(#02 🎅🌲) Alisson Becker x Hugo Lloris

Calendar Os pour KanrisLover

⚠️ : Genderbender👨➡️👩, lemon

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Famille recomposée.

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PDV OMNISCIENT


Hadrienne est surmenée. Par sa famille, son travail, sa vie. Par absolument tout.
Noël approche à grand pas et les enfants sont excités comme des puces. Alisson, son mari, est bien trop pris par ses entraînements au club. Il voulait prolonger son contrat qui arrivait en fin d'échéance et bien qu'Hadrienne est de tout cœur avec lui et le soutienne, elle ne serait pas contre une petite aide du brésilien. Elle doit donc se charger de tout gérer et cela toute seule, ce qui se réduit à la maison et les tâches ménagères, les enfants et d'acheter les cadeaux. Les cadeaux...Elle les avait presque oubliés ! Avec tout ses aller-retour, elle ne savait plus vraiment où donner la tête.

C'est ce qu'elle faisait en ce moment même. Elle arpentait les rayons avec cinq listes de cadeaux dans les mains, poussant un charriot presque remplie. Elle n'en reviens toujours pas de s'être battue avec des mamans pour un Teddy Bear. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour ses filles...

Elle prit le dernier kit à maquillage et celui de chimiste pour l'aînée et la cadette avant d'aller dans le rayon des bébés, cherchant les peluches de requins et les tapis de jeux. Elle hésita entre la mini cuisine que lui avait demandé la benjamine et les poupées maléfiques. Elle finit par embarquer un vélo jaune à paillettes. Pour son mari, elle avait déjà commandé des mini-cooper qu'il pourrait ajouté à sa collection fraîchement conservée dans l'arrière-pièce de son bureau.

Satisfaite et ses achats faits, elle retourna à la maison chargée de ses lourds paquets et s'installa dans le salon afin de se mettre à l'emballage. Pas chose facile pour la jeune Hadrienne qui dû s'y reprendre à plusieurs reprises. Une fois finie et recouverte de papiers cadeaux et de morceaux de scotch, elle mit tous les paquet cadeaux parfaitement emballés dans de grands sacs poubelles, puis les cacha dans le grenier qu'elle ferma à clé, la mettant ensuite dans son tiroir afin de s'en souvenir.

Seize heures. Elle prit une rapide douche, puis passa chez sa voisine qui avait eu la gentillesse de bien vouloir garder les deux plus jeunes de la famille, Helana âgée de deux ans et Matteo de cinq mois, avant d'aller récupérer les deux plus grandes à l'école maternelle et élémentaire.

- Anna-Rose, ça suffit ! Tu es la plus grande mais tu agis telle une vilaine avec tes sœurs !

Pris dans les bouchons, les enfants s'impatientent comme les adultes au point de devenir exécrables. La jeune femme dû prendre de profondes respirations afin de ne pas craquer.

Alisson et elle se sont rencontrés l'année dernière et mariés trois mois après leur rencontre. Le brésilien avait déjà sa fille, Helena, alors qu'elle sortait d'un divorce, mère de deux petites filles de dix ans et cinq ans, Anna-Rose et Giuliana. Dernièrement, il y a cinq mois de cela, le petit Matteo est né et ils n'ont eu aucun répit avant d'apprendre qu'un cinquième enfant était en chemin, le stérilet d'Hadrienne ayant été mal placé dans son utérus.

- Maman ! Tu as envoyé nos lettres de cadeaux au père Noël ?

- Oui Lili, je ne vous ai pas oublié ! mentit la mère de famille en lisant en même temps un message sur son téléphone, profitant des bouchons.

- Maman, c'est pas bien d'utiliser son téléphone au volant, s'écrie Anna-Rose en enlevant sa ceinture de sécurité.

La maman releva immédiatement la tête et se tourna vers les sièges arrières, se détachant de son siège pour asseoir l'aînée de la tribu.

- Ne fais plus jamais ça, Anna-Rose ! Assied-toi et reste tranquille.

Hadrienne rattachait sa fille qui se mit à bouder, puis se réinstalla pour répondre aux messages de son mari.

Ali🥰💍

| Je rentrerai tard ce soir. Sûrement à l'heure du dîner.

La jeune femme soupira de lassitude et laissa reposer sa tête contre le volant. Ça faisait un mois qu'elle ne voyait plus son mari et les enfants leur père. Son absence commençait à se faire ressentir. Hadrienne était fatiguée et n'en pouvait plus de tout porter seule sur ses épaules.

Moi

|Très bien. Passe une bonne journée mon cœur !

