(🍋)Adil Aouchiche x Benjamin Pavard
Commande anonyme.
🕳
PDV DE BENJAMIN PAVARD
Je crois que ça fait environ deux semaines, tout au plus, que je suis enfermé chez-moi avec mon chat. Si j'en juge son comportement hostile et nerveux à chacune de mes caresses, je pense que lui aussi n'est pas habitué à me voir tous les jours et qu'il en a assez. Dès que je cassais cet un mètre de distance pour l'approcher, il arrondissait son dos et ses poils s'hérissaient légèrement.
Mais cette fois ci, c'est lui qui a fais le premier pas et qui est venu s'allonger en boule sur mon abdomen. Son pelage gris était doux et il sentait encore le savon parfumé à la lavande. Parce que oui, Paquo est un aristocrate de chat qui prend un bain au moins une fois par semaine et se nourrit uniquement de plats fraîchement concoctés pour lui, refusant ces croquettes indigentes. Il ne dormait que sur des oreillers en soie dans des paniers en osier et avait horreur de se salir les pattes à l'extérieur. Il détestait chasser les souris et trouvait le jeu de la pelote de laine sans aucun intérêt.
Il n'aimait pas le bruit et était un adepte à la musique classique. Il sortait presque jamais de la maison et la présence d'autres chats autour de lui l'horripilait. Depuis sa requête mise de quitter par une des chatte de haut rang du voisinage, il était devenu bien plus aigri qu'il ne l'était déjà et levait la queue en ignorant les autres femelles. Je crois que ce moment l'a profondément marqué et qu'il restera célibataire. Enfin, cela ne l'empêche pas d'avoir des rapports sexuels, parce que même s'il était rare qu'il quitte la demeure, il lui arrivait de disparaître une nuit ou deux et de revenir la queue ballante dans l'air, les canines à découvert et miaulant des notes enjouées. Il était même bien plus câlin...
Pour tout vous dire, je crois que je suis jaloux de Paquo parce que contrairement à lui, je n'avais pas de coup du soir. Pas que je n'ai pas essayé d'en avoir ou que les propositions manquaient, juste, je n'arrivais pas à me débarrasser de mon problème érectile. À chaque fois, j'étais excité par ces personnes et à chaque fois, mon pénis refusait de se manifester. Après plaintes gifles, insultes et essais, j'ai finis par battre en retraite. J'ai consulté, fais mes propres recherches internet mais rien ne parvenait à m'enlever ce poids. C'était...frustrant. Peut-être même que je mourrai puceau. Pas que cela soit si grave, mais oui quand même. J'aurais bien aimé y goûter à cette luxure avant de rejoindre le paradis.
Donc oui, je jalousais mon chat, ce petit chenepan. Je jalouse son charme, ses grands yeux bleus perçants qui te faisaient chavirer et ses conquêtes sans lendemain.
Je souffle, lassé et caresse sa petite tête. Le problème c'est peut-être moi.
Je reprend mon carnet et le suspend au-dessus de mon visage, lisant mes notes allongé à même le sol au milieu du salon.
À vingt-quatre ans, j'essaye encore de rédiger une lettre d'amour pour cette personne qui hante mes pensées depuis quelque temps. On se sait jamais vraiment rencontré. Quelques discussions sms ou encore mots échangés lors d'un appel vidéo. Il ne m'a pas fallait plus, enfin à mon coeur plutôt, de tomber pour lui.
Je ne vais pas rentrer dans la description niaise de sa beauté et de sa personnalité. Juste vous dire qu'il est à mon goût et me semble si inaccessible. Déjà par l'âge. C'est vrai qu'il serait plus plausible qu'il soit attiré par ceux de la même génération que lui, avec qui il passe énormément de temps. Il est assez proche de tout le monde, mais surtout de Loic, Kays ou encore Xavi. Je ne fais pas le poids face à eux. À côté, j'étais un vieux mec tout sec et sans aucun intérêt.
À vingt-quatre ans, je bégayais encore quand j'essayais de lui parler et ça m'a pris au moins trois semaines pour savoir prénom.
