🍋(1)Thilo Kehrer x Kylian Mbappé

Dédiée à Amedecrivaine (et -ifeelinahole)

J'arrive pas à y croire que je suis en train de faire la plus grosse bêtise que je n'ai jamais faite sur Terre du début de ma vie...

Mais un défi reste un défi !

WARNING ! 🍋🍋

On avait enfin officialisé. Thilo et moi étions officiellement ensemble et cela même devant nos amis et la Terre entière. Nos supporters français avaient été plus réjouis que nous-mêmes et nos amis se doutaient bien qu'il y avait une histoire entre nous.

Tout le monde était content pour nous. Enfin, tout le monde sauf un : Neymar Da Silva Santos.

Il ne s'était toujours pas remis de notre relation amoureuse datant d'un ans déjà, dix mois que j'étais en couple avec mon allemand métissé.

Je voyais bien que nous voir ensemble l'attristait, c'est pour cela que j'évitais d'embrasser mon petit-copain devant lui ou d'être un peu trop tactile avec lui en sa présence. Bien qu'il m'ait fais du mal avant, c'est quelqu'un que je respecte beaucoup et que j'ai aimé. Je ne suis pas du genre à faire de la méchanceté gratuite.
Thilo n'était pas d'accord avec mon raisonnement, me disant à tue-tête que je n'avais pas à me préoccuper de lui et son avis et que ce n'était pas juste qu'il ait des baisers et des caresses en moins ou discrètement comme des enfants juste parce que le brésilien était là.

Je sais que Neymar a des sentiments pour moi, qu'il est toujours amoureux de moi, mais j'ai tourné la page. J'ai même changé de livre et d'édition ! Il était du passé maintenant, Thilo est mon présent et mon futur, et c'est avec lui que je veux partager le restant de mes jours.

Il était heureux, j'étais heureux et peu importe si Neymar est d'accord ou pas, il devra faire avec.

On avait fait notre coming-out mondiale après un match qu'on avait remporté contre l'Olympique de Marseille. Thilo avait sorti le grand jeu, il ne s'est pas contenté des petites mesures, un petit baiser et un simple je t'aime, non, loin de là, il m'avait carrément demandé en mariage sur la pelouse. J'avoue que j'ai paniqué sur le coup et que je suis mis à courir tout le tour du terrain tel un enfant nu comme un ver qui se faisait courser par sa mère qui tentait vainement de lui mettre une couche.

Je suis revenu vers lui et je lui ai sauté dans les bras, l'embrassant à pleine bouche et tombant à la renverse sous l'impact de ma vitesse. Même pas d'équilibre l'autre là !
Tous les gars nous avaient rejoints et nous avais sauté dessus alors qu'on était toujours tous les deux étalés au sol. Il avait plu ce jour-là, avec un très gros soleil qui s'était dégager de derrière les nuages.
Comme dit le dicton : jour pluvieux, jour heureux.

Et me voilà maintenant fiancé à Thilo, et bientôt, très bientôt même, je deviendrai Monsieur Kylian Kehrer. J'en frissonne même d'impatience.

Nous voilà à une fête organisée dans la demeure Draxembe. Je dis "nous", mais je devrais plutôt précisé "moi". Me voilà à une fête organisé par le couple Draxembe.
Mon fiancé était partit en viré à Dubaï avec des amis allemands à lui parce que l'un des leur fêtait son enterrement de vie de garçon.
J'étais étonné que Julian ne soit pas avec lui, mais apparemment, il s'agissait d'un des rares amis qu'ils n'avaient pas en commun.
Kurt était un ami de longues dates à Thilo, ils s'étaient connus dans le bac à sable.

La soirée était avancée, il y avait déjà des corps traînant par ci et par là sur le sol du salon. Le couple phare du Paris Saint-Germain avait disparu. Étaient-ils en train de faire des bébés ?
J'en doute pas.
De vrai crève la faim ces deux-là.

Je vais dans la cuisine où je trouve Colin en train de rouler une pelle monumentale à un Kurzawa tout fébrile. Je me sers un verre d'alcool, je ne sais pas quoi, et alors que je comptais repartir d'où je venais, je fais demi-tour et attrape la bouteille.
On ne sait jamais hein. Mieux vaut prévenir que guérir ! Guérir quoi d'ailleurs ? Ah oui, l'absence que mon petit-ami m'a laissé. Ce fils de canapé bon marché acheté sur Vinted ne répond toujours pas à mes appels. J'ai dû aller voir sur la story Instagramm et Snapchat de son ami Kurt qu'il était bien occupé à admirer une stripteaseuse danser devant lui sur une barre en fer. J'espère qu'elle va tomber et se faire bien mal.