Elle ne le pensait absolument pas, espérant en son fort intérieur que sa journée soit aussi pourrie que la sienne. Son quotidien était rythmé par le stresse et le sport, ne cessant d'utiliser ses neurones et d'user des autres bras qu'elle ne possède malheureusement pas.

Ali🥰💍

|Je t'aime ❤

Moi

|Moi aussi😘

Elle ne se sentait pas d'humeur à lui renvoyer son coeur rouge. Ce smiley était même forcé pour elle. Il ne le méritait pas. Inconsciemment, il y était pour quelque chose de son malheur, mais telle la femme forte qu'elle est, jamais elle ne le lui dira, feignant que tout allait bien.

- Mamaaannn !

Hadrienne sursauta, appuyant sans faire par exprès sur son klaxon. Le conducteur devant elle lui fit un doigt à travers la fenêtre et un concert de klaxon s'éleva sur le pont de Liverpool.

- Quoi encore ? soupire-t'elle en se frottant le visage, dégageant ses cheveux en un chignon haut, ayant soudainement chaud.

Elle se tourna brusquement vers les enfants quand elle entendit des pleurs.

- Mais qu'est-ce qui ne va pas avec vous ? s'emporte-t-elle, Anna-Rose, qu'est-ce que tu as fais ?

L'aînée commença à avoir les lèvres tremblantes et ses yeux s'humidifièrent. Hadrienne se rendit compte immédiatement de son erreur et son visage se radoucit aussitôt.

- Je suis désolé mon cœur ! Maman ne voulait pas te crier dessus, s'excuse-t-elle en caressant le genoux de sa fille, mais cette dernière se mit tout de même à pleurer, rejoignant sa petite-soeur biologique. Tout ce bruit finit par réveiller Matteo qui éclata en sanglot et Helena, suivant le groupe, se mit à crier, les larmes aux yeux.

- Non non non ! S'il vous plaît les enfants, soyez gentils, arrêtez de pleurer !

Hadrienne prit la tétine qui était tombée entre les cuisses de Matteo et le lui remit dans la bouche. Après multiple essais, elle finit par réussir et le petit calma ses larmes. Elle n'eut juste à essuyer celles d'Helena pour qu'elle cesse de crier, son nez plein de morve, continuant à chouiner.

- Elle, elle m'a mordu ! s'exclama Giuliana en pleurs, montrant la marque de dents vive sur son avant-bras. Hadrienne l'examina avant de demander à l'aînée pourquoi elle a agis de la sorte.

- Elle n'a pas voulu partager son carambar avec moi !

- Depuis quand on mord les gens pour leur affaires Anna-Rose ? Arrête d'être méchante avec les autres !

La jeune fille bouda et croisa les bras sur son torse, se remettant à pleurer. Hadrienne soupira et cajola la cadette, mettant fin à son désarroi.

Une fois que tout le monde est calmé, excepté Anna-Rose qui continuait son caprice dans son coin, Hadrienne les emmena avec elle faire les courses. Très mauvaise idée certes, mais elle n'avait pas d'autres choix. Elle ne trouverait personne pour les garder et elle vient de se rappeler que les placards étaient immensément vides.

Elle installa Matteo dans le petit siège prévu à cet effet sur le caddie tandis que les trois autres petites filles décidèrent de monter à l'avant, restant sagement assise comme leur avait demandé Hadrienne.

Parcourant les rayons en essayant de se rappeler de la liste des courses de tête, elle ne remarqua pas quand l'aînée se leva du caddie et en descendit, profitant que sa mère ait le dos tourné et bien trop occupé à lire les composants des boîtes de conserves pour s'éloigner dans le sens opposé.

Évidemment, sa fuite attira l'attention de ses deux petites-soeurs qui la suivirent tant bien que mal, s'engrouffrant dans le rayon sucrerie.

- Les filles, vous préférez les sar-

La jeune femme se stoppa dans sa phrase, complètement figée alors que Matteo jouait avec l'attache du caddie, essayant de le faire entrer dans le lecteur de jetons et de pièces.

Hadrienne commença à paniquer, déposant les boîtes de conserves sur l'étalage avant de partir à la recherche de ses filles. Son cœur battait la chamade. Il y avait énormément de monde et le magasin était ridiculeusement grand. Elle abordait toutes les petites filles qu'elle croissait, croyant voir les siennes, et frôla la crise cardiaque en voyant une habillée exactement pareille que la benjamine de la famille.

Elle se mit à crier leurs noms, ignorant le regard des passants autour d'elle. Ressentant la frayeur de sa mère, le petit Matteo se mit à sangloter. Hadrienne tenta de le calmer, mais agitée et instable émotionnellement, elle craqua et cria dans l'enseigne avant de se laisser tomber à terre, s'arrachant les cheveux.

