Dagba / Draxler x Paredes
Dédiée à Emilie_cat
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<< Video upgrade of Paris Saint-Germain>>
Je clique sur la notification, sortant de ma lecture sur Wattapd et branche mes écouteurs à mon téléphone avant de les mettre dans mes oreilles. Je souris inconsciemment. Ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas ajouté de nouvelles vidéos sur leur chaîne YouTube. J'augmente le volume quand le "générique" de la chaîne passe et que la vidéo commence pour de bon.
Dans la peau de la vidéo qui joue.
Comme chaque bonnes choses, il y a toujours une fin. Les vacances, c'était bien, mais maintenant, on retourne au boulot ! Suivez la journée de reprises des entraînements des bleus !
(À travers la caméra et du coup, mes yeux📽👀)
Jean-Michel est posté devant la porte du centre d'entraînement d'Oredoo.
C.Dagba : Hey Michou ! Comment ça va ?
Il s'approche du caméraman et le tcheck.
Jean-Michel : Salut ! Ça va et toi ?
C.Dagba : Je me sens comme quelqu'un qui vit la rentrée hein...
Il hausse les épaules, fatigué. Jean-Michel ricane.
Jean-Michel : Allez petit, faut aller en cours !
Il pousse l'épaule du jeune joueur qui le toise comiquement avant de se précipiter à l'intérieur quand Leonardo le sermonne.
Leonardo : Bah alors Dagba ! Ça papote au lieu d'aller se changer ?
C.Dagba : Désolé patron..., il s'excuse en baissant la tête et le dépasse pour aller rejoindre ses collègues dans les vestiaires.
Leonardo : Que je ne t'y reprenne plus !
Il lui fait comprendre sa phrase en lui tapant les fesses et je ris en voyant la tête de Colin qui se retourne vers Leonardo qui lui sourit largement, ses yeux totalement plissés. Justement, un gif apparaît jusque à côté de la tête de Colin.
Je vois bien qu'il se retiens de dire quelque chose et s'en va pour de bon, Leonardo, toujours à l'entrée et tenant la porte grande ouverte, accueille Draxler et Paredes qui arrivent main dans la main, saluant Jean-Michel avant.
Jean-Michel : Alors, comment ça va les amoureux ? L'amour est toujours au rendez-vous ?
Draxler lâche un rire gêné en s'éloignant de lui, faisant une accolade au manager.
Paredes : Bien plus présent chez nous que chez toi !
Il lui fait un clin d'oeil et mon sourire s'élargit. Ma mère m'interomps en me lançant une rallonge à la tête.
Moi : Aïe putain ! Ça fait mal !
Ma mère : Tu parle à qui comme ça ?, elle fait un pas vers moi avec son torchon dans la main, l'autre posée sur sa hanche. Je me calme immédiatement, détournant les yeux.
Moi : Personne...
Maman : T'avais intérêt ! Pourquoi tu souris comme un imbécile ? Tu parle à qui ?
Moi : Je regarde une vidéo YouTube du Paris Saint-Germain.
Maman : C'est quoi ça encore ? C'est de tes séries bizarres là ? Bref, va jeter la poubelle.
Même pas un petit s'il te plaît.
Je soupire intérieurement en mettant ma vidéo sur pause et descend jeter la poubelle. En remontant à l'appartement, je me lave rapidement les mains, puis m'enferme dans les toilettes avec mon téléphone, feignant l'envie de faire la grosse commission. Y'a qu'ici qu'elle ne venait pas m'importuner.
Je remet mes écouteurs dans mes oreilles et appuie sur le bouton play de la vidéo qui repris là où je l'avais laissé.
Jean-Michel : C'est méchant ça Leandro...
L'Argentin rigole et entre après avoir rapidement échangé quelque banalités avec Leonardo.
Il y a une transition et maintenant, Jean-Michel filmait les tests physiques des joueurs. Ils soufflaient comme des boeufs et transpiraient comme des porcs.
Le caméraman s'approche de Kylian Mbappé, faisant un énorme plan sur sa tête alors qu'il crachait ses poumons.
Jean-Michel : Alors Mbappé, où sont passe tes 37km/h ?, le nargue le caméraman. Kylian sursaute d'abord, puis en voyant la caméra collé à son visage, il se cache derrière son bras et rigole.
K.Mbappé : Dans ton cul Michou !
M.Verrati : C'est pas très poli ça Kylian !
Je ne pu m'empêcher de sautiller sur la cuvette des toilettes en entendant le léger accent de l'italien, réagissant tel une fujoshi.
J.Draxler : Toi faire ça, je te pète les couilles.
Je saigne du nez en entendant la voix de Ju' venir de derrière la caméra. Heureusement, avant même que je ne m'exprime, Jean-Michel comprend qu'il faut se retourner et je vois l'allemand sur son vélo en train de pédaler avec un Presnel Kimpembe à côté de lui qui tend dangereusement le bout de sa gourde vers lui.
P.Kimpembe : Ben pourquoi Juju ?
J.Draxler : Tu vas déranger mon magnifique cheveux !
