" Attention ! Ce contenue peut porter à des scènes violentes voir choquante. "

•••●◇●•••

Le sang gicle au sol.

Une marre du liquide se forme et s'étend jusqu'à inonder le parterre gris.
La tâche rouge s'aggrandit au fur et à mesure, et finit par se répandre sur tout le tissu blanc.

Il penche lentement sa tête vers son buste.
Ma flèche y est planté, en plein dans son centre.

Tel un poignard que l'on aurait inséré de sang froid et d'aucune pitié.

Il relève sa tête face à moi, sans dire le moindre mot.
Malgré la blancheur de son casque , j'arrive à percevoir son visage : sa bouche béante entrouverte ou plutôt cette expression dans son regard plus stupéfait que choqué .

Il ne s'y attendait pas.

A vrai dire : personne ne s'y attendait.

《 Mais... qui est tu ? Demande t-il d'une voix étranglé.

_ Celle qui déteste les ordures tyrannique dans ton genre, rappel toi bien de mon passage car c'est le seul que tu retiendra en enfer ! 》

* Slak ! *

Je retire d'un cran ma flèche l'ayant poignardé.
Son corps s'écroule et rejoins le liquide rougeâtre émis par son corps.

《 Commandant ! Hurle un Magistrat horrifié.

_ Non ! C-C-C'est impossible ! À quel moment... 》

Je ne perds pas de temps et saisis mon arc.
Les trois Magistrats et les deux autres retenant la gamine s'écroulent à mesure que je tire.

Je rejoins ensuite directement la mère toujours étendu parterre, la délie de ses liens et la transporte jusqu'aux deux hommes accompagnée de l'enfant nous ayant vite rejointe.

《 Nina... où est Nina ? *kof* *kof*

_ Maman ! Je suis là ! Pleure la gamine près de nous.

_ Oh ! Cieux merci ! Mille merci à vous d'avoir libéré ma fille, merci... merci beaucoup...

_ Il faut se dépêcher. 》Lui répondis je d'une voix sèche.

J'atteins les deux hommes ligotés et dépose doucement la mère au sol.

《 Allez vite ! 》 Ordonné je en brisant les liens des prisonniers.

Il ne fallut qu'un seul coup pour que les menottes des deux gaillards ne se brisent.

《 Fuyez ! Je vous couvre ! 》

Le compagnon blond du chauve, l'aide à se relever, malgré les balles incrustées dans sa chair. Il soulève par la suite la jeune femme encore fébrile sur son autre épaule ainsi que la gamine.
Je crée rapidement une ouverture en neutralisant trois gardes qui obstruait un passages.
Ils ont encore une chance.

《 M-Merci... Prononce l'homme chauve.

_ On ne vous sera à jamais reconnaissant. 》Termine le blond.

Et ils s'éclipsèrent avant même que les gardes n'aient pu réagir.

●••

《 Merde ! Mais où sont ils ?! S'écrit l'un des lieutenants

_ Ils se sont cassés, je n'ai rien vu venir !

_ Moi non plus. Dit un autre.

_ Appelez ceux à l'arrière tout de suite ! 》Aboie le lieutenant à l'un des Magistrats restant, à l'avant.

Sa tête se tourne à mon sens. De la distance qui nous séparent j'arrive à entendre ses grognements à l'intérieur de son casque.

《 Tu vas payer pour l'odieux crime que tu viens de commettre ! 》

Il attrape son pistolet avec férocité et s'apprête à pousser sur la gachette. Son doigt n'a le temps d'appuyer qu'il lâche aussitôt l'arme et se fige le regard posé sur ma flèche qui a attérit dans sa poitrine.
Il s'écroule immédiatement.
Tout de suite les trois autres se mirent à tirer en ma direction. Ma rapidité est telle qu'elle me fait esquiver les trois balles consécutifs, le temps qu'ils en renvoie une deuxième, j'attrape trois flèches de mon carquois, je file, les visent et tir par un bond.
Ils meurent à la seconde.