Les larmes coulèrent d'elles-mêmes sur ses joues, son corps prit de violents soubresauts. Cependant, cette petite crise de nerfs lui fit du bien, elle laissa tout évacuer, fatiguée mentalement et physiquement. Elle n'entendait plus rien autour d'elle, même pas les jérémiades de son fils qui babillait son surnom, laissant tout ressortir. Elle n'en pouvait plus. Parfois pleurer, ça faisait vraiment du bien, pensa-t-elle.

Elle envoya bouler toutes personnes qui essayaient de la toucher, leur assurant qu'elle allait parfaitement bien. Elle se releva, essuyant ses larmes, et s'arrangea avant de se remettre à ses recherches. Arrivée à l'autre bout du magasin et tous les rayons passés au laser, aucune traces des petites. Quand soudain...

- Hadrienne Becker est attendue au bureau d'accueil. Je répète : Hadrienne Becker est attendue au bureau d'accueil. Terminé.

Elle se précipita au bureau d'accueil afin de se présenter et le jeune homme qui y était lui sourit avant de la conduire vers le bureau de la sous-directrice du magasin.

- Maman !

- Oh les filles ! Vous m'avez fais une telle frayeur !

Elle tomba à genoux pour accueillir Anna-Rose, Guiliana et Helana dans ses bras, les couvrants de bisous, soulagée de les avoir retrouvés.

- Madame Becker ? Asseyez-vous s'il vous plaît. Nous devons discuter, la femme d'âge moyen et fermée dans son tailleur lui désigna le fauteuil juste en face d'elle. La mère de famille nombreuse fronça un sourcil inquisiteur.

- À quel sujet ?

🎅

- C'est la dernière fois que vous me faite une chose pareille ! Continuez ainsi et je prendrais tous les cadeaux que le Père Noël vous a apporté pour les jeter à la poubelle ! les gronda Hadrienne en sortant du magasin, furieuse, avec ses filles à sa suite, le bébé et les courses dans le caddie.

Les filles ont été surprises en train d'ouvrir des paquets de bonbons et de chips et de les manger sans permissions, buvant dans les bouteilles de sodas avant de les reposer à leur place. Leur mère dû payer les dommages et intérêts en plus de la facture des courses qu'elle venait de faire. Un nouveau comportement de la sorte et elles seront interdites à jamais à pénétrer de nouveau le magasin.

- Non maman ! S'il te plaît tout sauf çaaaaa ! On sera gentilles comme des nuages à partir de maintenant ! s'écrie Giuliana de sa petite voix enfantine, montrant son sourire sans dent avant à sa mère.

- C'est sage comme des images, débile, la contredit Anna-Rose en roulant des yeux.

- Eh ! T'as pas le droit de me m'insulter, je ne suis pas débile ! Puis je fais ce que je veux ! Guiliana tira la langue à sa sœur qui lui tira les couettes.

- Mais tu vas arrêter d'être si méchante avec ta sœur Anna-Rose ?!

Hadrienne les sépara et l'aînée, en colère, tira brusquement son bras de l'emprise de sa mère et monta dans la voiture sans rien dire.

La jeune femme soupira longuement, dépitée. Depuis son second mariage, Anna-Rose vivait très mal cette nouvelle colocation. Bien que maintenant elle avait sa propre chambre, il semblait qu'elle n'avait toujours pas digérer la présence de ses nouveaux frères et sœurs et son beau-père qui s'évertuait à passer du temps avec elle en faisant des activités, mais elle le rejetait encore et toujours. Elle était heureuse d'aller chez son père qui avait refais sa vie avec une autre femme et lui a donné une deuxième petite-soeur, mais dès qu'il s'agissait de retourner chez maman, elle faisait d'effroyables crises.

D'ailleurs, Hadrienne est convoqué par l'avocat de son ex-mari à propos des termes de la garde d'Anna-Rose, la petite voulant absolument aller vivre avec son père, refusant même de voir sa mère et sa petite-soeur pendant les vacances scolaires. Elle voulait couper les ponts avec eux, ce qui attristait profondément Hadrienne. Elle ne savait vraiment pas quoi faire.

🎅

Les enfants changés et couchés, Hadrienne se laissa tomber sur le canapé, enfin en paix avec elle-même, profitant du calme et du silence de la pièce. Elle aurait bien bu un verre de vin, mais malheureusement pour elle, enceinte, ce n'est pas possible. Elle se contenta d'un bon thé glacé.

Fatiguée, elle partit prendre une longue douche chaude, se relaxant pour de bon, détendue.

- Bonsoir mon cœur.

