Chapitre XIII: Abandon


- Alors, que nous dit cet homme mort que tu es actuellement entrain de t'amuser à disséquer ? C'est dégeu, pourquoi ces métiers existent ? grimaça Livai en arrivant vers Hanji qui vérifiait les derniers détails auxquels elle n'aurait pas pu voir.

- Arrête un peu de te peindre, les morts parlent et celui ci m'a dit qu'il a été torturé avant d'être tué, et devine qui est ce dernier ? 

- Un cyborg. Cette chose.

- Tout à fait ! Marcel Galliard notre jeune garçon. Il a agit seul car les blessures représentent des griffes venant d'une main. 

- Ce n'est pas humain, les cyborgs ne possèdent pas de griffes mais des doigts, comme nous ? C'est quoi ce bordel. 

- A ce que je vois, les cyborgs peuvent modifier leurs capacités, si on n'y ajoute une puce. Marcel, lui a du recevoir une puce qui permet de développer ses capacités et donc également de modifier son physique. Il a donc pu transformer ses doigts en griffes. Effrayant ?

- On doit éliminer ces cyborgs. Plus question de les capturer, on les tue ordonna Livai. On doit s'allier avec le centre de Control des cyborgs.

- Peut-être que tous les cyborgs ne sont pas méchants ?

- Ouais bah va dire ça au type qui a démembré ce mec. 

(...) 

 Armin avait fui le domicile familiale, il marchait sur le trottoir, sac sur le dos, fixant devant lui. Il ne savait pas vraiment où aller, s'il allait voir Annie dans cet état, avec ses bras robotisés, elle risquerait de lui claquer la porte au nez. Enfin, ils étaient ensemble, si elle l'aimait vraiment, elle l'aiderait, n'est ce pas ? Il ne savait plus, il était perdu, mais il décida tout de même d'essayer. Il continua sa marche solitaire en direction de la grande propriété des Leonhart. Annie vivait dans le luxe depuis sa tendre enfance mais elle n'avait jamais dévoilé ses richesses au nez des autres, ce n'était pas le genre de fille qui aimait montrer qu'elle était issue d'une famille riche. Il leva la tête vers la grande maison moderne avec piscine, il fut accueillie par le chien, il avait énormément grandi: Oggy. Armin sourit et caressa l'animal qui reniflait son bras étrange, son sourire s'effaça. 

- Armin, qu'est ce que tu... 

Annie venait d'ouvrir la porte pour l'accueillir, mais elle regarda avec choque, les deux bras du blond. 

- Tu es... ?

- Ne prends pas  peur, je vais tout expliquer dit le blond en essayant de la rassurer. Ecoute moi s'il te plait... 

Annie se remémora l'affaire des cyborgs qui se retournaient contre les humains, d'ailleurs un corps avait été retrouvé. Elle avala sa salive et s'écarta pour le laisser entrer à l'intérieur de chez elle, ses parents n'étaient pas encore là. Elle siffla et Oggy vient vers elle, trottant vers le salon. Ils montèrent en silence les escaliers en direction de sa chambre, Armin posa son sac sur le lit et s'assit sans un mot. Annie prit soin de fermer la porte et se tourna vers lui, toujours sur ses gardes.

- Je... 

- Tu as été crée par cette fameuse société qui a fermé ? 

- Oui. Mais je ne suis pas comme les autres ! Je ne t'ai jamais fait de mal !

- Je sais dit-elle en se mettant face à lui, posant tout de mêmes ses mains tremblantes sur ses épaules mécaniques qui étaient attachées à son corps. Pourquoi tu es ici, tu n'es pas avec tes parents ? On n'a pas cours aujourd'hui.

- Mes "parents" ? Ils ne sont rien pour moi. Tu sais que je suis contrôlé par une tablette ?

- Mh.

- Ils m'ont promis de ne plus me surveiller, mais là. Ils sont allés trop loin, tu sais pourquoi tu étais malade hier ? 

- Non... Je n'ai pas pris de pilule. 

- C'est ma mère.

- Pardon ?! dit-elle en se reculant, le fixant dans les yeux. 

- Elle l'a ajouté dans le lait fraise qu'elle t'a préparé, elle a vu quand on a... Et grâce à la tablette, elle a pu voir que tu étais enceinte murmura t-il en baissant la tête.

Annie se retourna, se dirigeant vers la fenêtre, choquée, troublée. Elle plongea son visage dans ses mains, versant plusieurs larmes. Armin se leva, voulant la prendre dans ses bras, mais il ne savait pas comment réagir. Il baissa sa tête vers le sol, faible, mais la releva, quand Annie se faufila contre lui, entourant les siens autour de son bassin, cachant sa tête contre son cou.

- Je suis désolé dit-il en l'encerclant de ses bras mécaniques. 

- Ce n'est pas ta faute, tu n'as rien décidé de tout cela chuchota t-elle.

- Je suis un monstre. Si cette personne arrive à prendre le contrôle de cette puce dans mon cerveau, je risque de...

- Tais toi gronda t-elle en se reculant, saisissant son visage. Tu n'es pas un robot, un cyborg, un monstre, tu es un humain. Regarde moi. Tu m'aimes ? 

- Evidemment pleura Armin en la regardant dans les yeux.

- Réponds moi, un robot a t-il des sentiments ?

Le blond ouvrit à moitié sa bouche, un robot avait-il des sentiments ? Non, il n'en avait pas, c'était évident. Il rebaissa ses yeux vers elle, qui lui sourit. Elle posa sa main sur sa joue collant son nez contre le sien.

-  J'ai entendu dire que la CCC voulait éliminer les cyborgs issus de cette société... 

- Je te cacherai. 

- Tu vas mettre ta famille en danger murmura Armin. 

- Ne t'en fais pas pour ça dit-elle posant son menton sur son épaule, levant les yeux vers la caméra qui les filmait. Viens, j'aimerai qu'on soit seul, je n'aime pas cette endroit. 

Armin fronça les sourcils, comment ça elle n'aimait pas cette endroit, elle était chez elle ? Il voulait dire quelque chose, mais Annie lui prit la main le sortant d'ici, ils marchèrent le long du trottoir et s'arrêtèrent au bord du lac. Le blond s'assit près d'elle, passant son bras sur ses épaules. Annie posa sa tête sur la sienne et saisit sa main gauche pour la voir, c'était incroyable tout de même de posséder une main comme cela. Armin observa en silence sa petite amie qui tourna cette main dans tous les sens, la regardant sous chaque angle, prenant soin d'identifier chaque détail. 

- J'aime bien murmura t-elle. 

- Tu n'as pas besoin de mentir tu sais. 

- Tu es chiant gronda la blonde en levant la tête pour le regarder. 

- Pardon sourit Armin en posant ses yeux sur elle. C'est juste que... Même mes parents m'ont regardé avec des yeux effrayés quand ils l'ont su.

- Je suis désolée dit-elle en l'embrassant sur la joue. A mes yeux, tu es plus que important. Et je ne laisserai personne te faire du mal.


(...)


- Bien, Braun. On va te cloner aujourd'hui !

- Pitié. NAN ! Arrêtez !


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