🍋[CW]Guerrero x Lemina part.3

<<Asia : Je t'enverrai un mail contenant le profil d'autre personnes. Jettes y un coup d'oeil et si jamais tu as pris le temps de la considérer, tu peux passer à la maison.>>

Il y a deux jours de cela, une semaine après avoir vu Maël, j'ai dîné avec Asia. Elle m'avait proposé de tourner en tant que "bottom", mais j'ai catégoriquement décliné l'offre. Elle avait insisté en me disant que tôt au tard, j'accepterai car sa commençais toujours de la sorte pour les hommes hétéros : une vidéo solo, une ou deux autres en tant que dominant, puis ils prenaient goût à être dominé. Mais pas moi ! Je refuse.

Mais dernièrement, ce fumier de français m'a téléphoné pour me dire que l'état avait refusé mon dossier d'aide financière urgente et que je devais au préalable me presser le cul de le payer avant la fin du mois pour rattraper mon retard précédent.

Comment vous dire que j'avais envie de lui faire bouffer le sol ?

Mon réveil sonne. Je l'éteins, enfile un jogging et un pull avant de descendre les escaliers et de partir à la boulangerie qui était juste à côté de la maison. Je prépare la pâte, mes yeux peinant à rester ouvert, puis dispose les baguette, viennoiseries et brioches sur les plaques en métal avant de les mettre tour à tour dans le four. Je profite pour nettoyer la salle et derrière le comptoir, puis prépare déjà la vitrine à recevoir les gâteaux et petits pains.

Ma mère entre une heure plus tard et m'embrasse sur le front en me tendant une tasse de chocolat chaud et me désigne une table où elle avait déposé une assiette de tartine et du beurre. J'essaye de protester, mais elle me tire les oreilles et me menace du rouleau de pâtisserie pour aller prendre mon petit-déjeuner. Je soupire et abdique, la laissant ranger le peu que je lui avais laissé et ramener le tout dans la vitrine.

Moi : J'y vais maman !

Maman : Bonne journée mon chéri !

Je met mes écouteurs dans mes oreilles et me met à courir, faisant le tour du pâté de maison pour digérer et faire mon footing du matin. Il est six heures quand je rentre chez moi, mon père venait de se réveiller et je lui prépare un café, puis le lui apporte avec les brioches dorées que maman m'a donné. Une fois assuré qu'il ne manquait de rien, je monte prendre une douche rapide sans musique et pars de justesse au boulot, arrivant pile à l'heure. Bien que mon boss était indulgent à propos de ma situation, je ne voulais pas jouir des avantages qu'il me proposait et me sentir privilégié vis à vis de mes collègues. Je ne suis qu'un employé parmi d'autre.

Sept heure sonne et le chantier s'anima. Me voilà partit pour une très longue journée.

Le lendemain, je m'en vais au manoir après avoir aidé ma mère à la boulangerie. Aujourd'hui c'était férié, je n'avais ni boulot, ni entraînement. J'aurais pu profiter de me reposer, mais j'avais une entrevue avec la jeune femme.

Moi : Asia ?

Rien que le silence me répond. Je sors mon téléphone de ma poche et regarde l'heure : 9h00. Peut-être suis-je en avance...

Je monte les escaliers et m'oriente en écoutant les bribes de voix que j'entendais, puis fini par arriver dans un salon éclairé par la télé qui joue, diffusant un film.

Mais il y a aussi Paolo, assis sur le canapé, les pieds reposant sur la table basse devant lui en bas de pyjama et chemise ouverte. Il semblait de pas m'avoir remarqué, je prend le temps de le détailler plus amplement.

Je devais avouer qu'il était plutôt bel homme et encore plus séduisant et attirant avec son visage sérieux, sans petit sourire de connard ou yeux espiègle. Juste, détendu, paisible.

- T'aurais pu t'annoncer.

Je sors de ma contemplation en constatant son regard sur moi et je cligne des yeux, légèrement hébété.

Moi : Ah...Je viens d'arriver.

Je m'avance et dépose mon sac au pied du canapé avant de m'assoir à ses côtés.

Moi : Il me semble que je suis arrivé trop tôt.

Il se saisit de la télécommande pour baisser le volume et son petit sourire apparaît. Oh non...reste sérieux mec.

Paolo : Je ne sais pas si tu le sais, mais ton film avec Caer a eu un très bon retour.

Je hoche simplement de la tête, et je l'entends lâcher un souffle amusé.
Être seul avec cet homme est extrêmement perturbant.

Je me cache sous ma casquette que je tire un peu plus en avant.

Où est Asia et quand arrive-t-elle...?

Paolo : Rio ?

Je tourne ma tête quand j'entends mon prénom, puis me penche un peu en arrière en voyant notre proximité. Son visage est beaucoup trop près du mien là... Son rictus s'agrandit et il pose sa main pas loin de ma cuisse. Je déglutis. Son aura était beaucoup trop forte et étouffante.

Il ouvre sa bouche pour me dire quelque chose, mais on est interrompu. Je soupire de soulagement et crie intérieurement victoire.

??? : Que fais-tu dans le noir si tôt le matin Guerrero ?

Je regarde le nouvel arrivant et ne manque pas l'air renfrogné du péruvien, attendant à voir n'importe qui que cet homme. Il s'assoit correctement en croisant les bras.

Paolo : Que fais-tu ici Claudio ?

Le ton est vite monté entre eux. De plus, Claudio ne m'a pas adressé un seul mot ou un regard, me traitant comme de la merde. Je préfère donc m'en aller et les laisser gérer leur stresse. Puis voir Claudio caresser Paolo, ça ne m'excitait pas trop.

Par contre, j'ai eu envie de frapper ce fils de trompette jaune quand il m'a bousculé en me frappant l'épaule.

Moi : Tu ne sais pas dire pardon ?

Il se tourne vers moi et me toise avant de descendre les escaliers.

