《 * Ahhh !* 》

Mon bâillement est telle ma fatigue lassante. Je me demande si c'est à cause du fait que j'ai dormis trop longtemps ou du dure retour à la vie pressante et opprimés des rues.

Je penche pour la seconde opinion.

Mon visage encore prit par la fatigue est caché sous ma capuche grise ; les morceaux de biches à l'intérieur d'un sac qui pendouille à ma ceinture et mes armes sont accrochées en bandoulière sur mon dos.

Je marche au même rythme que la foule abondante, dans une des rues commerçante du district. Il me reste encore une heure de marche à faire avant d'atteindre mon chez moi.

Punaise... il m'aura fallut ça alors que je viens à peine de sortir de mon sommeil !

L'odeur accablante et le vacarne de la foule viens s'ajouter à mon malheur naissant ! Si il y avait une petite voix qui m'entendrais, elle m'aurait sûrement comprise...

Bon, t'arrête de râler !. Me réprimande ma tête. On dirait une vrai gamine là ! Si t'es pas contente tu n'avais qu'à pas aller chasser, maintenant tu assumes et tu te tais !

Pfff ! Depuis quand mon esprit me fait la morale ? C'est pas croyable !

《 ... alors c'est cette année... ( soupire )... quel casse tête , j'en ferais des nuits blanches désormais.

_ ... qu'est-ce ce qu'on peut y faire à part attendre ? Tu ne peux que prier pour que ton nom ne fasse pas partit de leur liste.

_ ... si ce ne serait que prier, je t'assure que je l'aurais fais tous les jours mais je ne crois pas qu'une simple prière puisse suffire... 》

Je m'arrête. Une partie de la foule est regrouper sur la grande place centrale.

Qu'est-ce qui les captives autant ?

Qu'importe, me dit ma tête, si tu traînes trop la viande va finir par pourrir alors ne reste pas... Tris ! Qu'est-ce tu fais ? N'y va pas ! Tris !

Je m'aglutine à l'intérieur de la cohu de monde. Le regard effaré, ils fixent tous la même chose. Je me place devant ce qui les subjugent tant. Je lève ma tête, mes yeux s'écarquillent au même instant .

C'est un écran publicitaire virtuelle, qui lévite sur place . Il montre en grand l'inscription : " SNELAR games, il n'y aura qu'un vainqueur "

Les gens palîssent, j'entends leur contrariété et leur crainte sous l'effet de cette annonce. Elle semble imposante, les caractères donnent l'impression à un évènement apocalyptique.

L''étais ce ?

《 Snelar games... dit une jeune femme derrière moi. Il fallait que ça soit cette année, au moment où j'attends mon bébé. Pourquoi tant de malheur ? 》

J'ai déjà entendu parler des Snelar games, mais vaguement .Il paraît que c'est un jeu de survie où le gouvernement tire au sort cent personne de chaque district, qui doivent se combattre ou plutôt... s'entre tuer pour obtenir la victoire.

Ce jeu ne vient que tous les dix ans, je ne l'ais pas connue, car j'étais toujours captive dans le labo à cette époque. Mais je pense que je n'aurais pas préférée le connaître.

Snelar games...

On l'appelle comme ça parce que le jeu est fait à Snelar. La ville centrale du pays. Cette ville habitent les riches et haut sociétaires de Krost, c'est là-bas que siège le Conseil.
On dit que Snelar est si magnifique qu'elle serait tout droit sortit d'un rêve.

Je n'y croient pas personnellement, je pense que les gens n'ont tellement rien à faire qu'ils se mettent à raconter du n'importe quoi.

La publicité des jeux s'effacent et laisse place à une marque de bijoux du district un.

Les gens se retirent peu à peu tandis que moi, je prends le chemin de la maison.

■■■

Les grillons chantent dans la nuit. Le ciel doit sûrement être remplis d'étoile à cet heure ci mais mon attention est plus portée sur le bon gigeau de biche placé dans mon assiette.

Ma langue salive, mes yeux brillent, mon ventre hurle. Enfin ! J'ai tant attendu ce moment !

