Maison Dagba.

Tous réunis chez le latéral gauche parisien, les joueurs ouvrent leurs présents. Le jeune homme s'émerveille devant sa trouvaille, des étoiles pleins les yeux.

— Wow ! Fallait pas les gars !

— Tu le mérite amplement mon gars. Ce n'est rien, t'inquiète ! lui cria dans l'oreille Kimpembe en lui sautant dessus, embrassant sa joue bruyamment.

— Vas y, essaye le pour voir ! l'enjoint Draxler en plaquant son petit-ami à terre, énervé qu'il saute sur tout le monde.

Ni une ni deux, il enfila son casque de réalité virtuelle ainsi que les gants qui allaient avec. Il l'alluma et fut transporté dans une autre dimension. Une sorte de pré où il crut même perdre l'équilibre à cause du vent qui souffla contre lui.

Éberlué, il bougea dans tous les sens sa tête et couru partout, voyant tout l'environnement qui l'entourait comme s'il s'agissait d'un monde réel.

Il vit une petite maison au loin, au toit en tuile bleues avec les murs peints en blanc, des petites fleurs colorées pendues devant chaque fenêtres. Il marcha jusqu'à elle et ouvrit doucement la porte, toujours aussi admirateur de voir tant de technologie.

Il entendait ses bruits de pas et sa respiration, ressentant même les meubles qu'il touchait.

Il ne savait pas trop ce qui se passait chez lui, mais pour l'instant il s'en fichait. Il partit à la découverte de la maison et la saccagea, renversant les coussins du canapé à terre et buvant la bouteille de lait dans l'énorme réfrigérateur. Il ne savait pas vraiment s'il avait bu le lait, mais son personnage avait lâché un rot plutôt bruyant.

Il monta à l'étage et sauta sur le lit à baldaquin avant de se cogner la tête au plafond, ce qui eut le don de le calmer bien vite.

Puis il se releva, entendant un bruit. Curieux, il se dirigea vers une porte et l'ouvrit très lentement. C'était une salle de bain et un corps se mouvait sous la douche, derrière le rideau.

Une voix basse noble chantonnait en espagnol un air qui lui semblait familier, mais qu'il n'arrivait pas à se souvenir.

Il tendit les mains et tira brusquement le rideau de douche.

— AAAAAHHHH !

L'homme cria d'une voix extrêmement aigüe, le rendant presque sourd et l'aspergea d'eau chaude en cachant son corps avec le rideau de douche.

Il bu la tasse et ses mains se battent dans le vent pour essayer de réguler la pression qui lui venait à la figure. Mais en tentant d'attendre le pommeau de douche, ses mains se posèrent sur le corps de l'homme en face et le tripotèrent.

L'homme plus petit riposta en lui donnant un violent coup de pied dans les parties intimes. Colin se replia aussitôt sur lui-même, le souffle coupé. Il s'asseya à terre en serrant précieusement ses testicules dans sa main, sifflant de douleur. Ce n'était que de la réalité virtuelle et pourtant, il ressentait la douleur comme si on l'avait vraiment frappé dans ses bijoux de famille.

— Mais ça ne ve pas Colin ! T'as cru que t'étais où ?!

Hein ? Le jeune homme se redressa, suspicieux.

— Colin ? Mais je ne m'appelle pas Colin ! Mon nom est Jamesdu93saucealgeriennelabase...

Juan le regarda comme s'il était fou et saisit du bout des doigts sa serviette accrochée sur le mur à côté pour s'enrouler dedans et sortit de derrière le rideau de douche.

— T'es tombé sur la tête ou quoi ? Puis c'est quoi ces lunettes ridicules ?

Colin porta ses mains à son visage et le palpa. Il le retira précipitamment après un silence où l'espagnol le fixait avec amitié et curiosité.

L'appareil entre les mains, il l'inspecta sous toute les coutures et vit qu'il s'était éteint à cause de la batterie vide. Pourtant ça avait l'air si irréel au début ! Il comprenait mieux l'intensité assourdissante du coup de Juan...C'était tout sauf virtuelle.

Il baissa la tête, la mine déçue.

— Je suis désolé Juanito. Je pensais que c'était un jeu virtuel à cause du casque..., s'excuse-t-il d'une petite voix, tel un enfant chagriné.

— Oh. Je comprend mieux, il tendit sa main pour l'aider à se relever et le prit dans ses bras pour le consoler, Arrête de te morfondre. Tu n'as pas fais par exprès.

Le plus jeune bouda, mais en baissant les yeux il constata le vigoureux fessier de l'espagnol qui pointait légèrement pour passer ses bras autour de son cou. Égrillard, il serra le plus vieux dans ses bras, son regard louchant sur le derrière de Juan.

— Euh, Colin ? Tu pourrais me lâcher s'il te plaît ?

— Non attends ! Je suis encore triste. Juste quelques petites minutes de plus Juanito.

Il le serra encore plus fort dans ses bras, glissant petit à petit ses mains dans son dos juste au-dessus de son fessier. De plus, la serviette était assez courte et s'arrêtait tout juste au-dessous des boules de chairs de l'espagnol qui se mit à gigoter, mal à l'aise.

— Qu'est-ce que tu fous Colin ?

— Chut, laisse-toi faire.

Comme hypnotisé, il empoigna son séant et le malaxa entre ses mains rugueuses, jouant avec comme s'il s'agissait de chose précieuse.

Juan se colla un peu plus contre lui, s'accrochant à son tee-shirt alors qu'il le laissait faire, gémissant sous les caresses qu'il lui prodiguait.

L'érection des deux hommes se touchent, se frottant l'une contre l'autre. Colin fait reculer l'espagnol et le soulève pour l'asseoir sur le bord du lavabo. Il s'installe entre ses jambes en continuant à le caresser, prenant son érection dans sa main. Ils ne se connaissaient pas tant que ça, Juan mettant des barrières entre eux et pourtant il se laissait aller sous les mains expertes du français, prenant du plaisir.

Il finit par jouir et attira le plus jeune vers lui, l'encerclant entre ses jambes. Il s'empressa de défaire la ceinture de Colin qui tenta de le calmer, mais finit par abandonner en riant devant l'empressement du plus vieux.

Il lâcha un râle en sentant les doigts chauds de Juan s'enrouler autour de son sexe, commençant à le branler.

— Juan, tu— Oh putain ! Ah je suis désolé du dérangement, veuillez me pardonner de l'interruption !

Ils sursautèrent brusquement en entendant Pablo entrer dans la salle de bain, qui tellement confus et le visage rouge, se prit la porte en pleine face en tentant de faire demi-tour et s'écroula à terre.

— Mon casque Pablo ! Fais attention !

Fin🎅