Chapitre 1, part 1

"OOOOOOOUUUUUUUIIIIIIIIIINNNNNNNNNNN!!! OOOUUUIINNN !!"

J'ouvre rapidement les yeux,trop vite d'ailleurs car ils se mettent à papillonner indépendamment de ma volonté. Je me redresse donc et glisse à regret les pieds sur le sol froid du parquet de notre chambre avant de faire les quelques mètres qui me séparent du lit d' Abby. 6 mois ce n'est clairement pas l'âge le plus facile. La prenant dans mes bras je commence à la bercé. La pauvre commence à faire ces dents et pour une petite canidé ce n'est pas des plus agréables. Elle à les gencives toutes gonflées et pleur au chaude larmes.

" - Chuuut ... Chuuuut ..."

Je tente de la calmer avant qu'elle ne réveiller également mon époux mais c'est trop tard, ce dernier se retourne déjà dans les draps. Il pousse un profond soupire :

" - Qu'est ce qu'elle a ?

- Mal au dents.

- Je vais chercher l'anneau au frigo.

- Merci."

J'embrasse son crâne couvert de fin cheveux brun exactement comme ceux de son père.

" - Là là , c'est les petits crocs ma puce ?"

Je lui essuie le visage, c'est que ça la fait beaucoup bavé ma petite limace. Sur ses gencives ont distingue clairement la bosse que forme les canines. 6 mois c'est aussi l'âge de la première transformation complète et ça la travail beaucoup. Ce n'est pas encore arrivé, mais on voir bien que son petit corps de bébé essaie. Je lui caresse le crâne, inquiet. Elle a un peu de fièvre, immédiatement mon réflexe et de vérifié la température. Pas trop chaud. Jonathan revient avec l'anneau à mâcher bien froid qui dès qu'il atterris dans sa bouche se fait mordiller avec bonheur. Machouiller des choses fraîches lui fait beaucoup de bien et puis ça baisse un tout petit peu la fièvre.

" - Papa ?"

Je me retourne vers l'origine de la voix avec une grimace masqué. Et zut ...

" - Lucile ... C'est Abby qui t'a réveillé ? Retourne te coucher ma chéris, je m'occupe d'elle. Elle ne va plus pleurer.

- Tu dis tout le temps ça.

- C'est normal princesse, elle fait ses dents. Allez, va te coucher.

- Mais j'ai fait un cauchemar ...

- Oh ..."

Je me tourne vers elle et m'assois sur le lit, l'invitant à me rejoindre.

" - Vient là trésor,raconte moi.

- Il y avait un monstre.

- Trésor, les monstres ça n'existe pas.

- Si, dans les abysses ...

- Ce sont juste des poissons chéri. Tu n'as pas à avoir peur.

- Ils font peur ...

- Je sais trésor. C'est pour ça que je t'ai dit de ne pas regarder les livres qui ne sont pas de ton âge. Surtout avant d'aller dormir.

- Mais j'ai peur quand même maintenant.

- Bon, allez couche toi. Tu n'as cas dormir avec nous.

- Merci papa Mi ...

- Je t'aime ma princesse. Allez, zou. Sous les draps je ne veut plus rien voir qui dépasse."

Ma première fille se caché sous la couette pendant que mon compagnon revient de sa pause toilette. Il me fait un demi-soupire agacé en voyant la bosse dans le lit à quoi je répond en haussant les épaules. Qu'est ce que j'y peut ?

" - Amour, tu peut allez chercher son oreiller.

- J'y vais, râle-t-il par principe.

- Et Pabra !

- Surtout Pabra, sourit mon conjoint avant de disparaître."

Lorsqu'il revient avec le coussin, Lucile se jette sur sa peluche en forme de boa usé jusqu'à la moelle. Pabra, nommé ainsi pour des raisons à la fois évidente et plutôt obscure voir carrément bizarre quand on sait que Lucile est aussi un serpent, risque d'avoir besoin sous peu d'une retraite.Et à 6 ans, quand on va rentré au CP, il est grand temps de quitter son doudou. Il va falloir commencer à faire les choses pour qu'elle s'en éloigne, mais c'est une petite très mature, je ne m'en fait pas trop. En attendant elle se couche au milieu du lit avec son serpent sous le bras et s'endors presque aussi sec. Dans mes bras,Abby tends à faire de même. Jonathan vient me donné un baisé sur le coin des lèvres :

" - Qu'est ce que tu fais demain mon ange ?

