(#17 🎅🌲) Benzema x Zidane
⚠️ : insulte à répétition.
🌲
PDV OMNISCIENT
— Karim ! Ouvre cette putain de porte !
— Va te faire enculé !
— Benz-
— Ta gueule Zinédine ! Ta gueule ! Je t'ai donné une famille, mon corps, mon cœur enfoiré ! Et c'est comme ça que tu me le rend ? Would al kehba !
L'entraîneur de l'équipe du Real Madrid se recula brusquement en voyant les projectiles du plus jeune. Des sacs poubelles pleins de ses vêtements. Il marcha vers eux et les ouvrit pour constater qu'effectivement, il y avait bien ses affaires à l'intérieur, dans leur intégralité mais malheureusement découpés en petit morceau.
Pantois face à son pull de plus d'un million d'euros et fait sur mesure, il leva les yeux vers Karim qui était penché par-dessus la fenêtre de leur chambre.
— Comment ose-tu ?! Ouvre cette porte Karim ! Je te jure que je ne rigole pas avec toi ! s'énerve-t-il en jetant rageusement son pull par terre.
— Crève sale crevard va ! Tu ne me dis pas ce que je dois faire, t'es pas mon père ! lui renvoie-t-il avec un magnifique doigt d'honneur avant de faire claquer les battants de la fenêtre lorsqu'il la referma.
— KARIIIIMM !
Les chiens aboyèrent et les voisins espionnèrent. En ce jour froid, alors qu'il était à deux doigt de faire l'amour pour se tenir chaud, Zinedine se retrouva nu comme un ver avec qu'une simple serviette autour de la taille, dehors, dans le froid.
Le voisinage pointent leur nez pour essayer de connaître la raison de tout ce grabuge. Pourquoi s'insultaient-ils de la sorte ?
🎅
Quelques minutes avant...
Sortant d'une bonne douche chaude, Zinedine noua une serviette autour de ses hanches avant de descendre au rez-de-chaussée, trouvant son compagnon en petite tenue légère — sans rien — sous son tablier. Le déhanché qu'il faisait au rythme de la chanson silencieuse qu'il marmonnait dans sa tête aguicha l'entraîneur qui s'approchait à pas de loup dans son dos, le laissant mélanger le contenue de la casserole avec sa cuillère en bois.
Karim sursauta légèrement en sentant les bras chaud de son partenaire s'enrouler autour de lui et le bout de son nez se frotter contre le haut de son épaule.
— Bonjour habibi, ronrone-t-il en faisant glisser sa main le long de son ventre, appuyant la paume de sa main juste en-dessous.
Karim lâcha un petit rire, finissant de goûter son plat qui mijotait dans la casserole, puis se tourna pour enrouler ses bras autour du cou de son petit-ami.
— Bien dormi ? lui demande-t-il en lui faisant un petit bisous sur les lèvres.
Zidane le serra aussi fort que possible dans ses bras, humant son odeur dans le creux de son cou. Il n'arrivait toujours pas y croire qu'il était fou amoureux de lui, le petit français qui portait maintenant le Real sur les épaules, remplaçant Ronaldo. Un simple jeunot et surtout un de ses — précieux — joueurs.
Il se recula pour baiser son visage, caressant doucement son corps dont il pétrit l'excès de chair entre ses grandes mains rugueuses.
— Très bien même.
Karim roucoula et essaya de s'éloigner de son étreinte, mais le plus vieux l'en empêcha, saisissant durement sa mâchoire pour initier un baiser torride, l'émoi lui montant à la tête.
Le franco-algérien passa discrètement sa main dans son dos pour éteindre le feu sous son tajine, ne voulant pas qu'il brûle à cause de l'incendie qui prenait son compagnon. Ce-dernier le souleva dans ses bras et l'emmena jusqu'au salon, l'allongeant sur le grand canapé du salon.
La pièce était chaude, c'était agréable. Il y avait un silence paisible, Ibrahim étant chez ses grands-parents, et seulement interrompu par les crépitements du bois dans la cheminée et les rires lointains des enfants du voisinage.
Ils étaient enfin tous les deux, seuls. Zinedine voulait en profiter, retrouver son Karim. Mais alors qu'il comptait passer aux choses sérieuses, la sonnette de la maison retentit.
En premier lieu, ils laissèrent tomber, mais après que l'inconnu décida de laisser son doigt appuyer dessus, Zinedine se releva en soufflant d'énervement. Qui pouvait bien les déranger à un moment pareil !
Il ouvrit la porte, son ton lasse et la voix rauque.
— Quoi ?
— Vous êtes bien Zinedine Zidane ?
— Oui et ?
— Tenez, c'est pour vous.
