[C.W] Lingard x Rashford

Thème du mois de Janvier : Lune de miel.

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PDV DE MARCUS RASHFORD


Je réveille doucement Lingard en lui faisant des papouilles et lui apportant un plateau contenant son petit-déjeuner. Il râle puis se tourne pour se blottir contre moi, me montant carrément dessus.

— Jess'...T'es lourd.

— Et toi tu es si chaud, ronrone-t-il en se frottant contre moi, attrapant mes poignets pour que je le serre dans mes bras.

J'avais oublié à quel point il était très câlin dès le matin. Je le prend dans mes bras et il s'accroche à moi tel un koala, refusant de me lâcher. Je le nourris comme un bébé, ses yeux toujours fermés et faisant des bruits de gorges quand les bouchées de nourriture étaient délicieuses selon lui.

Je souris discrètement en le contemplant. Il était relaxé, paisible. Ce qui changeait de ces derniers mois où il était tendu et habité par un stresse constant à cause de ses problèmes familiaux. Sa mère était gravement malade bien qu'elle gardait la pêche, il devait donc s'occuper de sa petite-soeur et de son petit-frère.

— Va te préparer. On sort.

Je nous redresse et embrasse le coin de ses lèvres quand il fait son grognon, ne voulant pas quitter la chaleur de mes bras. D'ailleurs, il me serre le plus fort possible contre lui, enfouissant sa tête dans mon cou.

On se chamaille et il finit par me lâcher à la promesse d'aller manger des sucreries. Il court à la salle de bain et je me lève pour aller dans la chambre d'amis. En m'approchant du berceau de Aeryn, je la vois en train de babiller en essayant de mettre son pied dans sa bouche. Quand ses yeux se posent sur moi, ils s'agrandissent et elle se met à me sourire de ses quelques dents, tendues ses muscles en criant sa joie. Je ricane et tend les bras vers elle, elle se retourne immédiatement pour se lever sur ses pieds en s'aidant des barreaux et sautille dans mes bras. Je la prend puis nous partons dans la chambre de Mackenzie qui dormait encore.

Je le réveille doucement et il traîne sa carcasse encore endormi jusque dans la cuisine. Je le laisse s'installer autour de l'îlot central et lui sert ses céréales avec du lait et du jus d'oranges.

Je met Aeryn dans sa chaise haute, lui attache son bavoir puis la nourris avec de la purée de dachine mixée avec des morceaux de poulet boucané.

— Salut les gars !

Jesse fait acte de présence pas longtemps après et embrasse le haut de la tête de son petit-frère avant de prendre le relais avec Aeryn qui s'est enflammé en voyant son grand-frère adoré. Je laisse la petite famille ensemble et pars faire une rapide vaisselle et prendre ma douche.

— Besoin d'aide Mack ?

Je passe ma tête dans l'embrasure de la porte de chambre de Mackenzie pour voir s'il avait besoin de quelque chose, le petit garçon de douze ans en pleine contemplation devant son armoire.

Il tourna sa tête vers moi, blasé.

— Hum ? Ah oui. J'hésite entre le pull rouge et celui jaune poussin. Tu dis quoi ?

C'est vrai que Jesse et Mackenzie étaient très différents l'un de l'autre en ce qui concerne la personnalité, mais leur amour pour la mode est la même. J'avance dans la pièce et détaille les pièces qu'il me montre vaguement d'un geste de la main.

Les deux pulls en laine avec des grosses mailles sont jolies et les couleurs très chaudes, mais je lui désigne celui en jaune et il saute immédiatement sur sa tenue, satisfait.

— Merci beaucoup Marcus ! Je savais que j'aurais dû prendre le rouge.

Ah...Mon aide lui a donc été d'aucunes utilités mais puisqu'il a l'air comblé, ça veut donc dire que je l'ai tout de même aidé.

Je le laisse s'habiller et m'approche des éclats de rires. Je souris discrètement en croisant les bras sur mon torse et reposant mon épaule contre le mur, attendrit par la scène. Jesse savait vraiment s'y faire avec les enfants. Il était en train de faire des chatouilles à la petite qui riait à grands éclats, battant des pieds et des mains. Il finit par l'habiller chaudement et la parfuma, la recouvrant de bisous.