P.Kimpembe : Mais mdrr ! Ils le sont déjà, ils frisent là, et en plus, c'est mes cheveux et non mon cheveux.
J.Draxler : I don't care ! Essaye seulement et je vais boire ton sang.
Il a vraiment l'air sérieux vu le regard de mise en garde qu'il lance au français qui ricane vilement, ne baissant toujours pas son arme.
Neymar : I think you used rub shoulders with Presnel a little too much Julian ! Your vocabulary in French is badly affected ! (Je pense que tu as trop l'habitude de côtoyer Presnel, Julian ! Ton vocabulaire en français est grandement atteint !)
Presnel tourne sa tête vers le brésilien en fronçant les sourcils et Julian en profite pour s'éloigner de lui discrètement.
P.Kimpembe : Nianiania "French", "Presnel" and "Julian", j'ai rien pigé à ton charabia ! Ju', traduis-moi son-
J.Draxler : FICK !
Je sursaute en entendant un grand bruit et le caméraman dirige automatiquement l'objectif vers la source du bruit. Il y avait Draxler étalé au sol avec Marco, Kylian et Dagba mort de rire à côté de lui. Jean-Michel a tout juste eu le temps de filmer la scène où l'allemand glisse sur son tapis de course et se cogne sur le support après que Colin ait augmenté la vitesse en le prenant par surprise.
Un des coachs s'approche d'eux, vraiment mécontent, et je peux même entendre le rire étouffé de Jean-Michel, je suis dans le même cas que lui, ayant eu le réflexe de plaquer ma main contre mes lèvres.
Amour : Il se passe quoi ici ? Les gars, c'est pas sérieux tout ça là.
Les joueurs arrêtent immédiatement de s'esclaffer devant le ton dur de l'homme imposant et barbue, son corps bien musclé serré dans son petit short noir et son maillot rouge.
Julian, face contre terre, relève péniblement la tête en apportant sa main à son front où une bosse rouge apparaissait.
J.Draxler : C'est le tapis, je l'ai mal réglé et j'ai glissé., il marmonne en grimaçant, se redressant sur ses jambes. Il n'avait apparemment pas vu que c'était Dagba qui avait prémédité le coup.
Amour : Faut faire attention la prochaine fois. Va chercher un paquet de glace à l'infirmerie.
P.Kimpembe : Je peux l'accompagner ?!, demande-t'il hâtivement en levant la main, tel un enfant.
Amour : Non ! Continue de pédaler.
P.Kimpembe : Pff...Trop nul le monsieur !
Amour : Au boulot les autres !
Il tape dans ses mains et les joueurs reprenne les exercices tandis que Draxler se traîne hors de la salle de sport.
Il y a une transition et maintenant, on voyait les jouer à s'entraîner sur le terrain.
L'exercice consistait à tirer dans le ballon afin que le gardien l'arrête ou non, puis de tourner.
Thilo tire et marque, Areola s'en va et le métis le remplace, attrapant sans problème le missile de Kylian qui lui se prend le poteau après que Neymar ait feinté un faux tir.
K.Mbappé : Enfoiré ! Ça fait mal un poteau !, il fulmine en rejoignant le brésilien qui sourit en coin.
Neymar : Ah, parce que c'est de ma faute si t'es tombé dans le poteau ? Ahaha ! T'as compris la blague ? T'es pas tombé dans le panneau, mais dans le poteau ! Ahahah, c'est tellement drôle !, il se plit de rire et Mbappé lui donne un coup de pied dans le cul, le faisant partir en avant, se rattrapant de peu avant de se faire courser par l'originaire de l'Algérie.
Jean-Michel les laisse se courir derrière et ramène la caméra vers les buts. Déjà que je me remettais de la blague de Neymar, que je repars pour un tour quand je vois Julian se prendre un ballon dans la tronche, le propulsant contre le filet du but.
Je pense que Colin avait un sérieux contentieux avec Julian, parce que après le coup du tapis et la barre de poids, il se prenait un ballon en pleine tête.
Ah, vous n'avez pas vu la scène de la barre de poids ?
Bah en fait, après avoir atténué la taille de sa bosse et appliqué une pommade dessus, Julian était revenu poursuivre l'heure de musculation, et ses coéquipiers étaient passés au poids. Amour l'a dirigé au développé-couché et à chargé la barre avec des disques de dix kilos de chaque côtés. Mais, après l'avoir guidé pour la première montée, Amour le fait reposer la barre sur les petits étriers avant d'accourir vers le petit groupe près de la machine à tractions qui faisant vraiment n'importe quoi. Presnel, Kylian, Marquinhos, Marco et Leandro s'étaient attachés à Trappler qui peinait à faire sa traction convenablement, son short baissant le long de ses jambes à cause de Marco qui le tirait.
Julian pensait pouvoir faire une pause, mais Amour avait chargé une autre personne de s'occuper de lui. Bien évidemment, sinon ce n'est pas drôle, ce n'est pas un autre coach qui vient le remplacer, mais Dagba qui se penche au-dessus de lui, tout sourire.
C.Dagba : Coucou toi !