《 Tu n'étais pas obligée de me racompagner, je te l'ais dis un millions de fois Tris que je sais me débrouiller. 》

Je ne l'écoute pas, ma faim est si forte que seul mon odorat est en activité. J'attaque mon repas en prenant des grosses bouchés. Les aliments ne sont qu'à peine dans ma bouche que je sens les saveurs y exploser. Ma mâchoir mastique lentement, profitant du goût somptueux dans mon palais. Mes papilles frémissent,les épices font danser sauvagement ma langue, tandis que ma gorge les avalent délicieusement.

Oh mon dieu ! Que c'est divinement bon !

《 Alors là chapeau sœurette, tes repas me surprendront toujours. 》

Elle hausse le sourcil mécontente du fait que je ne l'ai pas écoutée mais je n'y peux rien : je suis tombée au paradis de la bouffe !

Je ne tarde pas à finir mon succulent et merveilleux festin. Mon ventre à subitement gonfler, je ne peux plus rien avaler désormais.

Je jette un coup d'oeil au plat de ma sœur qui n'est qu'à moitié fini. Je ne comprends pas. Alors le fait qu'on ne puisse pas sentir son odeur est le même que ne pas déguster un plat que l'on a si bien cuisiné ?

Son sourire s'est évaporée, elle a l'air triste ou du moins contrariée.

《 Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demandais je doucement.

_ Rien... 》

Elle fixe son verre d'eau. Les yeux songeurs...

《 Dit Tris... Finit elle par prononcer d'un ton hésitant. As tu déjà entendu parler des... SNELAR games ? 》

Je manque de m'étouffer au prononcement du mot. Pourquoi me demande t-elle cela ?!

《 Oui. Lui répondis je presque perturbée. Pourquoi ?

_ Ils auront lieu cette année.

_ Ah ! Il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Dis je en croisant les bras derrière ma tête. Ce ne sont que des jeux, simple comme bonjour. 》

Elle me regarde d'un air furieux.

《 Ils vont nous tirer au sort et nous mettre dans des arènes où nous devrons nous combattre jusqu'à la mort, je n'y vois pas qu'un simple jeu.

_ Qui t'a raconter ça ? 》

Elle penche la tête et pince son bras.

《 Tout le monde le dit... ils nous enlèvent à nos maisons et nous installent là-bas... dans le jeu... notre seul issus c'est de tuer ou de ne pas s'y faire... à part le gagnant, pesonne n'est revenu... personne... Tris... tu te rends compte ?!

_ Mais admettons que cela soit vrai, Peg, ils ne prennent que cents par districts et nous sommes des milliers, alors si cela doit arriver on aura une chance sur cent d'être prise.

_ Et si c'est nous... si, le hasard fait que nous soyons toute deux dans ce jeu ou pire : que ça toi ou moi... on va mour... 》

Je pince son nez.

《 Aïe ! Mais ça fait mal !

_ C'est toi qui l'a cherchée.

_ Mais non !

_ Mais si ! 》

Elle frotte son nez. La rougeur est voyante malgré que sa peau soit sombre.

《 Tu sais très bien que je ne les laisseraient pas faire. ( Je me lève ) Si ils t'emmène je prendrais ma lâme. ( j'attrape ma fourchette et me déhanche avec ) je leur ferais ravaler leur costume, leur faire pleurer leurs mères ( je l'a fait virevolter de tous les sens ) Puis je passerais au poings, un coup à droite, un coup à gauche ( je me bats contre l'invisible ), je leur ferais cracher leur dents une par une et là ! ( je saute sur la table ) je rugirais de toute mes forces. GROOOAA ! 》

Après un long silence qui laisse Peg perplexe, un éclat de rire sort de la bouche de celle ci, je l'imite quelques secondes après. Nous nous mettons à rire à gorge déployée.
Je crois que j'ai réussis. Un de mes rôle de grande soeur. Son inquiétude est partit.

●●●

Après avoir rit, nous nous sommes misent à ranger et nettoyer la vaisselle.
J'éteins l'eau. Les couvert et les assiettes sont tous propres, je me tourne vers Peg qui balaie à présent le salon.

《 Laisse, je vais faire.

_ Tu es sûre ? Me demande t-elle les yeux rond.

_ Mais oui, t'inquiète, aller va te reposer je m'occupe du reste.

_ Merci. 》

Je lui saisis le balais et commence à balayer.

《 Aussi, Tris... 》

Je lève la tête vers elle.

《 Quoi ?

_ Tu ne m'as pas dis pour toi : si tu es prise, qu'est-ce que tu fera ? 》