Reste avec moi s'il te plaît (lemon)


OS pour IamMeryem :)  merci pour l'attente ! et merci de me soutenir !



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Avril 2019.

Point de vue de (t/p) :

Qu'est ce que je fais là ?

Je suis dans un bar à Osaka, moi étudiante française en école d'économie et de finance au Japon.

Mais le problème est que ma pote Tayu m'a arrangé un rdv avec un mec... via tinder.

Je déteste ce site pourtant. Je n'aime pas les histoires d'une nuit.

« Tu es toujours seule dans ton 9m carré, c'est triste ! Tu rumines sans cesse depuis que tu attends les résultats du concours, tu ne manges plus beaucoup... le meilleur moyen de t'aider est de te faire sortir. »

Avec un grand sourire elle m'avait annoncé :

« je t'ai créé un compte tinder, et j'ai cherché un gars qui pourrait te plaire. Tu as rdv avec lui ce soir à 21h au resto français « l'horizon des saveurs ».

Voilà comment je m'étais retrouvée assise à cette table, attendant le prince charmant d'une soirée.

Les minutes passèrent, j'étais plongée dans mes pensées quand un homme vint s'asseoir en face de moi. Ça devait être lui.

Point de vue de Levi :

Aujourd'hui avait été encore une rude journée. J'ai fait encore des heures supplémentaires pour surveiller la bourse et acheter et revendre des intérêts au meilleur prix.

Tch. Je me demande pourquoi j'ai choisi ce boulot. Que du stress.

En plus, maintenant je suis en retard à mon rencard. Je déteste ça. Ce n'est pas digne d'un homme d'affaire.

Qui je suis ? Levi Ackerman, trader pour l'entreprise japonaise Smith corporation. Pas très japonais comme nom d'ailleurs.

J'arrive enfin, avec 13 minutes de retard devant le restaurant français.

J'entre. Pas grand monde. Juste la moitié du restaurant est remplit. Je reconnais immédiatement cette jeune fille. Elle a tout de même l'air jeune... elle a un beau visage.

Elle semble dans ses pensées. Je m'assois en face d'elle. Enfin une réaction.

- oye.

- oui, bonjour Monsieur...

Elle a un accent à couper au couteau.

- t'es française ?

- oui.

- travaille ton japonais tu as un accent de merde.

Sa mine s'assombrit. Je suis peut-être allé un peu rudement.

Bon, j'aime bien les petites françaises. Personne ne le croirait en me voyant, mais j'aime le romantique, et si la fille me plait, j'aime bien mon montrer tendre avec elle.

Et celle ci, malgré son air triste, me plait.

Elle n'a rien dit à ma remarque. Tant mieux.

- comment tu t'appelles ?

- (t/p) et vous ?

- tch. Arrête de me tutoyer. Et je m'appelle Levi. tu fais quoi dans la vie ?

Point de vue de (t/p) :

C'est quoi ce type ? Merci Tayu de m'avoir trouvé un gars aussi désagréable.

Je n'ai vraiment pas besoin de ça...

Mais je dois avouer qu'il est vachement beau. Sa chemise blanche laisse entrevoir son corps sculpté.

Je m'empresse de répondre à sa question.

- je suis étudiante.

- je vois. Qu'est ce qui t'amènes chez nous ?

- j'étudie l'économie et la finance.

- quelle spécialité ?

- les fluctuations de la bourse.

- intéressant.

Le serveur amène la carte.

- que fais-tu Levi ?

- trader.

Il n'avait pas l'air d'avoir envie d'en parler. Dommage, ça aurait été intéressant.

- tu cherches les plans cul pour te détendre à cause du travail ?

- ne sois pas si impolie gamine.

Son ton autoritaire me fait frissonner. Il reprend :

- je suis tendre et sais me faire plaisant avec les femmes qui me plaisent. Regarde je continue à te parler alors que tu as l'esprit ailleurs.

- désolé c'est juste que j'ai passé un concours et l'attente des résultats me ronge.

- eh bien profite d'être avec moi, et choisis ton plat. Demain sera un autre jour.

On regarde la carte.

- tu vas prendre quoi (t/p) ?

- du lapin à la moutarde. Et toi ?

- pâtes au pesto.

- ce n'est pas français c'est italien ça.

- ah bon ?

Il semblait perplexe.

- tu devrais plutôt prendre , le lapin , le bœuf bourguignon, le cassoulet ou la quiche lorraine. Là ce sont des vrais plats de chez moi.

- je vois. Bon, je vais prendre la quiche.

- bon choix.

Nous avons parlé par la suite de plein de sujets. Au final, je passe vraiment un bon moment même si nous ne nous reverrons jamais.

- tu veux goûter le lapin ?

- pourquoi pas.

Ses yeux s'illuminent de bonheur.

- c'est très bon.

Point de vue de Levi :

Elle est vraiment bien cette gamine. Elle n'a que 20 ans mais elle me plait. Je passe un très bon moment.

