répond sans rechigner. La température monte rapidement entre nous et il se retrouve sous moi, mes mains passant sous son tee-shirt.

— Presko, on ne peut pas. T'es saoule !

— Mais non ! Laisse-toi faire. Je suis parfaitement lucide : 2+2 = 8.

— Je reconnais que tu es lucide...

Je souris et reprend un autre baiser, retirant son tee-shirt, puis le mien. Et rapidement, on se retrouve tous les deux nus.
Je lui fais l'amour langoureusement, doucement. C'est sa première fois. Je le prépare comme il se doit et l'emporte au Nirvana avec moi, profitant d'une nuit au fin fond des nymphes, nos corps suant se frottant l'un contre l'autre. Sa voix érotique s'élevant dans le silence de la pièce en même temps que la chaleur qui s'appuyait sur nous.

Le lendemain, je ne suis pas réveillé par le chant des oiseaux ou les rayons du soleil, mais par une putain de tondeuse super bruyante ! J'ai un mal de tête pas possible, des congolais jouant du seben à l'intérieur, et mon dos me picote, je ressens quelques petites brûlures. Je me redresse, la tête grimaçante entre les mains, et je me sens léger. Beaucoup trop léger.

Je lève la couverture et note ma nudité. Flashback. Oh mon dieu ! Vision obscène. Michel, qu'ai-je donc encore fait ?

Oh la la la la...Cette entourloupe est bien trop sérieuse. Il n'a que dix-neuf ans et mois vingt-quatre ! Être empli de geuserie, voilà que je me met aux chérubins !

Pris de panique, je remballe mes affaires et m'en vais sans demander mon reste. Lâche ? Je le suis. Poli ? Faut tout de même savoir ses bases.

— Merci pour tout et au revoir ! On se voit demain Marqui !

Ils me saluent, le brésilien subissant les jérémiades de sa femme à propos de sa gueule de bois, tandis que moi je m'en vais récupérer mon fils. J'ai au moins dit à une servante d'apporter le petit-déjeuner au lit au blond. Je croise sincèrement les doigts que ça me fera pardonner auprès de lui. Confiant ? J'y crois dur comme fer. Mais ça m'étonnerais.

Mon téléphone, connecté à la radio, coupe ma musique par sa sonnerie. Je réponds sans vraiment regarder qui s'est.

— Allô ?

T'es sérieux Presnel ? Je te laisse le petit deux semaines et j'apprends que c'est Pauline et Idrissa qui s'occupe de ton fils ! C'est une blague j'espère ?!

Il est vraiment énervé mon Juju. Je peux imaginer sans mal son visage rouge de colère.

— Attends, je peux tout t'expliquer babe !

Ne m'appelle pas Babe ! C'est la dernière fois que tu te soûles alors que notre fils est avec toi ! Heureusement que Pauline s'en est occupé. Tu t'en rend compte que je ne peux même pas compter sur toi ? Kayis est aussi ton fils Presnel ! Donc tu vas aller le récupérer et t'en charger ! Heureusement que Mitchel s'est porté volontaire pour soccuper de toi.

— Oui, mais-

Ta gueule ! Je ne veux plus t'entendre !

Et il raccroche. Mais pourquoi ils lui ont dis aussi putain !

— Merde !

Je frappe violemment le volant, énervé. C'est sûr que je viens de perdre toutes mes chances de retourner avec Julian. Fais chier !

Et dire que j'ai couché avec Mitchel en pensant à lui. Je suis la pire des ordures, une merde sans nom.

J'arrive chez les Gana, Idrissa qui s'excuse de la langue fourchue de sa femme, et récupère mon fils qui semblait heureux de me voir. Je passe la journée avec lui, jouant ensemble au football ou à la console. Je n'ai pas assumé quand ce gosse de deux ans qui sait à peine parlé m'a mis un 5-1. Heureusement que les enfants oublient leur souvenirs d'enfance, il me l'aurait rabâché à longueur de journée.

Aucun messages ni appels du néerlandais. Je ne fais même pas l'effort de lui envoyer un.

À partir de ce jour, j'ai été grave distant. Nos discussions se résumaient à la politesse, on s'évitait énormément et dès que je lui approchais, il trouvait toujours des excuses pour s'en aller et me lançait une légère grimace, un sourire non sincère, crispé.