Je vois le petit air apeuré de Draxler. Ah je le comprend. J'aurais fuis moi à sa place. Mais il reste et ne vois même pas les poids en plus que rajoute le français qui l'aide à soulever la barre. Les premières montées se passent sans problèmes, travaillant tous les deux convablement l'exercice.
Amour : Kylian ! Dépose ces altères, ce n'est pas pour frapper ces camarades avec ! Layvin, cesse d'embêter Moussa ! Eric et Presnel, arrêtez de prendre des selfies et faites moi ces pompes ! Lassana, on ne fouette pas ses camarades avec les bandages ! Dani, pourquoi tu crie ?! Adrien et Neymar, c'est pas un salon de coiffure ici, on se remue les fesse princesses !
De vrais gamins...
Pourtant, Colin est rapidement déconcentré et lâche la barre. Julian se retrouve seul à tenir en l'air la barre, ses bras tendues se mettent à trembler et il devient tout rouge. Il appelle Colin à l'aide, mais ce dernier semble trop concentré sur ce qui se passe plus loin.
La force de l'allemand s'affaiblit et ses bras se plient lentement, s'abaissant dangereusement vers lui. Ses yeux sortent de leurs orbites et la barre se pose sur sa gorge. Il siffle entre ses lèvres pincées et devient rouge, ses veines apparaissant partout sur son visage, son cou et ses bras.
Jean-Michel : Y'a un joueur qui s'étouffe !
Alerté par le crie du caméraman, Colin sursaute et le fixe ébahi, puis réalise ce qu'il faisait plus tôt.
C.Dagba : Ah merde !
Il aide immédiatement l'allemand avec la barre et la dépose. Julian met une main sur sa gorge, reprenant sa respiration et se roule sur le côté, tombant au sol sur le ventre. Colin se gratte l'arrière de la tête.
Amour : Mais putain les gars, vous avez quoi ?! Vous êtes agités aujourd'hui !
Voilà maintenant François et Désiré, deux autres coachs, qui escortent l'allemand les bras autour du cou de chacun des deux hommes et la tête pendante en avant, vers l'infirmerie. J'ai juste pu voir à peine son visage rouge avec de l'herbe et les détails du ballon dessus. Amour fusillait le plus jeune qui semblait embêté, surtout en sentant le regard de tueur du petit-ami du brun sur lui.
Jean-Michel zooma sur lui et un petit anime apparaît à côté de son visage.
C.Dagba : Vas y, c'est pas de ma faute...
Profitez maintenant des 50% sur tous les noeuds Michelin, et cela dès aujourd'hui !...
Je réprime un grognement d'énervement quand la pub coupa la vidéo. Le pire, c'est que j'étais obligé de la regarder jusqu'au bout ! Il n'y avait pas le petit décompte qui disait que je pouvais zapper la pub après tel temps.
Une fois la pub finie, les joueurs sont en train de faire la queue pour se faire servir à la table du buffet. Ils étaient tous en train de bavarder entre eux et Jean-Michel était posté derrière la table en train de filmer les joueurs.
T.Silva : Toujours avec sa caméra lui., il le pointe avec sa fourchette, un petit sourire moqueur sur les lèvres.
P.Kimpembe : Tu vas voir, on va te le prendre ton appareil photo qui filme en même temps là ! Il va disparaître comme par magie !, ajoute le français avec son éternel cure dent. Jean-Michel rit, faisant légèrement bouger la caméra.
K.Mbappé : T'es con ou quoi ? Tu viens de lui dire notre plan. Puis, qu'est-ce que tu fais avec un cure dent dans ta bouche ? On a même pas encore mangé ! Imagine tu l'avale...
P.Kimpembe : Je vis ma vie comme je l'entends ! Et il ne sait même pas quand on va la lui prendre ! Je ne vais pas lui dire qu'on comptait la prendre demain soir, je ne suis pas con non plus !
Il roule des yeux et Kylian se frappe le front contre sa paume de main tandis que les autres rigolent, vraiment mort de rire.
Un autre cri et on voit un Julian Draxler en train de se tenir le bras gauche plein de sauce tomate.
K.Mbappé : Comment je vais manger mes pâtes bolognaise moi maintenant ?!
Je ris. C'est ça qui l'inquiète le plus ?
T.Kerher : Il s'est passé quoi encore ?
J.Draxler : Es ist noch dieser Blödmann ! Das tut mir Scheiße weh ! (C'est encore ce con/idiot là ! Ça me fait mal !)
Thilo et Kevin posent leur regard sur Colin qui s'explique aussitôt.
C.Dagba : Je suis désolé ! J'ai touché la marmite sans faire par exprès et je ne savais pas que c'était chaud ! En faisant un geste brusque pour m'éloigner, je l'ai fais gicler accidentellement sur le bras de Julian !
Réintérant le geste, il ne fit pas attention à qui se trouvait derrière lui et envoya son assiette en porcelaine se fracasser contre le visage de l'allemand qui resta stone un moment, grand silence dans la pièce, agrandissement progressive sur son faciès avant de le voir tomber au sol dans un bruit à peine audible.
C.Dagba : Oh mon Dieu ! Il saigne !
Il s'exclame avant de lui aussi tomber dans les pommes, sa fourchette et son couteau dans les mains.