— Sinon, tu...tu t'appelles comment ?
— Adil Aouchiche.
— Ouais je sais ! Je l'ai entendu il n'y a pas longtemps lors d'un match !
Mais quel abruti. Je suis sûr qu'il n'a pas ris parce qu'il a été "attendri" comme il me l'a dis, mais plus de gêne et pour se moquer de moi.
Mais je ne lui en veux pas ; son rire à soulevé un vent de papillon dans mon estomac et m'a chaviré le coeur. Quand il a posé sa main à ce moment précis sur mon épaule pour s'en aller, j'ai senti sa chaleur subsister et me paralyser le bras. Abusé, c'est vrai, mais c'est pourtant ce que j'ai ressentis.
À vingt-quatre ans, je me crois encore dans ces films jeunesses de merde.
Depuis, je cherche un moyen de lui déclarer ma flemme. En face ? Je suis bien trop faible. Par un long texte tapé sur mémo ? Technique de lâche. J'ai passé mes journées à réfléchir et à me torturer l'esprit quand j'ai enfin trouvé the idea.
La première fois j'ai échoué. Pourquoi ? Parce qu'il y avait la gendarmerie et ma notoriété ne m'a été absolument d'aucune aide, mais je les remercie en fait. Grâce à eux, j'ai pu voir à quel poids le niveau de ma lettre était merdique.
" Cher Adil,
Je t'écris cette présente lettre pour te déclarer ma flamme : Je t'aime, et cela depuis le tout premier instant qu'on s'est rencontré. Je regardais un match du Paris Saint-Germain quand je t'ai vu faire ton entrée sur le terrain.
C'était ta première titularisation, et bien que j'ai d'abord regarder tes fesses, que je dois avouer bien en chair et plaisante à reluquer, je suis tombé amoureux de toi en te voyant. Bon, ton visage était un peu flou vu la mauvaise qualité de la télévision de mon pote, mais c'est pas grave !
Je savais que c'était pas des pixels qui définissaient ta beauté extérieure comme intérieure.
Alors, je te demanderai Adil Aouchiche, si tu veux bien être mon amoureux (entoure la réponse et envoie moi un scan à l'adresse email que je mettrais en fin de lettre ! Ou sinon à mon numéro...)
Réponse : Oui ou Yes.
Je t'aime. Ton admirateur secret."
Je suis rapidement allé me réconforter dans les exemples trouver sur le net. Malgré quelques pépites, je ne me reconnais pas dedans. Ce n'était pas personnel, ça ne représenterai pas mon amour débordant et malsain pour lui. Malsain au point que je suive ses moindres faits et gestes, ceux de son proches amis, de ses meilleurs comptes fan en plus d'avoir fais un pêle-mêle de ses photos. (C'est le confinement, on ne juge pas, je m'occupe comme je peux.)
Mais celle-ci était made in me, je me reconnais clairement en elle. Au final, je n'avais eu besoin que de laisser parler mes sentiments au lieu de m'inspirer de ceux des autres. Je la rédige au propre, la décore de paillettes et la lui envoie en scan. J'espère qu'il regarde ses mails, sinon j'ai perdu mon temps. Je n'oublie pas de lui mentionner que la carte a l'odeur de bonbons, important ça. Puis j'attends.
Je reste sans nouvelles deux jours de plus. Il était moins connecté sur les réseaux et ne répondait pas à mes facetimes. Il m'a juste envoyé un jour, pour ne pas m'inquiéter sûrement : tranquille, ça va !
Bah tu m'étonne ! Et depuis, aucune nouvelle. Je savais que Paquo se moquait de moi rien qu'à sa démarche et à son regard railleur.
Je me morfondais dans ma friendzone jusqu'au soir où alors que je venais de poser la puce électronique sur ma tempe, il m'envoya une invitation à le rejoindre à un jeu. Immédiatement, malgré la surprise et ma déconnexion, mon corps réagis de lui-même et accepta la partie. Aussitôt, je me sens tomber en arrière dans mon canapé et me retrouve plongé dans le jeu même, incarnant réellement mon personnage.
