(#00 🌲🎅) Neuris
Calendar/Christmas OS pour R_V-fan
Note : 🍋 ( Je n'y suis pour rien ! Il est soft en plus...)
•🌲•
PDV OMNISCIENT
- Ma...Manu ! Faut qu'on descende, maintenant.
- On a tout notre temps mein Heinz.
Réveillé par les cries hystériques des enfants, il est brusquement tiré des bras de Morphée. Mais, Manuel ne se réveilla pas seul, son sexe est levé dû à son précédent rêve et pointe hautainement sous la couverture. Il soupire et se laisse tomber sur le lit, frottant énergiquement ses yeux avant de papiller des paupières face à lumière absente de la pièce bien que lumineuse. Les idées en place et pris d'une soudaine idée coquine, il tourne la tête vers la gauche et souris en voyant son compagnon encore endormi, dos à lui.
Il lève sa main, chaude et épaisse, et laissa lentement traîner le bout de ses doigts le long de son dos, partant des fossettes d'Apollon du français qui frissonne, tentant de s'éloigner du toucher. Ses doigts arrivèrent à la base des cheveux du brun, jouant sur sa nuque.
- Manuel...Arrête ça tout de suite, grommele Hugo, la voix étouffée par son oreiller et bougeant afin de faire tomber la main de son fiancé.
Ce dernier, voulant le faire croire qu'il avait gagné, finit par éloigner sa main et se redressa légèrement sur ses coudes pour saisir ce dont il avait besoin dans le tiroir de sa table de chevet. Passant discrètement sa main droite sous la couverture, il se mordit la lèvre inférieure en sentant ses doigts contre son membre douloureux. Ça devait sûrement faire longtemps qu'il l'avait...
Prenant son courage à deux mains, il l'empoigna et la serra, croyant pouvoir l'immobiliser de la sorte et la forcer à accepter sa prise, puis doucement, lentement, il entama des mouvements de va et vient sur sa hampe de chair, fermant les yeux et levant la tête, retenant ses soufflés.
Il s'approcha de son fiancé et posa mille et un baiser le long de sa hanche jusqu'au creux de son cou, appuyant à certains endroits quand il était nécessaire, sachant parfaitement où le l'électriser de manière érotique. Hugo gigota dans son sommeil, donnant de légers coups d'épaules en arrière afin de repousser le châtain, mais ce dernier était tenace.
- Je te jure Manuel Neuer que si tu ne t'arrête pas maintenant, je vais te tabasser, le menaça le français en passant sa main en arrière pour l'appuyer sur son torse, espérant le faire tomber loin de lui, mais contre toute attente, Manuel attrapa son bras et le retourna sur le dos. Dans la foulée, il écarta les cuisses d'Hugo et le pénétra d'un seul coup de rein. Yeux dans les yeux, regard assombri pour l'un, celui de l'autre écarquillé, le français ouvrit sa bouche autour d'un son sourd, ne sachant quoi dire ni quoi faire. Son souffle fût suspendu sur le moment.
Manuel posa ses avant-bras de part et d'autre du visage de son fiancé, le contemplant avec amour, venant à caresser sa joue avec délicatesse devant son silence, appréciant en même temps son ahurissement, ses mots perdus dans le vent.
Le coup partit. La gifle claqua.
- Bordel Manuel ! gémit Hugo, retrouvant la parole, Tu aurais pu me prévenir !
Légèrement sonné, mais bien réveillé, la joue marquée et brûlante d'amour, Manuel planta à nouveau son regard bleuté dans celui chocolat de son monde et le sonda des yeux un moment avant de se jeter tel un affamé sur ses lèvres, les embrassant comme ils ne l'ont jamais été, trouvant le parfait équilibre entre animosité et adoration. Ça en devient un baiser passionné, l'allemand montrant toute sa dévotion envers sa moitié.
Fiévreux et en manque d'air, Hugo détourna la tête, mettant à couvert son cou que Manuel s'empressa de cajoler du bout des lèvres, fasciné par la pâleur légendaire de cette peau qu'il aime tant marqué, de ce corps qu'il prend temps de caresser, le redécouvrant inlassablement chaque fois, sous les tonalités de cette voix enchanteresse qui le fait perdre ses moyens, le tournant en bourrique à sa convenance. Hugo est une personne incroyable. Il n'en revient pas qu'il lui ait donné sa main, qu'il soit à lui et pour toujours, qu'il ait accepté de partager sa vie.
