(#21 🎅🌲) (🍋) Ruben Loftus-Cheek x Ethan Ampadu
PDV D'ETHAN AMPADU
Une heure.
Presque trois ans que je l'observe dans la pénombre, sans qu'il ne le sache.
Après chaque journée, je prenais le temps de m'installer à ma fenêtre et de le surveiller à travers mes jumelles.
Je me contentais juste de cela. De le voir se déshabiller dans sa chambre, faire ses devoirs à son bureau et pleurer ses peines face à son téléphone. Je ne lui ai jamais parlé, juste des salutations de temps à autres lorsqu'on se croissait entre deux bâtiments ou principalement les jours de fêtes.
Je n'ai jamais entretenu de conversation avec lui. Il a pas mal de fois essayé, mais je commençais toujours à bégayer comme l'enfant prépubert que je suis avant de trouver une diversion pour prendre mes jambes à mon cou.
J'ai toujours réussi à me sauver. Sauf aujourd'hui. Je n'arrivais même pas à l'éviter dans ma propre maison.
Karma, mon cousin, l'avait invité à passer les fêtes avec nous car son père était gravement malade. Sa mère et ses petits-frères et sœurs étaient repartis à Bradford où logeait le reste de la famille, le laissant seul à Lewisham à cause de ses examens qui se rapprochaient.
Karma est venu vivre chez moi après que ses parents soient morts dans un accident de la route pendant leur voyage en Irlande. Depuis, il vit avec nous depuis plus de quatre ans. Au début, j'avais adoré le fait qu'il se soit lié d'amitié avec Ruben, ça me permettait de pouvoir le zieuter quand il venait à la maison par le trou de serrure de la porte de ma chambre.
Mais savoir qu'il dormait dans la pièce juste à côté de ma chambre me troublait. Je savais que Karma était bisexuel et que Ruben lui avait tapé dans l'oeil. Je craignais qu'ils viennent m'annoncer leur mise en couple. Ça me briserait sûrement le cœur de le savoir.
En vrai, je ne pense pas tant que ça. Ça m'étonnerait que le beau garçon qu'est le guyanien ne soit intéressé par son cadet de quatre ans de moins que lui.
— Je refuse.
— T'as pas vraiment le choix Tathan.
Je serre la mâchoire. Cette situation commençait à m'agacer. Je ne m'imaginais pas du tout la chose de cette façon. Je me sens extrêmement forcé par le rictus de Karma. Que mijote-t-il dans sa tête ? Était-il au courant de quelque chose que j'ignorais ?
— Arrête Kam ! Il devient tout rouge. Puis c'est super gênant en plus...
Je tourne ma tête vers Ruben à mes côtés. Je lâche un petit souffle amusé par le nez. Il était bien plus embarrassé que moi. Il y avait une légère rougeur sur ses joues et il fixait le bout de ses baskets, massant sa nuque.
— Rien à battre ! Le mistletoe vous attend les mecs. La tradition reste la tradition. C'est la règle, continue-t-il à rétorquer, campant sur sa position.
— Allez quoi ! C'est juste un simple petit bisou de rien du tout, ajoute Grégory qui venait de sortir de la cuisine.
— Ben t'as qu'à le faire si c'est si facile ! renvoya Ruben en roulant des yeux.
— Ah gars, c'est pas moi qui suis passé sous le gui hein...
— Vous nous avez pris en traître aussi !
Karma et Grégory firent des mines faussement étonnés, choqués qu'on les prenne pour coupable. Grégory vient même à brusquement poser son soda sur la table, créant de la mousse qui monta dangereusement.
— Je suis outré à l'entente de pareilles atrocités l'ami ! Comment ose-tu douter de ma loyauté ? Oh moi, ton ami de toujours ! il se laissa tomber sur la chaise de façon théâtrale, posant le dos de sa main contre son front, S'en est fini entre nous. Cesse de vitupérer contre moi !
Je ris sous son speech, les autres le trouvant ennuyant.
— Ouais bref. On ne voit pas de quoi tu parle, reprit Karma, poussant Greg de sur ses cuisses.
— Jordan était caché juste à côté de la porte et tenait une branche de mistletoe dans la main. Normal qu'on soit passé ensemble en-dessous !
Ils commencèrent à se disputer et j'eus un pincement au cœur. Pourquoi ne voulait-il pas juste réaliser ce simple contact lèvres contre lèvres ?
Je souffle discrètement dans ma main ; mon haleine est fraîche. Quelle est donc le problème ? Mes cheveux sentent le shampoing à base de fleurs et mes vêtements le parfum viril. Je n'avais absolument rien entre les dents et je ne me rappelle pas avoir dis une parole blessante.
