Chapitre III: Premier pas.


- Tu es sur de faire ça ? 

- Il a 13 ans, il commence à grandir, on ne va être sur son dos tout le temps. Je propose qu'on retire le control parental et qu'on planque la tablette dans le grenier. 

- Bien. C'est d'accord termina M.Arlert. 

Les deux parents posèrent la tablette sur la table et désactivèrent le control parental avant de l'éteindre. C'était un grand pas, ils devaient laisser leur fils grandir maintenant. Après tout, ils pourront la reprendre pour au moins se rassurer de où il était, s'il ne rentrait pas par exemple. Armin descendit des marches, attrapant son sac à toute vitesse, il allait être en retard s'il ne se dépêchait pas. Il s'apprêta à sortir quand sa mère l'interpella, inquiète. 

- Armin ? Tu fais attention d'accord ?

C'était la première fois qu'il allait sortir sans ce control, mais il ne le savait toujours pas. 

- Oui, comme toujours sourit le blond. A ce soir !

Quand leur fils sortit, ils cachèrent la tablette dans le grenier, dans un carton, avant de le renfermer et de le mettre au fond. Armin marcha sur le trottoir, mais il sursauta en voyant le chien du voisin sauter contre la grille en aboyant fortement, dévoilant ses crocs. C'était quoi cet animal ?! Il recula effrayé, arrivant sur la route. Un klaxon.

- Fais attention où tu marches petit ! hurla le conducteur en l'évitant de justesse avant de s'éloigner, alors qu'Armin remonta sur le trottoir. 

Les voitures n'étaient pas du tout comme celles que nous avons connu. Le nouveau design faisait rêver, des nouvelles fonctions comme se garer seule, s'arrêter quand un piéton traversait, utiliser internet, la passer en mode pilote automatique, se diriger seule sans besoin d'un conducteur, vous pouvez faire autre chose pendant ce temps là. 

Le cœur du blond s'emballa mais reprit sa route, aux aguets. Il arriva à l'école, rejoignit par Reiner avant de se diriger vers la salle de cours. Il s'assit à sa place habituelle, à coté d'Annie qui lui sourit avant de reporter son intention vers le professeur qui les salua. Ils étaient devenus des amis proches, presque inséparables. Tout comme Reiner et Berthold qui passaient la plupart du temps ensemble à rigoler.

- Bien, aujourd'hui nous entamons un nouveau chapitre: Les anciennes technologies de 2000. 

La journée se termina, le petit groupe se retrouva dans un parc. Annie devait arriver dans 10 minutes, elle était partie chercher son chien Oggy, qu'elle devait faire promener. Quand Armin avait entendu ce mot, il était impatient de voir à quoi cela ressemblait. Reiner observait les enfants de son âge jouer au loup. Il n'avait jamais essayé ce jeu d'ailleurs, il était du genre à rester dans son coin à dessiner, il était assez réservé, c'était Annie et Berthold qui avaient entamé le premier pas vers eux et ils s'étaient liés d'amitié, et étaient inséparables maintenant. 

- Oggy ! sourit Berthold en voyant le berger allemand courir vers lui, la langue pendante. 

Armin resta bouche bée face à l'animal, il ressemblait drôlement à celui de son voisin, c'était ça un chien ? Tout comme Reiner, il fixa étrangement l'animal qui léchait joyeusement le visage de Berthold, alors qu'Annie s'assit à leurs cotés, laisse en main.

- Il va te blesser ! s'inquiéta Reiner en regardant son ami qui était plaqué par le chien contre le sol.

- Mais non, c'est un signe d'affection sourit Berthold. Tu ne savais pas ?

- Non.

Armin s'immobilisa alors que le chien s'approcha de lui, reniflant son visage enfantin. Annie lui ordonna de ne pas bouger pour le mettre en confiance. Oggy s'assit devant lui, attendant une réaction du garçon qui ne savait pas vraiment quoi faire, il se contentait de le regarder, tremblant. Annie se sentit obliger d'intervenir, elle se leva et s'installa au près d'Armin, saisissant sa main tremblante avant de l'apporter vers le visage de son chien. Oggy renifla avant de la lécher affectueusement et d'y coller sa tête pour en redemander. Il ne se gêna pas d'ailleurs pour s'affaler sur le garçon qui s'immobilisa.

- C'est dégoûtant ricana Reiner en voyant la tête d'Armin qui serrait les dents.

Le blond tapota gentiment la tête du chien, sous le regard attentif d'Annie.

Les semaines passèrent et Armin ressentit détrange douleur aux bras, comme s'il était rouillé, comme... un robot.

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