Moi : C'est ça, casse toi espèce de fils de pute toute joufflue et velue !

Asia : Tu aime les affiches ? Celle-là c'est Paolo avec Claudio. Ils cartonnaient à l'époque !

Je me tourne vers le jeune femme qui vient d'apparaître, pétillante de joie.

Moi : Salut Asia...

Asia : Ils ont reçu énormément d'oscars ensemble !

Je m'en fous As'...

Moi : C'est Claudio là ? Il a mal vieilli..., bonjour la mauvaise foie ! Mais d'un autre côté, j'ai raison, même qu'Asia en rit., Comment ça des oscars ?, je lui demande, curieux.

Asia : Je sais que ça peut paraître bizarre, mais ils existent des cérémonies d'oscars pour ce genre de films ! Dans les "GayVN Awards", il y a des récompenses mineurs comme par exemple l'oscar du meilleur éjaculateur, du meilleur dominant ou encore du meilleur dominé ! Il y en a d'autre tel que pour la meilleure photo et le meilleur directeur. N'est ce pas à la fois drôle et génial ?

Elle sautille d'enthousiasme et je hoche de la tête en souriant doucement pour lui faire plaisir car elle est fière et aime travaille dans cette industrie, je ne peux pas me moquer. Mais pour être honnête, c'est surtout le prix du meilleur éjaculateur qui est drôle.

Asia : Anyway ! As-tu regarder les profils que je t'ai envoyé pour ton shoot d'aujourd'hui ?

Nous nous sommes mis à marcher dans le couloir.

Moi : Ouaip.

Le gars qui veut tourner avec moi s'appelle, de son nom de scène, Milo.

👤 : Milo
Sexe : ♂️
Taille : 1m90
Âge : 23 ans
Position : Bottom

Et il est gay. Pas étonnant non plus.

Asia : Il sera là dans quatre heures.

Elle m'explique qu'il a vraiment insisté pour tourner avec moi, et que c'est la première fois qu'il le faisait.
Je ne peux pas plaindre ou juger la conception vis à vis du porno des autres, parce que j'en fais maintenant, mais je trouve ça très gênant que des hommes homosexuels puisse me voir comme ça, comme un jouet sexuel, une sorte de trophée.

Asia : Même Jeff veut tourner avec toi, mais ça, c'est pour plus tard...So, on se voit tout à l'heure !

Elle me salue, puis accourt vers la personne qui l'appelait afin qu'elle l'aide.

4 heures plus tard, début du tournage.

Milo me caressait doucement la cuisse, assis à côté de moi alors qu'il répondait aux questions posées par Paolo qui filmait, ayant évincé Tenezis.

Paolo : Qu'aimes-tu chez Rio ?

J'étais complètement détaché de leur discussion, attendant juste patiemment d'en finir.

Milo : Il a un très beau corps et je le trouve merveilleux par-dessus tout.

Il appuie ses mots en serrant un peu plus haut sa pression sur ma cuisse.

Paolo : Quelle est la partie spécifique d'un corps que tu préfères ?

Milo réfléchit, puis répond sans aucune gêne. En y repensant, il n'y a pas de gêne à avoir dans le porno...

Milo : Hum, le cul ?

Si j'avais de l'eau, je me serais étouffé.

Paolo : Quel genre de cul ?

Milo : Rebondi sans être flasque. Un bon petit cul tout en muscle et ferme.

Paolo : Comme celui de Rio ?

Je lève les yeux vers lui, sentant mes oreilles chauffer. Mais qu'est-ce qu'il raconte lui encore ? Je me demande bien ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Paolo Guerrero.

Milo : C'est vrai. Comme le cul de Rio. D'ailleurs, tu n'es pas complexé d'en avoir un si gros ?

Moi : Euh...non, ça me va.

Et je vais vous passer ce tournage et les quelques autres que j'ai fais plus tard. Il n'y avait rien d'intéressant à raconter. Je continuais ma petite vie et donnait régulièrement de l'argent à Maël qui semblait agacé que je devienne régulier. Bah ouais bitch, je ne travaillerai pas pour toi. Sale paysan va.

Il y a eu juste le soir où je suis resté dîner avec Paolo et Asia car on avait fini tard et qu'il pleuvait. La soirée avait été bonne et je dois avouer que Paolo cuisine hyper bien. On avait ensuite bu du vin, première fois de toute ma vie, devant un film. La présence d'Asia n'a pas empêché Paolo à vouloir être proche de moi et tactile. Il se montrait un peu trop amicalement entreprenant. Il avait feint un bâillement pour passer son bras derrière moi et le déposer sur le haut du canapé. Je m'étais empêché de me frapper le front avec la paume de ma main. Mais quel acteur !

Et je me souviens qu'un seul et unique verre de vin a réussi à me soûler et qu'il s'était porté volontaire pour me ramener chez moi. J'avais sûrement lutté en disant que je pouvais rentrer chez moi par mes propres moyens, mais c'était peine perdue avec cet homme.

Paolo : Les métros sont fermés et il n'y a plus de bus qui passent à cette heure-ci. Laisse-moi te ramener chez toi.

Asia m'avait sermonné et je n'ai eu le choix que d'accepter. Si au début le silence régnait, il apporta petit à petit le sujet "𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑢 𝑝𝑎𝑠 ê𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑜𝑚𝑖𝑛é ?" sur la table.

Moi : À vrai dire, moi-même je ne sais pas.

Paolo : Je peux te faire une offre exceptionnelle de six mille livre rien que pour toi.

Six mille livre...? Ce n'est pas rien.

Paolo : Surtout, prend le temps d'y réfléchir. Je ne veux absolument pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas.

Il parlait sans hésitation ni même de culpabilité, comme si mon cul est juste deux globes de chair rattaché à mon dos. Je suis quelque peu offensé par ses mots, mais je suis tellement bourré que je ne dis rien, trop étourdi.

Moi : Veux tu vraiment me voir coucher avec un autre homme ?