J'ai envie d'aller plus loin avec elle.

Le repas finit, je paye l'addition, malgré ses protestations. Elle n'a vraiment pas l'habitude des gars bien on dirait.

On se promène un peu dans le quartier. Elle semble surprise d'ailleurs.

- tu as l'habitude des queutards ?

Elle semble étonnée mais acquiesce.

- pour une fois, tu as de la chance, ce soir tu es tombé sur moi. Tu habites où ?

- à 20 minutes à pieds.

- à la résidence étudiante ?

- oui.

- bon, viens chez moi. Tu seras plus à l'aise que dans ton 9m carré.

J'appelle un taxi. Elle semble sur la défensive.

- entre. Je ne vais pas te tuer.

Point de vue de (t/p) :

Putain Tayu, c'est quoi ton plan foireux ? ...

je rentre dans le taxi, méfiante. Il l'a remarqué...

je ne t'écouterais plus... le pire c'est qu'on va coucher à coup sûr... je ne suis pas préparé, ce n'est pas pour rien que je n'aime pas ce type de rdv.

Après 15min de taxi, à mon grand soulagement, on arrive dans le quartier tranquille et aisé de Osaka.

On passe une grille, pour rentrer dans un immeuble de haut standing. On monte dans l'ascenseur. Il me fixe.

- je ne te ferais rien dans cet ascenseur si tu veux savoir. Ce n'est pas assez confortable.

Arrivés au 5ème étage, il ouvre une grande porte de bois à côté de l'ascenseur. Il me laisse entrer dans son appartement. Un superbe appart moderne en duplex. D'une propreté exemplaire.

J'enlève mes chaussures pour ne rien salir.

- tu manges quoi le matin ?

- euh...

- tch, décide-toi.

- c'est qu'il y a.

- ce n'est pas une réponse ça. Bref.

Bref comme il dit.

Il me fait visiter les lieux. Avant de poser doucement ses mains sur mes épaules pour m'embrasser lentement.

Il me regarde avec un regard amoureux, avant de passer sa main dans mes cheveux. J'adore ça. Merci Tayu.

Point de vue de Levi :

Je vais y aller doucement avec elle. C'est une fille bien. Elle émane tellement de douceur. Je veux lui rendre.

Je mets ma main dans ses cheveux, avant de l'embrasser passionnément. Je lui enlève sa chemise à boutons à pressions d'un coup sec.

Elle répond à mon geste en enlevant ma cravate que j'avais desserré au préalable. Je déboutonne ma chemise pendant qu'elle m'embrasse et passe ses mains dans mes cheveux délicats à son tour.

On s'écarte pour enlever nos habits respectifs, avant que je ne caresse son corps d'un doigt qui la fait frémir. Je l'allonge délicatement sur mon lit.

Elle ne semble pas à l'aise. J'hésite à lui demander si j'arrête. Mais je tente une première approche.

Je l'embrasse tendrement sur la bouche puis dans le cou. Elle lache un soupir quand je l'embrasse dans le creux de celui ci.

Ma main descend lentement vers le bas de son corps, puis je commence à la caresser.

Son corps brûle à présent, elle m'embrasse d'elle même. Je comprends donc que j'ai le feu vert.

Quelques instants s'écoulent, le temps que j'enfile une protection pour ne pas choper de saloperies.

Quoi on n'a pas le droit de protéger sa santé ? C'est le plus important, pour moi comme pour elle.

Je me remets au-dessus d'elle, puis la pénètre lentement.

Elle est serrée, mais c'est bon. Elle est douce.

Quand je sens qu'elle commence à s'habituer à moi, je débute mes va et viens. Elle commence à gémir. Je donne toutes mes forces pour lui procurer du plaisir tout en gardant le contrôle pour ne pas être trop rude.

Finalement, moi aussi, en quelques secondes, j'explose de désir.

Elle reprend son souffle.

« c'était Bon. » me dit-elle.

Je vais dans la salle de bain rapidement. Quand je reviens, je l'attire vers moi pour lui embrasser le front. Pas le temps de dire quelques mots, Morphée vient nous cueillir tous les deux.

Point de vue de (t/p) :

La lumière du jour me réveille doucement. Je m'étire et pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien. Je me frotte les yeux, avant de découvrir que je ne suis pas dans mon studio.

En plus je suis complètement nue. Tout me revient. Oh merde...

Mon téléphone sonne. Tayu.

- putain Tayu !

- coucou ma chouchou , alors ce rencard ?

- c'est un truc de fou, je te rappellerais quand je serais bien réveillée et rentrée chez moi.

- heiiiiiin ? Mais t'es où ?

Je raccroche et soupire.

- ne va pas raconter nos ébats sexuels à tout le monde.

Levi était à l'entrée de la chambre.

Je me recouvre machinalement le corps avec la couette.

Il amène un petit plateau avec 2 pains au chocolat bien chaud et un jus d'orange à côté du lit.

- ça va ce n'est pas comme si je n'avais pas admiré ton corps toute la nuit.