Sa main au doigt brillant et nouée à celle de son fiancé, il entama ses coups de reins facilités par l'huile parfumée. Avec langueur, enfermé dans sa complaisance, à l'écoute de son monde gémissant sous lui, lui murmurant de l'aimer plus fort, plus loin et encore longtemps.
Ils froissent les draps, se mouvant au rythme du vent qui abat les quelques branches défraîchis des arbes extérieurs contre les fenêtres. Sous la couette, bien au chaud, se protégeant du froid glaciale qui statufiait le paysage crayeux.
Million de baisers par-ci, millions de baisser par-là. Aucune parcelle n'est négligé par l'allemand, recouvrant de son corps imposant celui frêle et aux hanches creusés de son amour, le réchauffant de son affection pure et maladive.
Les cheveux emmêlés dont des mèches collés sur le front par la sueur, il met plus de ferveur dans ses coups de reins, cognant cet endroit précis et arrachant un gémissement plus fort que les autres au français qui serra sa main et les draps, rejetant sa tête en arrière.
- Manuel.
Un simple murmure, un prénom. Une caresse anodine, invisible, mais qui veut signifie tellement pour eux.
Hugo joint ses mains sur la nuque de son fiancé allemand, entrelaçant ses doigts, et exerça une pression afin de l'abaisser vers lui, scellant leur lèvres ensemble. Baiser sans langue, amoureux et léger, mais si ardent et propre à eux-mêmes.
Après encore quelques coups de reins calés, dans un gémissements silencieusement tonitruant et de nouveau, les yeux dans les yeux, Hugo s'exhala entre leur torses, son membre frictionné par ces deux derniers. Manuel ne tarda pas à le suivre, se déversant en de long jets en lui, peignant son intérieur, voulant le toucher des manières les plus étranges qu'il soit. Ils reprirent leurs souffles allongés sur le dos, la main dans celle de l'autre et les yeux fermés.
Épuisés et enfin soulagés.
🌲🎅🌲
Aujourd'hui, c'est Noël. Réunis autour du sapin, assis sur les canapés en regardant les enfants s'affairer à ouvrir leurs paquets cadeaux, Hugo rejoint la belle-famille avec un plateau où reposaient des tasses de cafés et de chocolat chaud. Ils avaient finalement décidés de passer les fêtes à Gelsenkirchen, auprès des proches du gardien allemand.
- Waw ! C'est le poney que je voulais de toujours ! Maci tonton Manu !
La petite Macha se leva pour enlacer son oncle qui la souleva du sol, embrassant bruyamment sa joue. Il la reposa au sol et elle s'en alla aussitôt jouer avec sa grande peluche en forme de licorne colorée.
Le français sourit devant la scène attendrissante qui lui était donné de voir, sentant son coeur gonflé de bonheur. Manuel serait un très bon père. Il est si bienveillant avec tous ses neveux et nièces ! Il ne peut s'empêcher d'imaginer le père formidable qu'il sera.
Pris de violent frissons à cause du froid glaciale qui régnait dehors, malgré le chauffage fixé au maximum, Hugo s'enroula dans une couverture et se cala dans les bras de son futur mari, épiant tendrement les expressions émerveillés des enfants qui se montraient leurs nouvelles acquisitions, applaudis par les adultes.
Une fois que les petits furent occupés avec leurs jouets, se fut aux adultes de recevoir leurs biens. Des bises furent faites et des rires s'élevèrent, des cadeaux attentionnés et d'autres pour le moins ambiguës. Les plus jeunes comme les plus âgés furent satisfaits.
- Qu'est-ce que c'est que cela Soussana ?
L'attention des plus grands se posèrent sur l'objet que Marita, la mère de Manuel fixait dans la boîte posée sur ses genoux, remettant ses lunettes sur son nez afin de mieux voir son jouet.
Sa petite-fille, après que l'information lui soit montée au cerveau, se précipita sur elle et lui prit la boîte des mains, la refermant avec son nœud.
- Désolé grand-mère, mais il n'est pas pour toi, elle se tourna vers son oncle et le lui tendit la paquet doré, C'est pour toi Manu !
L'intéressé fronça les sourcils, inquisiteur. Hugo se redressa, un petit sourire aux lèvres, serrant ses poings sur la couverture autour de lui.