Pareil avec le père de mon fils. Il ne me parlait que quand c'était nécessaire au bien de Kayis. Sinon notre relation était au point mort. Juste des «Je te dépose Kayis à 19h00», «Tu le récupère quand ?», «Il y a la kermesse de l'école et il veut que tu vienne», «C'est normal que Kayis soit chez ta mère au lieu d'être avec toi ? La dernière fois, tu me l'as ramené avec les même vêtements de la veille et il n'a rien mangé chez toi !»

J'ai tout perdu ! C'est incroyable. Tout ça à cause d'une pute et de verres d'alcools. Il ne me restait que mon fils. Les autres m'avaient tournés le dos. Je n'ai que mes deux yeux pour pleurer maintenant. Mitchel me lâchait des vu monumentales et je tombais direct sur sa messagerie vocale.

Une vibration. Une autre. Je souffle et attrape mon téléphone, mais allongé sur le dos et la main lâche, il me tombe sur la tronche et je grogne en me massant le nez.
J'ai vraiment pas de chance.

Mitchel🤩

|Faut que je te parle. C'est urgent.

Hiboux italien🦉🍝

|Je vais te niquer Prescon ! Sale fils de pite ! Comment as-tu osé ?! C'est encore un petit !

Je fronce les sourcils en lisant les deux messages. Surtout celui de Marco qui m'intrigue. C'est très rare qu'il insulte les gens. Que se passe-t-il ? Je ne me souviens pas avoir fais quelque chose qui fâche.

En plus, après quatre mois de silence radio, l'autre il se ramène comme une fleur. Il a cru que j'étais à sa disposition !

Juuu🥰😍

|Tu fais de mieux en mieux Presnel ! Franchement, t'es désespérant 😂😂😂

Moi

|Hein ?

Juuu🥰😍

|T'es pas au courant ?

Moi

|Non...

Juuu🥰😍

|Tu le sauras bientôt 😚

Hiboux italien 🦉🍝

|🤬🔪

Je me redresse sur mon lit, ahuri. Mais qu'est-ce qu'il se passe bordel ?!

Heureusement que Kayis est chez son père. Je m'habille rapidement, attrape mes clés et me rend à l'adresse que m'a envoyé le plus jeune. Un parc un peu isolé de la ville de Paris. Peu d'habitants, plein de verdure, nuit noire mais pleine lune. Endroit parfois pour un meurtre !

Ah je flippe là.

— Mitchel ?

Je m'approche de lui, dos à moi. Mais il ne se tourne pas vers moi, il ne fait que sursauter et tente de rentrer sa tête entre ses épaules.

— Mitchel ? Ça va frère ?

Je pose ma main sur son épaule et le contourne pour lui faire face. Ma mâchoire se détache, mes yeux s'écarquillent.

— Non...mais non ! C'est une blague là ?

Je tombe des nues et ses joues et le haut de ses oreilles s'empourprent. Je tombe des nues, affolé.

Je me tourne vers lui, prenant de longues respirations afin de me calmer, les mains sur les hanches et la voix quelque peu dure.

— Tu m'explique Bakker ? il relève légèrement la tête quand je l'interpelle, mais évite mon regard, Non parce que là...Là, je ne comprend absolument rien !

— Je suis désolé Presko.

— C'est tout ? Une simple excuse ? Mais tu te moque de moi j'espère Mitch ! Ça fait combien de temps ? Tu ne comptais pas me le dire ? je le questionne tel un acharné.

— Ça fait sept mois... Je ne voulais pas te le dire, mais Marco m'a un peu forcé la main, il bredouille, fixant ses chaussures dont il frotte la semelle sur la terre.

— Sept mois ? Mais il a eu raison Marco ! Tu comptais partir avec mon enfant sans même me le dire ?! Puis qui m'assure que c'est le mien hein ? Tu étais sous pilule quand on a couché ensemble. C'est peut-être le gosse d'un autre ! Tu ne ferais pas ta pu-

Sa main s'abat sur ma joue et ça a le don de me calmer tout de suite. Je prend conscience de ce que j'ai dis et m'empresse de m'excuser auprès du blond.

— On peut très bien tomber enceinte avec la pilule, c'est rare, mais ça arrive ! Tu es le seul avec qui j'ai couché Presnel parce que je t'aime ! Et si je n'ai pas voulu t'avouer ma grossesse, c'est tout simplement parce que je sais que tu as encore des sentiments pour Julian, que vous avez un fils ensemble et que l'enfant que je porte est tout sauf dans tes projets ! Je ne veux pas te forcer à être avec moi juste pour elle... Ça me ferai plus de mal de te voir jouer la comédie à mes côtés que de t'avoir de loin de moi, s'exclame-t'il en éclatant en sanglot.