- pardon ?

- parfaitement. Tiens mange.

- t'es romantique finalement ?

- pourquoi finalement ? Je t'ai dit qu'avec les femmes que j'apprécie je peux être tendre.

Il m'embrasse sur le front, avant de s'asseoir à côté de moi pour lire le journal.

Je vois comme titre « junk boxes pour la MatisHuman compagny » . Je lache sans m'en apercevoir :

- c'était à prévoir. Ils ont mal joué.

- comment ?

Levi était surpris.

- bah c'est évident, acheter à ce moment-là de l'immobilier, à ce prix-là c'était suspect. Une belle arnaque qui coute gros.

- t'es plutôt douée ...

Son téléphone sonne, il se lève et va dans le salon. Je finis mon petit déjeuner et vais prendre ma douche.

Je range mes affaires et attends qu'il finisse son appel pour lui dire au revoir. Ça ne le fait pas quand même de squatter chez un mec que l'on a rencontré la veille.

Il raccroche. Je m'approche de lui :

- bon... merci pour hier et ce matin. Je vais y aller.

- tu pars déjà ?

- euh oui.

- un ptit job ?

- non.

- je vois.

Il me fixe.

Point de vue de Levi :

C'est si soudain. Elle part si vite... mais bon, je ne devrais pas m'attarder trop sur cette gamine.

- enregistre mon numéro qu'on puisse se voir quand tu as le temps.

Elle semble étonnée, et rougit.

Elle m'envoie un sms pour que je puisse enregistrer le sien.

C'est bon.

Il fait beau dehors, je ne sais pas si je dois lui proposer d'aller se promener avec moi. Hanji m'a toujours dit que j'étais maladroit en amour.

Finalement je la laisse partir.

Je viens me positionner à la fenêtre pour la voir quitter la résidence. A ma grande surprise elle se retourne et me fait un signe.

Pourquoi je lui réponds d'ailleurs ?

Une fois hors de mon champ de vision, je me prépare. Erwin m'a encore appelé pour une réunion. Je ne supporte pas mon patron.

Deux semaines plus tard :

Point de vue de (t/p) :

A ma grande surprise, nous nous sommes revus. Une fois la semaine dernière et deux fois cette semaine. A chaque fois, nous avions fait l'amour.

Finalement, Tayu avait raison. Ce n'est pas si mal de sortir voir quelqu'un de temps en temps.

Aujourd'hui, il finit normalement à 19h, donc je l'attends sur un banc près des brasseries.

Personne n'arrive. 20h, toujours rien.

20h45, un sms. « je suis désolé, je suis encore bloqué au bureau. Ne m'attends pas rentre chez toi, ne reste pas dehors seule. »

Dommage, je lui réponds : « d'accord, bon courage ! »

Sur le chemin du retour, je rentre par des rues animées car j'ai la sale impression que quelqu'un m'observe. De manière insistante. Jusqu'à l'entrée de mon hall d'entrée je me sens observée.

Une fois chez moi, je ne ressens plus rien. Je prends une douche, puis lis les nouvelles de la bourse, et mes mails. Toujours aucunes réponses pour mon concours.

00h. Un sms.

« désolé pour tout à l'heure. Ça ne se reproduira plus. Pas de nouvelles pour ton concours ?

- pas de soucis, je comprends parfaitement ! Je n'ai toujours pas de nouvelles...

- Tu dois chercher un stage après pour valider ton obtention ?

- oui c'est ça.

- tu as déjà commencé à chercher ?

- oui je n'ai eu que des refus pour l'instant. Priorité nationale, ils me disent.

- je vois. Je vais te laisser te reposer. Mercredi midi tu veux qu'on mange ensemble ?

- oui pourquoi pas si tu es libre :)

- parfait je te tiens au courant.

- merci pour tout. Bonne nuit « Lev.A » ahah.

- ne m'appelle par mon pseudo tinder. Bonne nuit.

J'ai dû l'énervé Ahah.

Point de vue de Levi :

Je ne lui ai pas dit, mais depuis cette première nuit avec elle, je n'ai jamais réouvert l'application Tinder.

C'est fini pour moi tout ça.

Le lendemain, 7h45. Point de vue de (t/p) :

Mon téléphone sonne. Tayu.

Elle hurle:

- (t/p) !!!!! T'as regardé tes mails ? Les résultats sont tombés.

J'ouvre mon ordi. Aucuns mails.

- j'ai rien. Merci de m'avoir pourri la journée dès le matin.

Je raccroche. J'ai envie de pleurer.

Mon téléphone sonne de nouveau. Sans même regarder l'appelant, je décroche :

- quoi encore ?

- qu'est ce qu'i, y a ? Quelqu'un d'autre que moi t'a mal baisé hier soir ?

Je reconnais cette voix.

- oh désolé Levi..je...

- alors ?

- rien, juste une mauvaise nouvelle. Pourquoi tu m'appelles si tôt ?

