Chapitre 8, part 1

Le lendemain notre baby-sitter habituelle, un canidé tout à fait respectable revint garder notre petite dernière en présentant ses plus plates excuses. Le mal était déjà fait, mais j'en étais le seul responsable aussi je ne dis rien à ce sujet. Qui suis-je pour faire la morale ? Incapable de garder ma propre gamine sans faire une catastrophe je n'ai plus qu'à me taire. Étonnamment je ne fut pas convoquer le jour même ni la semaine qui suivit. Un mois s'acheva et n'ayant toujours pas de nouvelles de ma sanction éventuelle je m'était mis à espérer que l'incident était oublié. Malheureusement mon boss a une mémoire d'éléphant et je n'échappa pas à la convocation qui se retrouva un beau matin dans mon casier.

Alors que la journée s'annonce bien je perds immédiatement toutes mes couleurs en voyant l'enveloppe, imaginant une lettre en règle qui me demande poliment de partir d'ici trois jour avec mes effets personnels. D'un coup nerveux je déchire le papier et fourre dans ma poche l'enveloppe d'un blanc immaculé. En sueur je commence ma lecture, persuader d'y trouver les mots « congédier » ou « séparer de vos services », une bêtise mielleuse du genre pleine de condescendance. Elle contient en réalité un simple mot au stylo de la main du proviseur avec son tampon. L'écriture y est tellement stylisé qu'elle en devient alambiqué façon médecin ou avocat :

Monsieur Taylor-White, suite a l'incident en date du XX/XX/XX durant lequel vous avez été surpris en salle de classe avec un enfant non scolarisé à votre charge, veuillez recevoir ici les mesures prises suites aux manquements suivants vis à vis de notre règlement intérieur :

art 3.2.2 « ... Tout usager des locaux de l'établissement s'engage à y appliquer des règles d'hygiène strictes suivant les modalités propre à chaque lieu »

art 3.3.1a « Un respect des personnes, enseignant comme étudiants et personnels de l'établissement, est exigé. Il induit la politesses, la courtoisie envers autrui, ... un respects du caractère studieux des heures d'études ... »

art 3.5.3 « Sont également interdit les attitudes provocatrices, les manquements aux obligations d'assiduité et de sécurité, les comportements susceptibles de constitué une pression sur autrui et de perturber le déroulement des activités d'enseignements ou de troubler l'ordre de l'établissement. »

Le conseil de direction du complexe scolaire à donc décider de la sanction suivante :

Monsieur Taylor White, en temps que membre de l'établissement, effectuera des travaux d'intérêt généraux au profit de l'établissement les samedi matin durant les 8 semaines à venir.

Monsieur Taylor-White, en sa qualité de professeur de langues et de littérature et de par son expérience personnelle, présentera, accompagné des personnes agrée de rigueur, deux conférences traitant sur :

« la sexualité, les moyens de contraception et la prévention des IST »

Cordialement

L'équipe de directions

Complexe Éducatif Darwin

Le tout était signer, tamponner et visiblement non négociable.

Je ne savais pas trop quoi en penser : d'un côté j'étais profondément soulager de l'indulgence de cette sanction, de l'autre je ne la comprenait pas vraiment. Je réalisa en la relisant qu'on venait copieusement de me priver de mes samedis pendant deux mois et que j'allais me retrouver à travailler gratuitement pendant plusieurs jours. Mais surtout que j'allais être charger de parler et d'expliquer un sujet où je n'avais aucune maîtrise et très peu de connaissance. J'imagine qu'ils voulaient la jouer pédagogue comme avec les élèves de secondes et s'en est d'autant plus vexant quand on a plus de 25 ans. Je commence juste à comprendre tout les sous entendu que fait mon patron sur ma situation, sur le fait que j'ai eu mes enfants très jeunes, sur ma sexualité, sur ma vie. Et l'idée même de tout ces préjugé en plein dans ma face me donne de gros frissons et la nausée. Ou alors j'imagine, je me fais des idées, je réfléchis trop. Pourquoi passerait on son temps à se moquer de ma vie, à dénigrer mes choix, à juger sans fin ? Pourquoi s'y échinerait-on ? Ça n'a pas de sens. Je me convainc du mieux possible que c'est une sanction juste, réfléchis et surtout que cela pourrait être bien pire avant d'aller faire cours à mes élèves.