Je n'arrive pas à m'enlever l'idée de la tête qu'il aurait pu poignardé le brun avec un couteau tellement il est maladroit...
Jean-Michel fait le tour de la table et je peux distinguer le sang couler de la narine gauche de Draxler étendue au sol et un filet rouge ruisseller sur son front, sortant de ses cheveux tandis je le groupe se précipite autour de lui.
A.Di María : Llame el servicio de emergencia ! Llame el servicio de emergencia ! Rápido, rápido ! (Appelez les urgences/secours ! Appelez les urgences/secours ! Vite, vite !)
La caméra bouge dans tous les sens alors que Jean-Michel court derrière les brancardiers, filmant les deux joueurs qui sont rapidement conduit à l'hôpital à bord d'une ambulance. Leandro monte avec le brancardier à l'arrière et Jean-Michel suit Amour jusqu'à la voiture de ce-dernier qui suit de très près l'ambulance qui sillonait entre les voitures.
Je sens l'inquiétude monter petit à petit en moi. Je savais que pour Colin ce n'était rien de grave, mais concernant Julian, j'en étais pas sûr. Tous les coups qu'il s'était pris depuis le début de l'entraînement et la sauce bolognaise semblait avoir durci autour de son bras.
Ma mère m'a toujours dis qui c'était grave quand quelqu'un saignait de l'oreille, de la tête et/ou de la bouche.
Maman : Viens faire à bouffer ! J'ai faim !
Je tique d'agacement quand la voix de ma génitrice me parviens aux oreilles. Je lève les yeux au ciel et met à nouveau la vidéo en pause, me lève et tire la chase, appuyant sur le bouton de consommation d'eau, puis sors, ignorant ma mère qui était affalée sur le canapé devant NCIS : LOS ANGELES.
Je dépose mon portable sur le bar avec mes écouteurs et prépare des pâtes et une sauce carbonara. Je nous sers rapidement, blindant son assiette de fromage râpé, puis m'assois sur le tapis du salon, m'appuyant contre le canapé et installe mon téléphone en face de moi en même temps que j'enroule les pâtes autour de ma fourchette.
Replay⏸
Quelques heures plus tard...
Il y a l'énorme visage de Presnel devant la caméra, puis il se recule tenant une bouteille de Fanta à la main et se rapproche du capitaine de l'équipe.
P.Kimpembe : Alors Monsieur Silva, pourriez-vous nous expliquer votre présence ici ?
Il prend une grosse voix monotone de journaliste et Thiago fait les gros yeux, surpris de le voir, puis s'empêche de rire, jouant le jeu. Il jette un rapide coup d'oeil vers la caméra, puis se concentre sur Presnel, essayant de paraître sérieux.
T.Silva : J'ai deux coéquipiers qui sont ici.
P.Kimpembe : Et pourquoi ça ?
T.Silva : Y'a un qui s'est évanoui et l'autre s'est blessé.
P.Kimpembe : De qui s'agit-il ?
Thiago se pince les lèvres, regardant le plafond en battant rapidement des paupières. Il avait vraiment l'air de vouloir pleurer de rire. Je ricane et me prend une tape derrière la tête de la part de ma mère qui me dit de me taire.
T.Silva : Colin Dagba et Julian Draxler.
P.Kimpembe : Auriez-vous plus d'informations à propos de leur état de santé ?
T.Silva : Je suis désolé, mais je n'ai rien de plus à vous donner.
P.Kimpembe : Merci encore monsieur Silva., il se tourne tout sourire vers la caméra et le ricanement de Jean-Michel me parvient aux oreilles., J'ai été bon, pas vrai Michou ?
Jean-Michel : Excellent même !
Il le suit tandis qu'il marche devant.
P.Kimpembe : Aaah, thank you thank you my friend ! Monsieur Araújo, monsieur Araújo ! S'il vous plaît, pourriez-vous nous donner plus d'informations concernant Dagba et Draxler ? L'allemand se porte-t'il bien ? Va-t-il s'en sortir ou bien son pronostic vital est engagé ?
Il se précipite vers l'homme et lui colle la bouteille sous le nez.
L.Araújo : Rien à déclarer., répondit-il sèchement.
P.Kimpembe : Mais-
L.Araújo : Dégage !
Il tenta de lui mettre un coup de pied dans le derrière, mais le français l'esquiva de peu.
P.Kimpembe : Merci de nous avoir accordé quelque minutes de votre temps et répondu à nos questions, monsieur Araújo !, dit-il ironiquement vers le brésilien qui lui lança un regard noir avant de coller sa grosse main sur la caméra, la poussant en arrière.
Puis la vidéo se termina sur un petit message, une story prise sur l'instagramm de Leandro Paredes.
<<Julian va bien. Il n'a rien de grave, mais il ne pourra pas participer aux prochains entraînements pendant au moins une semaine. Ciao !>>
Il ne prit même pas la peine de répondre aux différents commentaires, et mis fin au live.
15:08 : Colin Dagba ne présente rien d'alarmant. Ce n'était qu'un malaise.
15:10 : Fin de la vidéo. Replay🔁 ?