— Prêt à perdre ?
Je relève les yeux et ils s'écarquillent, reconnaissant parfaitement sa petite voix encore enfantine.
— Pourquoi tu es déguisé en drag queen ? est tout ce que j'ai réussi à articuler sans faire aucune faute.
Il portait des talons hauts, une mini-jupe trop étroite autour de ses cuisses musclés et un débardeur bien trop petit pour lui, laissant dehors ses petit bras tracés et ses abdos marqués. C'est...perturbant. Je crois qu'il était même légèrement maquillé.
— C'est mon cousin qui a modifié mon personnage, et...c'est maintenant que je vois le résultat..., il se masse la nuque, semblant embarrassé sauf que je le suis encore plus.
— Sinon, euh-
— J'ai reçu ta lettre. Ta lettre d'amour.
Je lève les yeux vers lui et mes joues s'empourprent. Je le vois faire un peu mais il s'arrête quand je recule et le souris doucement. Je baisse la tête, jouant avec mes doigts.
— Alors euh...Tu as aimé ?
— Elle était adorable.
Je relève la tête, penchant ma tête perplexe sur le côté.
— Pourquoi ne m'as-tu pas répondu alors ? lui demande-je.
Il souffla et s'avança jusqu'à moi et attrapa mon poignet.
— Je ne sais pas vraiment. Je pense que je triais mes sentiments. J'essayais de les comprendre moi-même avant de te dire quoi que ce soit.
Mon coeur balance et une petite chaleur recouvrit mes joues quand je rencontre son regard. J'entrelace étroitement nos doigts, lui laissant le choix de s'en défaire si quiproquo, et lui souris aussi, charmé.
— Et alors ? Tu les as dompté tes sentiments ? il hoche de la tête.
— Je veux que tu m'embrasse.
Je passe ma main dans mes cheveux, il s'approche de moi et caresse mes hanches.
— Tu sais Benji, j'ai très envie de toi actuellement.
Je lui souris malicieusement.
— Ah bon ? je le regarde mordiller sa lèvre inférieure.
— Oui, donc suis moi.
Il prend ma main et je marche juste derrière lui et il m'emmène dans un endroit plus calme. On s'était éloignés du lieu de combat du jeux, traversant la ville colorée et délabrée. Aucune âme n'y vit.
Je regardais le paysage informatique quand soudain, je me sentis plaquer contre une porte et qu'une paire de lèvre se posa sur les miennes.
Saisi par la surprise, je pris un instant avant de répondre à son baiser corsé.
Je laisse mes mains traîner sur son fessier et sourit en me rendant compte d'une hypothèse que je portais sur lui depuis le début : il a vraiment un cul tout aussi ferme et rond. Magnifique !
Je finis par inverser nos positions et le plaque contre le mur fissuré juste à côté de ma porte rongée. Je caresse son corps, descend au niveau de la braguette de son pantalon que je descend à ses chevilles et souris en voyant son érection si gonflée. Je n'hésite pas une seconde avant d'y frotter la paume de ma main contre. L'excitation monte déjà dans mon corps et je m'attend déjà à la frustration intense que je ressens à chaque fois.
Mais alors que je tombais à ses pieds, je ressens une gêne au niveau de mon aine et me rend compte du plis important qu'arborait mon jean. Je suis si fier et empli de joie à cet instant. À vingt-quatre ans, j'ai ma vraie première érection.
— Benji' ? je suis interrompu par un grognement de plaisir.
Je me recentre sur l'instant présent et me rend compte que je tenais son sexe dans la main, pointant entre mes deux yeux. Je serre son membre un peu plus fort et il gémis. Je finis par le prendre en bouche.
Alors que je le sentais au bord de la jouissance, je m'arrête et recueille sa semence et m'en sers comme lubrifiant, entrant un doigt en lui. Je remonte entièrement sa mini-jupe autour de ses reins et lui enlève ses talons hauts sur lesquels il tenait bancalement dessus.
Il boude et me fixe, les sourcils froncés.