Pendant ma pause repas je parle de ma sanction à mes collègues qui d'un commun accord trouve ça difficile pour moi, mais relativement clément.

« - Et puis je dois donner une conférence.

- Ce n'est pas une sanction ça, ri Glenn en croquant dans un épais sandwich de boulangerie.

- Faire une conférence c'est plutôt cool, non ? Quel est le problème ? Demande Shadid.

- C'est sur la contraception et les IST. »

Le maghrébin explose de rire alors que mon voisin s'étouffe avec la salade de son casse-croûte hors de prix. Glen tape fort sur la table, la main changer en une patte griffu couverte d'écaille, les larmes aux yeux tandis qu'en face de moi Shadid est sur le point de tomber sa chaise tant ses épaules se secouent. Je donne un grand coup dans le dos du Dragon de Komodo et lui donne un verre d'eau. Ils reprennent tous les deux de l'air, les larmes aux yeux.

« - Quoi ?! s'exclame l'un incrédule faisant redouble le rire de hyène du deuxième.

- Tu m'as très bien entendu.

- Hi hi ha ha ha HA HA HA... Non mais c'est trop bon ... Pfff ffff fff ... Je me calme ... Je me calme.

- Pour en revenir à des sujets sérieux, vous en pensez quoi ? »

Je tente d'ignorer Shadid qui est parti dans un fou-rire incontrôlable et inarrêtable pour parler avec quelqu'un de sérieux.

« - Je ne sais pas. Ça reste une petite sanction. Qu'est ce qui t'inquiète.

- Je ne sais pas. Je n'aime pas ce que ça sous-entends, c'est tout.

- Ça ne sous entends rien, essaye de me rassurer Glenn.

- Ah si ! HI HI HI ! Si ! Justement ha ha ha ... si !

- Je suis donc pas fou, il dit bien que je suis trop jeune pour avoir eu mes filles. Est ce que tu crois que c'est un genre de menace ou quelque chose du genre ?

- Non ce serais trop subtile, réfléchis mon aîné alors que l'autre tique au mot subtile et repart dans son fou rire. Ici les menaces sont plus claire que ça. Ils t'auraient envoyer des avertissement, ils t'auraient fait comprendre que tes filles n'auraient pas dû être ici. Ta grande est dans le complexe ? Il t'aurait sans doute demander de la déscolarisé ou quelque chose du genre pour faire pression sur toi et que tu ai le sentiment que tu n'avais pas le droit de l'avoir si jeune. Non, je ne pense pas que ce soit si méchant. C'est ... Juste une mauvaise blague, je pense. Au pire une sorte de moquerie cacher sous couvert d' activité pédagogique. Non ?

- Tu as sans doute raison, tu es là depuis plus longtemps que moi, capitulais-je. »

Après le repas le club de journalisme vint me faire lire quelques papier et demander des conseilles. J'approuve l'article phare de la semaine sur les concours annuel littéraire et scientifique et leur fait penser de garder une entête vide jusqu'au dernier moment pour que le club de météorologie et astronomie puisse donner ses prévisions de la semaine à venir. Après cette séance assez fatigante assister de Victoire je fait encore quelques heures de cours. Je récupère finalement ma fille à l'école et nous rentrons ensemble chez nous où Papa Jo nous attends avec un repas chaud. Je souris, soulager que ça au moins ça aille de mieux en mieux. Au final notre situation n'est pas si moche. Je crois que nous sommes sur la bonne voix pour enfin recoller les morceaux comme au premier joue avec ma moitié et c'est un vrai soulagement. Je ne sais pas ce que je ferai sans Jonathan. Une fois les filles coucher, alors qu'il berce Abby je me glisse dans son dos et met mes mains dans ses poches, ma tête posée sur son épaule.