Avec hésitation, j'avance ma main et la pose sur son ventre tout rond sous son sweat oversize. Je me surprend à sourire bêtement en sentant un coup poussé contre ma main. Un petit pied ! Ça me rappelle Kayis, quand il menait des sessions de tir au but dans le ventre de Ju'.

— C'est une fille ?

Il essuie ses larmes rapidement et hoche la tête d'un air grognon.

— Elle s'appellera comment ?

— Je ne sais pas encore. J'hésite entre Anika, Magda ou encore Artémis, instinctivement, il pose sa main pas loin de la mienne et je la caresse du bout des doigts. Il ne me rejette pas, c'est déjà ça.

— C'est pas une déesse Artémis, non ?

— Si. Celle de la chasse.

J'acquiesce, lui montrant mon accord par un bruit de gorge, puis je m'avance et le prend dans mes bras. Il ne réagit pas l'instant de plusieurs minutes, mais ses doigts tremblant viennent enfermer durement le tissus de ma veste et des perles salées se mettent à mouiller mon cou. Je le serre contre moi, caressant son dos et embrassant le haut de sa tête pour le réconforter.

— On va s'en sortir, Mitchel. On va s'en sortir.

Il marmonne quelque chose entre ses pleurs et je ricane en le voyant dans un tel état. Je prend son visage en main et essuie de mes pouces les larmes.

— Évidemment que je vais l'assumer cette petite. Tu ne l'as pas fais seul !

Je pose un bisous sur son front.

— Je suis désolé de t'avoir laissé tout seul le lendemain de notre folle soirée. De t'avoir ignoré les premières semaines et de ne pas avoir envoyé de messages ni appelé. Et encore je m'en veux de t'avoir abandonné pendant les deux trimestres précédents, je prend ses mains dans les miennes et les apporte à mes lèvres, C'est vrai que j'aime encore Julian et qu'on a un fils ensemble que j'adore plus que tout ! Mais je sais qu'il n'y aura plus jamais rien entre nous deux. Je ne partage peut-être pas la même intensité de tes sentiments, mais je serai à tes côtés. Pour toi, pour elle.

J'apporte le geste à la parole, caressant son ventre.

Il me regarde dans les yeux, me souriant et ses mains recouvrant les miennes.
Voilà ! Je préfère te voir sourire.

— Je te pardonne, Presnel. Merci.

— Merci ? Pourquoi ? Merci à toi ! Tu me donneras un deuxième bébé !

Il me sourit sincèrement et je passe mon bras autour de ses épaules. On marche dans le parc sous la lumière des lampadaires en parlant de tout et de rien, du futur et du bébé.

Marco a vraiment tenté de me tuer, mais s'est satisfait d'un bon coup de pied bien placé. «Comme ça, tu penseras deux fois avant d'agir !»

Comment dire que mon cerveau est plus lent maintenant.

Julian m'avait félicité                              —sarcastiquement— et espérait que je devienne plus responsable et mature avec deux bébés «Faire un bébé lors d'une babyshower ? Merveilleux Presnel !»

Franchement, je ne demande que ça.
Et avec Mitchel, on apprenait à se connaître et je le soutiens durant le reste de sa grossesse. Même si les autres restaient mitigés sur le comportement à avoir face à la nouvelle. Un bébé qui a un bébé...Ce n'est pas commun.

Cette année, j'ai autant perdu que j'ai gagné.

J'ai mûris et je me sens beaucoup mieux.

Enfin, ce fils de pute de Julian cherche un beau-père à notre fils, mais tout va bien dans le meilleur des mondes !

Ils finissent tous par disparaître mystérieusement de toute façon.

— Je sais que c'est toi Presnel ! Occupe-toi de ton ado en cloque au lieu de t'occuper de ma vie, merde !

— Mais qu'est-ce que j'ai fais ? J'ai juste offert à Kayis, mon fils, un lapin babe !

— Tu sais très bien que Kevin a peur des lapins ! Tu m'as fais le même coup avec Toni alors qu'il est allergique au poils de chien !

— Ah ben désolé hein ! Je ne savais pas.

Bref. Tout est bien qui finit bien.

Je devais le poster plus tôt mais problème de WIFI et de compte (appli/ connexion de merde😑)
J'espère que ça t'a plût Alice_pll123

P.S : Je me permet même de dire que j'ai peut-être créer ce ship. Je ne le voyais pas avant🤨

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