Pourquoi me refusait-il au moins cette faveur ?
— T'es gay Ruben ?
Il eut un silence. Tous les regards se tournèrent dans ma direction, hébété.
— T'as dis quoi ? Non mais répète pour voir s'il te plaît !
Grégory et Karma éclatèrent de rire tandis que Jordan se contenta d'un petit sourire amusé, jouant sur son téléphone.
— Ben je ne sais pas. Je demande par simple curiosité. Peut-être que tu as peur de tomber sous mon charme et de voir à quel point tu es nul au baiser ? je hausse des épaules.
Il s'approche de moi, les sourcils froncés et pose sa main sur mon épaule. Au début je crois que ce n'est rien, mais quand je sens ses doigts s'enfoncer dans les espaces creux au point de me faire m'agenouiller en face de lui, je vois bien que je l'ai légèrement vexé.
— Ok c'est bon j'ai compris ! Pardon, je suis profondément désolé !
Il lâche mon épaule et je la tiens, ressentant une vive douleur qui s'atténue mais perdure. Il a une de ces forces ! Ce n'est pas comme ça que je l'imaginais planter ses doigts dans ma peau.
— Sale gamin.
Il souffle et me lâche, s'éloignant alors que les autres boudent en lui disant que ce n'était qu'un simple baiser de rien du tout. Mais il les ignore et pars s'assoir en face de la télé, les écouteurs dans les oreilles. Quand il agissait comme ça, cela voulait dire qu'il était fermé à toute conversation.
Ma mère et mon père rentrent avec des boîtes de pizzas et nous mangeons tranquillement dans le salon, devant la télé. Ruben nous faisait toujour la gueule.
— Vous avez vu l'heure les garçons ?! Dormez à la maison, je vais prévenir vos parents tout de suite.
Ma mère ne leur laisse même pas le temps de répondre qu'elle s'en va chercher son téléphone portable et son carnet où elle notait tous ses numéros.
On regarde mon père et il hausse des épaules en gobant sa part de pizza.
— Y'a trois matelas deux places les garçons. Je ne veux personne dans le salon, dit-il simplement.
— Je ne partage pas mon lit ! lâcha immédiatement Karma.
— Moi non plus.
— Et encore moins moi, continua Grégory.
Ils se tournèrent vers Ampadu qui sentant les regards sur sa personne, releva les yeux de son écran et retira un écouteur.
— Ouais ?
— Faut que tu dormes dans la chambre de Tathan. Y'a plus de place puisque les deux boloss dorment à la maison, lesdites boloss le tabassèrent à coups d'oreillers, le paternel continuant de manger comme si de rien n'était.
— Battez-vous en silence ! Mon match commence là.
Pour toute réponse, Ruben hocha brièvement de la tête après m'avoir lancé un regard neutre.
🎅
Ayant une petite soif, je me lève et pars dans la cuisine, faisant bien attention à contourner le matelas de Ruben.
Je sursaute en allumant la lumière de la cuisine, mon cœur ratant un battement.
— T'es malade ou quoi de manger dans le noir ?!
Devant moi se trouvait Ruben en train de manger une part de gâteau au chocolat. Après m'avoir identifié, il se concentra de nouveau sur sa tâche, semblant perdu.
Ok...Je marche jusqu'au réfrigérateur et me sert un verre d'eau, le zieutant du coin de l'oeil. Il avait le regard dans le vide et sa main ramenait les cuillerées machinalement jusqu'à sa bouche.
Il sursaute lorsque ma main se pose sur son épaule.
— Ça va Ruben ?
Il lève les yeux vers moi et se détend.
— Ouais.
— Vient. On retourne se coucher.
Je le débarrasse sans attendre une quelconque réponse de sa part et attrape sa main, mais tandis qu'on franchissait la cuisine, il m'arrête subitement.
Je me tourne vers lui et lève les yeux vers ce qu'il regardait.
— Ruben ?
— Tu sais ce que s'est Ethan ? C'est un gui ! lance-t-il avec un rictus.
Le plus jeune —donc moi— soupira et roula des yeux, faussement exaspéré.
— Ruben, je pense que tu –
Il me coupa la parole en posant abruptement ses lèvres contre les miennes, tenant mon visage en coupe puis se recula, ayant pris conscience de ce qu'il venait faire. Il baisse la tête en se triturant les mains et je l'emmène dans ma chambre, coupant court à ses excuses. On y sera beaucoup mieux qu'à découvert entre le salon et la cuisine. N'importe qui de la maison aurait pu débarquer à tout moment.