Le jeune livreur lui tendit un énorme bouquet de roses de toutes les couleurs avec une énorme carte à paillettes, chantant quand on l'ouvrait. Puis, après avoir bataillé pour avoir un autographe de l'entraîneur français, il s'en alla gai comme un pinson.
La porte d'entrée à moitié ouverte et le bouquet encombrant dans l'autre main, Zinedine ouvre la carte pour en lire le contenu :
« Bonne fête de fin d'année à vous deux !
Je t'attends avec impatience dans notre chambre d'hôtel mon amour, quand tu te lassera de Karim.
XOXO »
Zinedine fronça des sourcils, perplexe face aux quelques phrases écrites dans une parfaite écriture en attachée au style plume.
— C'était qui ?
Il sursauta en entendant Karim arrivé, s'étant couvert d'un peignoir en satin. Il cacha avec empressement les présents dans son dos, mais ce n'était sans compter l'idiotie de son compagnon.
— Zizi, je vois le bouquet dans ton dos...fi-il remarquer en plissant les yeux, dubitatif.
Quand Karim s'avança pour tenter de voir de quoi il s'agissait vraiment, le plus vieux le repoussa. S'en suivit une bataille entre les deux et la carte finit par glisser par terre.
L'attaquant fit un tacle à son coach et le plaqua à terre, écrasant les fleurs au passage, afin de saisir le bout de carton qu'il s'empressa de lire.
Il se relèva brusquement sur ses deux pieds, la carte entre les mains. Enfin, elle fût une carte car dans un élan de colère, Karim l'émietta et jeta les confettis à la figure de son petit-ami, lui criant dessus en enfonçant son index contre son épaule, très en colère. Son regard était dressé d'un petit centimètre vers le sien et bien que Zinedine soit légèrement plus balaise que lui, c'est lui qui menait l'affrontement.
Le plus vieux resta de marbre, essayant d'en placer une mais à chaque tentatives de défense, Karim le coupait, fou de rage. Il ne dit rien, comprenant tout à fait sa colère. Il pensa à nier, mais ça ne ferait qu'empirer les choses.
C'est à force de reculer sous les petites bousculades du plus jeune et quand la porte lui claqua au nez après la gifle de Karim qu'il se rendit compte qu'il était enfermé dehors, une simple serviette pour habit. Il commençait à mourir de froid.
Tant qu'à Karim, encore aveuglé dans sa fureur, il monta durement les escaliers et tira toutes les affaires personnelles de son ex petit-ami de la partie de son dressings et se mit à découper les pièces les plus coûteuses en petit morceaux. Il fit de même avec ses cartes de crédit et ses chéquiers qu'il balança en confettis par la fenêtre de leur chambre.
— Je suis désolé galbi (mon coeur) ! Laisse-moi tout t'expliquer. Tu sais qu'il n'y a que toi que j'aime omri (ma vie) ! hurle-t-il depuis le bas de la fenêtre, commençant à sérieusement avoir froid.
— Tu te tais, ok ? Tu te la boucle ta grande bouche ! s'époumone-t-il en lui lançant un lourd sac poubelle qu'il espérait qu'il tombe sur sa tête pour l'assommer, mais il réussit à l'éviter.
En rentrant pour aller chercher d'autres sacs, il vit du coin de l'oeil le téléphone portable du plus vieux vibrer, l'écran s'allumant à plusieurs reprises. Il le prit entre ses mains et son irascibilité le ravagea en voyant tous les textos qu'il recevait de différents numéros avec « Bébé 1» « Bébé 6 » et les autres notifications photos ou vidéos d'Instagram ou de Snapchat. Ce qui lui fit voir rouge fut le « À tout à l'heure Zizou 😍» d'un certain Luka.M.
Le fils de péripatéticienne tchèque !
Il saisit leur batte de baseball en métal et écrasa à grand coups le téléphone qui n'arrêtait pas de vibrer et de sonner, le rendant fou. Il remercia intérieurement le ciel qu'Ibrahim ne soit pas là pour assister à la séparation de ses parents. Ou même pire, à la mort de son père infidèle.
Il descendit rapidement les escaliers, faillant glisser à plusieurs reprises, et sortit le fusil de chasse de Zinedine rangé dans la buanderie avant d'aller le rejoindre dans le jardin enneigé.
— Alors comme ça tu m'as pris pour un con ? Tu me fais cocu, moi, Karim Benzema ? T'as cru que j'étais ta pute ! s'écrie-t-il d'une voix agressive, faisant entendre le bruit sonore comme quoi l'arme était chargée.
— Habibi, s'il te plaît, calme-toi ! Je peux tout t'expliquer bébé, parle doucement Zinedine, les mains basses afin de le calmer.