Oh non ! C'est déjà fini...
Je vais checker les comptes sociaux des principaux concernés, mais rien à signaler. Dommage.
PDV DE COLIN DAGBA
Je me sentais vraiment mal pour Julian. Si je n'étais pas si maladroit, il n'aurait pas été en repos et raté une semaine d'entraînement alors qu'on venait tout juste de reprendre. Les portes de l'ascenseur s'ouvre devant moi et je sors dans le couloir dont le sol est recouvert d'une épaisse moquette en velours rouge.
Je marche jusqu'à la porte de l'appartement en question et arrange ma chemise rose en tirant sur le col, puis après une profonde inspiration, je me décide à sonner à leur porte.
??? : J'ARRIVE !
J'entends des pas s'approcher de la porte, puis un bruit. Ah, il s'est cogné contre un meuble.
??? : FAIS CHIER !
La porte s'ouvre enfin et je vois le visage de mon vis-à-vis se décomposer rapidement. Il avait un bandage autour du crâne et un plâtre au bras gauche avec un pansement sur son nez et un bleu à l'oeil droit. Aïe.
Moi : Salut salut !, dis-je avec gêne en vacillant tantôt sur la pointe de mes pieds, tantôt sur les talons.
J.Draxler : Oh non, pas toi...
L.Paredes : C'est qui chéri ?
Il arrive par derrière et a la même réaction que son petit-ami.
L.Paredes : T'as cassé un truc, c'est ça ? T'as foncé dans ma voiture en essayant de te garer ?
Je secoue hâtivement de la tête de gauche à droite.
Moi : Non non ! Je suis venu me faire pardonner !
Je leur tend l'énorme bouquet d'oeillet rose mélangé à des jonquilles et des anémones violettes ainsi que de quelques immortelles que j'avais rapporté du fleuriste. Ils fixent d'abord incrédule le bouquet.
L.Paredes : Y'a une bombe ?
Moi : Non.
J.Draxler : Des insectes ?
Moi : Non plus.
J.Draxler : Du poivre ?
Moi : Euh...non. Pas à ma connaissance, en tout cas.
L.Paredes : Tu veux quoi alors ?
Moi : Me faire pardonner !, ils me fixent intensément., Et aussi m'occuper de Julian...
J.Draxler : Je refuse. Tu vas me tuer en moins de deux secondes.
Moi : Ça fait plus de deux secondes qu'on discute et tu es toujours en vie...
Un petit silence s'installe entre nous et ils plissent les yeux. Je balance mes mains, ne sachant pas quoi faire d'autre.
J.Draxler : Pourquoi tu veux m'aider ? Qui t'envoie ?
Moi : Araújo. Il m'a dit de ne pas revenir si je ne suis pas avec toi et qu'il appellera souvent chez vous pour vérifier que je m'y trouve bien.
Ils soupirent, vaincus.
Eux : Entre.
Ils partent en me laissant sur le palier et je les suis, mon sac sur le dos. Leandro m'indique la chambre d'amis et je pars me changer et dépose mes affaires.
Au début, c'était grave tendu, mais à force de me coltiner à longueur de journée quand Leo partait à l'entraînement, Draxler a appris à me connaître et se montrait même un peu trop protecteur avec moi. Depuis que je vivais avec eux, je ne l'ai assommer qu'une fois avec une casserole, l'envoyant de nouveau à l'hôpital se faire replacer l'os du nez, parce que j'ai cru que c'était un voleur. Et Leandro a failli perdre la vue après que j'ai confondu son gel douche à la menthe avec son shampoing à l'huile d'argan et aux fruits rouges. Je ne vais même pas vous raconter le jour où il setait collé une perruque sur la tête parce que sa bouteille de d'après-shampoing était pleine de crème dépilatoire appartenant à Julian...
~
J.Draxler : Mais pourquoi tu pleure ?
Il entre dans la cuisine et je relève ma tête vers lui, mon visage ravagé par les larmes et la morve qui me sortait du nez.
Moi : C'est...C'est les oignons ! Je...suis trop sensiiiiiible !
J.Draxler : Mooh, mon bébé ! Faut pas pleurer voyons !
Leandro ricane alors qu'il venait d'entrer dans la pièce, croisant les bras, une hanche appuyé contre l'îlot.
L.Paredes : Quelle femmelette celui-là !
Julian lui lance un oignon dans l'oeil, puis vient me prendre dans ses bras.
L.Paredes : Mais t'es fou ou quoi ?!
J.Draxler : C'est moi ou tu pleure ? Mais quelle femmelette celui-là !
Je ris et passe mes bras dans le dos de Julian sous le regard haineux de l'Argentin.
~
Je toque timidement à la porte de leur chambre, puis l'entrouve.
Moi : Ju' ? Leo ?
Leon grogne et se tourne dans l'autre sens alors que Julian se frotte les yeux, puis se relève pour me regarder, les yeux à demi ouverts et m'adresse un petit sourire.
L.Paredes : Dégage..., Julian le frappe violement avec un oreiller.
J.Draxler : Qu'est qui y'a Coco ?, sa voix est chaleureuse.
