Chapitre 3, part 2

Je raccroche et pause Abby sur son tapis d'éveil qui traînait dans un coin du salon, part terre,faute d'avoir beaucoup été utiliser. Je me précipite vers Lucile qui a détruit ma salle à manger/cuisine à coup de gouache.

" - Oh nooon ... Lucile !La grondais-je. Regarde moi ça ! Il y en partout !"

Je retient une flaupé d'injure en voyant le sol couvert de gouttes de peintures et de belles traces de doigts. Elles vont jusque dans la cuisine et des traces de mains bleu, vertes et jaune recouvres mes placards. Elle en as dans les cheveux, sur le visage, elle en as plein ses vêtements, et la table n'en parlons pas ! Je me retient de m'arracher les cheveux !

" - Lucile !!

- Tu m'aide papa c'est collé, dit-elle en me montrant des cartons collé à la table par la peinture."

Je m'étrangle ! Me dites pas que le verre plein de peinture, là, c'est le service de fête qu'on a eu pour notre mariage ! Je vais tué cette gamine ! Bon, c'est totalement faux, mais je m'éloigne faire un tours pour me retenir de la détruire.Elle a 5 ans Mike, 5 ans. Bon 6. Mais elle est petite,elle a fait une bêtise. C'est normal. Il n'y a pas de truc cassé.Calme toi. Je m'apaise un peu mais au moment de parler ça remonte tout de suite :

" - LUCILE REGARDE LA CUISINE !"

Immédiatement elle rentre latête dans les épaules, effrayé, et regarde autours d'elle.

" - Tu ne vois pas ?!Attends je vais te montrer un peu !"

Je l'attrape par le bras et l'entraîne dans la cuisine pour lui pointé les trace de peinture qui dégueulasse ma baraque !

" - REGARDE UN PEU LE FOUTOIR QUE TU M'AS MIT ! Et c'est pas finit !!"

Je l'emmène dans la salle de bain et la colle devant le miroir :

" - Ah t'es belle hein ?!Mais regarde tes cheveux ! Je vais jamais pouvoir rattraper ça ! Sion les coupes je te prévient c'est de ta faute ! Bon sang ! Mais dans quel état t'as mit la maison !?"

Elle se met à pleurer, je tente de me calmer en m'accroupissant à son niveau. D'une voix toujours ferme, mais plus emporter par la colère j'exige qu'elle me regarde :

" - Ah non ! Lucile tu me regarde. Regarde moi ! Arrête de pleurer. Arrête de pleurer. C'est toi qui fait une bêtise Lucile : pleurer ne la réparera pas. Alors tu te calme. En pleurant tu m'empêche de réparer ta bêtise en plus de l'avoir faite, je perds énormément de temps. Alors tu te calme.Déjà tu es puni de télé pour avoir mit de la peinture partout.Ensuite si tu continue ton caprice tu seras punis d'autre chose en plus. Alors tu vas t'asseoir au coin, et quand tu seras calme tu viendras me voir. Si ça prends plus de 30 minute tu t'expose à des punitions. Compris ?"

Elle continue de pleurer.

" - Lucile ! Tu m'as compris ? Oui ou non ?!"

Elle hoche la tête. Je soupir et la tire par la main jusque dans les escalier.

" - Tu es là pour te calmer, d'accord ? Dis-je d'une voix douce. Ce n'est pas une punition d'être là. Je vais nettoyer mais c'est normal que je te gronde quand tu fais une bêtise comme ça alors ne pleurs pas. C'est comme ça. Ne met juste pas tes mains partout sinon tu va m'entendre. Quand tu seras calme tu viens me voir."

Et sur ce je la laisse là et vais chercher Abby en vérifiant que je n'ai pas de peinture sur les mains ou ailleurs. Rapidement j'enfile un porte bébé et la met dedans pour l'avoir à l'œil tout le temps que va prendre cette longue séance de ménage. Entre deux coup d'éponge je lui embrasse le front alors qu'elle s'endort bercé par mes mouvements. Au coin Lucile sanglote mais commence à se calmer. Je suis toujours énervé.Ce n'est pas une grosse bêtise mais elle ruine tout les efforts que je met à garder la maison propre et j'aimerais que mes enfants aient un peu de considération pour le temps que je passe au ménage. C'est du temps que je ne peut pas utiliser à autre chose. Alors je nettoie consciencieusement la table en mettant de côté les créations de ma fille à sécher sur des journaux dans un coin. Je lave le verre issus de mon précieux service en vérifiant qu'elle n'a pas salit autre chose dans mes placards. Une fois le mobilier nettoyé je suis rejoint par ma fille qui me tire le T-shirt, toujours les larmes aux yeux.

" - Tu es calmé ?"

Elle hoche la tête.

" - Parfait. Alors on va parler un peu.

- Je l'a pas fait espré.

- Je n'aime pas quand tu joue les bébés Lucile. Je sais très bien que tu sais parler correctement.

- J'ai pas fait exprès ...

- Je sais bien ça trésor. Mais tu n'as pas fait attention. Et tu as salis beaucoup. C'est ça qui m'a fâché. Je suis peu être sévère mais je veut que tu sache que le ménage ce n'est pas drôle. Je préfère largement jouer avec toi ou m'occuper de vous et de vous faire des gâteaux par exemple.

- Tu vas faire un gâteau.

- Certainement pas. Je dois faire une machine expresse pour sauver tes vêtements et toi, tu dois lavé le sol, dis-je en lui montrant les traces de pentures délibérément laisser. C'est ça le prix pour retrouver ton droit à la Télé demain jeune fille : tu salis, tu aide à laver.