Silence. Il grimace d'incompréhension, ne voyant pas où je voulais en venir. Pourquoi je n'ai pas fermé ma bouche moi...?

Paolo : Si je veux te voir coucher avec un autre homme, le ferais-tu vraiment ?

~

Je l'ai finalement rencontré ce Jeff. Dans une boîte de nuit où je suis allé avec des amis, et en allant aux toilettes, j'ai rencontré Milo qui m'invita à leur table histoire de passer dire bonsoir.

Même Milo n'a pas cessé de me rabâcher le fameux : Paolo ne t'a pas encore proposé le rôle de bottom ?

Je voulais tous les gifler. Non ! Je ne veux pas être dominé ! Je suis hétéro et totalement dominant.

Milo : Si tu saute le pas, je te conseil ce type. Il est très bon !

Et voilà que Jeff se présenta à moi. C'était le mec de la première vidéo gay que j'ai vu. Il était plutôt bon avec sa langue et intense. Il me parle de ses performances sexuelles comme si c'était les choses les plus normales au monde. Leur manque de tact, si on peut appelé ça de la franchise, m'étonnera toujours autant dans ce monde.

Milo : Tu as des tournages de prévu Rio ?

Moi : Non, pas pour l'instant.

Jeff : Que dirais-tu de tourner avec moi Dimanche ? On s'amusera bien tous les deux.

Moi : On verra...

Asia : Tu pars déjà ?

Moi : Je dois retourner voir mes amis sinon ils vont penser que je leur ai fais faux bond. On se revoit bientôt.

Trois jours plus tard, je téléphone Paolo pour fixer un shoot avec Jeff.

~

J'arrive au manoir sous une épouvantable averse. Je salue tout le monde qui était très agité, courant partout à travers la pièce pour installer l'éclairage, paramétrer les caméras, brancher le matériel et nettoyer le lieu de tournage. Ils était tous aux aguets de la moindre petite chose, vérifiant que tout fonctionne.

Bobby et Anabel criaient des ordres à tout bout de champs et Asia me fit aller attendre dans une autre pièce en s'excusant de tout le bordel avant de retourner aider les autres.

Je monte donc à la pièce indiquée et trouva un Paolo endormi sur le canapé; il devait sûrement être fatigué. Je m'approche lestement de lui. Sans être gay, je dois avouer qu'il est beau, et bien plus qu'être beau, je dirais qu'il possédait quelque chose d'unique en son genre.
Je passe lentement ma main de son front à ses yeux, sans le toucher.

Paolo : Quand es-tu entré Rio ?

Je sursaute et retire immédiatement ma main, faisant volte face.

Moi : Je viens d'arriver...

Il se redresse sur le canapé en prenant sa tête entre ses mains.

Paolo : C'est dans tes habitudes de regarder les gens dormir ?, me raille-t'il., Je suis resté éveillé toute la nuit, j'essaye de rattraper quelque heure de sommeil.

Il se lève complètement et je me détend.

Paolo : J'ai appris de Jeff que vous vous êtes vu en boîte de nuit. Il est beau hein ?

Je hausse des épaules.

Moi : Ça passe.

Il ricane.

Anabel : Rio ? Rio, où es-tu ? Ah, te voilà !

Il entre dans la pièce et me sourit de ses joues rondes.

Anabel : Viens avec moi s'il te plaît. Il faut que tu te prépare !

Il exhibe une petite boîte en carton et on entend le bruit métallique des babioles contenu à l'intérieur. Le péruvien sourit en coin en me tapotant l'épaule, puis se dirigea vers la porte.

Paolo : Bon bah je vais vous laisser hein...

Anabel me fit assoir sur le canapé et ouvrit le carton, sortant des jouets sexuels. Mon visage devient livide. Eh merde...Dans quoi me suis-je foutu ?

Anabel : Bon, à cause de la pluie le vol de Jeff sera retardé. Je sens qu'on va filmer jusqu'à plus d'heure...

Il reposa son téléphone dans sa poche avant de se tourner vers moi, les yeux pleins d'étoile.

Anabel : À nous deux ! Il faut que tu practice, que tu t'entraîne !

Moi : Practice ?, il hoche vivement de la tête.

Anabel : Le pénis de Jeff est plutôt...conséquent, et puisque c'est ta première fois en tant que dominé, tu dois te préparer avec ces sextoys si tu ne veux pas perdre ta capacité à utiliser tout le bas de ton corps et saigner telle une femme qui a ses menstruations !

Je grimace d'horreur. C'est bon, je ne veux plus, j'ai changé d'avis là !

Anabel : Je peux t'aider si tu veux !

Moi : Sans façon, merci ! Je...vais le faire moi-même. C'est préférable.

Il me tend le sextoy que je prend d'une main tremblante.

Anabel : Très bien ! Dans ce cas, voici l'huile magique et un préservatif !

Je suppose que c'est mieux que de prendre le risque d'avoir mal et de devenir paraplégique.

Anabel : Si tu as besoin d'aide, sache que je suis là !

Moi : D'accord Ana ! Allez, sors !

Je le pousse vers la sortie et ferme la porte, m'enfermant dans la pièce à côté.

Je retire mon bas et mon caleçon, puis m'assois sur le petit canapé mauve en velours.

Je n'avais pas du tout anticiper cela. C'est vrai que ça paraît logique, mais pas pour moi ! Qu'est-ce qu'on est pas prêt à faire pour de l'argent...

Je soupire, puis me lance. J'ouvre la petite bouteille de lotion et la répand sur le jouet que je frotte pour qu'il devienne tout luisant. Je pose mes talons sur le siège et après une grande inspiration, pousse le bout du pénis en plastique en moi. Je me crispe au début. C'est chelou comme sensation ! Comment Aaron et Milo faisaient ?

Je tremblais comme une feuille, continuant d'appuyer sur la poignée du sex-toy.

La porte s'ouvre.