Moi : J'ai fais un mauvais rêve..., je baisse les yeux, tout honteux.
L.Paredes : C'est bien dommage ça, dis donc., il se prend un autre coup d'oreiller, sans même que Julian n'efface son petit sourire bienveillant.
J.Draxler : T'as fais un cauchemar ?
Je hoche de la tête. Il ouvre ses bras vers moi.
J.Draxler : Viens dormir avec nous Coco., je lève candidement mes yeux vers lui, le jaugeant un instant.
Moi : T'es sûr ?
L.Paredes : Non ! En plus tu porte un pyjama Flash Mcqueen, t'es sérieux mec ?
Un autre coup dans la tronche et Julian le pousse hors du lit, le faisant tomber comme un gros tas de merde par terre.
J.Draxler : Viens Coco !
Ni une, ni deux, je m'élance dans ses bras et m'allonge entre les deux hommes, les bras de Julian me prodiguant de la chaleur et un endroit sécurisé. Le lendemain, Paredes s'était rapproché de nous et avait aussi enroulé un bras autour de ma taille.
~
L.Paredes : Qu'est que tu fais encore ?
Je sursaute et me tourne vers l'Argentin qui se grattait bruyamment le torse, venant tout juste de se réveiller.
Moi : Je sors de quoi faire un gâteau.
Il regarde autour de lui.
L.Paredes : Il n'est pas là Julian ?
Je secoue de la tête et il soupire.
L.Paredes : Je vais t'aider.
30 minutes later...⏱
L.Paredes : Va me chercher de la farine, s'il te plaît. Y'en a plus dans la cuisine.
Je descend du tabouret sur lequel j'étais debout et cours vers la cave récupérer un énorme sac de farine. J'arrive dans le cuisine et alors que j'allais en verser un peu dans le bol, Leandro crie vers moi.
L.Paredes : Attends, Coco !Noooooooooon !
Le scène est au ralentit, il cours vers moi en me tendant la main, les yeux écarquillés. Je ne sais pas quoi faire. Le sac s'ouvre et une tonne de farine explose dans la cuisine, recouvrant le mobilier, les murs et les appareils électroménagers y compris Leandro et moi. Je me retrouve même propulsé hors de mon tabouret qu'ils avaient acheté pour moi et tombe sur les fesses. Le bol tourbillone, puis tombe au bord de l'îlot, versant toute la farine que j'avais versé dedans par terre, le sac se déversant sur le parquet devenu complètement blanc.
Je suis ébahi, mes yeux pleins de petites étoiles.
Moi : Oh ! De la neige !
La porte claque et Ju' entre dans la cuisine. Son sourire radieux disparaît.
J.Draxler : Les gars ! Vous n'allez jamais deviner ! Devinez qui- MAIS QU'EST CE QUE VOUS AVEZ ENCORE FOUTU ?!
Il tourne sa tête vers moi et je hausse des épaules, lui faisant les yeux de chiens battus, faisant moi-même comme si je venais d'arriver et je ne savais pas du tout ce qu'il s'était passé tandis que Leon émerge de sa montagne de farine, crachant celle qu'il avait dans la bouche.
L.Paredes : C'est enfant..., il me pointe du doigt., C'est l'enfant incarné du diable !
~
Le couple rentre après avoir été dîner au restaurant. Julian dépose son écharpe sur le porte-manteau tandis que Leandro ferme la porte d'entrée avec son talon, portant un Colin endormi dans les bras, tel un bébé.
J.Draxler : Enfin rentré ! J'ai passé une excellente soirée, et toi Liebe ?
Il se tourne vers son petit-ami qui grommele une réponse avant de monter les escaliers qui mène à la chambre du plus jeune.
L.Paredes : Oui, moi aussi mon coeur. Je vais le déposer dans son lit ! Il n'est pas léger...
Il ouvre la porte en lui donnant un grand coup de pied et dépose délicatement le métis sur son lit, lui enlevant ses chaussures et son manteau avant de le couvrir avec sa couette. Et alors qu'il allait se lever et sortir de la chambre, le plus jeune le retiens par le poignet.
C.Dagba : Raconte moi une histoire !
L.Paredes : Tu ne penses pas que t'es un peu trop grand pour ce genre de conneries non...?
C.Dabga : Fais le où je rapporte à Ju'.
Ils se livrent un combat du regard et Paredes roule ses yeux en soupirant.
L.Paredes : Ok, t'as gagné.
Il s'assoit sur le lit du plus petit alors que celui-ci lâche une exclamation satisfaite. Il se cale confortablement dans son lit et sert très fort son doudou qui est une vieille couverture contre lui.
