《 ..... je vous en supplie....c'est tout ce que j'aie, je n'ai plus rien pour nourir mes enfants ! Aïe ! 》
Là-bas dans le coins de rue. Une jeune femme est agenouillée en face d'une façade, deux magistrats sont dressés devant elle, l'un d'eux tient une bourse à la main. Tous les regards se focalisent vers eux, ainsi que les nôtres.
《.... cet argent n'est pas à toi tu l'as volée ! Répond sèchement un des Magistrat.
_ Et le vol est puni par la loi ! 》Ajoute l'autre du même ton de voix.
La jeune femme est barbouillée par la saleté, ses vêtements sont déchirés, ses ongles noirci et son teint négligé.
《 Je vous en prie... par pitié... suplie t elle en s'agrippant au bas de la combinaison blanche des gardes . Mes enfants n'ont plus rien ! Ils n'ont plus de nourriture... pitié... laissez nous au moins un petit yost.... rien qu'un petit...
_ La loi est la loi, tu n'avais qu'à y tenir. 》
Et d'un geste brutal l'un des deux balaie la jeune femme d'un coup de pied. On eut entendu le fracassement de sa tête contre la pierre froide. Aussitôt elle pousse un cri glaçant suivit de sanglot.
Elle cache son visage barbouillé par la saleté et épris par la douleur, recroquevillée à terre.
《 Maman! Crient trois gamins accourant vers le corps affaiblit de la femme.
_ Dégagez sale mioche ! 》
D'un revert de la main les Magistrats poussent violemment les enfants qui atterrissent au près de leurs mère. Ils échangent ensuite un sourire narquois, amusé par leur supériorités.
Les salauds !
Mon sang bouillonne. Je sens ma fureur monter. La vue de cette injustice met dégueulasse ! Sans même le penser, mes pas agissent tous seuls. Je marchent vers les deux ingrats riant de la faiblesse de cette femme.
Mes poings se serrent. Ils vont le payer chère !
Une main tire brusquement sur mon bras , ce qui m'arrête.
Sybille.
《 Sybille... mais qu'est ce que tu fais, lâche moi !
_ Ne vas pas te chercher d'autres problèmes, je sais ce que tu ressens mais ce n'est pas ton problème, alors reste en dehors de ça ! 》
Comment... comment peut elle dire de telle paroles ?!
N'as t-elle aucune compassion pour ce que subit cette pauvre femme ?
Mais son regard étonnamment froid n'a l'air de ressentir une moindre once compatissante.
《 Bon aller, on s'arrache ! T'as de la chance, qu'on te laisse filer pour cette fois , mais ne t'avise pas à recommencer sinon tu vas le voir le trou !
_ Il n'y a rien à voir circulez ! 》
Les deux magistrats commencent à s'en aller en laissant la femme souillé au sol.
《 C'est maigre ! murmure un à l'autre. Moi qui croyait que cette pauvre cruche avait une bonne requête !
_ Elles sont tellement prête à vouloir sauver leur mioche qu'elles ne regardent même pas la taille du porte monnaie ! C'est lamentable !
_ Ahahah ! Tu l'as dit ! 》
Celui qui tient la bourse la range directement dans sa poche . J'affiche un air de dégoût en les voyant s'éloigner dans la foule de monde.
Si seulement j'avais pu... grrr !
●●●
《 Madame ! Madame ! Est-ce que ça va ? 》Demande une dame d'environ la quarantaine qui est allée voir son état.
La femme ne put répondre que par des pleurs. La dame l'aide à se relever, accompagnée de ses deux enfants qui essayent tant bien que mal à la réconforter. Quelques personnes sont venu lui porter leur soutient en l'escortant jusqu'à un médecin. Les autres reprennent leur chemins comme ci de rien était.
《 Eh bien, constate Larry en ouvrant son journal, elle est belle notre justice, notre foutu belle justice... allons bon, qu'est-ce qu'il raconte ce journal ? 》
À leurs tours, la petite foule de monde autour de la femme disparaissent avec celle ci et ses gamins. La lumière du soleil percent dans le ciel gris sans pour autant dissiper le temps couvert.
