(3) Thilo Kehrer x Kylian Mbappé

Honnêtement, je n'étais pas furax parce qu'il m'a trompé, j'ai fais la même fehler moi aussi. Attendez, comment on le dis en français encore ? Con...connerie ? Oui, c'est ça, j'ai fais la même connerie que lui. Je lui en voulais juste de m'avoir trompé avec son ex, c'est tout. Il devait être tout content là le brésilien de s'être fait sauter par mon mec. Je l'imagine déjà en train de me regarder avec son petit air condescendant ce son of the bitch de merde.

J'accélère un peu plus et arrive à destination. Je descends et sonne à la porte. On ne tarde pas à venir m'ouvrir.

— Thilo ! Je suis content de te voir, mais surpris aussi !

— Bonsoir Presnel....

Lui et son sourire de gencive...Une grande histoire d'amour. Je l'aime bien, mais trop joyeux à mon goût.

— T'es venir voir Ju' ?

— Ouais.

— Je vais le chercher !

Il s'en va en sautillant et me laisse pantois sur le devant de la porte. Bon...Je prend ça comme une invitation venant de lui. On parle bien de Presnel Kimpembe hein.

J'entre dans leur maison, les mains dans les poches et le pas traînant.

— JULE !

— POURQUOI TU GUEULE TOI ? FOUS-MOI LA PAIX, JE SUIS OCCUPÉ MERDE !

Il a un langage plutôt fleuri notre petit Julian. Mes sourcils tressaute même d'étonnement.

— VAS Y RAMÈNE TON CUL ! Y'A QUELQU'UN QUI EST VENU POUR TOI !

Mais pourquoi parlent-ils en hurlant ?! J'ai super mal aux oreilles maintenant.

Julian finit par faire acte de présence avec Kayis dans ses bras qui souriait de toutes- enfin du peu des dents qu'il possédait, tout emmitouflé dans sa serviette pikachu, sa queue pendant derrière lui ainsi que ses oreilles sur le côté de sa tête.
Il était trop mignon ce gosse je vous jure.

— Oh, Thilo. Que me vaut l'honneur de ta visite ? Il fait nuit, t'es pas rentré chez toi ?

C'est vrai qu'après ma dispute avec Kylian, je suis allé me changer les idées à travers les routes de la campagnes. A vrai dire, j'ai nul part où aller parce que je suis parti en oubliant mes affaires dont mon porte-feuille à l'appartement, au moins j'avais gardé  mon portable et mes clés de voiture dans mes poches de jean.

Nos regards se croisent et il comprend tout de suite le pourquoi de ma venue.

— Ça te dit du riz frit au poulet ?

— Yeah ! Du poulet !

— Dou pouley ! applaudit Kayis en sautillant sur l'avant-bras de Julian qui dévisageait un Presnel courant dans le salon tel un enfant. La puissance du poulet.

— Ça me va, dis-je simplement en haussant les épaules.

— À table alors, m'invite le brun en me montrant la table à manger du menton.

— Dou pouley ! Ouiiii dou pouley !

— Tais-toi Presnel !

— Ah ben désolé...

Je ricane en voyant sa tête, se disant sûrement quel rabat-joie était Julian qui installe Kayis dans sa chaise haute, puis pars chercher les plats qu'il dispose sur la table avec des boissons et de l'eau.

— Moi je dis que tu es homme à marié Ju' !

— Et moi je te demande de te taire Presnel !

— Mais wesh ! Je te complimente et tu vois ce que tu me réponds ? Vas y je te boude, il croise les bras et Julian roule des yeux.

— Tu veux que je te sers Thilo ? il me demande poliment avec un sourire auquel je répond posément.

— Non, t'inquiète merci. Je vais le faire moi-même, je décline gentiment.

— Comme tu veux.

— Tu me sers Ju' s'il te plaît ?

— Je vais te taper.

— Je m'en doutais..., marmonne Presnel dans sa barbe inexistante.

