(#11 🎅🌲)(🍋/🤰)Sergio Agüero x Leroy Sané

⚠️ : sous-entendu transsexuel, lemon, mpreg (?)

Commande de Si_Grimm


🌲

PDV DE LEROY SANÉ


Réveillon de Noël. Une fête familiale et commerciale.

Qui dit fête de fin d'année, dit repas, qui dit repas, dit famille, qui dit famille, dit dîner en famille archi casse pied où Tata Monique et grand-père Arnaud osent encore poser cette horrible question « Et les amours fiston ? »

Et moi j'ai le privilège de leur répondre cette année : « Je l'ai engrossé mon Amour. »

S'en suit un silence pesant où mes parents me fusillent du regard et où les autres membres de ma famille cessent de manger, cherchant à changer de sujet afin de dévier l'attention de mes grands-parents et ma tante sur moi, offusqués qu'il y ait bébé avant mariage.

Enfin, les souffles et regards scandalisés viennent de ma famille maternelle, celle de mon père en rigole même, allant jusqu'à me féliciter. Mes grands-parents paternels se sont rapidement adaptés au nouveau monde, s'ajustant à chaque nouvelles générations. Au moins eux, ils acceptent bien plus ma relation avec Sergio alors que la famille de ma mère trouvait cela contre-nature et étrange. C'était soit une femme, soit un homme, pas les deux.

— Leroy, vient avec moi une seconde s'il te plaît.

Il n'attend même pas ma réponse qu'il se lève en faisant crisser les pieds de sa chaise sur le parquet lustré et s'en va vers la cuisine.

J'offre un sourire hypocritement désolé à ma famille, excepté celle paternelle, et le rejoins. Je ferme la porte de cuisine comme il me le demande.

Tandis que je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour savoir le pourquoi de ma présence ici, il me tire par le col de ma chemise et me plaque contre un des murs de la cuisine, ses lèvres contrent les miennes et ses mains s'afférant à défaire à la hâte la boucle de ma ceinture. Je suis surpris par sa ferveur, sa brusquerie. C'était si rare ses écarts de comportements, où il se laissait aller à ses instincts. Sûrement la grossesse qui jouait sur ses hormones.

Je répond à son baiser endiablé, ressentant parfaitement son désir et sa nécessité.

— A...Attends, Sergio. Ici, là, maintenant ? Dans la cuisine ? j'arrive à articuler entre deux baisers, sa main me branlant avec professionnalisme, sachant où j'étais le plus sensible.

— J'en ai envie Leroy. Fais-moi l'amour.

Son ton ainsi que son regard étaient sans appels. Je frissonne, excité. Je l'attrape par le dessous de ses cuisses et le soulève avant de le poser sur le plan de travail.

Notre baiser est désorganisé, nos langues tournoyant autour de l'autre d'une manière obscène. Nos mains caressaient la peau chaude de l'autre, et les lèvres titillaient les zones érogènes de son partenaire. Je joue avec sa poitrine gracieuse, gorgée de lait pour notre future enfant qui grandissait dans son ventre. D'ailleurs, ce dernier je l'embrasse doucement et le caresse, saluant mon bébé endormi avant de descendre entre les jambes de sa mère gémissante, complètement soumise au plaisir que lui procurait ma langue, sa main tirant sur mes cheveux.

La sentant au bord de l'orgasme, je m'arrête et me relève, l'embrassant avec ardeur, étouffant par ce geste son râle mécontent et la pénètre d'un coup, faisant attention à ne pas la blesser.

Le grognement qui sort de sa gorge est conquis. Comme s'il semblait enfin apaisé, bien.

Il pose une main sur mon épaule, ses ongles me frôlant la peau tandis que son autre bras est tendu derrière lui, soutenant son poids.

J'entame mes coups de reins, ne passant pas par quatre chemins et le martèle carrément. Il finit par s'allonger complètement sur l'îlot central, ses mains plaquées sur sa bouche afin de retenir ses hurlements, sa poitrine bougeant ai fin des mouvements de haut en bas. C'était si hypnotisant et beau à voir. Je dépose son mollet gauche sur mon épaule, tenant sa cuisse droite que j'écarte encore plus dans ma main libre.

Cette position me fait changer d'angle, tapant plus loin en lui et il halète, figé par le désir. Je lui fais tourner la tête en jouant avec son nerf de jouissance, continuant à rentrer et sortir en lui à grande vitesse, m'émerveillant devant les bleus que mes doigts formaient sur ses larges hanches blanchâtre.

Je sentais une étrange humidité dans son orifice, sûrement sa semence, mais en fit fis et continua mes coups de boutoirs. Mais, quand je jouis en lui quelque instant après lui et qu'il ouvrit brusquement les yeux après avoir retrouver ses esprits, je compris que j'aurais dû m'arrêter bien avant.

— Putain Leroy, le bébé arrive !

— Quoi ?!

— Je viens de perdre les eaux !

Encore en lui, je me retire et mes yeux s'écarquillèrent devant l'étrange mélange de matière de nos semences et du liquide amniotique. Ce que j'avais pris comme sa jouissance était en plus accompagné de la rupture de la poche d'eau, signifiant que ma fille n'allait pas tarder à faire son entrée dans le monde.