- je suis en bas de chez toi. Je viens déjeuner avec toi. Bouge toi de m'ouvrir je bosse dans 1h15.

Je regarde à ma fenêtre. Il est en bas de l'immeuble.

Je descends encore en pyjama, avec mes pantoufles « tête de lapins », les cheveux attachés en chignon, lui ouvrir.

Il me regarde de haut en bas. Mais ne dit rien.

Je le fais entrer dans mon appart, en bordel.

- tch. C'est quoi cette porcherie ?

- désolé j'ai pas trop de place ici...

- si tu ne range pas, je comprends pourquoi tu n'as pas le moral.

- pardon?

- le moral vient quand tu vois ta maison propre et rangée. Tu ne connais pas ça en France ?

- non... tu veux quoi à boire ? Jus d'orange ou cappuccino ?

- jus d'orange.

On s'installe pour déjeuner.

- comment tu peux boire ça ? ( en me désignant ma boisson) c'est plein de merdes. Jette moi ça !

Je ne fais rien.

- bon c'est quoi le problème ?

- mon amie a reçu une admission au concours et moi je n'ai rien reçu...

Il me regarde.

- la journée n'est pas fini. Moi à ton époque j'avais reçu une réponse le lendemain, alors que mes amis avaient reçu leur mail depuis la veille.

- c'est pas foutu du coup ?

- non. Mange.

A la fin du petit déjeuner, il se lève, se lave les mains, et rajuste son costume.

- comment tu as fait pour savoir où j'habite ?

- tu es étudiante, donc je me suis dit que tu pouvais vivre ici. J'ai cherché ton prénom sur les boîtes aux lettres.

Je fronce les sourcils.

- qu'est-ce qu'il y a gamine ?

- c'est toi qui m'as suivi hier soir?

Point de vue de Levi :

- de quoi tu parles ?

- hier en rentrant après avoir reçu ton sms, j'avais l'impression qu'on me suivait. Jusqu'ici. Répond moi ! Est ce que c'est toi?

La colère monta en moi. Si elle avait ressenti ça c'est qu'elle était réellement suivi. L'instinct de l'Homme est développé quand il s'agit de sentir une menace.

- non.

Qui ça peut être ?

- tu as couché ou vu d'autres hommes que moi récemment ?

- non pas du tout. Ce n'est pas mon genre.

- pas d'ex petit ami?

- non, le dernier est resté en France. C'était quand j'avais 17 ans.

Un stalker ? Putain. Qui que ce soit je vais le trouver.

Point de vue de (t/p) :

Il me regarde avec un regard de tueur. Il est effrayant à me regarder comme ça.

Il ne dit plus rien. Puis prend son sac avec son ordi et repart simplement vers la sortie de mon studio. Avant de claquer la porte, il me demande :

- tu vas faire quoi aujourd'hui ?

- je ne sais pas ... je vais peut-être rester là et écrire un peu mes nouvelles.

- c'est bien tu vas en profiter pour ranger ta porcherie. Fais attention si tu sors. Si tu as besoin d'aller quelque part le soir appelle moi.

Je suis surprise de ce qu'il me dit.

- compris ? ( me demande t'il d'un ton inquisiteur)

- oui M. le caporal !

- hein ? Tu me provoques ?

Je me renfrogne :

- non non...

- bon je vais être en retard. Salut.

Il ferme la porte doucement en veillant bien à la claquer.

Je vais le voir sortir de la résidence, et lui fait signe. Comme nous avions pris l'habitude.

Finalement, plus tard dans l'aprem, je me mets à ranger et nettoyer mon studio. Puis je lis un peu avant d'écrire. Ça me fait du bien.

Il est 16h17.

Désespérée, j'ouvre une nouvelle fois ma messagerie : un nouveau mail. Sûrement un spam.

Je l'ouvre :

Lettre d'admission au concours.

Je suis prise. Mention AB. Je dois retourner une convention de stage dans les 72h à venir.

Oh merde , je n'ai rien trouvé...

Je me met à chercher, et à envoyer des mails à toutes les organismes en lien avec la bourse.

Je reçois rapidement des refus, même dans celle au sud du Japon. Même à Tokyo.

J'ai dû faire une trentaine d'entreprises. Ça m'énerve. J'arrête pour aujourd'hui. Ça n'avancera à rien de se prendre la tête. Puis je n'ai pas trouvé d'entreprise en France qui soit intéressé par ma spécialité.

On verra bien.

Il est 19h.

Je décide finalement de sortir avec Tayu ce soir, juste pour prendre un verre et des tapas à la cafétéria à côté de la résidence.

Mon téléphone sonne pendant notre petit moment à nous. Levi.

- allo ?

- tch. C'est quoi ce bruit ? T'es où ?

- euh je suis sorti avec mon amie. J'ai pas le droit ?

- JE T'AVAIS DIT DE NE PAS SORTIR. T'es conne ou quoi ? Et si il t'arrive quelque chose pendant que je ne suis pas là ?