Même Kayis se moquait de son père en rigolant derrière ses petites mains. Décidément, le respect ne connaissait pas Presnel.
Tout le monde se sers et on mange dans la joie et la bonne humeur avec un Kayis qui tapait avec amusement son os de poulet sur sa petite table.

Pas trop d'humeur, je refuse leur soirée films du samedi soir et monte dans la chambre d'amie, puis après une bonne douche bien méritée, je m'endors sur le lit.

PDV Kylian

— Toujours pas de nouvelle de lui ?

Je soupire et secoue tristement de la tête.

— Non Alicia...Il ne me parle même pas à l'entraînement.

Alicia Aylies, mon ex petite-copine du lycée et aussi grande amie est venue me voir après que je lui ai raconté ma dispute avec Thilo et celle de Neymar.

— Je suppose qu'avec Neymar, c'est toujours pareil ? sa voix est douce et basse, presque un murmure pour ne pas me brusquer ou risquer de m'énerver. J'étais assez irritable depuis quelques temps.

Thilo ne dormait plus à l'appartement et pour une raison qui m'est inconnu, je ne comprenais pas pourquoi il n'accepte pas de me pardonner et d'aller de l'avant.
C'est sa fierté ? Ça rivalité avec Neymar ? Parce que bien que ce dernier ne m'adresse plus la parole, il regardait hautainement Thilo qui rageait intérieurement. Qu'est que j'ai encore fais ?

Je soupire pour au moins la millième fois de la journée et laisse ma tête tomber entre mes mains.

Quel boulet que je suis...On ne peut pas être aussi con bordel !

— Faut que tu lui parle Lottin, elle était la seule à m'appeler comme ça et ça m'énervait aussi d'ailleurs. Si elle essayait de me faire rire, elle s'y prenait très mal.

— Mais il refuse catégoriquement ! Il me fuit comme la peste ! Je lu ai bien pardonner son erreur, pourquoi il ne veut pas faire de même avec moi ? Je l'aime Alicia ! Je l'aime à en mourir ! Je veux qu'on se marie et qu'on est des animaux qu'on appelle enfant putain !

Je me laisse aller en me levant brusquement du fauteuil où j'étais assis, me retenant de vouloir frapper  quelque chose comme par exemple la télévision.

— Putain ! finalement je tape contre la table basse et me prend le petit orteil contre le pied.


Je me baisse aussitôt pour le bercer, mordant mes lèvres pour m'éviter de crier, une larme coula le long de ma joue gauche et je grognai de douleur.

J'entendis deux ricanements derrière moi, je me retourne prêt à engueuler l'autre là, puis me fige en voyant le troisième occupant de la pièce. Thilo. Oh mon Thilo ! Il est là ! Thilo est là (NDA : l'eau est là !) !

— Bonjour Ky'.

Je m'évanoui intérieurement en entendant sa voix si grave et douce à la fois. Quelle gamine que je suis ! Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas entendu sa voix ! Deux jours, mais c'est tout de même long !


— Bon, je vais y aller et vous laisser en tête à tête je pense.

Oui, c'est ça, casse-toi toi. Tu ne m'as pas servi à grand chose.

— Ouais...Ouais, à la prochaine Alicia !

— Ciao les futurs mariés !

Mais ta gueule toi ! Putain, qu'est-ce qu'elle a encore dis elle ? Je vois Thilo haussé des sourcils avec un petit sourire du genre "évidemment !", mais on sentais que non, c'était factice.

Ils se font la bise et elle part une bonne fois pour toute, nous laissons seul, face à face au milieu de notre salon.

C'est bon, je stresse.

—Faut qu'on parle.

C'est bon, je ne suis vraiment pas bien là.

— Et sérieusement.

C'est moi où il fait chaud d'un coup ? J'essuie mon front et me surprend à découvrir les énormes auréole sous mes aisselles et la transpiration collée mon tee-shirt à ma peau.
Ah ouais, je rigole pas moi.

— Pas besoin de paniquer Ky', tente de me rassurer mon...fiancée ? Il fit un pas vers moi, puis me pris carrément dans mes bras quand je commence à pleurer à grosse larme. Fragile.