Je n'ai le temps de me redresser qu'une dizaine de soldat m'a déjà encerclée, arme prêt à tirer, il ne manque plus qu'à lancer le feu.

Ça se complique... mais d'une part... je ne ressens rien...

Est-ce la colère ou cette rage qui provoque cet effet ?

Je sens chaque cellule de mon corps fusionner, mon sang bouillonner, cette fureur en moi se répandre comme la peste pour au final aspirer chaque partie de mon être.
C'est si puissant, fulgurant !

Je ne pense plus, je ne réfléchis plus...

J'agis...

●•

《 Feux ! 》

Les balles s'élancent et file droit vers moi.
Lentement mais sûrement. La ligne invisible menant à leur cible m'est bien réel. Le temps par contre, lui, est bien figé ou plutôt ralentit.
Je ne vois pas grand chose par de là les Magistrats qui me bouchent la vue mais remarque certaines balles qui sont plus en retard que d'autres.
Leurs lancées sont toutes différentes.
Malgré leur lenteur elles se rapprochent de plus en plus de moi.
Pourtant il ne faut qu'une action, qu'une force de plus pour changer mon destin qui est seller entre ces balles.

Rien qu'une...
Qu'une seule...

Force !

J'attrape une flèche dans mon carquois et la frappe avec hargne contre les cinqs premières balles filant vers à moi.
Elles sont aussitôt renvoyés à une vitesse fulgurante sur leur tireurs.
Leurs corps volent, leurs sang jaillissent au même instant.

Le temps reprends.

J'empoigne le pistolet du Commandant Magistrat comme sorte de bouclier.
J'entends le son des balles s'y fracasser et d'autres retourner à leur point de lancée. Leur vitesse mets si lente, que j'arrive à toutes les esquiver par grande facilité. Je me déplace par la même occasion vers une issu, tel un chevalier avançant dans un assaut.

J'approche pas à pas d'un Magistrat , m'assaillant plus que les autres au fur et à mesure que j'avance.
Les balles me frôlent sans jamais véritablement me toucher. Il ne fallut que vingt-cinq balles en tout pour que l'arme ait atteint sa limite. Il appuie plusieurs fois sur la gachette de son pistolet blanc mais elle n'envoie plus que de l'air. La tremblote de l'homme signifie bel et bien son point mort, ou plutôt... sa défaite.

Voici mon issu !

Je saisis le poignard ornée à ma ceinture, le brandis avec élan et tranche le cou de l'officier sauvagement.
Sa tête vole, suivit par une vague de sang, éparpillée dans l'air.
Rien que ces gouttelettes déclenchent en moi cette adrénaline inconnu, cette fureur encore plus forte, plus intense...

Et plus meurtrière...

...

●

Seul le bruit de la pluie encombre désormais l'espace. L'air quant à elle est infestée par cette odeur...
.

..sanguinaire...

Ce liquide rouge, mélangé à l'eau dégouline sur mes mains et sur mon visage.
Cette sensation incommode prends le dessus sur moi même.

Tous, portent le regard vers moi tandis que le mien est focalisé sur le grand écran géant lévitant face à nous montrant mon visage en gros plan.

La rage s'est évaporée, me laissant dans l'imcompréhension total.
Je ne vois pas qu'un visage caché sous une capuche comme tout ceux qui le perçoivent en ce moment , mais... un autre... emplit par la peur.

Oui...

...la peur...

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BONJOUR !!!

Et

JOYEUX NOËL !!! 🎄

Je vous retrouve avec cette deuxième partie assez sanglante je vous l'accorde
mais j'espère qu'elle vous a plu tout de même, votez et commentez.
Je vous souhaite un joyeux Noël et peut-être une bonne année
si il n'y a pas de chapitre avant cela.
J'espère que vous avez été très sage cette année !
Allez...

BONNES FÊTES !!!
🎀