Tayu à côté à tout entendu.

- je suis à la cafétéria en bas ça va.

- tch. C'est ça.

Il raccroche.

Tayu s'incruste :

Ooooohh toi ! tu as oublié de me dire quelque chose.

C'est rien c'est le gars que tu m'as trouvé !

Alors ?

Je rougis.

IL – TE – PLAIT !

Tayu arrête !

Eheh moi je te dis en plus qu'il a le béguin pour toi ! Un coup d'un soir ne parle pas comme ça. En plus il a l'air inquiet. Pourquoi il te dit de ne pas sortir d'ailleurs ?

Je lui raconte donc.

Mmmhh... tu as peut être rêvée ! après tout, tu n'as pas confiance en toi, et l'entrée et le parc du campus peut paraitre sombre ! moi aussi je trouve ça flippant !

Oh je vois. C'est possible après tout.

Nous parlons par la suite de diverses choses, ainsi que le stage.

Moi j'ai trouvé, j'ai demandé pour que tu viennes mais ils sont assez stricts. Ils ne veulent pas.

Pas grave.

Machinalement, je regarde mon portable pour ouvrir mes mails.

J'ai eu une réponse ...

Ah oui ? montre !

Bonsoir Mademoiselle (t/n) (t/p),

Nous vous remercions de porter un intérêt à notre entreprise.

Par conséquent, je vous invite donc à venir à un entretien, mercredi, à 13h, au siège de la société.

Cordialement,

E.Smith

Dirigeant de la Smith Corporation

Tayu explose de joie :

Mais c'est super ! Top ma chouchou ! en plus à la Smith Corporation ! tu vas rencontrer Erwin Smith peut être !

Qu'est ce qu'il a de particulier ?

En plus d'être beau gosse, c'est le plus riche dirigeant d'une corporation en bourse au japon.ah et tu vois la marque de costard « tyrwhitt » ?

Oui.

Eh bien c'est lui qui pose !

Je ne savais pas...

Ahah tu n'es vraiment pas à jour sur les actus ! tu ne vois que par les chiffres, les courbes et les opportunités. En tout fait de ton mieux !

Oui ...

On continue de parler. Quand soudain, je ressens de nouveau cette présence. Mais une présence qui est encore plus terrifiante.

Point de vue de Levi :

Elle n'est pas possible celle-là. Heureusement j'arrive à partir assez tôt, puisque à la base je ne devais pas travailler.

19h40, j'arrive sur le campus.

J'enlève mon costard, et je mets mes baskets pour faire plus discret.

Je veux juste observer (t/p), pour voir si quelqu'un la suit réellement. Je vais observer jusqu'à temps qu'elle soit chez elle.

Pour l'instant, je la vois assise à discuter avec son amie.

Je reste là une heure. Personne. Pas même un chat ne passe.

Soudain, je remarque qu'un type les observe, dans le restaurant.

Aucune des deux l'a remarqué, car il est dans un coin à une table seule.

Il semble étrangement âgé pour un étudiant. Blond, une légère barbe, et des lunettes rondes.

Il regarde (t/p) du coin de l'œil avec un regard plus que malsain.

Tch. C'est sûr c'est lui.

Bizarrement (t/p) a dû sentir quelque chose car son visage semble moins joyeux, et elle fronce les sourcils.

L'autre ne commande que à boire.

Je fais quoi ? je vais la tirer de là, ou j'attends, près à bondir si besoin.

Je vais laisser faire les choses, si un vigile ou autre me remarque, et qu'on me demande ma carte étudiante, je suis foutu.

Je zoom et prend une photo du type. Ce sera déjà pas mal.

(t/p) ressort avec son amie. J'attends quelques instants pour voir la réaction de l'autre. Il paye et il sort 2 minutes après elles.

Je les suis. Son amie rentre chez elle. L'homme s'arrête derrière un arbre.

(t/p) continue seule. L'homme la suis, dangereusement.

Point de vue de (t/p) :

Je suis à présent seule. Cette sensation qu'on m'observe ne m'a pas quittée. Une petite bourrasque de vent passe. Ça me glace le sang.

Je commence à paniquer et à presser le pas.

Quand soudain...

Point de vue de Levi :

Le batard ! il sort brutalement de sa cachette, un couteau à la main. Il va la choper.

Instantanément je bondis sur lui, le désarme.

La colère est tellement forte, que je le roue de coups devant (t/p).

Encore et encore.

Le gars tente de fuir, je le rattrape par le col, et lui hurle :

Ne t'avise même plus de l'approcher ! la prochaine fois je te tue !

Je le lache. Il part en courant comme un gamin.

Je me retourne :

Ça va (t/p) ?

Elle tremble. C'est normal, tout est allé si vite !

Je la prends dans mes bras.

Je ...

Ne parle pas...

Je lui caresse le dos.

Ecoute, on va prendre tes affaires, et tu vas venir chez moi quelques temps !

Elle acquiesce. Elle est totalement déboussolée.