— Co...Comment ne pas paniquer quand l'homme que tu aime est à deux doigt de rompre vos fiançailles à cause d'une bourde que tu as faites ?! Je...Je te demande pardon Thilo, je ne referai plus jamais une bêtise pa...pareille.

— Ssshh. Calme-toi bébé, calme-toi. C'est ça, respire. Oui, comme ça, il chuchote en me caressant le dos de haut en bas, je continue à bredouiller tout en pleurant comme une diva.

— Je veux qu'on se remette ensemble et...et...et qu'on se marie...puis, oh mon dieu...Je te veux Thilo ! Je veux toi et personne d'autre !

Je continue de pleurer à grosse larme avec de la morve me sortant du nez et tout, me ventilant pour essayer de minimiser mon état, mais peine perdue.

Il se recule et m'assois sur ses genoux, prenant mon visage en coupe pour me forcer à le regarder dans les yeux, mais je ne voyais absolument rien tellement ma vue était floue.

— Écoute bébé, je suis vraiment, mais vraiment désolé de t'avoir mis dans un tel état. Je suis vraiment désolé de t'avoir trompé avec une stripteaseuse et je m'en veux de t'avoir traiter de la sorte en t'ignorant ces derniers jours. Je te promets que ça ne se reproduira plus. Moi aussi je veux qu'on se remette en couple.

Je cesse immédiatement de pleurer et le dévisage, incrédule.

— Tu veux toujours qu'on se marie ? je lui demande d'une voix candide. Il hoche de la tête en me souriant doucement. Je tape mon meilleur smile avec des étoiles dans les yeux et me jette sur ses lèvres. Il est d'abord surpris, étouffant un souffle contre mes lèvres puis finit par fermer les yeux et y répondre.

Ses mains se posent sur mes hanches, puis il passe quelque doigt sous la bordure de mon tee-shirt pour caresser ma peau. Je frémis et amplifie l'échange, bougeant pour m'assoir sur son bassin où une bosse naissait progressivement, le poussant légèrement contre le dossier du canapé.

Il retire sa langue de ma bouche et m'embrasse tout simplement avec la pulpe de ses lèvres.

— On va faire des bébés ?

— Allons faire des bébés.

Il se lève du canapé et j'enroule mes jambes autour de sa taille en riant quand il posa des milliers de baisers dans mon cou.

Ce soir, il se passa ce qui devait se passer dans la chambre.

(NDA : Pas de lemon parce que d'après certaines, je suis un obsédé alors que pas du tout...🙄)

Je pensais qu'on allait vivre un parfait rêve Thilo et moi, mais Neymar en avait décidé autrement.

Encore une fois, il n'avait pas digéré le fait qu'on se soit remis ensemble et qu'on ait même terminé les préparatifs de notre mariage qui était prévu dans un mois. J'avais hâte.

Mais pour l'instant, je pensais à autre chose.

Je me gare, descends de ma voiture et pénètre le commissariat, me précipitant vers l'accueil où j'ai faillit gifler la secrétaire ramoli et insolente qui plus est.

— Monsieur Mbappé ?

Je me tourne vers mon interlocuteur et tombe face à un policier, petit, blanc, moustachu et avec une horrible calvitie sur le crâne.

— Oui, c'est moi, il me détaille de la tête au pied en mangeant son donuts, son autre main posée sur son arme. Il s'est pris pour un flic de l'état de Virginie ou c'est comment ?

— Veuillez me suivre, voyant que je ne le suis pas, il ouvre à nouveau de sa bouche, des miettes s'en échappant, Monsieur Kehrer a été placé en garde à vue, il est enfermé dans une cellule.

J'ai bien vu à son regard que c'était un homophobe. Mais je m'en fous, je me contente juste de le suivre, puis il s'en va après avoir ouvert la porte de la cellule, ne souhaitant sûrement pas assister à nos retrouvailles.

En entendant le tintement des clés, mon métis redresse sa tête, puis se précipite vers moi.