- Je vais te chercher les lumières. T'en as besoin de com-

J'arrête de respirer, pris de stupeur. On se regarde dans le blanc des yeux, figés et surpris, ne sachant pas quoi dire. Je baisse immédiatement la tête, le visage complément rouge de honte. Oh mon dieu ! Il vient de me voir en train de gémir en enfonçant un zizi en plastique dans mon cul.

Paolo : Ah Euh...J'aurais du frapper avant d'entrer, désolé. Je prends juste un carton, puis je m'en vais.

J'étais tellement gêné que je ne remarque pas la petite rougeur qu'à pris ses joues. Et alors que je pensais qu'il allait enfin s'en aller, il s'approche de moi et je sursaute quand il verse une abondante quantité de lubrifiant froid sur ma cuisse, glissant le long de celle-ci jusqu'à mon intimité.

Paolo : Tu devrais mettre plus d'huile et te relaxer pour faire entrer le jouet plus facilement dans ton cul.

Quel langage fleuri lui, je vous jure. Il me fatigue.

Paolo : Ça ne doit pas être facile de faire tout ça seul. Je peux toujours d'aider si tu le souhaite...

Je happe la bouteille de sa main, de nouveau embarrassé.

Moi : Non, je peux le faire de moi-même !

Il ricane et s'en va après m'avoir lancé un regard lourd de sens.

Paolo : Comme tu veux. Bonne chance !

Moi : La ferme !, je lui crie dessus et il part en ricanant.

C'est bon, si je meurs ça sera par excès de souvenirs embarrassants.

.

.

.

Il pleuvait du tonnerre et tout le monde était tendu à bloc. Jeff n'était toujours pas là. Il n'avait même pas encore décollé pour tout vous dire...Asia n'arrêtait pas de passer des coups de fils et Paolo s'impatientait.

Bobby : On peut pas le reporter à une autre fois ? Genre la semaine prochaine ! Je suis exténué...

Il se laissa glisser contre une porte et s'allongea au sol, désespérément fatigué.

Paolo : Bobby, on est à Londres la semaine prochaine.

Le petit gros soupire rageusement et Paolo tique. Ils ne pouvaient pas remporter le tournage à une prochaine fois, ils avaient des abonnés mensuels qui payaient pour avoir leur vidéos en jour et en heure. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre de l'argent et d'afficher un petit mot d'excuse sur le site, ça serait mal vu.

Taylor : Rio ! Ça t'embêterai d'être filmer avec une autre personne que Jeff ?

Asia : Hein ? Avec qui ?

Tenezis : Bah avec quelqu'un qui vit ici, à Southampton...Pourquoi pas Maya ou Danny ?

Asia : QUOI ?! DANNY EST BEAUCOUP TROP VIOLENT ! ON A PLUS RIEN À FAIRE AVEC LUI ET MAYA...IL EST PAS TRÈS BEAU AVEC SES YEUX BRIDÉS !

Silence que Taylor finit par briser.

Taylor : Mais...tu ne tourne pas avec eux...

Asia : Je m'en fous ! Même les membres de PaoloGuerrero.com ne les aiment pas. Autant mettre en standby le tournage !

Taylor : Mais on ne peut pas se permettre une telle chose !

Personnellement, je m'en fiche d'avec qui je tourne. Tant que je suis payé comme convenu, ça me va.

Ça criait partout et pleurait de fatigue. Ils étaient tous sur les nerfs.

Paolo : Bon, vous allez tous vous calmez et fermez vos petites bouches !

Tout le monde se tait, puis il se mit à réfléchir à une alternative. Son regard se pose sur moi.

Paolo : Je vais le faire.

Asia : Tu vas faire quoi ?

Paolo : Je serais le partenaire de Rio.

Je saute du canapé, les yeux écarquillés de stupeur. Quoi...? C'est une blague ? Tout sauf lui ! Je me rassoie pour calmer mes ardeurs et mes rougeurs au visage.

Tenezis : Je vote pour !

Taylor : C'est une super idée.

Bobby et Anabel *en hurlant* : Trop kawai ! On pourra partir plus tôt si on commence maintenant !

Oh la loose...Je sens une main se poser sur mon épaule.

Paolo : Ça te va Rio ?

Moi : Peu m'importe.

Je ne pense pas que j'ai été convaincant avec ma face rouge, mais bon.

Paolo : Super alors ! Je reviens après avoir pris ma douche.

~

Je stressais intérieurement. Je criais à l'aide même. Je le vois du coin des yeux rire de Bobby qui le presse de se dépêcher. Il était torse nu avec des gouttelettes qui ruisselaient sur ses abdos profondément robustes et bien formés. C'était super beau à voir. Je ne m'en doutais un qu'il ait une si belle musculature, mais je ne pensais pas être aussi émerveillé, puis tous ces tatouages qu'il avait aussi...Je reprend mes esprits, prenant conscience que je bavais littéralement sur un gay.
Il monte sur le lit et se place derrière moi, collant son buste à mon dos sa main toujours sur mon épaule. Je pense que c'est son endroit préféré...

Paolo : Commençons les gars !

Taylor : Ouuh, mais le boss est pressé d'assouvir ses désirs les plus sombres !

Le staff ria et je me sentis gêné quand Paolo glissa sa main sur son pectoral droit, le serrant comme s'il s'agissait d'un sein. Je sais qu'ils étaient un peu gonflés, mais quand même...

Paolo : Fais attention à toi Taylor si tu ne veux pas être viré., lance-t-il plaisantin et les autres rirent sauf Taylor.

Il me caresse le buste et mes abdominaux tandis qu'il conversait en même temps avec Taylor, mais j'étais trop concentré sur les sensations que je ressentais. Je commençais déjà à haleter rien qu'avec de simples touchers et baisers au creux du cou. Faut dire que le cou était un de mes points faibles bien qu'une zone de chatouille aussi.

Tenezis : Patron, c'est quoi le concept de tournage ?

Il releva les yeux de mon cou et me sourit.