On se dirige vers sa chambre pour prendre ses vêtements. Elle n'a pas grand-chose, donc tout rentre dans sa valise. Elle prend son ordi, puis 2 livres.

Tu n'as rien à craindre avec moi !

Ouais...

Elle respire un bon coup.

Soudain son téléphone vibre. Elle regarde.

Un numéro inconnu. « je t'aurais. »

Elle tremble. Je passe ma tête par-dessus son épaule. Je lui arrache son téléphone des mains.

J'en étais sûr. Il a piraté son téléphone, pour la géolocaliser.

Laisse ça là ! je t'en passerais un autre !

Elle comprend et accepte.

Je l'emmène jusqu'à la voiture.

Avant de démarrer, je lui serre la main.

Ça va je t'ai dit. Je suis là.

On démarre. Durant le trajet, elle se sent déjà beaucoup mieux.

Une fois à la maison, je la laisse s'installer.

Je prépare rapidement du riz et du bœuf sauté aux oignons.

Plus tard dans la soirée, après que (t/p) se soit endormit, je passe un coup de fil à Hanji.

Allo allo Lili ! que me vaut ton appel ?

Ta gueule j'ai besoin de toi.

Commissaire Hanji Zoé à votre écoute.

Tch. Je vais t'envoyer une photo, je veux que tu cherches ce gars dans tes fichiers de police.

D'acc, d'acc.

Je raccroche et lui envois les photos.

Je reviens lui caresser les cheveux. Elle dort profondément. Elle semble apaisée.

Le lendemain. Point de vue de (t/p) :

Je me réveille à 12h.

Levi est déjà partit.

Un mot est sur la table dans la cuisine.

Fais comme chez toi.

Si tu sors faire quoi que ce soit, envoies moi un sms quand tu pars et quand tu rentres.

Si tu fais le moindre pas, n'oublies pas de nettoyer. Je ne tiens pas à ce que mon appart devienne une porcherie comme ton 9m carré.

Normalement, je rentre à 19h.

On dirait vraiment un couple...

Il m'a laissé une assiette avec un restant de riz et de bœuf pour ce midi. A coté de ça, un smartphone était posé.

Vers 13h, le téléphone sonne. Levi appelle.

Allo ?

Allo, tout va bien ?

Oui oui ! et toi ?

Comme d'hab. Tu as prévu de sortir ?

Je ne sais pas. Mais j'ai lu ton mot.

Bon je te laisse, une action arrive.

Il raccroche.

Qu,'est ce que je vais faire aujourd'hui ? je sais ! je vais lui faire du lapin à la moutarde pour ce soir.

J'enfile des vêtements, et je descends de chez lui. Normalement une boucherie et un supermarket sont à 200m.

En 20 minutes, je suis revenu.

Je prépare la marinade, pour laisser reposer jusqu'à son retour.

Je fais bien attention à faire la vaisselle, et nettoyer correctement le plan de travail.

Puis, je lis et écris.

Vers 18h, je lui envoie un sms depuis le nouveau téléphone ( c'est bien le seul contact que j'ai du coup, puisqu'il a pris le soin de l'enregistrer).

tu peux m'envoyer un sms quand tu pars de ton bureau s'il te plait ?

Il me répond :

Pourquoi ? t'invites quelqu'un chez moi ?

Mais non ! c'est pour savoir à quelle heure je mets la table.

D'accord.

J'ouvre facebook sur mon ordi pour prévenir Tayu. Puis, je commence à préparer ma tenue pour demain, et mes papiers au cas où on me demande quelque chose.

Je repense aux événements de la veille. Tout est arrivé si vite...

A 19h15, Levi m'envoie un message comme prévu.

Je mets le lapin dans le four. Dans 30 minutes ce sera cuit.

Il rentre justement 20 minutes plus tard.

Il analyse la douce odeur dans l'appartement.

C'est quoi ça ?

J'ai fait à manger ! allez pose tes affaires et viens !

Il ne dit rien, et reviens quelques instants plus tard.

Je me lave les mains. Le four sonne la fin de la cuisson.

J'amène le plat sur la table avec le riz.

Il mange silencieusement les premières bouchées.

Alors ? tu en penses quoi ?

C'est très bon.

Je suis heureuse. Ça me fait plaisir. Je commence à manger.

Cependant, il redresse son regard vers moi.

Où as-tu trouvé les ingrédients pour ce plat ?

Je comprends tout de suite.

Aux boutiques à 200 m.

Il me jette un regard noir.

Je t'avais dit de m'envoyer un sms.

J'ai oublié !

Au vu de ce qu'il c'est passé hier, la 1ere chose à faire était de me prévenir que tu sortais.

Je ne suis pas habitué à suivre les ordres d'un homme, M. le caporal !

Arrête avec ça. Ça se saurait si j'étais dans l'armée.

On finit le repas en parlant de plein de choses.

Il m'emmène au lit, mais il est trop fatigué pour quoi que ce soit.