« - Amour ?

- Ça faisait tellement longtemps que tu ne m'avais pas appeler comme ça, mon ange.

- C'est vrai ...

- Qu'est ce que tu veut ?

- Je ... Non laisse. Je veut juste être comme ça. Je suis bien. »

J'abandonne, je n'ai pas la force de briser le calme de ce moment en lui annonçant que j'ai été sanctionner pour cette fois où la petite à été à mon boulot. Je lui avait dit que tout allait bien. Je retarde la nouvelle mais il faudra bien que je lui dise, que je lui explique pourquoi je ne serais pas là avec nos enfant samedi ni les weekend qui vont suivre.

« - Les résultats du concours vont tomber bientôt. Je saurais si je suis admis pour mon diplôme d'ingénieur et si je suis prit par l'entreprise.

- Tu vas l'avoir. Tu ne peut pas avoir autant bosser pour rien.

- Après ça nous pourrons rembourser nos emprunts, faire enfin des projets, et partir en vacance.

- Oui ...

- Je suis désolé de ne pas avoir été un bon compagnon pendant un certain temps. J'avais la tête dans le guidon, enfin ...

- Je comprends, ne t'inquiète pas. C'était normal, moi aussi j'ai fait ça quand on était à la fac au fond. Mais toi tu ne m'en as jamais voulu. Alors je suis plutôt coupable.

- On oublis ça, plus de remords, plus de regrets.

- C'est pas si facile. » Dis-je, ayant la sensation qu'il essayer de balayer d'un revers de la main ce qu'ils nous avaient fait en utilisant l'argument du « on est quitte alors c'est pas grave ». Pour moi ça l'était.

Il posa Abby dans son berceau et se retourna pour me prendre par les hanches avant de fredonner doucement.

« - Is this happened to me ? Have I lost all my defenses ? Should I wait around and see ... What is like to lose my senses ?

- Non pas celle là ...

- Always looking for a chance ... From the high ground to the disches ... But the chance is never miss. Now I know what happiness is.

- Jo, s'il te plaît. Tu sais que je ne danse pas.

- Step one come a little closer, susurra il en me collant a ses hanches, step two rest upon my shoulder ... step three I'm calling you Baby. Three steps away from me ...

- Tu es idiot ...

- Allez, c'est notre chanson, murmura il en embrassant mon cou. Step four, we can get married. Step five, top it with a cherry. Step six, as good as it gets. Now come along and step with me.

- Three steps ... » abandonnais-je en me laissant bercé.

Il fredonna cette chanson et une autre, et encore une autre, toute cette stupide playlist de mariage que nous avions écouté en boucle dans tous les sens pour la faire. Doucement, et juste avec le son de sa voix, il me fit danser sur des mots d'amour. Et pendant ce temps là j'en oubliais qu'il était con. Il y avait juste son ton un peu suave, sa carrure de canidé Alpha, sa douceur incroyable et étrange dans un si grand corps. Je mit mon nez dans la fourrure de son cou alors qu'il caressait de sa main les écailles de ma nuque. Je versa quelques larmes sans un bruit, sans un geste, des gouttes salées silencieuses qui se perdirent dans son duvet blanc sans qu'il ne les sentent. C'était lui que j'avais épouser, pas cet autre qui vivait dans notre maison il y a encore quelques mois. Je retrouvais Jonathan, et je réalisait avec ça avoir vécu avec un étranger. Mais maintenant il était là de nouveau. Lui même, celui capable de tout pour nous, celui qui avait fait de chaque jour depuis celui de la naissance de Lucile un vrai conte de fée. Je n'avais jamais regretter, jamais. Au bien sur il n'était pas aussi idéal que je le dis, mais jamais je ne serais objectif avec lui. Parce qu'il est mon monde, lui, tout simplement. Il posa ses lèvres fines sur les miennes et j'y répondis sans complexe, sans retenus, apaiser.