Paolo : Des amoureux ?

.

.

.

Je voyais bien les autres se foutre de ma gueule parce que j'étais tendu comme un piquet. C'était trop pour moi ça, mais pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'être réceptif aux touchers de l'autre là.

Paolo : T'es nerveux ? Relax., il me chuchote discrètement à l'oreille en m'embrassant sur la joue.

Taylor : Ahem, nous n'avons pas encore terminé l'interview. Rio, quelle est ta position sexuelle préférée ?

Moi : Hum...Le missionnaire.

Paolo : Ça passe ! J'ai dû la faire, quoi...une centaine de fois ?

L'assemblée siffle d'étonnement, amusés.

Taylor : Bien, dernière question : c'est votre première fois en tant que dominé, et avec Guerrero, comment vous sentez-vous ? Comment sentez vous ce tournage ?

Je prend le temps de mettre mes pensées en ordre, faisant fit des bisous de Paolo dans mon cou. Il s'amusait le con.

Moi : Je dois avouer que c'est un peu...embarrassant.

Sa main saisit mon visage qu'il fit pivoter sur le côté et m'embrassa. J'étais tellement pris de court sur le moment que je n'ai pas réagit. Le Paolo devant la caméra m'était complètement inconnu, il savait très bien quoi faire pour me relaxer. C'est un pro.

Sa main glissa dans mon caleçon. Il se recule et me sourit malicieusement.

Paolo : La vérité, t'es déjà allumé ?

Il passe sa main sous mon tee-shirt, frôlant mon téton gauche déjà durci.

Paolo : Ça risque d'être fun.

.

.

.

Il était très dynamique. Je lui disais de se calmer et d'aller plus lentement mais il ne faisait qu'à sa tête ! Il a retiré mon tee-shirt et m'a doucement allongé sur le lit retirant toujours aussi délicatement son bras dans mon dos qui m'avait accompagné. Il se remit à m'embrasser et déboutonna mon jean. Ça allait trop vite pour moi ! C'était ma première fois avec un homme et j'étais totalement désorienté, je ne savais pas quoi faire, je laisse donc Paolo mener la danse. De toute façon, c'est lui le dominant hein. Il se plaça au-dessus de moi et je pose mes mains sur son torse, je voulais le repousser, mais je me rappelle le pourquoi du comment je suis là à faire tout ça avec lui et me laisse faire, cachant mes yeux avec mon bras en me mordant les lèvres quand il aspira la peau de mon cou. Pourquoi il me fait des suçon lui ?! Je ne suis pas sa copine ! Enfin, son copain.

Paolo : Vide ton esprit. Tu n'as pas besoin de réfléchir.

Plus facile à dire qu'à faire...C'est pas toi l'hétéro endetté qui est à deux doigt de se prendre un sexe de type masculin dans le cul, mais bon, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Je m'en doutais déjà qu'il était un bon embrasseur. Il gérait le french-kiss. Nos langues tournoyaient autour de l'autre, découvrant l'antre de l'autre. Je me surprends même à fermer les yeux pendant le baiser que j'amplifie et à passer lâchement mes bras autour de son cou. C'est bon, j'ai fais un acte hardi.

Par contre, il m'a mordu la lèvre inférieure et je tressaute brusquement de...plaisir. Je ne m'y attendais pas ! Il sourit ce con, reprenant le baiser.

Ses mains étaient douces, gentilles et attentives à mes moindres réactions. Il posait des baisers ci et là sur mon visage, tendrement, comme si nous étions amoureux, comme si les caméras n'existaient pas. Mais je me rappelle que le concept de la scène était "Des amoureux", donc il agissait parfaitement selon le thème donné. Il pouvais me dire "Je t'aime" que je ne serai pas surpris. Il suivait juste la thématique du tournage, rien de plus.

J'halète quand il mordille mon lobe d'oreille sensible depuis que je les ai percé, il y ricane même. Comment faisait-il pour être toujours si effronté alors qu'on tourne ?

Il était lent, prenant le temps d'effectuer chaque geste avec délicatesse, et ça me titillait l'esprit parce que je n'étais pas neutre face à ça. J'avais une jambe relevée contre sa cuisse et l'autre juste entre ses jambes.
Je passe doucement mes mains de ses épaules à son cou quand il commença à jouer avec mes tétons boursouflés.

Paolo : Oh, tu es sensible ici.

Je peste contre son petit ton taquin, mais lâcha un gémissement quand il appuya juste son pouce sur mon bouton de chair. Ah, j'aime pas ça. Je suis trop à sa merci là !

Mes tétons étaient tout meurtri...Il les mordaient, suçaient, pinçaient et tiraient. Bref, ils ont vu la guerre et ça me faisait douloureusement du bien. C'est clair, j'ai une âme de masochiste...En tout cas, je l'étais dans une vie intérieure, masochiste et gay ! Si c'est pas génial ça...

Il écarte mes cuisses, s'installant entre elle, continuant sa douce torture sur mes tétons, puis il pressa son bassin contre le mien. Je pouvais très bien sentir son sexe contre le mien qui se levait tranquillement.

Puis il se redresse légèrement au-dessus de moi, son regard charnel croisant le mien lascif, sourire concupiscent de prime. On haletait tout les deux, lui bien moins que moi. Je me voyais comme un petit jeunot précoce : excité à mort juste par des baisers innocent sur la joue, d'autres plus profond avec la langue et des petites caresses. Tout ça me donnait une trique de malade.

Il passa sa main derrière ma cuisse pour légèrement la relever et me fixa droit dans les yeux.

Paolo : Tu veux me chevaucher ?

Sa voix est rauque, virile et ça me plaît.
Je ne dis rien et agis. Les actions valent mieux que les mots de toute façon. Je le repousse par l'épaule et le retourne sur le dos. Au début il est surpris, il ne s'attendait sûrement pas à ce que je le fasse réellement, mais revient très vite à lui-même avec son petit sourire en coin. Je m'empêche de rouler des yeux.