- Dernière visite chez le gynéco et puis préparation de la rentré. Et toi ?

- Labo, unif, comme d'hab.

- Je suppose que ce matin encore ça va être un peu difficile de se voir ?

- Il faut que tu te repose encore un peu, alors oui. Dors, c'est mieux. Je vais me coucher aussi, demain je me lève tôt.

- Okay."

Il me donne un dernier baisé, on échange des "Je t'aime" et il retourne sous les draps.Comme toujours Lucile ne le laisse pas la touché alors il la regarde juste un instant avant de faire l'effort de se rendormir. Dans mes bras Abby somnole, elle aussi ne devrait pas tarder à rejoindre Morphée pour mieux nous réveiller dans quelques heure. Il ne faudra pas que j'oublis de remettre son anneau au froid. Décidément la journée n'a pas encore commencer qu'elle est déjà épuisante.




Le lendemain j'émerge seul dans le lit conjugal. Chose habituelle en cette période de vacance scolaire. Mon compagnon est déjà parti pour l'université où ils'apprête à clore son doctorat en biotechnologie. L'université n'étant pas loin il prends toujours les transports en commun, me laissant la voiture. Je me dirige vers la salle de bain, comme toujours avec difficulté : j'ai du mal le matin. Bien sûr avant de m'y enfermer je vérifie que Abby et Lucile dorment ... comme des loirs, pas d'inquiétude à avoir. Alors je ferme la porte, je vais enfin prendre un peu de temps pour moi. Je retire mes vêtements et vais me regarder dans le miroir du lavabo ... J'y vois toujours à regret un jeune androgynus de 25 ans au corps ravagé par la grossesse. Vergetures et cicatrices en tout genres lézarde mon ventre, mes cuisses et mes fesses. La peau de mon ventre pends encore légèrement malgré traitements par vibration que je lui fait subir depuis la naissance. Je me souvient encore de mon énorme ventre si étiré que ma peau avait craqué par endroit. Abby était un beau bébé, un gros bébé. Comme Lucile à la naissance, il semblerait que je moi et Jonathan fassions de beau enfants. Mais il y avait quand même une sacré différence de gabarit entre la première et la deuxième, d'où l'état déplorable de mon corps aujourd'hui.Il faut savoir qu'à la naissance Lucile tenait dans la paume de la main et avait un volume totale inférieur à celui d'une balle de Handball. Chez Abby, ça c'était juste sa tête. Je n'ai JAMAIS eu aussi mal de toute mal vie que le jour de sa naissance. DIEU ! Je chasse ce très mauvais souvenir de ma mémoire. Ma mère avait raison, il ne faut jamais accoucher à l' hôpital. On s'est joué de moi ! On m'avait dit que c'était un accouchement "à risque" mais c'était juste pour me filmer ! En vérité, même si ça à été très difficile, long et si douloureux que j'ai crus en mourir, il n'y a eut aucune complication et la seule chose qu'on fait cette bande de salop c'est me dire "Poussez, vous faites ça très bien". Je me serais bien passé d'eux avec l'aide de mon sage-femme à domicile. Chaque fois que j'y pense je suis en colère! Ils n'ont pas laissé Jonathan être avec moi ! Ils m'ont filmé ! Et en plus je n'ai put prendre mon bébé dans mes bras que le sur-lendemain !

La détresse que j'avais ressenti quand il l'avait emmené ... Pourquoi n'avait il pas voulus me la donner ? Parce qu'ils étaient occupés à réparer les dégâts de son passage dans mon sphincter. Mais pendant qu'ils étaient occupé j'aurais put la prendre dans mes bras ! MAIS NON ! Ils l'ont emmené au service de natalité et seul Jonathan à put la toucher quelques minute. Puis ils m'ont mit sous sédatif et je ne me suis réveillé que deux jours plus tard, perfusé, dans la chambre d'hôpital. Ils me l'avaient prisent ! Il m'avait détruit dans tout mes instinct de "mère" qui réclamait son enfant. Elle pleurait ... Elle n'a pas cessé de pleuré ce jour là. Elle avait besoin de moi et ces abrutis me l'avait prisent ! Ils la maintenait volontairement loin de moi ! Jonathan à bien porté plainte pour maltraitance de la part des équipes médicale mais pensez vous ...Non je les détestes ! Je hais les hôpitaux ! Je retient un cris de rage à ce souvenir et vais me faire couler l'eau chaude sur le dos.

