Chapitre 5, part 1

Je descend de ma voiture et me dirige à pas pressé vers le centre aéré de l'école primaire,très anxieux. Est ce que ça à été ? Elle n'a pas été trop inquiète ? Est ce qu'elle s'est faite des amies ? A elle été sage? Est ce que la primaire lui plait ? Le premier jour en maternelle elle m'avait dit qu'elle s'ennuyait et qu'elle ne voulait plus y aller alors je me fait du mouron. Je croises d'autres parents qui prennent dans leurs bras leurs mioches hurlant, ravi de leurs retrouvailles. Moi aussi je veut mes enfants près de moi, ils me manquent trop. J'arrive devant la salle et toque à la porte avant d'entré. Avant même de m'être fait signaler au animateurs très concentré sur la garde de la troupe de bambin, une furie se jette dans mes jupons. Accroché à mes jambes comme une sangsue elle me fait un câlin :

" - PAPAAAA !!

Princesse ! L'embrassais-je en la soulevant dans mes bras."

Ma fille ... Enfin... Je sent ses cheveux qui ont perdu un peu de mon odeur et sont imprégnée de celles de tous ses camarades. Parce que ces fragrances ont effacer la mienne on devine plus facilement l'odeur propre qu'elle portera plus grande et ça me sert le cœur. Un bébé doit sentir le parfum de ses parents, pas la sienne, pas celle de quelqu'un d'autre. Je la sert contre moi et me frotte à elle pour qu'elle recouvre un peu ma marque et la couvrant de baiser. Purée je crèverais le jour ou on me séparera définitivement de mes gamines. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, c'est primitif, c'est instinctif, elle sont mon bien le plus précieux et rien ne s'oppose au fait que je les aimes avec une intensité incroyable. Je ne devrait pas ressentir ça, les serpents sont d'ordinaire distant avec leur progéniture mais là ...Je sais que c'est surtout lié au restes d'hormones de grossesses qui pullulent encore en moi. Au bout d'un long moment après la naissance de Lucile j'avais été moins maternelle et plus "normal".Quand Abby grandira ça retombera très probablement. Mais en attendant je cale encore un peu contre moi, sentant contre ma peau hyper sensible son cœur battre et son humeur changer :

" - Papa lâche moi ! Se débat-elle. Tu est beaucoup trop collant ! Papa ! Espèce de super glus ! Papa laaache moooi !

- Oui oui, la posait-je au sol en faisant la moue.

- Tu es pire que papa Jo, peste elle en époussetant ses vêtements, coquette.

- Parle moi un peu mieux jeune fille, répondit-je du tac au tac avec une voie ferme."

Il est hors de question que je perde de l'autorité sur mes enfants. Certes Lucile à un caractère beaucoup plus reptile que le mien, et c'est pour cela qu'elle n'aime pas trop les câlins mais ce n'est pas une raison pour développer de l'insolence. En voyant qu'elle m'a fâchée elle demande des excuses de sa petite bouille désolé. Evidemment elle est immédiatement pardonné et nous quittons la salle de garde pour rentrer à la maison non sans avoir vérifier qu'elle avait bien toutes ses affaires et avoir saluer les animateurs. Dans la voiture elles'attache de son mieux en me racontant sa journée sans même se laisser une seconde pour reprendre du souffle. Elle déballe tout à une vitesse ahurissante :

" - Aujourd'hui on as visité l'école et ensuite on as été s'asseoir en classe. Moi j'ai ma place au milieu dans la deuxième colonne devant le bureau de la maîtresse super super loin de la fenêtre. C'est pas drôle. Les tables elles sont toutes rangées bien droite comme un classeur, plus comme en maternelle où il y en avait partout. Et maintenant tu es obliger de regarder le tableau alors que l'année dernière j'étais en face de mes copines. Dans ma classe il y a que Aloe avec qui je m'entends bien. Tous les autres que je connais bien c'est des garçons trop bêtes d'avant avant. Mais Aloe elle est super loin de ma place,c'est pas amusant. On a fait les chiffres, et on a fait des exercices pour écrire et faire des boucles. Tu sais moi papa je sais déjà l'alphabet mais je sais pas l'écrire alors ça allait mais je savais les sons quand on as fait la lecture alors c'était un peu ennuyant. A la récréations les autres y ont tous un goûter, tu pourras me faire des goûters dit ? Hein papa dit ? Tu m'en feras ?