Sa main sur ma joue. Mes bras dans son cou. Son cœur contre mon cœur. Mes yeux dans ses yeux. Son souffle dans mon souffle. Son corps contre mon corps.

« - Il faut que je te dise quelque chose. » Dis-je en me retournant vers lui. Il cessa de caresser mes reins couvert d'une fine couche de sueur qui séchait peu à peu pour me regarder dans les yeux. Sans rien dire il attendis que je parle.

« - Le jour ou j'ai amener Abby au boulot un collègue m'a dénoncer au proviseur. Attends avant de t'énerver et de crier, l'arrêtais-je en le voyant sur le point d'exploser et de briser l'ambiance détendus du moment. Tout va bien. Je n'ai aucune réduction de salaire ni mise à pied ou quoi. Il me demande juste de passer 8 samedis la bas bénévolement et de donner une conférence à des secondes. C'est pas une grosse sanction.

- Pourquoi tu ne m'a rien dit ?

- Tu étais encore en pleine période d'examen, dans la dernière ligne droite. Je ne voulais pas te mettre une pression en plus alors que tu avais déjà du mal. »

Il semble vouloir protester mais s'abstient, conscient que j'ai raison lorsque je dis qu'il aurait difficilement supporter cette charge supplémentaire. Dans un soupir il se redresse pour s'asseoir contre la tête de lit et jette un coup d'œil au réveil sur sa table de chevet.

« - Et ça commence quand ?

- Cette semaine.

- Écoute je suppose qu'on as pas le choix.

- Non, pas vraiment. Confirmais-je en me dégageant de la couverture moite pour être plus à l'aise.

- Et donc tu va faire quoi pendant ces huit semaines ? Demande-t-il en me lançant mon caleçon nonchalamment après avoir enfiler le sien.

- Aucune idée.

- J'aimerais que tu me parle des trucs comme ça la prochaine fois, et pas la veille pour le lendemain.

- Je sais, je sais... soupirais je alors qu'il m'aidait à défaire les draps.

- T'as rien d'autre à me dire du coup ?

- Pourquoi cette question ?

- Comme ça.

- Non. Tu en doute ?

- Non non, on as passer l'âge de ce genre de disputes à la con.

- C'est drôle que ce soit toi qui dise ça, plaisantais-je. »

Il m'envoya un coup de coude avant de disparaître dans la buanderies, me laissant aéré la chambre.

« - Tu sais que c'était une blague hein ?

- Tu es très mal placé pour faire ce genre de blague. Et met toi au chaud avant d'attraper la crève.

- Tu m'en veut.

- Non, grogna il agacer par mon insistance. »

Je me glissa dans son dos, le sourire au lèvre, avant d'embrasser les griffures rouges lacérant la peau sur ses épaules.

« - Tu veut que je te mette de la crème ?

- Non c'est bon. »

Je soupira de le voir jouer les gros dur et alla prendre une douche rapide avant de me remettre au travail sous ma lampe chauffante. Lucile vint sur la table sous sa forme profonde afin d'elle aussi apprécier l'intensité de la lumière rouge. Le nez dans les copies je cachais ma peine. Est ce que je m'étais tromper en disant que nous étions de nouveau proche comme avant ? Est ce qu'il était seulement possible pour nous de retrouver un jour la passion des débuts qui nous a quitter, après tout ce qu'il s'est passé ? J'ai peur d'une réponse négative. Je veut y croire mais si je suis le seul il est évident que ça ne marchera jamais. Lorsque nous avions 16 ans nous disions que nous nous aimerions pour toujours, que cela ne changerais jamais même avec le temps ou l'éloignement. Je ne veut pas que ces paroles soient seulement des rêves d'ados amoureux. Je ne veut pas que notre couple s'essouffle comme une bête fatigué et qu'il s'arrête pour mourir piteusement un jour, sans qu'on s'en aperçoive.