— Y'a pas de habibi qui tienne là ! Puis y'a rien à expliquer aussi ! Tu m'as pris pour une vache à lait Zinedine ! Soit disant "ouais, c'est comme ma famille. Mes frères ou même mes fils". Tu met ta teub dans le cul de tes frères ou de tes fils sale chien ?!
— Quoi ? Mais -
— Ta gueule ! Sergio et Luka te dm et tu les répond, connasse va ! bouillonne le plus jeune en s'approchant de lui, le visage rouge et les veines bandées.
Le coach se reculait, jetant des coups d'oeil à l'arme. Un Karim énervé est un Karim plus que dangereux. Il devait bien réfléchir à chaque mot qui sort de sa bouche.
— Tu veux quoi Zinedine ? C'est quoi ton putain de problème ? Non mais dis-le moi hein ! Tu me trompe avec mes coéquipiers et des Géraldine ! Quoi, je ne suis plus à ton goût, c'est ça ? Tu préfère de taper des gros nichons ou autre rectum de temps en temps pour varier les stages écris sur ton curriculum vitae ? Acquérir de l'expérience hein ?
Il couru après Zinedine quand celui-ci heurta un buisson qui le fit basculer en arrière avant qu'il ne se relève et galope afin de s'éloigner de son petit-ami fou.
— Je vais te faire bouffer tes morts, puis boire ton sang ! Tu me dois le respect ! Tu entend ça Zinedine ? Le respect ! il arracha sa bague de mariage et la lui lança avec colère à la figure, Je demande le divorce !
— Quoi ? Mais ce n'est pas possible, tout mais pas ça Benze'! Je t'aime azizi (chéri) ! Et je te respecte. Je te jure que je ne le voulais pas...Ça n'est arrivé qu'une seule fois et c'était juste un simple baiser, il ne sait rien passé d'autre ! C'est eux qui continuent de m'harceler ! se défend-t-il en courant se cacher derrière un nain en porcelaine quand Karim tira la première balle.
— Roh t9awad (va te faire foutre) ! Je ne te crois pas. Si tu me respectais ainsi que notre fils, parce que oui tu n'as plus vingt ans sale petit con de mes deux, tu ne serais pas aller voir ailleurs ! Arrête de bouger, laisse-moi te viser merde !
Zinedine se cacha derrière un buisson et se boucha les oreilles, prenant peur. Là maintenant, il craignait le plus jeune. Il était fou de rage et vraiment prêt à le tuer.
— Appelez la police ! Aidez-moi bon sang ! hurle-t-il avec désespoir vers les voisins qui ne bougent pas d'un pouce, continuant à épier la scène.
— Appelez la morgue surtout ! rajouta le jeune français en saisissant le plus vieux par son oreille, tordant cette dernière, T'aurais bien pu les bloquer et pourtant tu ne l'as pas fais ! Tu regarde les photos et vidéos qu'ils t'envoient. Je vais te tuer toi et tes salopes de concubines ! Vous allez voir de quel bois je me chauffe, jargonne-t-il entre ses dents serrées, donnant des claques sur la tête ruisselante de son ex petit-ami.
Zinedine se colla aux jambes de Karim, le suppliant d'arrêter et de rentrer pour discuter comme des adultes responsables.
— Quel genre d'adulte responsable trompe sa famille espèce de sac à merde ?! Quel exemple veut tu donner à notre fils ? C'est ça l'image d'un bon père que tu veux lui enseigner ? déblaye-t-il en marchant d'un pas énervé vers lui, le pointant avec le bout de la batte. Zinedine recule à reculons, effrayé, Après tu viens me parler de religion, de respect et toute la merde au cul alors que t'es infidèle ? Azy va à gauche !
Il lui donna un coup de poing dans le visage, puis un bon coup de pied dans les parties intimes, très bien placé. Le voisinage, dont principalement des femmes ou mère célibataires et des vieux, applaudirent tandis que Zinedine tomba lamentablement dans la neige, son nez sûrement cassé vu le sang qui gouttait sur le manteau blanc.
Karim empira la chose en lui donna un coup de crosse au même endroit et Zinedine ne put retenir son grognement de douleur, s'aplatissant aux pieds du plus jeune en tenant son nez fracturé.
Satisfait de sa prestation et rangeant ses envies meurtrières dans un coin de sa tête, il rentra chez lui.
— Mais bébé ! Attends, faut que -
Zinedine trouva la force de se relever et tituba jusqu'à la porte d'entrée entrouverte où Karim s'y tenait.
Il se tourna de trois quart vers lui, complètement désintéressé.
— Ma gueule c'est ça ?
— Je ne veux plus jamais revoir ta tête d'enculé ici. Tu recevras les papiers du divorce dans les plus proches délais possible, lui crache-t-il dessus.
Puis la porte claqua, Zinedine resta dehors avec ses sacs poubelles et son nez en sang.
Fin🎅
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