Je bois une gorgée de mon hectare, légèrement irrité. Fallait que je me calme si je ne voulais pas péter les plombs. Il voulait m'ignorer parce qu'il s'amusait avec une péripatéticienne ? Bah moi aussi je vais m'amuser tiens. Je vais me bourrer la gueule comme never.

Je retourne dans le salon et grimace. C'était devenu du grand n'importe quoi. Il y avais un gang bang juste sous mes yeux quoi. Putain, j'ai vingt ans les gars ! Je suis quelque peu innocent encore, merde !

Ils baissaient en groupe, enfin en couple plutôt, dans chaque recoins de la pièce. J'assistais à une orgie ! C'est pas du tout mon délire ça. Il faut que je prenne l'air.

Sur mon chemin jusqu'à la baie vitrée qui mène au jardin, je vois un Kevin Trapp en train de prendre violement par derrière un Adrien Rabiot vêtue d'un string à queue de lapin et de grandes oreilles accrochées à un serre-tête tandis qu'il est plaqué contre la table à manger.
Il n'était pas lapinouphobe notre gardien, non ?
C'est bien de vaincre sa peur ! Il l'a bat d'un grand coup de queue dans le derrière si vous voyez ce que je veux dire...

Je les évite de façon à ne pas les déranger et fermant les yeux pour ne pas entendre les cris de plaisir du lapin qui se prenait des claques et se faisait tirer par les cheveux.

Aaah, c'est dégueu, c'est dégueu ! Pourquoi j'assiste à moi ça ? Ce n'est pas du tout ma catégorie pornographie préférée !
Un frisson de dégoût me traverse.

Pauvre de moi...

J'arrive enfin dans le jardin et pars m'assoir au bord de la piscine, retirant mes chaussures et mes chaussettes avant de faire trompette avec mes pieds.
Ah, ça fait du bien.
Je tends mes bras derrière moi et laisse ma tête retomber en arrière, respirant l'air frais de la nuit. Je crois que je vais dormir ici, dans une des chambres d'amis parce que je n'avais pas la force de rentrer chez moi et d'appeler un taxi ou un uber.

Je prend une grande goulée du liquide amer et fort qui me brûle la trachée, puis recommence quelques minutes plus tard. On s'y habitue rapidement. Puis je voulais oublier l'autre idiot de Thilo. Même loin il arrive toujours à m'énerver cet empaffé de mes deux.
J'ai envie de me soulager.

— Je peux ?

Je lève les yeux vers mon interlocuteur et suis quelque peu étonné de voir un Neymar tenant debout juste à côté moi et embarrassé, se triturant les mains. Je crois bien que c'est la première fois que je le voyais ainsi.
Je hausse les épaules et détourne le regard ailleurs, buvant à nouveau au goulot de la bouteille ouverte à présent.

Non Kylian, enlève immédiatement cette idée de ta tête. Ce n'est pas bien.
Venais-je vraiment de penser à une chose pareille ?

Je devrais peut-être m'arrêter là, m'arrêter de boire. Oui, mais non. Avec Neymar à côté de moi, ça me perturbe.

— Comme tu veux.

Sans rien ajouter, il s'installe à côté de moi, il y a qu'un fin espace qui sépare nos deux épaules.

— Ça va ?

Je soupire, agacé. Pourquoi cherche-t'il à faire la discussion ?
Autre gorgée d'alcool.

— Non. Mon mec, mon fiancé qui plus est, est en train de prendre du bon temps avec une stripteaseuse émirati ou dubaïote alors que moi, je me fais chier ici, je crache hargneusement, prenant cette fois-ci plusieurs petites gorgées à la suite.

— Ah...Que fait-il là-bas, à Dubaï ? dit-il d'un ton bas, calme, mais je percevais très bien sa gêne. Neymar, timide ? Je peux mourir en paix je crois.

— C'est le poids de la culpabilité qui te rend si gentil ? le questionnai-je en ricanant sarcastiquement au nez.
Il me fixa avant de baisser la tête sur ses pieds qu'il mouvait doucement dans l'eau.

— Un peu, oui, mais c'est surtout parce que je t'aime encore Kylian. Je n'arrive pas à t'oublier et je regrette ce que je t'ai fais.