— Mon bébé !

Je cours dans ses bras et on se sert très fort. Il me dit de ne pas pleurer, plus facile à dire qu'à faire, ça me démangeait, mais je le fais quand même pas.

— Mein Herz ! Je suis vraiment désolé..., il souffle près de mon oreille tandis qu'il resserre notre étreinte.

— Qu'est qui t'a pris de faire une chose pareille ? T'aurais pu le tuer ! je le gronde à voix basse pour ne pas me donner en spectacle. Ça ne l'empêche pas de me tirer par le bras dans un coin afin de se cacher des oreilles et regards indiscrets. Je ne pense pas que ce soit possible dans un commissariat, mais bon.

— T'es de son côté hein ? il me demande énervé, me serrant le bras, mais je lui lance un sale regard et me défait de sa poigne. Il a cru que j'étais son petit ? Je ne suis le petit à personne moi.

— Bien sûr que non ! Mais tu l'as envoyé à l'hôpital Thilo, il est salement amoché et il souffre tellement qu'ils l'ont endormi dans un coma artificiel ! T'as de la chance que Tuchel ait réussi à le convaincre de ne pas porter plainte, je le lui reproche, vraiment pas content de son comportement.

— Ben qu'il y reste dans son coma ! je lui donne une tape sur le côté de son crâne.

— T'es fier de toi ?

— Il n'avait qu'à ne pas t'envoyer de nude et t'harceler de messages ! Mais sérieusement, il est taré ton pote, il te fait la gueule, puis après il revient la bouche en coeur pour essayer de t'attirer dans son filet ! grogne-t'il excéder.

— Putain Thilo, je sais me défendre ! Je les toujours repoussé et c'est pas aujourd'hui que j'aurais céder. En aucun cas tu étais obligé d'en venir au main avec lui ! Imagine si toute cette histoire arrive aux oreilles de la presse ?! j'essaye de le faire prendre conscience de ses actes, mais têtu qu'il est, il préfère les ignorer. Il esquive mon regard, mais j'attrape fermement sa mâchoire pour entrer mes yeux dans les siens.

— Thilo.

— Quoi ? il peut prendre sa voix la plus dure, je m'en fous, je vais continuer à parler dans sa tête.

— Je t'aime. Ne fais plus de bêtise pareille je t'en prie.

Je murmure et son regard se radoucit aussitôt. Il m'embrasse chaudement et me prend dans ses bras.

— Je t'aime. Je suis désolé.

Comme convenu, Neymar ne porta pas plainte, mais sa haine contre nous ne fit que grossir deux fois plus. Ayant obtenue un arrêt maladie indéterminé, il retourna au Brésil auprès de sa famille et s'était tant mieux.
De notre côté, Thilo et moi étions totalement concentré sur notre mariage qui arrivait à grands pas. On était heureux car tous ceux qu'on y avait conviés, avaient répondu présent et s'étaient donc parfait.

On n'attendait pas mieux. On s'embrasse à nouveau puis nous nous  souhaitons mutuellement bonne nuit avant d'éteindre les lumières et s'en aller au pays des merveilles, mon oreille appuyée contre son coeur.

Je crois que je vais pleurer. Oui, encore. C'était un trop plein d'émotions pour moi en une fois. Je me tenais devait l'arche de mariage décorée de diverses fleurs de toutes les couleurs, tenant Thilo main dans la main et se souriant comme des idiots.
Je n'écoutais pas les paroles de Christopher, Blaise et Presnel, mes témoins, qui essayaient à tout prix de me faire pleurer. Je leur fais un rapide doigt d'honneur que je camoufle en faisant sembler de chasser des moustiques qui me tournaient autour.
Julian, Kevin et Leroy, eux, étaient beaucoup plus calmes du côté de Thilo.

Pourquoi les avais-je choisis en tant que témoin aussi ?

Notre famille et tous nos amis étaient présent en ce jour pour célébrer et vivre ce moment important tant pour nous que...ben pour nous.