Paolo : T'attends quoi Rio ?

Moi : Que tu la ferme ta grande bouche.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et me penche vers son visage, posant mes lèvres sur les siennes avant d'y mettre la langue.
Ses mains caresse gentiment mes côtes avant de descendre vers le bas de mon dos et plus bas encore, passant sous l'élastique de mon caleçon. Je voulais me redresser, mais il pressa sa main sur ma nuque, m'obligeant à continuer l'échange et je lâche un petit grognement quand sa langue me fit frémir.

Sa main pressa ma fesse gauche qu'il caressa comme s'il s'agissait d'une boule de poils trop mignonne et douce. Je suppose que ma fesse devait se sentir flattée...Mais je suis obligé de rompre le baiser quand il frotta son doigt sur ma raie de fesse, puis contre mon intimité, faisant de petites pressions dessus. Il me sourit, puis s'approcha de mon oreille, me susurrant sur un ton salace :

- Je suis si excité que s'en est douloureux.

Je comprend immédiatement le double sens de la phrase et déglutit silencieusement en m'asseyant un peu plus bas que son bassin.
Si je me base sur la taille des mains de Paolo et son physique, je peux à coup sûr dire qu'il est tout sauf petit d'en bas, mais...J'ai pas signé pour ça moi !

Paolo *petite rire gêné* : Elle est de taille la bête hein...

Elle est énorme, oui ! Et dire que je dois lui faire une fellation...Ça va pas rentré ça, et nulle part ailleurs ! Si déjà une glace ou une sucette je peinais à la mettre dans ma bouche, comment je ferai avec...avec sa bête à lui ?

Il me fait me lever et s'assoit au bord du lit tandis que je m'accroupis entre ses jambes. Je prend son membre en main, le considérant avec ma main que je montais, puis descendait, pressant à l'aide de ma paume de main le haut de son pénis. Je dépose mes lèvres le long de la veine.

Paolo : Asia, donne-moi une caméra s'il te plaît.

La jeune femme obéit et il active l'appareil, le braquant sur moi alors que j'ose introduire son sexe dans ma bouche. C'est dérangeant et pas du tout agréable. J'avais mal à la mâchoire et ça tirait quand j'essayais d'en prendre plus. Je ferme l'œil droit quand il me caressa la joue avec douceur. Je lève les yeux vers lui, le regardant à travers l'objectif de la caméra. Il a les joues rouges de plaisir et pantèle de temps à autres, sa main caressant mes cheveux qu'il tire légèrement dessus. Je savais que je devais aller les couper, mais j'avais tellement la flemme d'aller chez le coiffeur !

J'avais l'impression que ma mâchoire allait tomber tant elle me lançait, mais j'ai réussi à prendre entière en bouche le sexe de Paolo, tellement profond que j'ai failli m'étouffer en la sentant touchant le fond de ma gorge, mon nez touchait ses quelques poils pubiens.
Je n'ai aucune idée si Paolo était excité et poussait ses gémissements gutturaux grâce à ma fellation bancale, mais je sentais son liquide pré-séminale à l'intérieur de ma bouche, l'inondant et c'était salé. Bien que j'aime le -sucré- salé, je n'étais pas fan du sien.

En me retirant, un filet de son liquide me relie au gland et je m'empresse de l'essuyer d'un revers de la main, y toussant un peu contre le dos. Je n'ose même pas relever la tête, c'était trop incommodant pour moi.
Je sursaute en entendant la caméra tombée pas loin de moi, puis Paolo attraper mon bras gauche pour me jeter sur le lit.

Paolo : Lève-toi.

Il monte sur le lit et me tire vers lui en encerclant mes cuisses, soulevant mon bassin pour appuyer le bas de mon dos contre ses cuisses.
Oh putain...Oh putain ! Il a retiré mon caleçon ! On rentre dans le vif du sujet là. Mon dos ne touchait même plus la matelas à part mes bras et mes omoplates. Ah, il est fort.

Moi : Prends ton temps Paolo...On n'est pas pressé hein..., je ris nerveusement, mais il me sourit en coin. Ça ne me rassure pas du tout ça !

Mon visage devient exsangue, mes cuisses reposant sur ses épaules.

Moi : Mais qu'est que tu fais ?!

Il avait plongé sa langue...dans...dans mon...vous avez compris. Il lèche et suce même, mais le PIRE, c'est que j'ai commencé à gémir, aimant ce qu'il faisait. Ce type...ce mec là, Paolo Guerrero, il savait très bien manier sa langue.

J'étais si concentré sur les mouvements de sa langue et ses baisers à l'intérieur de mes cuisses, que je n'ai pas prêté attention lorsqu'il avait entré un doigt en moi, mais au deuxième, je me crispe et ne pu empêcher les râles qui sortaient de ma gorge quand il plia ses phalanges à l'intérieur de mon anneau de chair, je me sentais comme si je n'avais plus aucun pouvoir sur moi-même. Il me repose sur le matelas, puis se tourne vers Asia.

Paolo : Asia, le préservatif que tu m'as donné est trop petit. Rapporte un large skin s'il te plaît.

Elle l'en lui ramène un rapidement qu'il enfile tout en me regardant dans les yeux. Il émanait une de ces prestance féline.

Paolo : Tu as mal quelque part ?

Moi : Non...Je vais bien.

Il se penche vers moi et j'entrouvre mes lèvres en pensant qu'il allait m'embrasser, mais il dévia pour m'embrasser la joue, puis le front, le bout du nez, le coin de mes lèvres, pour finir par embrasser ces dernières. Tout cela n'a servit qu'à me distraire pendant qu'il s'introduisait en moi. Je ferme fortement les yeux en mordant mon poing, les ongles de mon autre main plantés dans son épaule.
Je me sentais tiraillé de l'intérieur, mes chairs s'écartant au fur et à mesure que son gros truc progresse dans mon rectum. Comment je peux faire ça moi ? C'est là où sors mes excréments wesh !