L.Paredes : Alors...C'est l'histoire d'un T-Rex qui s'appelle Manu. Et ben, Manu a toujours voulu jouer au foot, il se décide à sauter le pas et essaye de former des équipes de onze, mais c'est assez dur pour lui parce que ses copains carnivores ne veulent jouer qu'à la course aux crasse-croûte et mange l'oeuf de je-ne-sais-pas-quel-nom-de-dinosaure-volant, alors qu'il était censé servir de ballon. Alors Manu, il va demander conseils à son vieux papi Ben qui lui dis de monter une équipe d'herbivores, sauf que c'est difficile pour lui de s'approcher d'eux car ils les fuis dès qu'il le voit, leur mamans leur ayant appris depuis tout petites d'éviter les carnivores !, il imite des bruits étranges de dinosaures affamés, puis fais des chatouilles au plus jeune qui gigote et rit de plus belle, Leandro faisant comme si il le dévorait à coups de dents de T-Rex., Peut-être que son père et lui avaient mangés quelque uns de leurs cousins ou frères...Ben, un vieux T-Rex respecté de tous et devenu vegan depuis de nombreuses années, dis alors à son petit-fils qu'il pourra l'aider à faire son équipe seulement si il lui promet de ne pas manger ses camarades. Manu, impatient de jouer, accepte le contrat et son papi réussit à lui trouver des adversaires et des coéquipiers. Ils jouent tous ensembles, marquant de super but dans le cailloux qui remplaçait l'oeuf et sans problèmes ! Mais, Manu dégoûté d'avoir perdu, mange tous les herbivores et s'en va chasser, mécontent. Fin. Allez ! Bonne nuit fiston !
Il bondit sur ses jambes et se dirige vers la sortie.
C.Dagba : Mais-
L.Paredes : Moi aussi je t'aime ! Ferme tes yeux.
Il éteint la lumière, allume sa veilleuse qui propage des ombres de ballons de foot sur les murs et le plafond, puis ferme la porte.
~
Le pauvre Colin Dagba ne trouvait pas le sommeil. Il était 02h00 du matin et il avait entraînement plus tard. Il avait besoin de ses douze heures de sommeil !
Après l'avoir bordé au lit et souhaité une bonne nuit, le couple était partit dormir dans leur chambre.
Mais voilà que depuis quarante minutes, il subissait les bruits incessants de la tête de lit frappant le mur et les beuglements de l'allemand qui se faisait plutôt brutalement fourrer.
Il appuie l'oreiller sur sa tête, mais rien n'y fais, il les entend toujours et le volume des cries et des gémissements ne change pas. Il se relève dans son lit et frappe contre le mur, les coups de la tête de lit se multiplient. Frustré, il se rallonge et tape des pieds en criant dans son oreiller et commence à sangloter. Il voulait dormir !
??? : Merde !
Il entend un grand fracas, quelque chose tombe au sol, comme un craquement. Il se redresse, à laffut du moindre bruit.
??? : T'as cassé le sommier !
??? : Merde !
Colin sourit, puis se réinstalle sous sa couette, heureux et le pouce dans la bouche. Il pourra enfin trouver le sommeil.
~
Tout le monde : JOYEUX ANNIVERSAIRE COCO ! JOYEUX ANNIVERSAIRE COCO ! JOYEEEEEUUUX AAAANNIIIIIVERSAIRE COCOOOOOOO ! JO-YEUX A-NNI-VER-SAAAAAAAIIIIIIIIRE ! Hipipip ? HOURRA ! Hipipip ? HOURRAAAA !
Tout les invités tapent dans leurs mains, y compris la star du jour sur qui tous les téléphones, caméras ou appareils photo sont braqués. Il avait son petit chapeau pointu sur sa tête avec Julian et Leandro de chaque côté de lui. Ils l'embrassent chacun sur une joue et recouvre la main du plus jeune des siennes pour l'aider à découper le gâteau.
Tout le monde : YEEEAAAAAH !
C.Dagba : Merci les amis !, il sourit de toutes ses dents en les regardant tous regroupés autour de lui, heureux d'être le centre d'attention.
P.Kimpembe : Quel beau bébé que vous avez là !
Julian se met à pleurer et Paredes le prend dans ses bras.
L.Paredes : Faut pas pleurer mon coeur.
J.Draxler : Mais il grandit si vite mon bébé ! Déjà 20 ans, il va bientôt quitté le nid familial !
Ses larmes redoublent et tous le monde fond en voyant la scène.
Les invités : Oooow ! C'est. Trop. Meugnooon !
~
Quelques années plus tard (5 ans en vrai)...
Caméraman 1 : 1, 2, 3...ACTION !
🎬🎬🎬
J.Draxler : Regarde Leon ! C'est quand tu lui as donné son premier bain ! Et cette photo, c'est quand il s'est prit son premier râteau !
Ils avaient un énorme et poussiéreux album photos posé sur les genoux et feuilletaient ensemble les moments photographiés.
L.Paredes *ricane* : Celle-là, c'est celle qu'on a prise à la patinoire., il monte une photo et le regard de l'allemand s'adoucit, devenant humide.
J.Draxler : Oui, c'était la première fois qu'il y allait.
Présentateur télé : Bonsoir à tous et à toutes ! Aujourd'hui, nous recevons deux grands anciens footballeurs, maintenant mariés et à la retraite sur notre plateau, veuillez applaudir Julian Draxler et Leandro Paredes !
Auditoire : 👏🏿👏🏾👏🏽👏🏼👏🏻👏
L'homme apparu sur la scène et salua son public avant de s'installer sur un fauteuil en face du canapé où était assis le couple.