— Euh...bonjour à tous ! Je...euh...si il y a quelqu'un...une personne qui a un problème avec ce mariage, bah qu'il le dise ou se taise à jamais.

Toute l'assemblée étouffe son rire, mais je dois avouer que c'est assez dur.

Qui m'a pris de demander à N'Golo de me servir de faux maire et diacre ?
Thilo et moi nous regardions dans les yeux en se mordant les lèvres ou l'intérieur des joues pour lui, ne voulant absolument pas se foutre de la gueule du joueur de Chelsea. Il était tout intimidé avec son sourire trop craquant alors qu'il se massait la nuque. Ow, on dirait un petit enfant.

Sinon, tous nos regards se tournent vers Neymar assis au troisième rang à gauche de nous. Oui, le mec a eu l'audace de venir et Thilo a eu l'hardiesse de lui envoyer une invitation et avant même de me consulter.

Juste histoire d'enterrer la hache de guerre.

Avait-il dit, mais je suis sûr que c'était juste pour qu'il se délecte de notre bonheur à nous deux.

Le brésilien roule des yeux.

— Je n'ai rien à déclarer.

— À la bonheur ! s'exclame Layvin, tirant des petits rires des invités.

Et alors que la cérémonie allait reprendre son cours, un invité incongru apparu.

— Si, moi !

Nos têtes se tournent vers le nouvel arrivant. Il était -très mal- vêtu d'une chemise léopard avec un jean noir déchiré et près du corps avec des santiags marrons.

— Stylé ton look mec ! Mais t'es qui ? lui demande Presnel. J'en peux plus de lui.

— Je me nomme Alisson Santos ! crie-t'il fièrement levant le menton haut et les mains sur les hanches.

— C'est pas un prénom de meuf ça ? fait remarquer Paul.

— Non ! C'est purement masculin.

— Ah non non non ! C'est purement et complètement féminin ! Même que j'ai une cousine qui a le même prénom, ajoute Antoine assis juste à côté de Paul. Pas étonnant non plus...

— Osez-vous contredire le grand et sublime Alisson Santos ?

— Bien sûr que non ! ironisa Paul et Antoine en secoue de la tête.

— Sublime ? Ah j'en suis pas si sûr..., tiqua Leroy.

— Bref ! Tu veux quoi Alisson ? lança mon futur mari à son encontre.

— Te tuer, répondit-il avec un sourire carnassier, se léchant bizarrement les lèvres.

Si il pensait ressembler à ça, on le voyais tous autrement.

Il se rapprochait beaucoup plus de ça.

Il eut un blanc après sa déclaration, puis un énorme rire générale anima le lieux.

— Ahahah ! Tellement drôle putain !

— Avec son prénom de fille : Alisson, mdrr ! Pouhahaha !

Bang !

— Putain ! T'es malade mec ! s'énerva Julian. Les gars esssayèrent de lui sauter dessus, mais il sortit une mitraillette de sous sa chemise et d'autre types lourdement armés arrivèrent.

— Thilo !

Je me précipite vers lui et le relève en position semi-allongée, soutenant sa tête sur mes genoux. Cette fois-ci, j'y arrive pas, c'est plus fort que moi et je me met à pleurer, ouvrant sa veste de costume pour voir ses dégâts. Sa chemise était tâchée de sang et si je me souviens bien de mes cours de sciences de la vie et de la terre, son foie se trouvait exactement là. C'est un organe vital non ? Oh putain !

Je retire immédiatement ma veste et la roule en boule pour la presser sur sa plaie, mes larmes dévalaient mes joues pour tomber un peu partout sur son visage. C'était horrible. Il avait l'air sonné et il se mit à tousser du sang.

— N'essaye pas de parler bébé. Juste rester réveillé, ne t'endors pas ! je lui dis en redoublant de larmes, il tenta même de rire quand il se reçut une énorme goutte dans l'oeil.