- Si j'ai le temps trésor, tu sais ça prends du temps.

- Ooooh, soupire-t-elle déçus.

- J'ai dit si j'ai le temps bouchon, je n'ai pas dit non.

- C'est vrai !

- Oui, si j'ai le temps je te ferais des gâteaux pour le goûter.

- Chouette ! A la récréation les autres ils ont des billes. J'ai essayer mais j'arrive pas à jouer et puis j'ai du demander beaucoup pour qu'ils prêtent que j'essaient. Dans la cours il y a plein de jeux qu'il n'y avait pas à la maternelle : il y a une cage à poule, et des tas de choses ! Il y un super grand arbre près de la clôture et il y a une grande d'une autre classe elle arrive à monter tout en haut avec ses griffes et elle redescendant la tête en bas elle as même pas peur ! Moi aussi j'aimerais bien savoir faire ... mais j'ai pas de pattes quand je suis transformer, c'est pas drôle. Pas vrai papa que c'est pas drôle ?! Parce qu'on va pas vite et qu'on peut rien faire. Mais c'est pas grave parce que la maîtresse dans sa classe il y a un endroit avec plein plein de livre et elle a dit on allais aller dans un endroit où il y en a encore encore plus ! La bibliothèque de l'école c'est grand dit ?

- Oui, celle dans l'institut est très grande. Tu sais trésor c'est tous les élèves de Charles Darwin et tous les professeurs qui vont dans cette bibliothèque alors oui, elle est grande.

- La maîtresse elle m'a dit qu'on peut se perdre dans les bibliothèques. Mais à la maison on se perds jamais : il y a que les murs et les étagères où il y a des livres. Et ...

- Trésor ?

- Oui ?

- Je conduis, s'il te plait ne crie pas.

- Pardon je me tait.

- Tu nous raconteras tout ça à la maison d'accord ? Papa Jo aura très envie de savoir lui aussi.

- Oui !"

Elle retourne rapidement dans son monde et je pousse un soupire de soulagement. Fiou, j'ai crut qu'elle ne se tairait jamais. Je l'adore mais des fois les enfants me fatiguent. Là tout de suite j'ai une énorme journée dans les pattes alors j'aimerais juste m'allonger dans le canapé et dormir.Mais je doit d'abord corriger les copies de mes secondes et préparer les cours de demain, je dois aussi m'occuper de mon bébé, faire à manger, laver les deux petites. La journée me parait sans fin et je suis épuisé alors qu'elle n'est pas encore achevée. Cette soirée va être infernal, me dit-je en passant la porte de chez moi.

" - Mon amour c'est toi ?Fait une voie depuis le salon silencieux.

- Nous sommes rentré ! Cris Lucile alors que son père apparaît dans l'entrée en tenue type "flemmard qui traîne à la maison".

- Chuuuut, la gronde gentiment mon homme en jogging. Abby dors à point fermer, ne la réveille pas d'accord.

- Oui. Répond elle dans un chuchotement forcé."

- A peine dans le salon elle recommence à babiller sans cesse et le peu de silence que nous obtenons vient des rares moments où elle a la bouche trop pleine de biscuits pour parler. Son goûter terminer et voyant ma mine épuiser Jonathan vient à mon secours :

" - Lucile, va jouer dans ta chambre. Papa est très fatiguer par sa journée et il a encore beaucoup de travail."

Elle me lance un regards et je lui sourit depuis le canapé, un café à la main, et l'air fatigué il faut bien l'admettre. Je ne tient plus debout. Et dire que j'ai encore tellement de travail. Mon canidé vient se glisser à côté de moi et dépose un baiser dans mon cou :

" - Tu as l'air épuisé mon ange ...

- Depuis le temps que je te dis que je suis fatiguer, répondis-je sur un ton sec.

- Ce soir je m'occupe de faire à manger, c'est moi qui vais m'occuper des filles. Toi tu finis vite ton travail et tu va dormir d'accord.

- Pourquoi est ce que tu as attendus que je soit dans un tel état d'épuisement pour m'aider avec les filles, hein ?