— On est prêt !

Je charge la voiture avec les affaires des enfants puis ils sortent de la maison. Jesse installe Aeryn dans son siège-auto et calme sa crise de nerfs en faisant jouer son mobile. Mackenzie enfile ses écouteurs et nous partons chez l'autre petit-frère de Jesse.

PDV OMNISCIENT


Une fois les enfants déposés chez Louie et les réticences de Jesse passées vis à vis des enfants, le couple monte dans la voiture et Marcus sourit pour apaiser le regard méfiant de son compagnon.

— Tu cherches à faire quoi là ? lui demande-t-il, dubitatif.

— N'aie pas peur Jesse, je ne te ferai pas de mal. C'est pour te cacher de la surprise.

Son énorme sourire et ses yeux plissés ne rassurent en aucun cas le métis, encore plus soupçonneux, mais impatient de savoir quelle était sa surprise et sautillant d'excitation de tant de suspense, il laissa le plus jeune lui attaché son morceau de tissus —qui sentait étrangement les bonbons autour des yeux.

Il se concentra sur les bruits environnants tout au long du trajet, n'écoutant que distraitement son petit-ami bien trop bavard aujourd'hui. Il sursauta quand sa portière s'ouvrit.

— Prend ma main Jess'.

Il la saisit sans plus tarder et il s'extirpa du véhicule. Il y a avait beaucoup de bruit et le son de roulettes sur le sol fit tilt dans sa tête.
Il était à deux doigts de retirer la bande de tissus quand les mains de Marcus l'en empêchèrent.

— Mais euh, Beans ! geint-il tel un enfant, tirant un souffle amusé du plus jeune.

— Non non non Jess'. Tu vas tout gâcher, il eut un blanc avant qu'il ne reprenne. D'ailleurs tiens, met ce casque.

Il l'équipa du casque et de la musique se lit immédiatement à jouer. Le plus âgé soupira en boudant mais finit par se laisser aller aux notes, ce qui permit à l'autre mancunien de le traîner vers les petits ordinateurs d'enregistrement des valises. Il le lâche un instant le temps de peser et poser leurs valises sur le tapis roulant, puis prend sa main pour le diriger vers une petite chaîne de restaurant.

— On est dans un aéroport, pas vrai Beans ? sautille-t-il tandis que le plus jeune lui retire le bandeau en ricanant.

— Je le savais !

— Oui oui Jess'. Maintenant, concentre toi sur le menu. Que veux-tu ?

Il parcoure rapidement le menu et énumère ce qu'il veut puis Marcus passe commande prêt de la caissière et paye. Ils s'installent à une table et Jesse engage la conversation.

— Tu ne veux vraiment pas me dire ?continue-t-il à batailler en geingnant, mais son petit-ami ne fit que sourire en coin en buvant à travers sa paille faite de pâte de bonbon.

— Non. Je peux juste te dire qu'on devra subir trois arrêts et qu'on voyagera avec des lignes étrangères et différentes.

Un serveur leur rapporta leurs plats et ils le remercient avant qu'il ne s'en aille avec un sourire poli.

— Pourquoi on a prit un vol public au lieu du jet ?

Marcus haussa des épaules, découpant sa crêpe soigneusement.

— Pour s'amuser.

Jesse roula des yeux et soupira face à la réticence du plus jeune. Il ne parviendra à lui soustraire aucune information croustillante.
Toutefois, il passa son temps à écouter attentivement les annonces des hôtesses d'accueil et à zieuter les réactions de l'autre mancunien, mais ce-dernier était aussi stoïque qu'un Akita ou un Shikoku.

Mais, quand Marcus se leva pour débarrasser leur table et lui bander les yeux, il ne pu deviner leurs destinations car une flopée d'annonces venaient d'être entendu et ils pouvaient bien aller n'importe où dans le monde. Il souffla de frustration et maugréa contre l'autre homme. On dirait qu'il avait tout planifié et que les hôtesses étaient de mèche avec lui. Comme de par hasard, elles ont choisi ce moment ci pour annoncer tout un tas de départs internationaux, faisant capoter toutes ses recherches acharnées.