J'espère au moins que cette femme se portera mieux, même ci la chance est minime dans cette société de brute. Cela dit, je n'ai toujours pas compris le comportement de Sybille.
Elle a eut raison ! Me raisonne mon esprit. Tu aurais put te trouvée des sacrées pépins en provoquant la justice. Tu l'as échappée belle, en tout cas !
Pff ! La justice !
Mais.... c'est vrai... en y prenant bien conscience, j'aurais pu entraîner de sérieux soucis seulement par une pulsions de colère.
Je dévisage mes mains que je referme aussitôt.
Il faut que je sache me contrôler mieux que ça.
《 J'espère que tu ne m'en veux pas, je sais que ça été brutal et odieux de ma part mais je ne voulais pas que tu te trouves des ennuis Trisia.
_ Ce n'est rien Sybille, merci de m'avoir retenu. Sans toi j'en aurais eus des ennuis, de gros. 》
Un sourire se dessine sur ses lèvres ainsi que sur les miennes. J'exhale un souffle long en étirant mes bras. L'après midi est presque achevée, en constatant l'éclat orangé et l'aspect du ciel sous les nuages.
《 Il faut que je rentre, la nuit ne va pas tarder à tomber, vous voulez que je vous aide à déménager le stand ?
_ Ça va aller Trisia, on va rester encore un peu. Ça m'a fait un plaisir de te revoir, tu nous rapporte un gros sanglier la prochaine fois, je compte sur toi. Me taquine t-elle en agitant vivement son index.
_ Ça dépendra de combien Larry payera.
_ Ne t'inquiètepas pour cela, j'en fais mon affaire. 》Répond elle en me donnant un coup de coude amicale.
Elle m'adresse un clin d'oeil avant que l'on éclate toute les deux de rire . Cette marchande agée sera toujours ma préférée, quoi qui l'en coûte.
《 Par tout les cieux ! C'est pas vrai..... Sybille vient voir !
_ Quoi encore ?! Si c'est un article sur tes fichus montre à bas prix alors je ne me déplacerais pas !
_ Non... c'est pas ça.... c'est plus incroyable encore.... j'arrive pas à le croire. Murmure t-il le souffle coupé.
_ Ça a intérêt à être important ! 》 Dit elle en allant vers lui.
Il lui tends le journal papier numérique, elle lui arrache avec brutalité des mains avant que ses yeux ne lisent le papier. C'est de là, que je vois ses petites paupières s'aggrandir, sa bouche s'ouvrir ébahis et son visage se dérider sous l'effet de la surprise.
《 Par tous les cieux..... finit elle par sortir.
_ Qu'est-ce qui se passe ? Demandé-je.
_ Regarde ! 》
Sybille me tends à la suite le journal. Ce journal en papier dont les informations viennent directement par effet numérique.
Je regarde. La dernière mise à jour à été mise il y a déjà plus de vingt minutes. Et celle ci occupe toute une page, en gros caractère. Là, encore, mes yeux s'écarquillent, le souffle court, je lis à haute voix ce qui est dû moins surprenant :
《 UNE DÉCOUVERTE DANS NOS MINES !!! À ce jour, nos recherche dans les mines du district huit ont été une dure épreuve pour Krost et ses générations. Mais ces siècles de labeurs sont désormais révolus car nos braves mineurs du district ont farfouillés les tréfonds des mines jusqu'à la rencontre d'une que nous n' avions jamais sut l'existence. Une mine secrète, gigantesque, regorgeant de richesse ! Une quantité importante, à en assouvrir plusieurs siècles, et tout le peuple de Krost. Un évènement historique qui va faire renaître notre terre et tous ses habitants. L'OR ! 》
Je relève ma tête. Larry me dévisage d'un sourire illluminé.
《 On est riche ! 》
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Hello 😀
J'espère que vous avez aimée. J'avoue que la découverte d'une mine n'est pas un fait aussi captivant MAIS !!!!!!! vous verrez tout dans la suite. Je publierai le prochain chapitre bientôt ( il faut déjà que je le commence 😤 ) vous saurez... pas tout mais.... il faudra voir pour le savoir 😈
Bye 😛😘
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