Paolo : Tu me dis si tu as mal.

J'ai super mal mon gars. Le joujou d'Anabel et ton petit massage avec tes doigts là, ça n'a absolument rien fais.
Mais la douleur est supportable, donc je tiens bon. Il s'immobilise quand toute sa longueur est entré en moi et je trouve que c'est de la triche parce qu'elle était tellement longue et grosse que s'il poussait encore un peu, il toucherait ma prostate.

Pff...même Mère nature n'est pas égalitaire et impartiale.

Les mouvements de Guerrero sont pleins de considération, il faisait vraiment attention à moi.

Paolo : Ça aurait été mieux si j'avais eu un plus petit pénis. Je ne suis qu'à moitié dedans...

Hein ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? J'ai mal entendu ? Je redresse ma tête pour le regarder dans les yeux, scandalisé alors qu'il avait une petite mine désolé.

Moi : Sur la vie de oim, tu mens !

Il secoue négativement de la tête et je baisse les yeux pour constater qu'il disait vrai. Je retombe directement sur le lit et commence à pleurer, plaquant mes mains contre mes paupières. Qu'est-ce que j'ai fais pour tomber sur le fils de Rocco Siffredi ? Si ça continue comme ça, elle va même atteindre mon cœur.

Paolo : Hey ! Pleure pas bébé, c'est bon calme toi. Tout va bien se passer.

Il me chuchote à l'oreille en embrassant les parties de mon corps dont il avait accès et me caresse pour m'apaiser.

Moi : Arrête de mytho, t'essaye de m'étouffer avec ta grosse teub de latino là. Puis t'as pas vu que je suis un peu trop grand pour m'appeler bébé !, je pleure doucement de profonde tristesse. Je comprend pourquoi ma petit-amie avait eu si mal la première fois. Quand c'est nous qui le vivons, c'est toujours moins drôle.

Il rit et écarte mes mains pour me regarder dans les yeux, une petite lueur de raillerie, mais de quelque chose d'autre que je n'arrive pas a déterminer dans son regard.

Paolo : Merci ?

Il m'embrasse, d'abord chastement, puis chaudement, avec langueur.
Plusieurs petites poussés plus tard, il était cette fois-ci et pour de bon enfoui au plus profond de mon intimité. Il aurait pu engrossé une femme en un seul coup lui...

Ses coups étaient tellement puissant pour moi que je tente d'éloigner son bassin en appuyant ma main sur sa hanche, mais rien n'y fait. Il ne fait qu'attraper mes poignets et les sert très forts, se relevant sur ses genoux tandis qu'il me labourait le cul. Ses coups étaient tendres, et pourtant si implacables, jusqu'à que je me mette à ressentir une sensation enivrante qui traversa mon échine. Je perdais la tête, mes sens embués et mon corps réceptif à tous toucher. Je bougeais de haut en bas, exprimant mon plaisir à m'en casser la voix, la tête en arrière et les yeux révulsés. Si je pouvais encore, je me mettrais à sangloter sous l'intensité et l'effervescence du moment. Ni une ni deux, voilà des perles d'eau salés brillant au coin de mes yeux. Paolo ne se gêna pas de les recueillir sur le bout de sa langue. Ses yeux observaient chacune des mes respirations et mes mouvements.

Est-ce que j'aurais ressenti toutes ces exquises sensations avec Jeff ? Aurait-ce était pareil ?

Moi : Vas y mollo toi aussi...!

Paolo joua avec mes tétons tout en me dévorant la bouche et explorant toujours plus loin mon orifice.

C'est sûr que ça aurait été fadement différent avec Jeff et je remercie l'averse d'avoir reporté le vol de Jeff à demain après-midi.
Il pleuvait toujours d'ailleurs et ça faisait un merveilleux bruit de fond, venant même à me détendre, perdant la tête et le contrôle de mon corps quand Paolo heurta de plein fouet ma petite boule de nerf.

Pourquoi n'ai je pas connu ça plutôt dans ma vie ? Pourquoi ai-je perdu mon temps avec ces femmes ? Mais surtout, pourquoi n'ai-je pas fais la rencontre de Paolo auparavant ?!

Je sais que le concept "d'amoureux" est dans le but de créer une vidéo porno gay stimulante, mais ses regards me rendent confus et ses yeux sont si pleins de passion...Je les déteste.

Il me sort de mes pensées en attrapant ma mâchoire fermement, plantant son regard noir de luxure dans le mien juste marron foncé.

Paolo : T'es fatigué ?

Je ne fais ça avec lui que pour l'argent, je n'éprouve rien de plaisant dans ce rôle de ribaude bien que je suis un homme. C'est juste pour l'argent. Les billets et uniquement les billets, rien d'autre.

Mais Paolo est tout de même un très bon coup.

Je me redresse et l'embrasse crûment.

Moi : Je vais bien.

J'aurais préféré qu'on ait cette relation sexuelle dans un autre contexte, ailleurs. De manière détachée.

Il me prend les mains et les bloque dans la sienne au-dessus de ma tête, m'interdisant de me branler, me disant que je devais tenir un peu plus longtemps. Mais j'étais à bout ! Je suis fatigué, j'en peux plus. Ça doit faire au moins une heure et des poussières que je recevais les coups de reins infatigables de Paolo d'après la petite horloge derrière la caméra de Tenezis qui est juste à côté de nous.

Il appuie ma cuisse droite contre ma poitrine et change d'angle de mouvement. Je crie de plus belle, ma prostate ayant pris cher. Je voyais des tonnes d'étoiles, de toutes les couleurs. Oh, des licornes. De jolies petits poneys multicolores avec leur petites cornes sur le devant de la tête. Trop mignon.