— Leroy ! Fais quelque chose non !

Je sursaute et bat rapidement des cils, retrouvant mes esprits, puis une fois cela fait, je me rhabille à la hâte. Mais c'est sans compter le moment où mon grand-frère décide d'apparaître dans la cuisine sans même y être invité, son assiette tombant de sa main s'éparpille en morceaux de verres sur le sol.

— Kim, frappe à la porte avant d'entrer ! T'es pas chez ta mère ici !

Je lui crie dessus avant de me poster devant mon petit-ami, le cachant des yeux bien trop curieux de mon grand-frère.

— Techniquement oui, même si la maison est au nom de papa, et...je vais dire à maman que tu fais des bêtises avec ton amoureux dans la cuisine ! MAMAAAANNN !

Il referme la porte et s'en va en courant dans la salle à manger. Tandis que je m'apprête à m'élancer à sa suite pour le faire taire, Sergio m'agrippe le poignet. Je me tourne vers lui et rencontre son regard légèrement paniqué.

— Emmène-moi à l'hôpital Le'.

Ni une ni deux, je ramasse nos affaires et nous conduit à l'hôpital — évidemment après que Sergio se soit nettoyé.
Le travail n'ayant pas encore commencé, il est placé dans une chambre et surveillé par un monitoring, veillant à ce que le bébé ne soit pas mis en danger par les contractions utérines.

Que ne fût notre embarras quand la sage-femme releva tout de même des traces de spermes qui était restées dans Sergio.

— Ah, vous avez eu des rapports sexuels juste avant ?

Sergio cacha son visage rouge jusqu'aux oreilles entre ses mains, retractant son cou entre ses épaules, ses jambes ouvertes devant la jeune femme qui mena son regard vers moi, ayant compris qu'aucune réponse ne viendrait de Sergio.

— O...oui, je hoche la tête, toussant dans mon poing.

Elle ne dit rien et ouvrit juste le dossier de Sergio.

— Ce n'est pas grave vous savez. Parfois, on recommande aux parents d'avoir des rapports sexuels quand bébé commence à se faire désirer. Le sperme contient une hormone qui permettra de faciliter la dilatation du col de l'utérus et donc provoquer un début de travail, me sourit-elle amicalement, Puis le sexe détend aussi, ajoute-t-elle amusée avant de s'en aller, constatant notre immense gêne.

Je souffle et m'assois aux côtés de Sergio qui s'endormit, fatigué. Les contractions étaient moindres pour le moment et supportables, encore dans la phase de latence. Le descente du bébé était lente, mais progressive.

Voilà comment on passa la nuit du réveillon de Noël à l'hôpital, notre fille se faisant désirer autant qu'elle le pouvait et peu importe ce qu'on faisait pour l'amener à descendre plus vite, elle n'en faisais qu'à sa tête.

— Salir la cuisine pour au final rester presque dix heures ici...

— Toi, ta gueule. Maman, fais Kim sortir de la chambre s'il te plaît.

— Arrêtez de vous disputez les garçons, ce n'est pas le moment là hein !

Je souffle tandis que mon frère m'envoie un sourire vil, mettant ses mains dans ses poches.

Je décide de l'ignorer et de soutenir Sergio qui maintenant était dans la dernière phase, celle de transition. Il ressentait un peu plus les contractions qui étaient plus longues et beaucoup moins espacées que celles d'avant. On a demandé la péridurale, mais le chirurgien qui est en charge d'administrer les anesthésie était introuvable pour le moment.

Sergio se laisse complètement tomber à terre alors que je le tiens par les bras et la taille. Il veut s'assoir à même le sol. Ne voulant pas l'énerver plus qu'il ne l'est déjà, je le laisse faire et sa position — en W — semble le soulager quelque peu.

— JOYEUX NOËL !

Elle est enfin née après treize heure et cinquante-deux minutes de travail.
Toute ma famille s'est ramenée à l'hôpital avec de la nourriture, du Champagne et du vin, ignorant complètement les plaintes du personnel et des familles environnantes.

— Papa ! Qu'est-ce que tu fais ?!

Mon père avait pris la petite dans ses bras et lui donna à sucoter son doigt qu'il avait plongé dans un verre de vin blanc.

— T'inquiète pas Le' ! C'est l'essence des Dieux, pour fêter sa naissance !

— Elle va finir alcoolique ma nièce à cause de toi papa, déclara mon petit-frère, Siddi. Mon père grimaça en tchippant.

— Eh vous là, vous ne dites que des bêtises ! Allez là-bas hein, et laissez moi tranquille avec ma belle et tendre petite-fille !

Il la berça dans ses bras en marchant vers ma mère qui discutait avec Sergio, le visage en sueur et les yeux cernés. Mais malgré tout cela, il restait resplendissant à mes yeux.

J'étais heureux. Les personnes les plus importantes de ma famille étaient présentes, à mes côtés, et je suis fier du travail que j'ai accompli. J'ai fondé ma propre famille à moi.

— Ne crois pas que je t'ai oublié hein, je vais dire à maman ce que vous faisiez dans -

— Maman ! Y'a Leroy qui étrangle Kim !

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Fin🎅


[¡ 𝙎𝙖𝙮𝙤𝙣𝙤𝙧𝙖 !]

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