Elle sursauta légèrement en entendant la voix rauque de son mari qui discrèt comme un petit japonais, se glissa derrière elle dans la douche, ses mains caressant ses flancs avant de se poser sur ses hanches, collant le dos fin et le fessier rebondi de sa femme contre lui.

- Bonjour chéri. Bonne journée ?

- Longue. Vous m'avez manqué.

Alisson embrassa doucement son cou, continuant ses baisers papillons jusque sur l'épaule nue de sa femme qui constata qu'ils étaient tous les deux nus. Hadrienne réfléchit un moment, toujours dos à son mari, puis pris d'une soudaine envie et d'une sorte de lassitude, elle se laissa aller sous ses caresses, voulant décompresser, s'enfuir de la réalité ne serait-ce que pendant quelques minutes et s'amuser, se sentir plus légère.

- Laisse-moi m'occuper de toi mein Herz.

Elle frissonna en entendant le souffle chaud et la voix rauque de son mari contre son oreille. Ça lui faisait toujours autant bizarre de l'entendre lui sussurer des petits mots en allemand, une de ses origines. Ça avait la fâcheuse manie de l'exciter.

Alisson l'a fit doucement pivoter pour être face à lui et après caresses et jeux de regards, voulant lui faire passer son amour pour elle, leurs lèvres se rencontrèrent. Langoureusement, amoureusement.

Ses mains partirent à la rencontre du corps de sa femme, malaxant ses seins, l'intérieur de ses cuisses ou le creux de ses larges hanches. Il mordilla la peau qui lui était offerte, voulant faire bon usage du corps qui lui était donné. Il glissa lentement le long de ce dernier, le parsemant de baisers, s'attardant sur son ventre où une petite bosse commençait à se former, tandis que sa femme rejeta la tête en arrière et écarta ses lèvres quand son mari arriva à son Mont de Vénus.

Elle se rattrapa de justesse au mur derrière elle et inconsciemment, leva sa jambe droite et la passa au-dessus de l'épaule de son mari, son pied bandé telle une danseuse classique le ferait.

Une main sur son sein, l'autre dans les vagues boucles d'Alisson, Hadrienne détendit ses muscles, fermant les yeux et profitant du moment, assouvie.

Sous la douche, l'eau chaude glissant sur les deux corps en émoi, Hadrienne pensa qu'à elle, se laissant aller à la luxure et dans les bras forts de son mari.

Le plaisir de se sentir pleine, rassasiée et libre lui fit perdre la tête, gémissant telle une damnée sous les câlineries de son mari qui lui, ne pensait qu'à faire plaisir à sa femme, cherchant en outre à se faire pardonner de son absence de plus en plus pesante.

- Je suis tellement désolé Hadi'. S'il te plaît, pardonne-moi.

Dans sa jouissance, Hadrienne rendit son étreinte à son mari qui l'enferma dans ses bras, plongeant son visage dans le cou de sa partenaire. Elle ne saura jamais si les gouttes qu'elle ressentit ce jour dans son cou étaient simplement celle de l'eau de la douche ou les pleurs désespérés de son mari. De celui dont elle est amoureuse et qui en contrepartie, l'aime de tout son cœur, n'imaginant pas une minute de sa vie sans elle.

🎅

- Papa est revenu !

La porte de leur chambre vola et des pas bruyants s'approchèrent d'eux, des corps lourds et petits leur tombant dessus.

Anna-Rose arriva dans la chambre à son tour avec Mattéo dans les bras qui cessa de pleurer en voyant ses parents. Elle déposa le petit qui grimpa immédiatement sur son père, enjoué.

Hadrienne et Alisson n'eurent le choix de se réveiller.

- Trop bien ! On va ouvrir les cadeaux, venez vite ! Alleeeez ! Maman, papa, vous êtes lents ! se plaignit Giuliana en se tournant vers les deux adultes qui émergeaient encore de leur courte nuit.

Helena cria et sautilla partout, heureuse, tandis que Matteo cria des mots incompréhensibles en tapant des mains. L'aînée avait disparu, sûrement dans la cuisine ou en train de jouer avec Lexi et Anica, les deux jeunes chiennes de la maison.

Alisson rit et se leva, tirer par ses enfants. Hadrienne le suivit avec le plus jeune dans les bras, la tête encore dans les vapes.

Le père fit heureux de passer cette journée en famille et de jouer avec ses enfants qui lui avaient énormément manqués. D'ailleurs, les petits ne lui laissèrent le temps de respirer, voulant recevoir toute l'attention du père de famille. Hadrienne ne put cacher sa joie et profita de son mari, heureuse d'être enfin réunis.

Au final, c'était pas mal comme mauvaise journée.

🌲

Fin🎅

[Je sais un peu bâclé, mais je ne savais pas comment finir...Sorry !]

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