- Comment je fais ? Couine-t-elle.

- Mais pas de problème je vais t'apprendre."

Je l'emmène dans la salle de bain et sort une serpillière.

" - Tu vois ceci jeune fille ? Je vais te la rincer et tu va me la passé dans le salon, en évitant de mettre de l'eau partout d'accord. Juste un chouilla humide, pas de flaque sur le carrelage, vu ?

- Oui ...

- C'est bien. Allez en culotte jeune fille, je m'occupe de la lessive. Quand tu as finis tu ramène le balais et tu passe à la douche que je te lave les cheveux et qu'on te débarbouille."

Elle disparaît penaude sitôt que je lui ai tendu le balais essoré. Je passe alors aux vêtements,ça va, les tâches de gouaches partent bien quand tu laisse tremper. Ca me rappel que j'ai vraiment trop laisser le linge de côté récemment. Je m'attelle donc tout le reste de la journée à vérifier comment s'en est sorti Lucile (pas trop mal, un peu raté mais c'est l'intention qui m'importait), lui récupérer les cheveux heureusement avec succès et m'occuper de mettre en route des tournées de linge, faire sécher sur un grand étendoir dans le salon et repassé encore et encore jusqu'au soir.

Quand Jonathan revient je ne suis toujours pas venu à bout du repassage en retards en revanche la machine à tourné à plein régime et je n'ai plus vu Lucile de la journée qui est resté à carreau à jouer dans sa chambre. Même Abby endormis dans mon dos s'est tenu tranquille.

" - Et bien y a rien de prêt pour le repas ?"

Je le foudroie du regards,immédiatement il rabat les oreilles. J'abandonne mon fer à repasser pour lui choper le col :

" - Je crois bien te l'avoir déjà dit mon coco, et c'est la DERNIÈRE fois ! Je ne suis pas une femme au foyer ! Si tu crois que tu va pouvoir continuer à planter les pieds sous la table comme un gros beauf tu te fourre le doigts dans l'œil. On en as déjà discuter hier. Encore une réflexion comme ça et tu finis tes études chez ta mère, tu te démerde, je te fout dehors jusqu'à nouvel ordre. Compris ? Si c'est comme ça que tu vois notre mariage sur le long terme alors tu peut reprendre ta bague ! Je me suis bien fait comprendre !"

J'avais crier de plus en plus fort jusqu'à hurler comme un alligator en colère, les pupilles en deux fentes sévères et la collerette déployé. Lui, à mesure que je lui passait un savons se ratinais jusqu'à finir en un clebs la queue entre les jambes.

" - Je vais faire à manger, couine-t-il en langage du Soul avant de filer."

Il m'énerve !! Je l'aime là n'est pas la question mais il me saoul à se comporter comme ça ! Il n'était pas comme ça avant la naissance de Abby y a pas six mois,en fait son changement de comportement date d'un petit trimestre et plus sa fin d'étude approche moins il est supportable. C'est dans un silence de mort que se déroule le dîner, j'envois Lucile se laver les dents et se coucher. Jonathan à les oreilles de canidé apparentes depuis qu'il est rentré et les à garder en position soumise toute la soiré. Nos deux filles couché je quitte la table et vais m'installer dans le salon. Il me suit et s'assois loin. N'en pouvant plus je me lève et lui retourne une énorme gifle ! Ça fait du bien putain ! Et la seconde d'après le tire par le col pour l'embrasser passionnément, mon geste ayant calmer ma rage. Son regards perdu me fait comprendre qu'il ne comprends pas ce qu'il se passe ni mes gestes contraires ni mes sautes d'humeur. J'éloigne mes lèvres des siennes dans un geste de baisé avant de le secouer comme un prunier :

" - Putain je t'aime mais qu'est ce que tu me saoul ! Lui criais-je en continuant de le secouer dans tous les sens."

J'alterne comme ça pendant quelques minutes les baisé tantôt amoureux, tantôt effrayé,parfois passionné voir même désireux ou encore sec avec les séances de secouage de prunier et d'insulte. Au bout d'une petite heure j'arrive à me calmer. Allongé sur lui, la tête posé sur son torse je me retient de pleurer, fatigué.

" - J'ai passé une journée de merde, je suis fatigué, l'hivers arrive. Je suis vraiment naze Jonathan. J'en peut plus je te jure. J'y arriverais pas tout seul.Faut que tu m'aide.

- Dans trois mois j'aurais finis mes étude, dit-il en embrassant mon crâne. Je vais retarder ma recherche de travail et rester à la maison au moins tout l'hiver pour que tu te repose. D'accord ?"

Je hoche la tête alors qu'il me serre dans ses bras. Je pleurs en silence en répétant que "Je suis fatigué". Lui me répond des "Pardon Mike, je t'aime." mélanger à des encouragements, des promesses :

" - Je suis désolé. Je vais faire mieux quand je n'aurais plus mes études. Je vais m'occuper des filles quand tu travailleras. Je vais m'occuper de la maison. Vous êtes ma meute, tout ce que j'ai. Je vais prendre soin de toi. Je sais que tu entre en hibernation et que ce n'est pas facile car tu te l'interdit mais ... Tu en fait trop Mike, tu n'as pas besoin d'être parfait. Pour moi tu l'es déjà sans rien faire,tu n'as pas besoin de prouver quoi que ce soit à personne. Je t'aime Mike. Oublis ces complexes idiots. Tu es ce dont tout le monde rêve."

Je me suis endormis dans ses bras, encore.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top