— Nan, pas maintenant Adil. Ce soir j'ai envie que tu puisse jouir grâce à ma bite en toi.
Je souris sournoisement, retire mon doigt de son trou et me déshabille devant lui. Oh ciel, quelle sensation étrange de sentir et de voir ma queue totalement dure et lourde !
C'est si libérateur comme expérience. Je pince la lèvre inférieure et me masturbe pour me rendre encore plus dur.
— Tu as tout ce qu'il faut ici ?
— Non, mais on s'en fiche.
Il s'approche alors de moi avec un déhanché et passe lentement ses bras autour de mon cou. Nos regards s'accrochent et on souffle tous les deux de plaisir en sentant la chaleur et l'érection de l'autre contre notre peau.
Je saisis une de ses fesses et la griffe. Il gémis simplement.
— C'est ta première fois ?
Il rougit mais secoue la tête, détournant le regard.
— Non...Je l'ai fait avec mon ex.
— Oh, je hausse des sourcils, c'était comment ?
Il me regarde, confus, mais répond tout de même.
— Douloureux. Et toi, c'est ta première ?
Je me penche et l'embrasse, entrant deux doigts, préalablement lubrifiés d'une vaseline trouver dans la salle de bain, dans son intimité.
— Ouais.
Il me sourit doucement et ses pupilles s'enflamment. Il semblait plus...excité.
— J'ai un faible pour les puceau au cheveux bouclés et qui marque des second poteaux.
Je souris et entre un troisième doigt en lui.
— Enfoiré ! jure-t-il sous l'intrusion, ses dents serrés.
— C'est génial ça ! Je conviens parfaitement au profil.
Une fois que j'ai finis de le préparer, je rentre doucement en lui et l'embrasse.
— Tu me dit quand je peux bouger.
— Ne t'inquiète pas Benji, je ais pas me casser en deux ! il ricane.
Je souris et commence à donner des coups de reins, cette toute autre dimension du sexe m'enivrant à chaque instant. Il s'accroche à mes épaules et je sens ses ongles me creuser la peau. Je fais bien attention à garder l'équilibre, son dos plaqué contre le mur et sa queue se frottant à chaque mouvements contre mes abdos.
Je sens mes paupières palpiter un souffle conquis en sentant mon sexe s'enfoncer si profondément en lui.
Je maintiens mes doux va et vient, voulant éviter au maximum de le blesser, puis surtout je ne sais pas si je vais tenir longtemps. C'est ma première fois, et il rate de durer des heures !
Il se met à gémir et je mordille ma lèvre. C'est pas possible, ses bruits sont si doux à mon oreille que moi moi-même, je me met à gémir dans le fond de ma gorge et commence à accélérer en lui.
Non, je vais clairement pas tenir longtemps.
— Ad....Adil je....je vais pas tarder à venir.
— T'en fais pas, continue Benji', il gémis et m'enlace.
Il serre mes fesses et griffe mon dos et je l'embrasse en allans un peu plus rapidement.
Je sens que je suis proche, trop proche. Je continue et finis par jouir bien enfoncé en lui. Essoufflé, je grogne bruyamment et sort de son intimité. Je le prend en main et décide de le masturber et il ne met pas énormément de temps avant de venir.
Je souris et l'embrasse.
— Benjamin ?
Je le fixe, un petit sourire amoureux aux lèvres.
— Je-
Mais avant qu'il ne finisse même sa phrase, son enveloppe se décomposa en une multitude de pixels et il s'envola. Je me redresse et l'appelle.
— Adil ?
Je me réveille en sursaut chez moi,sur le canapé, et me fais griffer par Paquo qui saute de mes genoux et cours jusqu'à la cuisine.
Pris de panique, je saisis mon téléphone.
"Désolé ! Ma puce n'avait plus de batterie...Mais, j'ai passé une excellente soirée Benji'. Merci <3"
Mon cœur s'emballa. Je suis décidément bel et bien amoureux.
🕳
▪️Encore désolé pour le retard !
▪️Commentaires et votes sont toujours les bienvenus !
▪️Merci x10medusa pour m'avoir aider avec le lemon💕
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