Ben tu peux bien aller te faire foutre Neymar.
Je t'avais validé, mais maintenant je suis avec un autre.

— Suis-moi.

Je me lève et lui tend la main. Il lève de grands yeux circonspect et surpris vers moi, mais mon regard est vide.

— Dépêche !

Il sursaute et prend ma main en se levant sur ses pieds.

— Bien.

Je la serre et nous dirige vers l'intérieur de la maison, le traînant à ma suite, faisant fit de toute la tension sexuelle et de débauche qui règne dans le salon.

— Kylian ? Kylian ? Où m'emmène tu ?

Je ne lui réponds pas et monte les escaliers, sa main toujours dans la mienne.

Je comptais vraiment faire ce à quoi je pensais ?
Est-ce un rêve ou peut-être suis-je trop bourré ?
Je pouvais encore compter et écrire mon prénom convenablement si on me le demandait, ce qui signifie que je n'avais pas autant de litre d'alcool dans le sang bien que j'avais descendu à moi tout seul une bouteille de whisky. J'en avais pris une autre qui trônait sur un meuble près de l'entrée du jardin. J'en étais réjouis puisqu'elle n'était pas encore ouverte. C'était un bourbon je crois si je m'en souviens bien de l'étiquette. Je n'avais pas trop fais attention non plus.

J'entre dans une chambre et le pousse à l'intérieur, fermant la porte à clé.

— Kylian ! Pourrais-tu m'expliquer ce qui-

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et l'embrasse sauvagement, mordant sans relâche sa lèvre inférieure emprisonné entres les miennes. Il passe doucement ses bras autour de mon cou et se colle à moi, glapissant quand je le soulève en le tenant sous les cuisses pour le jeter sur le lit sur lequel il rebondit.

Je monte rapidement sur le lit et retire à la hâte mon tee-shirt qui puait l'alcool. J'attrape la bouteille de bourbon et l'ouvre, buvant goulûment une longue gorgée, dégoulinant sur mon mon menton et mon torse.

— Putain !

Je grogne de rage sous l'effet que me procurait l'alcool avant de poser mes yeux sur Neymar qui me lorgnait avec envie. Je le vois mordre sa lèvre inférieure et pris d'une soudaine pulsion, je le fis s'approcher et je happa brusquement sa mâchoire, à genoux devant moi et le surplombant de toute ma prestance alors qu'il était assis à mes pieds, le regard requérant.

Yeux dans les yeux, tenant fermement sa mâchoire entre mes doigts que j'enfonce dans ses joues, je bois à nouveau du bourbon.

— Suce-moi.

Je lâche sa mâchoire pour me mettre debout au pied du lit, toujours en face de lui et abaisse ma braguette et déboutonne mon bas. Après hésitation, il se rapproche et tâte le devant de mon caleçon noir où apparaissait une bosse, comme s'il découvrait un endroit caché. C'est ma bite, il l'a déjà vu des millions de fois !

— J'ai pas ton temps Ney'.

Je savais que son surnom allait lui faire de l'effet car il frissonna en lâchant un sifflement bas. Un énième regard et il se décida enfin à sortir la bête.
Tout d'abord, il passa craintivement ses doigts sur mon membre gonflé. Ça me faisait hyper mal, on dirait que j'allais exploser, puis je sentais mon pouls dans mes veines qui ressortaient.
Il entoura ses doigts autour de mon sexe (NDA : elle s'appelle Adèle !) et entama de lents et brefs mouvements secs. Puis je lâche un long râle quand il me prend en bouche. Waaa, c'était si chaud à l'intérieur. Je fonds.
Sa langue se noue autour de mon gland sensible qu'il suçote ardemment, puis au fur et à mesure, il prenait plus de longueur, finissant par me faire des gorges profondes.
Ma tête bascule en arrière et je lâche un grognement guttural, ma main empoignant ses cheveux, lui sommant d'aller plus vite.
Mes yeux se révulsèrent quand il aspira ses joues et releva lentement sa tête avant de me reprendre direct en bouche. Ouh, quelle exquise sensation.

— Arrête toi.