Il écoute encore les bribes de discussions qu'échange son petit-ami avec le personnel, puis ses indications  afin qu'il ne serve pas de serpillère aux gens sur le sol. Quand ils rentrent dans l'avion, celui-ci était encore vide et silencieux au plus grand plaisir de Marcus. Il les installèrent à leurs sièges, Jesse côté hublot car il a insisté avec détermination et lui retira son bandeau.

Quelques minutes plus tard, les passagers commencèrent à affluer dans l'appareil et une hôtesse les accueillis avec des coupes de champagnes.

— Mais— Hey ! il se redressa soudainement sur son siège quand Marcus retira ses écouteurs pour le remplacer par un casque.

— Jess', joue le jeu je te prie.

Sous le regard pesant et impossible de son compagnon, il se laissa faire non sans babiller contre lui. Ce n'est qu'une fois tout le discours du pilote passé et le décollage effectué que Jesse pu retirer le casque.

Il palabra jusqu'au premier arrêt qui était à Barcelone où ils changèrent d'équipage pour un Norvégien. Jesse eut un peu de peine de remonter immédiatement dans un autre avion, n'ayant pas le temps de voir l'endroit.

Puis douze après, le second arrêt se fit à San Francisco où le métis pu aller se dégourdir les jambes et passa aux toilettes avant d'aller se remplir la panse au coin chaud de l'aéroport.

— Ça va Jess' ?

Il le rattrapa alors qu'il était à deux doigt de s'écrouler de fatigue. Ils venaient d'atteindre le troisième arrêt et Jesse ne parlait plus aussi souvent que les précédents et semblait extrêmement fatigué malgré ses siestes dans l'avion. C'est vrai que ça faisait déjà une journée entière qu'ils venaient de perdre dans un avion bien qu'ils étaient bien installés et nourris.

Marcus le laisse sur un siège froid de l'aéroport et se rapproche du bureau d'accueil situé pas loin de la sortie de leur avion français. Il demande à la jeune femme s'ils devaient rester à terre le temps d'une nuit ou si le voyage se poursuivait et l'hôtesse lui répondit aimablement que oui, ils ne leur restaient qu'un vol de plus à prendre pour atteindre leur destination finale et que le prochain vol ne tarderait pas.

Il lui sourit en la remerciant puis lui tourna le dos en soupirant bruyamment. Ce n'était pas dans ses projets. Il avait complètement oublié l'état autant physique que psychologique de son petit-ami. C'est sûr qu'avec toutes les merdes qui lui arrivent, il n'aurait pas supporté deux jours d'avions.
Il revient auprès de lui et le prend dans ses bras, embrassant sa tempe.

— Je suis désolé mon petit Jesse. Ne t'inquiète pas, le vol qui vient est le dernier.

Le métis souleva d'une force herculéenne ses lourdes paupières avant qu'elles ne se referment sur lui sans qu'il ne puisse rien y faire. Il tenta de répondre quelque chose, mais sa bouche était trop pâteuse et son esprit bien trop fatigué pour fonctionner à sa guise.

— Tu veux boire ou manger quelque chose ? lui demande Marcus afin de le garder éveillé.

Jesse secoua imperceptiblement la tête contre le torse chaud de Marcus et se recroquevilla contre lui, ramenant ses jambes sur le siège toujours aussi froid. Le plus jeune sortit son téléphone pour le consulter pendant que le métis reposait ses yeux, fourrant ses mains froides sous le tee-shirt de Marcus qui glapit.

— Enfoiré !

Il ne répondit rien mais sourit, remontant ses mains plus haut et se positionnant contre son amoureux.  Il ne fit même pas attention à ce qui ce disait via les haut-parleurs. De un, parce qu'il ne comprenait pas la langue, de deux, parce qu'il était vidé de toutes forces.

Il se laissa volontiers porter par la porte d'embarquement, mais dû poser ses deux pieds au sol quand Marcus lui dit que l'agent exigeait qu'il marche de lui-même. Après avoir fusiller l'homme en question d'un regard noir, il suivit son petit-ami en lui tenant fermement la main, les yeux demeurant fermés, et une fois tombé sur son siège, il plongea dans le néant, sa tête appuyé contre l'épaule de Marcus qui les attachent fermement aux sièges.

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— Amen !

