(C.🎅❄) Mike Maignan x Zlatan

⚠️ : R.A.S

M.M : NEW crush ajouté au tableau🎯🇬🇫

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12 Décembre 2015. Jour où j'ai voulu étrangler Zlatan Ibrahimovic.

Je me souviens de ce jour comme si c'était hier.

On s'entraînait à Oredoo. Il faisait froid, mais nos corps avec une légère couche de chaleur à cause de nos mouvements.

Je ne sentais même plus mes doigts cachés dans mes gants ainsi que mes orteils dans mes crampons. C'était affreux. Mon écharpe tube était remonté jusque sous mes yeux et je ne voyais absolument rien avec tout ce brouillard. Mes coéquipiers sortaient de nul part et me mettais souvent des buts, profitant de mon handicap pour me jouer des tours.

Surtout ceux de l'autre idiot là. Ils étaient surprenant. Je l'insulte en quelque sorte, mais avant je l'admirais. C'était énorme pour le jeune gardien encore précoce que j'étais auparavant. Avoir le privilège de jouer aux côtés de Zlatan alors que j'avais tout juste dix-sept ans, c'était génial ! C'était le tout début de ma carrière, ma première saison en professionnel et j'avais eu l'opportunité de contrer les frappes de Cavani et d'Ibrahimovic.

Mais ça, c'était avant. Maintenant, ce n'est plus le cas. Il m'a fais le détester depuis le moment où il a surgit de je ne sais où et feinter son but du pied gauche.

Je m'en souviendrais pour toujours de son exécrable phrase. J'ai eu envie de le trucider sur le champ.

— Gardien de merde.

Pardon ? J'ai mal entendu j'espère ! Il secoue de la tête, mécontent et m'envoie un regard dédaigneux avant  de se retourner, vraiment déçu de ma prestation. J'ai pas aimé son bruit de bouche là.

Je me relève et me replace, tchipant à son encontre alors que je sais très bien qu'il ne m'a pas entendu.

Je me concentre, faisant fis du froid qui se faufilait à l'intérieur de mes vêtements, et m'abaisse un peu plus sur mes genoux, le regard avisé.

Cette fois, je l'aurais cet empaffé de mes deux. Je l'entendais très distinctement, les clous de ses crampons arrachant l'herbe sans aucune douceur. Il n'était pas du tout silencieux et ne mesurait pas l'impact de ses pas sur le sol. Après tout c'est normal, on parle bien de Zlatan Ibrahimovic. Lui, discret et humble ? Connait-il réellement la signification de ses mots.

Pourtant, on ne peut que l'apprécier. C'est ce qui fait sa personnalité, son côté salaud en moins le rendrait, je suppose, exagérément ennuyant.

Je la vis sa silhouette dans l'ombre. Grande et svelte. Ses yeux et son rictus scintillant d'animalité, sanguins. Me prenait-il pour une proie sans défense ? Loin de là, c'est mal me connaître. Là d'où je viens, on a la langue bien pendue et un répondant insolent.

Il ne me faisait pas du tout peur. Il n'y avait que mes parents et Dieu qui occupaient ces places.

Il me regarde droit dans les yeux, tentant de me déstabiliser. Sa feinte, je la sais. J'ai anticipé exactement tous ses mouvements.

Je fais mine d'aller dans la direction qu'il croit m'avoir donné, mais quand il tira, il fut surpris que je finisse et arrête son ballon.

Son bolide me fit mal, écrasant ma poitrine, ce qui me coupa mon souffle le temps d'une seconde et me fit reculer de quelques centimètres devant la cage.

Mais j'étais fier. J'avais arrêté son tir. Il resta devant moi, cherchant le pourquoi du comment, les mains sur les hanches et une grimace pensive. Je me redresse, sourire narquois et vainqueur sur le visage.

Pense, pense, pense Ibrahimovic. Continue à penser. La vérité te choquera.

— Attaquant de merde.

Je lui renvoie la balle. Il la rattrape de justesse, faillant heurter son visage. En réalité, je soupire de soulagement à l'intérieur de moi. Il m'aurait démonter si j'avais osé faire ça.

Il écarquilla les yeux, surpris, et resta pantois avant de se retourner et de rejoindre en trottinant vers nos autres coéquipiers à l'autre bout du terrain d'entraînement.

Mais je ne rate pas son petit sourire. Cela ne me disais rien qui vaille.

— Mike ! Tu viens ? L'entraînement est finit.