Présentateur télé : Julian, Leandro, bonsoir et bienvenue sur T-Foot. Comment allez-vous ?
L.Paredes : Bonsoir Ruby, nous allons bien et toi ?
Ruby : Je pète la forme ! Merci de demander, mais parlons de vous et de votre fils, Colin Draxler Paredes. Toutes mes condoléances.
Il prit une mine désolé et Julian baissa la tête, essayant de se cacher de la caméra et tentant de retenir ses larmes. Son mari frotta vigoureusement son bras en réconfort.
L.Paredes : Merci Ruby.
Ruby : C'est vraiment dommage qu'un tel talent du football ne soit plus parmi nous. Votre fils, Colin, était un prodige dans sa discipline et aimé de tous !
L.Paredes : C'est vrai, mais même si il n'est plus de ce monde, il restera dans nos coeurs à jamais. Colin n'était qu'au tout début de sa vie, il l'a commençait, mais le destin en a décidé autrement. Certes, nous sommes affligés par sa perte, on l'aimait beaucoup, après vous me direz que c'est normal, c'est notre fils, on l'a adopté car ses parents sont morts, mais-
Julian le coupe, énervé et les yeux rouges.
J.Draxler : Je ne comprends même pas pourquoi nous sommes ici, à jouer la comédie devant toutes ces personnes, alors que MON fils a été tué dans un accident de la route et que le coupable court toujours dans la nature parce que soit disant, il s'agit d'un grand nom appartenant au gouvernement de la Corée du Sud ! C'est drôle venant d'un pays qui défend bec et ongles les droit de l'Homme et toute la merde au cul, prônant la justice et la paix, mais n'est pas foutu d'appliquer toutes ces valeurs merdiques quand il le faut au vu de se voir perdre un IMPORTANT contrat économique ! Franchement, je trouve ça pathétique...Bonne soirée.
Il se lève sans demander son reste et s'en va la tête haute, laissant tout un auditoire et des téléspectateurs pantois.
Public 1 : TRUE !
Auditoire et personnels : 👏👏🏻👏🏼👏🏽👏🏾👏🏿
Des sifflements et des applaudissements retentissent, les personnes se levant une à une de leurs sièges et témoignant à voix haute les injustices qu'elles ont traversé.
Femme : Mon fils de douze ans rentrait à la maison après être sorti de l'école. Il s'est fait accosté par un policier blanc qui la battu juste parce qu'il n'avait pas sa carte d'identité sur lui ! Un gamin de douze ans ! Vous vous en rendez compte ?! Selon la loi, il avait le droit de venir la récupérer à la maison ou de me téléphoner pour la lui ramener. Ça fait deux ans que j'attends un procès !
Homme : Je me suis fais violé par un homme haut gradé quand j'étais dans la marine, et pour ne pas tâcher son nom, le tribunal a mis sous silence mon dossier. Je ne sais même pas si la police a pris en compte ma déposition et même les supérieurs qui gérait mon peloton avant !
Des expressions subjugués et indignés s'élèvent dans la salle, Ruby essaye de reprendre le flambeau et de les calmer, mais il échoue lamentablement. Leandro se lève en encourageant ces victimes à partager leurs expériences, leurs témoignages, puis quitta à son tour le plateau télévisé bruyant pour courir à la suite de son mari qu'il trouva assis dans sa loge en train de dévorer un paquet de chips et de regarder des photos et des vidéos qu'il avait de leur fils sur son téléphone.
Il l'enlace et se laisse aller en pleurant dans son cou.
J.Draxler : Je suis sûr qu'il est bien là où il est et qu'il gardera toujours un oeil sur nous.
Son mari ne dit rien et dépose un baiser dans son cou, levant les yeux vers la photo de Colin.
R.I.P À COLIN DAGBA DRAXLER PAREDES. UN TRÈS BON ET FIDÈLE AMI AINSI QU'UN FILS FORMIDABLE.
TU NOUS MANQUERAS ET RESTERAS À JAMAIS GRAVÉ DANS NOTRE COEUR.
TES COÉQUIPIERS, AMIS ET TA FAMILLE QUI T'AIME.
■
Hyper long celui-là (environ 6 000 mots) ! C'est gênant ? Je peux le couper si vous le souhaitez (dites non parce que j'ai la flemme)
C'est un peu partit en couille (sorry but not sorry)...J'espère que ça t'a quand même plut Emilie_cat et que j'ai à peu près respectez ta commande😅😇
🚫Pas de lemon héhé🍋🔞
Désolé des fautes, je l'ai écris à 4h du mat aussi (j'avais l'inspi...Parce que j'avais charbonner à trouver une idée hein💡! Merci à Emilie de toujours être détaillée👌)
Après j'espère (c'est le seul mot que je connais ou c'est comment...?) que la forme (vidéo, interview etc...) ne vous a pas posé de problèmes !
⚠️Les prénoms ont totalement été inventés. Je ne sais pas comment ils s'appellent en vrai et je m'en fiche un peu 😂
[¡𝗦𝗮𝘆𝗼𝗻𝗼𝗿𝗮!]
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