- Ecoute mon ange, je sais que je ne suis pas très présent mais je fait de mon mieux je te jure.

- Je ne m'en sort pas quand "tu fais de ton mieux", soupirais-je en me levant et délaissant ma tasse sur la table. Je vais voir Abby.

- Babe, attends, me retient-il.

- Attends quoi ? Paillais-je douloureusement. Que tu me montre de la tendresse comme avant ? Que tu t'implique dans nos vies ?

- Mike j'essaie de vivre avec toi et non pas dans ton ombre ! Tu avance dans la vie, tu ne m'attends pas. Alors que nous avons le même age tu as un travail, deux enfants, moi je n'ai qu'un master que tu as personnellement finis il y a trois ans. Quand j'aurais mon diplôme d'ingénieur alors je pourrais travailler et ...

- Nous ... Je n'ai pas deux enfants. Nous avons deux enfants. Nous avons deux merveilleuses filles ... Pour un bout de papier tu as délaisser ta famille, tu as oublier que ce n'était pas seulement toi et moi, que c'était plus que ça. Tu as oublier qu'ici c'était chez nous. Tu as oublier le sens de ce mot."

Je me dégage de sa main et fait deux pas ayant dans l'idée de quitter la pièce et d'aller m'isoler mais Jonathan m'attrape par la taille et me sert contre lui. Je me débat, en colère ! Il ose ?! Il ose jouer les affliger après ce qu'il nous fait !?

" - Je sais que ce sont nos filles ! Et je les aime de tout mon cœur ! Je ne veut juste pas rester en arrière alors que tu t'échappe ... je n'arrive plus a te saisir. Tu ne me laisse plus te toucher, tu ne me laisse plus être avec toi alors je voulais juste rejoindre ta vie, avoir un emplois moi aussi, réussir et permettre à notre famille de vivre bien.

- C'est toi qui te met en défaut et qui ne t'intègre pas à notre vie de famille !

- Ne sous entends pas que je ne suis pas inclus dans la famille.

- Je ne sous entends rien.

- J'ai l'impression que tu ne m'aime plus comme avant Mike ...

- Moi ?! Moi ?! Ha ha ! C'est n'importe quoi ! Moi je ne t'aime plus ? Mais je t'ai toujours aimé Jonathan ! Je t'ai fait deux enfants ! Qu'est ce qu'il te faut de plus ?!

- Tu ne me laisse même plus te toucher ! Tu m'évite ! Tu ne m'embrasse plus comme avant ! Tu es toujours sec et distant avec moi !

- Mais parce que tu ne fait rien pour arranger la situation !

- Je fais ce que je peut ! Tu ne me montre plus que tu m'aime.

- Il n'y a pas que le sexe dans la vie Jonathan ! Grandit un peu ! Je n'ai pas l'énergie de te donner mon cul un soir sur deux ! Je n'ai plus l'énergie ! J'ai pas la force ! Si j'ai pas envie c'est parce que je suis épuisé ! Et je suis épuiser car je suis le seul a entretenir cette maison !

- Je voulais juste faire parti de ta vie.

- Non. Tu voulais faire ta vie. C'est différent. Je t'ai jamais demander de faire toutes les tâches ménagères ou de prendre ma place. Je voulais juste que tu participe, que tu vive avec nous et pas à côté. Je ne t'ai jamais rien demander d'insurmontable.

- Mike je t'aime.

- Si tu ne m'aimais pas est-ce que tu agirais différemment ? Tout ce que je vois c'est que tu veut la maximum de confort pour le minimum d'effort. J'en peut plus ...

- Mike, je t'aime. Dit moi que tu m'aime. Je t'en supplie dit moi que tu m'aime. Malgré que je soit un gros con, que j'ai pas fait ce que tu attendais de moi, malgré tout. Dit moi que tu m'aime.

- Je t'aimais. Aujourd'hui aussi je t'aime, mais peut être ... Je sais pas. C'est difficile. Toi non plus tu ne montre plus que tu m'aime. Moi je ne veut pas de l'amour envahissant, des baiser, des bagues ou des balades à Venise. Je voulais juste du temps passé avec toi dans le canapé, ensemble l'un contre l'autre. On as plus ces moments là. Alors ...