— Je suis...désolé, il articule de sa voix brisée. J'essuie le sang qui coulait au coin de ses lèvres alors qu'autour de nous s'étaient le chaos. Il y avait des gens qui criaient, pleuraient, couraient dans tous les sens et des bruits de balles, puis nous au milieu de tout ça. Je caressait ses cheveux en lui souriant doucement, nos regards bloqués l'un dans l'autre.

— Je trouve qu'il y a eu trop de désolé ces derniers temps, je plaisante pour détendre l'atmosphère, ma main pressant toujours fortement sur sa blessure. Il sourit en coin et apporte sa main à ma joue.

— Tu sais que je t'aime Mbappé ?

— Évidemment ! son sourire s'agrandit.

— Appelle Kanté qu'il nous marie pour de bon.

Ni une ni deux, je relève la tête et cherche le petit passe-partout, justement caché derrière les rideaux de l'arche.

— Kanté ! je crie et il tourne son regard vers moi, se pointant du doigt.

— Oui toi ! Ramène ta fraise tout de suite là !

Il tente de protester, mais il se ravisse rapidement en voyant le regard que je lui lance.
Il arrive à notre hauteur en tremblant avec un air apeuré et se cache derrière moi en entendant un coup de feu.

— Oui Kylian ? même sa voix était tremblante.

— Finis le mariage, je lui ordonne et il semble comprendre qu'il n'avait rien à en redire. Il lit un rapide passage de la bible, puis vint le moment du passage des anneaux. Je souris, toujours en larme, en passant la bague au doigt de mon époux.

— Moi, Kylian Mbappé Lottin, je jure de t'aimer et de te chérir jusqu'à que la mort nous sépare, ma voix se casse à la fin de ma phrase et je sanglote à nouveau. Quel fragile que je suis !

Il fit difficilement de même, puis me sourit et me dit droit dans les yeux.

— Je suis content que le destin ait fais qu'on se soit rencontré. Tu es une personne merveilleuse et pleine de qualité, et même si tu es jeune, tu peux te montrer mature quand tu veux. Tu as aussi un grand coeur, et c'est une des choses que j'aime le plus chez toi. Je te prie de me pardonner de t'avoir fais souffrir auparavant, ce n'était pas voulu. J'ai jamais été aussi heureux qu'à tes côtés, ce que je ressens pour toi, je ne l'avais jamais ressentis pour quelque d'autre que toi. Je sais, je ne suis pas fort pour les déclarations, mais sache que j'ai aimé ces moments passés avec toi. Je t'aime à en mourir mein herz. Et c'est pas en rapport à ce qui se passe maintenant hein, il tousse du sang en riant et je lui donne une tape aimable à la tête.

— Tais-toi !

— Vous pouvez embrasser le marié ! Félicitations les gars ! lâcha Kanté rapidement avant de prendre ses jambes à son cou et de courir loin de nous. On le regarde faire, puis nous recentrons sur l'autre, se couvrant des yeux amoureusement.

— Ich liebe dich, je sussure avant de me baisser vers son visage et de sceller nos lèvres. Notre baiser avait un arrière goût amer et de fer, mais la passion était là. Je ne comptais pas le laisser là, les secours étaient sur la route de toutes façons.

Je me relève et ouvre lentement les yeux, le fixant, mais je vois qu'il n'ouvre toujours pas les siens. Je le secoue légèrement, sentant une boule se former au niveau de mon estomac et les larmes monter.

— Thilo ? Bébé, réveille-toi s'il te plaît. T'es pas drôle là ! Thilo, Thilo ! Lève-toi putain ! Tu joues à quoi bébé ? Thilo !

Je le lâche, ayant peur d'avoir appuyé à un endroit où il ne fallait pas et lâche un hurlement désemparé. Je ne sentais plus son pouls, rien.

— Nooooon, sacrilège ! Il est mort par ta faute ! Espèce de connard !

Je me relève et court vers Alisson qui dirige son arme vers moi, mais je ne m'arrête pas pour autant, il ne me fais pas peur, quand soudain Neymar arriva.