Pris d'un soudain élan de courage, je le plaque contre la porte que je ferme discrètement à clé et m'avance vers lui afin d'entamer un baiser. Un échange rapide, juste un simple toucher, lèvre contre lèvre. Pourtant, cela scotcha Ruben sur place, pantois.
— Ça va Ruben ? fini-je par lui demander, fronçant les sourcils devant son inactivité.
Mais ce dernier s'esclaffa de plus belle et me sauta dessus, dévorant mes lèvres avec convoitise, passant ses bras autour de mon cou tandis que je glisse mes mains le long de son dos. D'un même homme, on ferme nos yeux et laissent nos langues se rencontrer. Je soulève mon lightskin dans les bras, mes mains se posant sur l'arrière de son short pour dormir, ce qui le fit frémir.
L'échange s'échauffe très rapidement et la tension sexuelle monte très vite entre nous. Ruben caressait mes joues et mes lobes d'oreilles de ses pouces tandis que je m'amusais à pétrir son imposant fessier, remontant de temps en temps mes mains jusqu'à ses hanches.
Je le dépose le plus délicatement possible sur mon lit et m'allonge sur lui, nos lèvres toujours collées ensemble, livrant bataille pour savoir qui serait le dominant. Mais sans grande surprise, c'est évident moi qui l'emporte.
Mais à bout de souffle, je met fin au baiser et me redresse légèrement sur mes avant-bras, admirant la rougeur de ses joues et ses lèvres rosies par nos baisers fervents.
Je pris en coupe sa joue gauche et sourit quand il embrassa ma paume, caressant doucement le dos de ma main. Il m'aida à retirer mon haut et je fis de même avec le sien.
Assoti, je l'embrasse avec plus de langueur, animé par une petite flamme. Nos pulpes se mouvent en harmonie, appréciant le toucher de l'autre. Ce n'est qu'un simple échange, rien de plus doux et de délicat.
J'en profite pour glisser lentement mes mains sur le corps sculpté et nu —dans mes pensées— sous moi, ressentant la chaleur qu'il dégageait. Je me défis peu à peu des lèvres de mon amant et laissa ma langue parcourir la délicate et sensible peau de son cou, lui procurant mille et un frissons sous mes baisers papillons. Ma langue s'enroula sur les éminents tétons durcis de Ruben qui gémit en fermant les yeux, sa tête rejetée en arrière.
Je souris et mord de plus belle son téton. Heureusement, il a eu le réflexe de bloquer son crie avec sa main, atténuant sa voix. Je continue de descendre, ne me préoccupant pas de ses plaintes. Ma langue sillonne les puits dessinés sur son ventre et mobiles, se soulevant et se contractant rapidement au contact du froid, se mettant à briller de ma salive.
Doucement, baisant son bas-ventre, je descend lentement sur ses cuisses son short et son boxer. Je me relève cette fois-ci complètement sur les genoux pour le lui retirer et balancer ses vêtements au pied du lit.
Il ferme ses jambes immédiatement, pudique et croisant ses mains entre ses cuisses que je savais à une température chaude. Je pose mes mains sur ses genoux et lui souris doucement, ne voulant pas le brusquer, mais lâche un petit souffle amusé quand il détourna les yeux, les joues étrangement foncés.
— N'aie pas peur Ruben. Je ne veux pas te faire de mal.
Après hésitation, son regard se posa dans le mien et il sembla me jauger. Voyant encore le doute dans ses yeux et son tic nerveux qui consistait à mordiller sa lèvre inférieure, je me penche en faisant le dos rond et l'embrasse délicatement, suçotant ses lèvres et le bout de sa langue avec laquelle je s'amusais à jouer.
Petit à petit, le plus vieux se détendit, ce qui me permit de me glisser entre ses jambes et d'entrechoquer nos aines l'une sur l'autre. Tout en continuant le baiser, je bouge des reins et il couine de temps à autre sous la friction de nos membres.
Je suis étonné qu'il ose prendre nos phallus entre ses mains et commence à nous branler. Ses mains sont douces et chaudes et exécutent avec perfection ses gestes. Il les ressert au bout et à la base, m'émoustillant.
Mes lèvres parsèment de baisers sa mâchoire, son cou et de nouveau sa poitrine. Je joue avec ses bouts de chairs tendus, les triturant, les mordants ou les léchant en les enfonçant avec la pointe de ma langue.
J'arrive à son sexe dont j'embrasse le bout et un frisson le prend. Je remonte jusqu'à son visage pour le baiser, tandis que je tends le bras pour atteindre le tiroir de ma table de nuit où je récupère la bouteille de lubrifiant et un préservatif. Une fois fais, je lui fais une fellation et ricane en entendant ses bruits étouffés par le drap. On ne devait pas faire beaucoup de bruit. Grégory, Karma et Jordan dormaient juste à côté et les deux derniers avaient le sommeil très léger.