- Tu ne m'aime plus ?

- Si ... Bien sur que si. Mais plus comme avant. On ne s'aiment plus comme avant toi et moi. On as changer.

- Non Mike, justement. Tu as changer. Moi je n'ai pas réussi à suivre ton rythme. Et c'est pour ça que tu ne m'aime plus.

- C'est faux ... je t'aime encore.

- Non ... je crois que tu ne m'aime plus. Si tu m'aime encore alors embrasse moi."

Je pose doucement mes lèvres sur les siennes mais mon moral n'y est pas. On ne se comprends plus.C'est froid, comme un acte forcé. Je m'y suis forcer car je l'aime,mais le fait que je me soit forcer se ressent malgré moi. Je l'aime,mais plus avec l'intensité érotique d'autre fois. Elle s'éteint petit à petit. On auras pas sut l'entretenir je crois. J'éloigne mes lippes, elles ont un gout salé. Jonathan pleur, ça n'arrive pas souvent. Mon cœur s'emballe.

" - Tu ne m'aime vraiment plus alors ..."

Il fond en larme, appuyé sur le mur pour les masquées. Pourquoi n'a il pas compris que je l'aimais malgré tout ? Est à cause du trop peu de sentiments que j'ai fait passer dans mon baisé ?

" - Papa tu pleurs ?Demande une toute petite voie tremblante.

- Lucile va dans ta chambre ! Ordonnais-je.

- Mais ..."

Elle s'enfuis en courant, des larmes pleins les joues. Merde ! Voilà ! Je voulais juste qu'elle ne nous vois pas comme ça, entrain de nous disputer. Je voulais juste que notre famille aille bien ! J'en peut plus ! C'est trop pour ce que je peut supporter. Je suis fatiguer de lutter contre tout ça. J'ai toujours été un purée de fragile et là c'est trop. Mes nerfs craquent et je m'écroule à genou au milieu du salon, mes larmes refusant de s'arrêter. Derrière mon océan salé qui trouble ma vue je ne vois pas que la surprise à fait ravaler sa douleur à mon compagnon. Je suis juste fatiguer ! Je suis épuisé ! Je veut que cela cesse ! C'est tout ... Je veut ma vie d'avant. Je veut mes enfants, ma maison, je veut aller dans ma bagnole pourris au boulot et râler sur des élèves pas concentrer, je veut sourire devant des fautes d'orthographes nulles et pester devant des devoir gribouiller par mes mioches, surtout SURTOUT je veut mon mari qui m'aime. Mes cris déchirant son couper par un bouche contre la mienne. J'ai un hoquet avant que mon souffle ne soit couper par un langue chaude valsant contre sa consœur. Un étreinte chaude ... On me sert fort.Je réponds en retours, je réponds au baiser, je le sert aussi dans mes bras. Jonathan. Jonathan, mon aimé, mon tout. Pourquoi à il fallut que je souffre pour que je sente que tu m'aimais à ce point ? Dans son baiser intense et fulgurant je ressent une déferlante d'émotions. Ils ne me les avaient pas montrer aussi fortement depuis si longtemps. Si longtemps. Une pointe de jalousie, de la colère, la volonté de protéger, la peur, l'inquiétude, le doute,la douceur, l'excitation, un peu d'euphorie, et l'amour. Tout l'amour du monde. Je m'allonge sur le parquet, instinctive réponse à ses possessives caresses sur ma peau. Notre long baiser humide vire en coller serré. Le besoin de savoir à quel point l'autre nous plait, à quelle point il nous a manquer, à quel point on l'aime plus que tout. Je cherche mon souffle :

" - Putain Jonathan !

- Mike ... expire-t-il ... Je t'aime !

- Je t'aime ! Mmmm ... T'es trop CON !

- Salop ... Toi aussi ... Connard ! Je t'aime !

- Ta gueule... soupirais-je en frottant nos bassins l'un contre l'autre. Tu es le dernier des cons !

- Je t'aime ! Me grogne-t-il avant de fourrer sa langue pleine de salive dans ma bouche encore et encore, m'empêchant de respirer.

- Je te déteste ! A poil ! rugissait-je en lui griffant le dos, les jambes croisé sur ses rein, la nuque pleine de suçons."

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