Sortant de mes pensées, je marche vers Adrien en retirant mes gants. Il me fait une accolade et on rentre souriant de bonheur dans la chaleur des vestiaires. De la bonne chaleur ! Je ne m'étais toujours pas habitué aux changements de température. De la Guyane à Paris, il y a un énorme fossé. Mais ça va, je tiens le coup, je m'adapte vite.

Tout le monde est joyeux, c'est la fin d'année et bientôt une pause pour nous, le temps de retrouver nos familles et de se créer plus de souvenirs qu'à l'accoutumé.

On rient tout en se déshabillant, et je ne remarque pas Zlatan marché vers moi quand le vestiaire se vide petit à petit, les joueurs partant directement à la douche.

C'est quand il me tapote l'épaule pour attirer mon attention que je me rend compte de sa présence.

Je le dévisage, le regardant de travers et cela semble lui plaire. Quel type chelou...

— Tu veux quoi toi ?

Il me tend la main, je la fixe une seconde, perplexe, puis tend la mienne sans vraiment savoir pourquoi et il la check.

— C'est bien, j'aime comment tu es, j'aime ta personnalité. T'es un bon gars Mikee.

Il garda ma main dans la sienne, me fixant dans les yeux avec un grand sourire. Je reste hébété, ne comprenant pas sa réaction. Il me félicitait de l'avoir insulter ?

— Je le sais ça. Pas besoin de me le dire.

Je tire brusquement ma main et attrape ma gourde, finissant son contenue. Je cesse de le regarder et lève la tête droit devant moi, lâchant un léger souffle telle une diva le ferait.

Mon comportement lui tire un sourire bien plus amicale cette fois-ci et il continue de me fixer intensément, ce qui a le don de me perturber.

— Bon ! T'attends quoi à rester planté comme un idiot devant moi ?! je m'emporte légèrement, me levant pour me poster devant lui en croisant les bras.

Je fais le malin, mais je me fais littéralement dans mon slip. Il est bien plus élancé et imposant contrairement à moi. Je ne suis qu'un jeune portier. Ma musculature est développée, mais pas autant que la sienne.

Mais je ne baisse pas les yeux, le regardant de plein front. Parce que comme on dirait à la maison, dans les musiques de Poplane ou Gifta "Mo sa un real badman". Sans oublier Ken Vybz et sa profonde citation "Dans la cité y'a pas de pussy".

Il rit et j'arque un sourcil.

— T'es drôle tu sais ? Tu veux jouer au dur alors que tu m'as insulté sur le terrain sans aucune raison apparente. C'est pas très gentil ça, Mikee.

— Pardon ? Non mais c'est une blague en fait ?

Il hausse des épaules, sourire sardonique. Ah je vois, il cherche à me faire sortir de mes gonds. Ben il n'y arrivera pas.

— Tchiip.

Je prend mes affaires et pars dans les douches.

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— Hey, minus ! Tu penses à quoi ?

Il me frappe l'arrière de la tête, puis enlace ses bras autour de ma taille, posant son menton sur mon épaule.

Je soupire en levant les yeux au ciel. Cet homme a toujours besoin d'user d'un peu de violence, ne savant pas caresser avec douceur ou transmettre un semblant d'amour dans ses gestes. Toujours il me donne des tapes en me disant « C'est ma façon de te montrer mon amour ». Pas que ça me dérange, mais tout le temps...ça en deviens redondant. Je ne suis pas son pote non plus ! C'est quel genre de façon d'aimer ça ?

— Au début. La première fois où j'ai voulu t'arracher les yeux.

Je ne le voyais pas mais je savais qu'il devait réfléchir. En même temps, c'est vrai que j'avais envie de lui faire la peau au quotidien.
Sa pression se fit plus forte et il colla mon dos contre lui.

— Au petit enfant insolent que tu étais ? C'est pas très poli de manquer de respect à ses aînés, Mikee..., plaisante-t-il en déposant un baiser dans mon cou, ce qui me fit frissonner.

— Ah gars ! Tu m'avais provoqué donc je t'ai recadré vite fait bien fait ! m'exclame-je en levant les mains en reddition, me retournant dans ses bras.

Il rit et glissa ses mains sur mes fesses, souriant en coin face à mon regard lassé. Toujours il pensait à ça ! Sexe et encore du sexe.

— Je te jure que là, je n'y pense même pas. Pour une fois ! m'assure-t-il en haussant les sourcils, embrassant mon visage, Allons se poser devant un petit film de Noël.

Je le suis sans rien dire, mais je sais très bien qu'au final, c'est le film qui nous regardera.

Fin🎅

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