J'ai peur de me réveiller un matin, demain, dans dix ans, et que nous nous mettions tous les deux autours de la table avec le froid constat qu'il n'y a plus de sentiments entre nous et seulement une routine. J'ai peur. J'ai peur d'oublier comme je l'aime. J'ai peur que l'amour que je lui porte ne soit que l'ombre de ce qu'il a été sans même m'en rendre compte. Et si nous avions « pris des chemins différents » comment ils disent dans les romans à l'eau de rose ? Et si c'était déjà trop tard ? Et si cette attitude détaché lorsque nous retournons à notre quotidien après l'amour était le premier signe que l'équilibre s'effondre. Je ne veut plus jamais regarder mon foyer et me dire que je ne reconnais pas l'homme qui partage mon lit. Je sais qu'il a changé, c'est normal, l'inverse aurait été difficilement supportable car moi aussi j'ai changé. Je sais que je serais bien incapable tel que je suis aujourd'hui de retomber amoureux du Jonathan d'il y a 7 ans. Mais suis je capable de tomber amoureux jour après jour de l'homme qu'il est aujourd'hui ? C'est ça qui compte au fond.

Je relève la tête alors qu'il joue discrètement avec sa fille, caressant leurs truffes l'une contre l'autre. Est ce que j'aime ce canidé ? Là, maintenant, tout de suite, est ce que j'aime cette personne. Mon hésitation me rends malade. J'aime celui que je voyais en lui, celui du passé, ce sont les souvenirs d'un sentiments amoureux qui nous gardes unis. Il relève la tête, comme s'il avait senti notre relations vaciller dans mon esprit. Ses yeux verrons me regarde avec intensité et j'y cherche quelque chose sans savoir quoi. Combien de temps sommes nous rester ainsi à nous regarder comme deux étranger chacun d'un côté du salon ? Je l'ignore. Ce n'est pas car la situation est flou que j'abandonnerais. Ces sentiments on été réel, et je suis encore heureux grâce à eux et à leur présence même s'ils ne sont plus. Ce calme, ce plat dans nos vies c'est une sorte de test pour nous éprouver. Un défis en quelque sorte. Si l'amour que nous nous portions à put nous rendre si heureux il le peut encore, il peut redonner de l'intensité aux moments de notre quotidien, il peut revenir et faire revivre cette flamme un peu étouffée. Le Berger australien s'approche et s'assoie entre mes jambes avant de poser sa tête sur ma cuisse. Je souris en le grattouillant derrière les oreilles. Sans un mot il me dit qu'il apprécie, et qu'il est content. Juste qu'il est content d'être ici, et que je sois ici aussi. Que je lui manque souvent, que je lui manque encore alors même que j'ai les mains dans son pelage. Pour lui aussi je suis loin, plus vraiment là avec lui. Pour lui aussi ça doit être dur.

« - Je crois qu'on fait la crise de la trentaine avec un peu d'avance, soupirais-je avec un rire teinté d'amertume, de nostalgie, de je en sais quoi qui le rends moins sincère que je ne le voudrais. »

Il me souris aussi, de ce même sourire un peu blessé et un peu blessant. Nous avons les mêmes sentiments, c'est déjà ça de pris. Je me met à genou à sa hauteur et j'entoure son encolure de mes bras. Je le sert contre ma poitrine et il se presse contre moi aussi, me rendant mon étreinte malgré sa forme canine. Je ne comprends pas aussi bien les chiens que certains, mais je croit les gens quand ils disent qu'ils sont plus honnêtes que les hommes. C'est ça qui est bien, qui est rassurant, et qui fait que maintenant je comprends celui que j'aime. Les choses vont aller mieux désormais. C'est bien.

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