- Manu ! Je ne compte pas t'attendre, donc prend la ta boîte ! s'impatiente la jeune femme.
- Ne parle pas de cette façon à ton oncle, Soussana ! Ce n'est pas un de tes petits camarades, la réprimande sa mère. La blonde roula discrètement des yeux en soupirant.
- Mon cher tonton Manuel que j'aime, pourrais-tu avoir l'amabilité d'accepter ton cadeau et de l'ouvrir, s'il te plaît ? se reprit-elle d'une voix mielleuse, accompagné d'un sourire forcé.
Le couple ria et son oncle finit par saisir la boîte.
- Merci oncle Manuel, elle fit une légère révérence, puis se recula afin de s'assoir en face des futurs mariés.
C'est dubitatif devant tous les regards rivés sur lui de sa famille que Manuel finit par lentement défaire le nœud pailletée et soulever d'une lenteur exécrable le couvercle de la petite et longue boîte.
- Alors ?
Ils attendaient tous sa réaction, dont une personne en particulier.
Manuel resta interdit, puis déposa la boîte au sol, face à lui et se frotta le visage, comme pour réfléchir alors qu'il fixait toujours la chose.
- Alooors ? insiste l'assemblée, même Marita qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passe.
Le châtain foncé releva la tête, tirant sur ses joues et posa un regard quelque peu sévère sur sa nièce.
- Soussana, t'es...tu es enceinte ?
Il eut un grand silence où la jeune fille décortiqua chacun des mots prononcés par son oncle avant de comprendre le sens de sa phrase.
- Hein ? Ah mais non ! Pas moi, Hugo ! dément-elle rapidement, et heureusement car sa mère la foudroyait du regard.
Abasourdi, Manuel se tourna vers son fiancé qui lui offrit un petit sourire fatigué, la maladie le gagnant lentement.
- C'est vrai ? lui demande le gardien allemand, les yeux pétillants d'espoirs.
- Surprise ! fit le brun d'une petite voix enrayée, se mettant à tousser la minute d'après.
- Oh mon dieu ! Oh oui !
Manuel le prit dans ses bras et le serra aussi fort qu'il pouvait, embrassant l'entièreté de son visage avant d'appuyer un baiser sur ses lèvres, enthousiaste et impatient à l'entente de la bonne nouvelle. Sa famille les applaudirent, heureux pour eux. Les sœurs Neuer savent à quel point c'est très important pour leur frère, depuis enfant il rêve de fonder une famille, d'avoir des enfants.
- Il se passe quoi ici ? Pourquoi tonton Manu il pleure ? Il a un bobo ? questionne Macha de sa petite voix d'enfant, tirant sur l'ourlet de la robe d'Emma, une de ses cousines.
- Il y aura bientôt un bébé dans la maison ma petite Ma' !
- Un garcon ! Un garçon ! S'il vous plaît, faite que ce soit un garçon ! crie Clovis en brandissant son camion de pompier, courant autour des adultes.
- Mais c'est bien une fille mon cœur !
- Non c'est nul. Je veux un cousin ! Déjà Aidi, Macha et Hannalore m'énervent, donc si j'ai une autre cousine, je ne reviens plus jamais ici ! rétorque le petit blond en secouant énergiquement de la tête, de façon catégorique. Les adultes rient devant la dispute des enfants, la plupart voulant une fille.
Mais isolé du lieu, dans leur petites bulles, Manuel et Hugo se caressent tendrement.
- C'est le plus beau cadeau de Noël qu'on ne m'ait jamais fais.
Il embrassa délicatement le front du français, puis se plaça sur le canapé de façon à ce qu'Hugo puisse s'allonger sur lui et se caler dans ses bras, profitant de sa chaleur.
- Une fille ! Arrête de discuter Clovis !
- T'es personne pour me donner des ordres, Macha ! Ça sera un garçon et puis c'est tout ! Vous nous envahissez à la longue ! Le sexe masculin est une espèce menacée, en voie de disparition ! le petit blond frappa de manière théâtrale son front de sa petite paume de main.
- Bah normal ! Vous êtes une espèce débile ! renvoya Macha, les mains sur les hanches.
Manuel et Hugo rirent de bon cœur face à l'innocence et les arguments des enfants. L'allemand se mit à rêvasser.
Se disant que bientôt, lui aussi sera père et verra son enfant s'épanouir à leurs côtés.
Fin.
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