Je réalise rapidement que j'ai oublié un détail pour demain :

Ah au fait ! j'ai un rendez vous demain pour mon stage !

Ton stage ? t'es prise au concours ?

Oui je l'ai su hier mais avec ce qu'il s'est passé, je n'ai plus pensé de te le dire.

Bien. Tu vois je te l'avais dit.

Du coup, comme j'ai rdv à 13h, je ne pourrais pas manger avec toi, j'ai peur d'être en retard.

Je comprends parfaitement. C'est à Osaka ?

Oui.

Bien.

Le lendemain. Point de vue de (t/p) :

Levi me réveille à 9h en partant au travail.

Je me prépare, et j'arrive 30 minutes en avance.

Je ne me sens vraiment pas bien. J'ai du mal à respirer.

C'est vraiment d'un enjeu crucial pour la suite de ma vie au japon.

Ce matin, vers 11h j'ai reçu un appel du responsable du campus, qui me demandais de quitter le studio sous 1 semaine si je n'amenais pas la convention de stage sous 24h, si j'ai la signature, je dois quitter le studio en 3 semaines, puisque je serais considérée comme jeune active.

Pas le droit à l'erreur.

Une hotesse me demande : « vous attendez pour qui Madame ?

Euh j'ai rdv à 13h pour un entretien.

Ah c'est pour stage. Vous êtes en avance !

Oui. Mais je peux attendre.

Je vais prévenir M.Smith.

Elle me tend une boite de biscuits.

Servez vous !

Merci.

Elle se nomme Sasha. C'est marqué sur sa veste.

Elle part.

J'attends encore 10 minutes avant qu'un grand homme, blond aux yeux bleus, se présente devant moi.

C'est Erwin Smith. Tayu m'a montré des photos. C'est vrai qu'il a la carrure d'un mannequin.

Je me lève pour lui serrer la main.

Erwin commence :

Je vois que vous en avance. C'est une qualité.

Dans la vie courante comme dans les cours de bourse, il vaut mieux être en avance pour la meilleure opportunité plutôt que de passer à coté.

Pourquoi je sors ça tout d'un coup ?

Je lui serre la main fermement en le regardant droit dans les yeux. Comme on nous a appris à l'école.

Très bien. Venez avec moi Mademoiselle (t/n).

Il m'emmène à travers un long dédalle de couloirs blancs. Puis ouvre une porte d'un bureau, et me fait entrer.

C'était une sorte de box, avec une table, et trois chaises.

Une fois assis, il annonce :

Bien. j'ai déjà lu votre dossier. Pour un stage donc, pour valider votre concours ?

Oui.

Il me regarde droit dans les yeux. C'est une technique pour intimider.

La porte s'ouvre doucement.

Je tourne légèrement la tête, pour rester stupéfaite.

Levi entre dans le box en me dévisageant.

Point de vue de Levi :

Putain, pour une surprise !

Qu'est ce qu'elle fou là ?

C'était ça son rdv ?

En même temps je ne lui ai pas demandé où elle allait.

Cette fille me fait vraiment perdre mes moyens décidement.

Je reprends mon calme habituel et rentre.

Point de vue de (t/p) :

Mon cœur s'accélére, mes mains deviennent moites. J'ai des sueurs.

Erwin lance :

J'ai pris un peu les initiatives le temps que tu arrives.

On a touché une bonne action. Ça va se revendre cher.

Il s'assoit bien en face de moi.

Commençons.

Point de vue de Levi :

Au fur et à mesure qu'Erwin lui pose des questions, (t/p) tremble de plus en plus.

C'est assez drôle à voir.

D'ailleurs, je note qu'il la regarde intensément.

Je sais bien que ça peut être un moyen de déstabiliser l'adversaire. Mais là...

Erwin pose une dernière question :

Qu'allez vous faire si vous n'êtes pas prise en stage chez nous ?

Je devrais rendre mon studio étudiant et rentrer en France dans une semaine.

Quoi ? ça ne se passait pas comme ça quand j'ai eu mon concours... le campus laissait deux mois.

D'autres perspectives s'offrent à vous là-bas ?

Non. Faire mon stage dans votre corporation est ma seule option à ce jour.

Bien. Nous avons fini.

Ils se lèvent. (t/p) m'a à peine regardé.

Elle serre la main d'Erwin, puis la mienne. Elle me fixe l'air de me dire : « quel hasard... pourquoi je devais tomber sur toi ? c'en est fini pour moi... »

Elle nous salut et s'en va.

Point de vue (t/p) :

Putain j'ai tout foiré. Je n'étais pas préparé à le voir là. Je sors de la corporation.

Je vais passer au studio pour prendre mes dernières affaires.

Puis je vais retourner chez Levi pour prendre mon billet d'avion.

Une main ferme me sort de mes lamentations.

Levi :

Oye. Tu comptes faire quoi ?

Je vais faire mes affaires et partir.

C'est vrai ton studio ?

Oui. Une semaine si j'ai le stage sinon j'ai 2 semaines de plus. Mais bon...