Jesse sauta de l'avion et s'agenouilla sur le tarmac, se réchauffant sous les rayons de soleil qui faisait briller sa peau caramel. Marcus le releva en le tirant par le derrière de son col et les emlene jusqu'à la salle où on récupérait les valises. Une fois leur biens récupérés en —presque— parfait état, ils se dirigent à l'extérieur de l'aéroport.

— Beans, on est où ? lui souffle-t-il timidement en se collant à lui, ne reconnaissant pas les panneaux qui les entouraient.

— En Polynésie française Jesse, lui sourit Marcus en embrassant le dos de sa main.

— Quoi ? il fit les gros yeux, ahuri.

— Tu m'as très bien entendu Lingard. Ah ! Voici notre taxi.

Il attrapa les lances de leurs valises à tous les deux et s'élança vers un homme typé amérindien qui leur serra la main à tout les deux.

— Bonjour ! Vous devez être Alani ? Je suis Marcus et voici mon petit-ami, Jesse.

Celui s'avança, poussé par la main du plus jeune dans son dos et sourit maladroitement à l'autre homme, n'ayant absolument rien compris à ce qui s'était échangé entre les deux hommes.

— [en anglais] Bonjour Jesse ! Je suis Alani, enchanté de vous rencontrer. Ne vous inquiétez surtout pas, si vous ne comprenez pas le français le oeux parler votre langue sans problème, lui sourit le jeune homme et il se détend presque immédiatement.

— Enchanté Alani.

Ce-dernier lui sourit largement, ses dents exagérément blanches et brillantes avant qu'il ne frappe dans ses mains.

— Bon, ne perdons pas de temps ! Allons-y !

Il prit leurs valises et les mis dans le coffre tandis que Marcus et Jesse s'installèrent sur la banquette arrière.
Le métis soupira en voyant Marcus gigoter le morceau de tissus, sourire narquois aux lèvres. Durant tout le trajet, il chercha à comprendre ce qui se disait entre les deux hommes qui échangeaient vivement en français, mais il finit par en avoir assez et toussa dans son poing. Alani et Marcus semblèrent comprendre le message et parlèrent en anglais, bien moins souvent qu'avant, maks au moins il comprenait ce qui se disait.

— Nous sommes arrivés messieurs !

— Jess, attend-moi ici. Alani ?

— Ne vous inquiétez pas, je le surveille, le rassura le chauffeur en lui faisant un clin d'oeil.

Marcus sauta de la voiture et ouvrit le coffre, puis armé de leurs valises, il les emmena dans le hall de l'hôtel où il vérifia avec la propriétaire si tout était bon. Une fois vérifié que tout allait dans son sens et que des portiers se chargèrent de leurs bagages, il revient au taxi et règle sa note  laissant un important pourboire au jeune homme  qui tenta de refuser, mais finit par accepter sous les menaces dissimulées du jeune mancunien.

— Merci encore !

— Merci à toi Alani !

— Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi ! leur crie-t-il à travers la vitre.

— C'est noté ! lui répondit Marcus en ouvrant la portière de Jesse.

Il lui prit la main et l'extirpa de la voiture et le fit monter sur son dos. Puis il se mit à courir vers leur chambre d'hôtel. Durant tout le trajet ils rirent comme des fous, faillant tomber tête la première à terre ou bousculant accidentellement des vacanciers.

— On est arrivé.

Marcus ouvrit la porte de leur maison et les mains posées sur les épaules fines de son petit-ami, il le dirigea jusqu'à l'énorme baie vitrée de leur chambre.

— Beans ! Dépêche ! frétille d'impatience le métis, faisant rire son petit-ami qui lentement, défit le bandeau.

Jesse recouvra la vue après avoir papillonné des yeux et s'émerveilla devant le magnifique couché de soleil qui s'opérait devant lui, jouant de ses néons orangés et violets sur le large paysage de la petite île.
Ils étaient situés en hauteur, sur une montagne de forêt avec une piscine aménagée dont le bord semblait se perdre dans la falaise.

Tout était en voix autour d'eux et si magnifiquement décorés. Une chaleur ambiante régnait dans la pièce comme cette odeur de printemps. Ça sentait la nature, une étrange odeur d'herbe humide et de fleurs exotiques. Sûrement son collier de fleurs qu'ils avaient reçus à l'accueil.