Mes doigts luisants de gras, j'en glisse un difficilement dans son orifice. C'était vraiment serré. Il avait apparemment jamais touché cette partie ci et c'était donc sa première fois. Quoi de mieux pour m'exciter !
Je le caresse et embrasse chaque partie de son corps afin de le détendre et calmer sa douleur. Je parviens à mettre trois doigts. Après avoir pas mal bataillé, mais ça a fini par entrer. Je débute dès mouvements de ciseaux et continue de le travailler, arquant mes doigts dans son rectum. Il gémit brusquement et se tord sous moi. Bingo ! Je l'ai enfin trouvé. Pris de désir devant le splendide tableau qu'il m'offre et ses bruits qui augmente la chaleur au creux de mon ventre, je déchire le petit paquet bleu et le déplie sur mon érection douloureuse qui gouttait de semence séminale sur son bas-ventre.
— Vas-y Ethan, répond-t-il à ma question silencieuse.
Je pose longuement mes lèvres contre les siennes, appréciant ses mains chaudes de part et d'autre de mon visage, puis m'aligne et le pénètre lentement. Il me sert dans ses bras et enfouit sa tête dans mon visage.
— Détends-toi Beny.
Je le recouvre de baiser et de caresses, faisant des mouvements de vas et vient sur son sexe qui se réveillait à nouveau. Ses mains tremblent légèrement et il répond avec un peu de mal à l'échange, de fines coulées d'eau quittant le coin de ses yeux que je recueille du bout de la langue.
— Ça fait mal Ethan.
— C'est bon. Ça va aller. Je suis dedans.
Il me sert fort contre lui, me faisant m'allonger sur lui en grimaçant et couinant de douleur. C'était hyper serré et chaud en lui. Je me sentais à l'étroit et étouffé, comme si j'allais exploser à cause de la pression autour de moi.
On reste un petit moment comme ça à s'embraser et à se câliner. J'attendais qu'il se détende complètement pour commencer un quelconque mouvement. Il finit par me donner le signal en bougeant des hanches et j'entame de très lent coups de reins au début, toujours contre lui et continuant à jouer avec ses lèvres. Mais la luxure s'élève dans mon esprit et je me redresse sur mes genoux en le tirant vers moi. Il a voulu lâcher un cri de surprise dans une sorte de gémissement, mais je plaque ma main sur sa bouche, étouffant sa plainte. J'étais bien plus niché en lui à cause du changement d'angle.
Puis je ne le laisse pas réaliser ce qu'il se passe que je reprend mes coups de boutoirs, stimulé par ses couinements, ses griffures dans mon dos et le haut de mes omoplates, son souffle erratique et ses lèvres gonflées de plaisir. Je joue avec ses pectoraux juste en face de mon visage, suçotant ses tétons que je maltraite à bout de canines. Il frissonne et gémis, ne savant pas vraiment où donner de la tête.
Je le rallonge sur le dos et porte ses jambes sur mes épaules, puis le relevant par son bassin que je tiens fermement, je me remet à aller encore plus loin en lui et il arque son dos en s'exclamant de pur bonheur dans le drap qu'il mordait à pleine dents. Je ne cesse de le pilonner contre cette boule de nerfs et accélère mes coups de reins en l'entendant pleurer mon nom. Mes testicules ainsi que mon érection gonflent, continuant toujours à aller plus profondément et vite en lui. Je saisis son sexe et me remet à le branler. Ses phrases n'avaient aucun sens, il essayait de parler, mais en vain. Il arrondi juste le dos et ses pupilles remontèrent vers ses paupières en laissant que le blanc de ses yeux quand il jouit pour la troisième ou quatrième fois de la soirée. Pas loin de lui, quand je sentais mes testicules remontées, je finis par jouir dans ma petite protection en latex.
Je le relâche doucement et il se repose sur le lit. Essoufflé, je me retire de son antre chaud, attache le préservatif usagé que je lance parfaitement dans la corbeille de ma chambre et me laisse tomber à ses côtés. On avait tout les deux le souffle court et moi un sourire béat aux lèvres. Je ne suis plus puceau et j'ai couché avec mon crush. J'ai même pris sa virginité !
Je me redresse pour attraper un mouchoir et nettoie son torse recouvert de sperme, puis le jette. Quand je me rallonge une seconde fois, il vient se lover dans mes bras en passant sa jambe gauche autour de mon bassin et je nous recouvre.
Je voulais aller prendre une douche, mais Ruben s'était endormi et je n'avais pas envie de le réveiller. J'embrasse son front et fini par m'endormir aussi.
Fin🎅
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