Il s'exécute sans rechigner et me regarde dans les yeux. Je fais mollement signe avec ma main vers ses vêtements et il comprend qu'il doit les retirer. J'enlève moi-même complètement mon caleçon et pantalon, puis monte sur le lit, me collant à lui. Nos sexes se frottent l'un contre l'autre, la mienne beaucoup plus imposante que la sienne. Je le sonde des yeux, puis me penche sur son visage, mais je garde une distance, nos nez se touchent, nos souffles se confondent, et il finit par briser la proximité en se jetant sur mes lèvres. Pendant notre baiser endiablé où nos langues dansaient l'une contre l'autre et nos lèvres se mordillaient, j'attrape lestement la bouteille d'alcool et en prend une petite gorgée avant de sceller nos lèvres de nouveau, partageant le liquide âpre avec mon amant d'une nuit.

Je saisis durement ses fesses rebondies entre mes mains et les pétrie. Honnêtement, elles m'avaient manqués. J'insère directement deux doigt en lui et il remue entre mes bras en mettant fin à l'échange pour nicher son visage dans mon cou.
Un troisième doigt, quelques secondes et je l'allonge sur le dos.

C'est pas bien Kylian. C'est mal. Tu es amoureux de Thilo. Tu es fiancé à Thilo. Alors, pourquoi fais-tu cela ?

Par vengeance.

Mais est-ce vraiment la vraie et unique raison ?

Si. Il n'y en a pas d'autre.

Je suis en train de faire une très grosse bêtise qui va me coûter chère.

Il déchire entre ses dents le petit paquet bleu et le déroule sur Adèle. Je me positionne et le pénètre d'un coup, il retint son cri en mordant le dos de sa main.

J'attends même pas qu'il me donne le signal que je commence à le labourer sans ménagement, ignorant les larmes aux coins de ses yeux et ses cris. Il me frappait, me griffait, et pourtant, je continuais à aller de plus en vite, n'écoutant que mes envies, voulant me venger et me vider l'esprit. Je voulais qu'il ressente toute la douleur que j'ai ressenti quand on était encore en couple, je voulais qu'il regrette de m'avoir délaisser et d'avoir jouer avec mes sentiments, je voulais qu'il me supplie, qu'il soit à ma merci et hurle mon nom au point de ne plus avoir de voix.

L'image de mon fiancé touchant une femme, une stripteaseuse, un autre corps que le mien m'insupporte, me terrifie et me noue l'estomac. Mes coups de reins amplifièrent.

— Ky...Kylian ! Moins...moins vite s'il te plaît. Tu me fais mal !

Je m'en fiche. Je veux te briser, il fallait que je déferle ma colère sur quelqu'un et tu es, au mauvais endroit, au mauvais moment. Ce n'est pas de ma faute si j'éprouvais encore des sentiments pour toi.

Je le baisais carrément. Je savais exactement où se trouvaient ses points sensibles et pourtant, j'en fais rien. J'aurais pu jouer avec ses tétons, embrasser son cou, mordre son lobe d'oreille, ses clavicules, mais ça m'excitait de le voir aussi...faible ? L'expression de douleur qu'il me montrait m'enivrait. J'ai jamais autant pris mon pied.

Mais je ne suis pas un connard.
Je le branle et m'abaisse vers lui pour l'embrasser doucement, lentement et ralentit mon rythme effréné, cherchant à atteindre son point G. Ses gémissements commençaient à exprimer son plaisir et j'en suis soulagé. Je ne suis pas si cruel que ça.

Il finit par se déferler entre nos deux torses, tâchant mes doigts et sa poitrine. Je le retourne sur le ventre et relève ses hanches, reprenant de plus belle mon rythme premier. Maintenant qu'il avait jouit, c'était à mon tour de prendre du plaisir.

— Kylian !

— Alors Ney' ! On fait sa pusillanime maintenant hein ?

Je frappe sa fesse droite qui rougit et ondula sous ma main, laissant une très belle marque. Il lâcha un râle de plaisir en relevant la tête et cambrant son dos, me permettant de le trouver ce petit point cacher à l'intérieur de lui. Il jouit une deuxième fois.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté à genoux derrière lui à rentrer et sortir de son cul. Je pense assez longtemps parce qu'il était épuisé, il n'avait même plus la force de crier mon prénom ou de gémir, ses membres tremblaients, je maintenais moi-même son bassin et nos corps étaient couverts de sueur.

La peau de mes testicules se reserrèrent et je finis par éjaculer dans le préservatif. Il se laisse tomber comme une masse sur le lit et je le suis après mettre retirer de lui et noué la capote usagée que je jette par terre.

Waw, je crois que j'ai grave merdé là.

P.1/3
La suite au prochain épisode...📽

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