— Waw... C'est trop beau Marcus, dit-il d'une petite voix, Je ne méritait pas tant de mal.

Marcus le fit pivoter vers lui, cueillant son visage entre ses grandes mains douces qui caressent ses joues.

— C'est vrai. Tu mérites bien plus.

Il ne lui laissa pas le temps de riposter qu'il l'embrassa passionnément, lui déclarant tout son amour.  Il détacha de lui, lui souriant tendrement.

— Tu viens ? On va manger.

Jesse sourit largement et le suivit jusqu'à la salle de réception. Entre le dîner et le dessert, des danseuses étaient apparues et ils avaient assistés à un spectacle enrichissant, même s'il ne comprenait pas tant que ça la langue.

— En fait, depuis quand tu parle français toi ? le questionne-t-il après la prestation des danseuses et des musiciens.

— Pourtant c'est bien toi qui traînait le plus souvent avec Paul..., sourit cyniquement le jeune anglais.

— Ça ne répond pas à ma question ça..., rétorqua aussitôt Jesse en ronchonnant.

Il frappa la main de Marcus qui tenta de lui pincer la joue.

De retour dans leur chambre, dans le bain, Jesse leva le regard vers Marcus, gardant leurs doigts entrelacés sous la tonne de mousse.

— Beans, pourquoi sommes-nous ici ? Pourquoi avoir organisé ce voyage ?

Marcus posa son regard amoureux sur Jesse et s'amusa à étaler de la mousse sur son visage, riant de ses plaintes.

— Parce qu'on en avait besoin Jess'. Tu en avais besoin.

Jesse détourna le regard, son sourire disparaissant en se rappelant tous ses soucis. Marcus, sachant à quoi il pensait, le rassura aussitôt.

— Tu ne fais rien de mal Jess'. C'est même ta mère qui m'a suggéré de nous organiser cette lune de miel. Et les enfants vont bien, il embrassa la haut de sa tere en le serrant contre lui.

Jesse se redressa et se tourna complètement pour être face à son petit-ami et s'asseya sur lui, passant ses mains derrière son cou.

— Comment ça "lune de miel" ? On n'est pas marié à ce que je sache, s'écrie-t-il en fronçant les sourcils.

Le large sourire malicieux de Marcus ne le réconfortait pas.

— Ah bon ? On ne fête pas nos trois ans de couple aujourd'hui ? Puis, certes nous ne sommes pas mariés, mais nous sommes au moins fiancés.

Jesse écarquilla les yeux face à la bague en or blanc que lui montra Marcus en la sortant d'une pile de serviette. Son regard défila de la bague à Marcus et vice-versa.

— Jesse Ellis Lingard, me donneriez-vous l'honneur d'accepter cette bague en signe de—

— Oui ! Milles fois oui ! Le coupe-t-il en accolant brusquement ses lèvres sur les siennes et l'entièreté de son visage.

— Tu ne m'as même pas laissé le temps de finir ma phrase, boude-t-il tandis que Jesse lui arrache l'alliance pour la placer à son annuaire gauche.

— Hum, tu parlais trop, lâche-t-il simplement en admirant l'alliance à son doigt, Si tu savais depuis le temps que j'attendais que tu me fasses ta demande Marcus !

Il l'embrassa fougueusement, fourrant sa langue dans sa cavité. Les mains du jeune mancunien caressent ses côtes avant de descendre dans le creux de ses reins et grogna quand Jesse mit fin à l'échange.

— Allons trinquer ! s'exclame-t-il en mettant son peignoir.

— À quoi ?

— À nous Marcus. À notre amour.

Puis à deux doigt de sortir de la salle de bain, il se tourna à moitié vers Marcus en lui lançant un regard plus qu'explicite.

— Ensuite, on verra pour vivre notre première lune de miel comme il se doit. Enfin, tu vois ce que je veux dire, dit-il lascivement en sortant du champ de vision du plus jeune.

— J'arrive tout de suite Jesse !

Il sortit précipitamment du bain et ferma la porte à clé avant de rejoindre son petit-ami sous les couvertures.

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Je vis pour les votes et les commentaires. Lâchez-vous, je ne mords pas !

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