— Alisson ! Qu'est que tu tu fous ici ?! Il s'est passé quoi ici ?! Je pars deux minutes aux chiottes et c'est la merde quand je reviens !

— Tu le connais ?! je le questionne, les yeux exorbités en faisant un vague signe de main vers Alisson.

— Oui, c'est mon cousin, il est censé être en taule !

— QUOI ? TU TE FOUS DE MOI ? Tu as organisé tout cela en vrai ! je m'approche dangereusement de lui, le prenant par le col.

— Non, non ! Bien sûr que non ! Je ne suis pas un connard à ce point ! Il était en taule de base ! se défendit-il, et je sonde ses pupilles pour y voir de la sincérité. Je le relâche, puis il me pousse sur le côté, faisant barrière de son corps et je le rattrape inconsciemment.

Une deuxième balle.

— Noooooooon ! Neymar ! je lève les yeux vers Alisson qui était figé sur place, fixant tristement et sans vraiment y croire le corps du brésilien  qui peinaient à garder les yeux ouverts, T'es con ou quoi ?! Tu viens de tuer ton propre cousin !

Je lui crie dessus avec véhémence, hors de moi.

— C'est de ta faute ! Je voulais le venger parce que ton gars l'a défiguré, pas le tuer lui !

— Quoi ? Tu voulais prendre la vie d'un homme pour une simple bagarre ? je lâche un rit amer, prenant le temps de passer ma main sur les paupières de Neymar afin qu'ils se ferment, le posant délicatement au sol.

— Il l'a envoyé à l'hôpital et cloué au lit pendant un mois !

— Et en quoi ça te concerne ? Ils s'étaient réconciliés !

Enfin, c'était un bien gros mot, mais bon.

— Mon cousin est mort par ta faute !

C'est trop. Je lui saute dessus et commence à lui donner des coups de poings. Il se défend plutôt bien, normal aussi, il a fait de la prison en y repensant.

Mes gars profitent de l'inattention du groupe de Alisson pour les appréhender et leur font du sale -ils étaient bons en plus ces imbéciles !- comme ils le méritent.

J'écrase sa main avec mon pied, le faisant crier de douleur, et shoot dans le pistolet qui glisse bien loin de nous, mais il me saute sur le dos et m'étrangle. Je cours en le cognant partout, que se soit sur les tables, des colonnes ou des poteaux, mais rien n'y fais. Il reste bien collé à moi et je sens ma vue se brouillée et mes poumons manquer d'air, je devais sûrement devenir violet. Les gars étaient trop occupés à massacrer ceux d'Alisson, puis de toute façon, je ne parvenais pas à parler. J'envoyais des coups dans le vide, vraiment à bout de souffle, puis je finis par le mordre et il me lâche en criant. Même si j'avais du mal à tenir debout, je saisis une chaise en plastique et la lui explose sur la tête. Il tombe à genoux en grognant.

— Abandonne connard, je t'ai eu !

C'est ce que je croyais. Parce que quand il relève sa tête vers moi, le regard noir et un air dangereux sur le visage, c'était pour me narguer, le bras tendu droit devant lui et le canon me visant.

— Crève sale fils de pute !

Troisième coup de feu.

Je tombe comme une masse au sol, un trou parfaitement rond entre les deux yeux. De ma place, je pouvais voir les corps sans vie de mon mari, Thilo, et du premier homme que j'ai aimé, Neymar.

Même si je ne le disais pas souvent, je vous ai aimé et vous aimerais toujours.

Fin ! P.3/3

Comment j'ai adoré écrire ça là ! J'étais péter de rire, je pensais trop à une vieille télénovelas que ma grand-mère et ma mère aiment regarder😂

J'espère que vous avez aimez hein !

Bon, Amedecrivaine, j'ai retranscrit au propre notre histoire farfelue. T'en pense quoi ? J'ai respecté au maximum le script ou pas 😂?

{𝚂𝚊𝚢𝚘𝚗𝚘𝚛𝚊 ! }

Alisson Santos, cousin de Neymar Da Silva Santos Junior.

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