Mais bon quoi ? tu abandonnes ?

Ça aurait pu mieux se passer si tu n'avais pas été là figure toi.

Tu insinues que c'est à cause de moi que tu as tremblé comme une feuille ?

Point de vue de Levi :

Elle ne répond pas. Je lui lache le bras , et elle part, tête baissée.

Mon téléphone sonne. Hanji.

Du nouveau Hanji ?

Oui , ce n'est pas très réjouissant.

Abrége.

Ton type, c'est Sieg Jager. Il vient de sortir de prison, après 10 ans. Par le passé, il avait tué une étudiante sur le campus de...

Je sais.

Un problème ?

Oui. Va d'urgence au campus, à la chambre numéro 7.

Je raccroche. Mon cœur bat la chamade.

Ce Sieg ! il avait tué une étudiante de ma promo quand je faisais mes études là bas. Et en avait harcelé bien d'autres.

Sasha demande :

Un problème M. Ackerman ?

Je prends mon après midi. Préviens Erwin.

J' arrête un taxi.

Au campus de l'école d'économie. Vite.

Point de vue de (t/p) :

J'entre dans mon 9m carré cheri. J'ai envie de pleurer. J'ouvre la fenêtre pour aérer et range rapidement mes quelques biens qu'il me reste ici.

Soudain, une voix effrayante me vient de dans mon dos.

Cette présence...

Un homme aux cheveux blonds, et aux lunettes rondes entre et me fonce dessus.

Je suis paralysée par la peur.

Point de vue de Sieg :

Ça fait plusieurs jours que je l'observe. Elle est comme toute les autres. Parfaite. Non , l'assassinat de ce corps sera sublime, il me fera atteindre le paradis.

Je lui plaque ma main sur sa bouche. Elle hurle bien. Ses larmes coulent. Un délice.

Je sors mon couteau pour commencer le travail.

Point de vue de Levi :

Vite , vite !

Je cours sur le campus, sans prêter attention au vigile.

Une allée à droite, puis la deuxième à gauche.

La porte fenêtre de son studio au rez de chaussé, est ouvert.

Sieg est sur elle. Il tient un couteau, qu'il va plonger d'une minute à l'autre.

Je bondis.

Point de vue de (t/p) :

Je vois une ombre qui passe aussi vite que l'éclair au-dessus de mon agresseur.

L'homme est projeté plus loin.

Levi est à présent sur l'homme, et lui maintient les mains au sol.

3 policiers, et une grande femme brune déboulent.

Ils emmènent par la suite l'homme.

Levi s'approche de moi :

Tu n'es pas blessée ?

...

Il me prend dans ses bras.

Je t'avais dit de ne pas sortir sans me prévenir.

il m'embrasse le front.

La commissaire qui se nomme Hanji, nous emmène au commissariat pour les détails.

Le soir, une fois de retour chez Levi, je prends une douche, et je n'ai même pas le temps de manger, que je m'endors en quelques minutes.

Je suis bien ici.

Point de vue de Hanji et Erwin, le soir, dans un bar :

Alors tu l'as trouve comment la nouvelle petite amie de Levi ?

La petite amie ?

Bah (t/p) (t/n) voyons !

Oh. Je me disais bien que c'était étrange.

Quoi Erwin ?

Eh bien au début de l'entretien, j'ai eu affaire à une jeune femme tout à fait compétente et sérieuse. Mais dés que Levi est arrivé, son masque est tombé pour laisser entrevoir une jeune fille sensible.

Ahah , tu as le flair pour ça.

Point de vue de Erwin :

La petite amie de Levi hein ?

Ça pourrait être intéressant.

Ça me permettrait de découvrir des failles chez lui, et de voir qui elle est vraiment.

Le lendemain, en rentrant du travail vers 15h, Levi donne une lettre à (t/p).

Point de vue de (t/p) :

J'ouvre la lettre. Ma convention est signée.

J'éclate de joie. Je prends en photo et l'envoie au service de gestion du campus.

Levi a la mine sombre.

Il me prend soudainement, et me soulève pour me jeter sur le lit.

Ça me fait frémir.

J'aime quand il me fait frissonner, qu'il me touche comme ça.

On se déshabille « sauvagement ».

Il se positionne au dessus de moi pour m'embrasser longuement.

Pendant ce baiser, il en profite pour rentrer son sexe en moi.

Ça me fait des frissons partout.

Il commence ses vas et viens, tendrement.

Il passe ses mains sous mes fesses, pour mieux me les empoigner.

Je lève plus mes jambes, il accélère.

J'atteins l'extase.

Il lui suffit par la suite de quelques coups pour rugir.

Nous sommes à présent, l'un contre l'autre. Il passe son doigt le long de mon bras, et m'embrasse le cou.

Il me dit :

Que vas-tu faire ?

Je chercherais un truc demain.

Il reste silencieux un instant, puis lâche pour finir :

Reste avec moi s'il te plait.







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