Je suis submergé de plaisir, j'en ressens trop depuis bien trop longtemps, mes pupilles sont totalement dilatées. Je suis en train de faire une névralgie de dopamine. Waw, j'ai l'air péter à la queue. Pas à la coke ou à mari, à la queue. Queue de Paolo qui plus est, ce n'est pas rien ! Je fais une overdose de pénis de Guerrero.

Il sort son pénis, le rentre à nouveau, frappe mon point G et il n'en faut pas plus pour que j'atteigne la délivrance. Le paradis, me voici !

J'ai jouis sans même me toucher, rien qu'en stimulant mon nerf. Paolo, soit en fier, ce n'est pas tout le monde qui atteint ce niveau sexuel. Justement il sourit de toutes ses dents, trop content. Ah je vais le taper et ça, très bientôt. Je le sens.

Après que je sois venu sur mon torse, il enfonça ses genoux de part et d'autre de mon buste et se branla juste devant moi avant d'éjaculer sur le haut de mon torse et mon visage.
Il me fixe un instant dans les yeux, tout pantelant, puis me caresse la joue en me complimentant, posant un fin baiser sur mes lèvres. Il ramassa un peu de sa semence sur mon visage, puis m'embrassa franchement. Je tente immédiatement de lui en empêcher l'accès. Si mon sperme je ne le goûte pas, pourquoi je ferai une exception pour toi ? Mais il est malin le petit pas si petit, il pinça le bout du téton, genre le mamelon, et en lâchant ma plainte, il fourra sa langue de bougre dans ma cavité. Ah l'horreur ! C'est amer ! Avec un léger goût de vanille... Elle était aromatisé la capote ?

Bobby : Puisque qu'on est là et déjà bien avancé, on peut déjà tourner la scène de la semaine suivante ?

Non ! J'ai dis non ! Tu te tut toi hein.

Paolo : Ça me va. Et toi Rio ?

Moi : Ouais grave !

Couille molle...Je peinais déjà a respirer normalement, je ne sentais ni mon bas du dos, mon cul et mes jambes, d'ailleurs je tremblais comme une feuille, et tu veux que je fasse direct un deuxième round ou six avec Ricco Junior ?
J'ai intérêt à être bien payé...

Taylor : Alors Rio ! Dis-nous ton ressenti, ce que tu as pensé de ta première fois.

Déjà recule toi avec ta grosse caméra devant moi là. Voilà, c'est mieux.

Moi : Je crois que je comprends mieux pourquoi les femmes vont tous ces sortes de bruits. Et je suis juste...fatigué.

Je ne sais pas pourquoi ils rougissent et se mettent à saigner du nez.

Tenezis : Et toi Guerrero, tu as quelque chose à dire ?

Ils tournent les caméras sur mon partenaire d'un soir.

Paolo : Rien à déclarer.

Taylor : Vas y, t'es chiant quand tu fais ton mystérieux là ! Pff...

Je suis allé prendre une douche bien mérité pendant qu'ils montaient déjà la vidéo. Finalement, les tournages c'étaient une blague. Et heureusement oui...

Mais alors que j'étais dans une des cabines, Paolo prend celle pas loin de moi, laissant une seule cabine nous séparer. Il me dit de rester dormir ici car il pleuvait énormément et que la pluie ne semblait pas vouloir s'arrêter de si tôt. Puis il me dit que je n'étais pas en état en faisant allusion à mon corps et je remarque justement la quantité incroyable de suçon. Je lui ai d'ailleurs balancé mon savon à la tronche quand il a osé danser des sourcils et se vanter de son exploit.

Ouais, je reste ici que pour la pluie. Une nuit. Pluie. Rien d'autre. Que la pluie. C'est ça, juste ça. Finalement je l'a maudit la pluie.

On a dîné ensemble cette nuit et il n'a pas arrêté de me faire du rentre dedans, me posant des tonnes des questions et me sortant des disquettes de merde.

Paolo : Tu rayonne si fort que le soleil est jaloux de toi.

Moi : Tu es si laid que ton visage est numéro un en vente de masque d'halloween...

Paolo : Je vais t'apprendre le respect toi. Montre un peu plus de déférence à tes aînés.

Moi : Désolé Pa-pi !

Paolo : Papi dans le sens "Papa" ?, il sourit perversement en buvant son verre de champagne. Je grimace.

Moi : Ew ! C'est pas mon délire les bails de Sugar Daddy.

Paolo : Ay Papi !

Moi : Ay callesse (Ferme ta gueule) ?

Paolo : Faut vraiment laver ta bouche avec du savon toi ! Quel petit insolent...

Le lendemain, j'étais reparti de chez lui, allant directement au travail. Cette soirée là, j'ai senti l'alchimie qui planait entre nous et cette tension sexuelle. Mais il n'y avait pas que ça., et on ne voulait pas se l'avouer nous-même. On se voilait la face.

Suis-je encore hétéro ou Paolonosexuel...?

Je sais qu'après ce shoot, je n'ai tourné qu'avec lui en tant que bottom.

~

𝔽𝕚𝕟.

𝕷𝖊𝖘 𝖆𝖈𝖙𝖊𝖚𝖗𝖘 :

Mario Lemina dans le rôle de Mario Lemina.

Paolo Guerrero dans le rôle de Paolo Guerrero.

Yan dans le rôle de Yan Valery

Caer ou Ron dans le rôle de Aaron Ramsey.

Milo dans le rôle Juan Bednarek.

Jeff dans le rôle de Jefferson Fárfan.

Claudio dans le rôle de Claudio Pizarro.

Oriol dans le rôle de Oriol Romeu.

Maya dans le rôle de Maya Yoshida.

Danny dans le rôle de Danny Ings.

Infos parenthèse :

Je sais, on s'en fous, mais comment je suis trop fier de mon LEMON là ! Je me suis donné à fond la caisse, l'inspiration a été mon ami pendant un bon petit moment et sans interruption (miracle les gars) !
Avouez, il est pas mal. Ça passe crème hein😌

[!𝗦𝗮𝘆𝗼𝗻𝗼𝗿𝗮¡]

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