Dans un soupir je parvient à me calmer. Les souvenirs afflux souvent quand je regarde mon ventre encore marqué. Avec celui atroce de mon enfant enlevé loin de moi le jour de sa naissance vient bien souvent celui de pur bonheur où j'ai put la tenir pour la première fois. Si belle ... J'ai aussitôt éprouvé ce jour là la même fierté et le même amour que pour ma première, l'intimité de notre domicile en moins. On me l'avait apporté un matin et j'avais pleuré. Parce que j'étais pour elle un étranger jusque là, je ne lui avait jamais donner le sein ou le biberons, je ne l'avais jamais toucher, moi, son propre père.

Comme ma mère et la plupart des reptiles, ainsi que comme la plupart des androgynus comme moi je n'avais pas de lait pour la nourrir alors que c'était ce dont elle avait besoin. Ca fait mal d'échoué dès les premiers instant dans son rôle parental ... Mais Mike et ses parents qui étaient avec moi m'avaient rassuré, et puis ma première né m'avait redonner le sourire avec sa mine curieuse. Elle aussi rencontrait sa petite sœur pour la première fois. Abby était le nom qu'avait choisi Jonathan, par compromit nous en avons ajouté Gaëlle comme deuxième prénom,ainsi elle porte un non qui nous plait à tout les deux car moi j'aimais bien Abbygaëlle. Cette petite astuce me fait sourire alors que je me savonne. J'aime tellement mes enfants ... Je ne regrette aucun des choix que j'ai put faire par le passé à leur sujet.

Je siffle quand j'arrive à mon arrière train pour qui, même après six mois de convalescence, ce n'est toujours pas la fête. Une petite larme monte à nouveau, décidément aujourd'hui c'est la journée. Pourvus que je ne fasse pas un baby blues, ce serait idiot tout de même. Mais là, je repense au fait que Jonathan ne veut plus me faire l'amour, et ça fait mal. Je sais qu'il fait ça pour préservé mon anatomie encore fragile mais ... La première fois qu'il a vu les dégâts il avait un regards vraiment dégoutté et parfois j'ai peur que même une fois que je serais complètement rétablis, à cause des marques il ne veuille plus faire de sexe avec moi. Pourtant d'après mon gynéco c'est beaucoup moins laid qu'au début, et avec toutes les crèmes cicatrisante que j'utilise toutes ces traces sont même entrain de partir à petit feu ... J'ai fait tellement d'effort pour reconstruire mon corps après la naissance d' Abby, je ne veut pas être rejeté.

Je me ressaisit en jouant avec mon alliance en or. Jonathan me dit toujours qu'il m'aime, et je vois dans ses yeux qu'il le pense alors ça me rassure profondément. Calmant les hormones résiduel de grossesse qui me donne la larme facile, je passe au shampoing. J'ai aujourd'hui une longue chevelure qui tombe jusque au niveau de mes omoplates lorsqu'ils sont mouillé comme maintenant. Afin de garder un air tout de même un peu masculin avec cette longueur je les attaches dans une coupe savamment travailler que m'a apprise Sophia White. De cette façon ils font plus court. Mais bon, un mec avec les cheveux long c'est toujours regarder un peu de travers. Ce n'est pas par gout que je les aient laissé atteindre une telle longueur : non seulement ça ne va pas très bien à un homme mais en plus c'est pénible à entretenir et je tient au peu de virilité qu'il me reste mais je n'avais pas le choix. Ayant eu une grossesse sous forme humaine et le bon gros ventre de femme enceinte qui va avec je ne pouvais pas me permettre de garder une apparence d'homme. Alors pendant les derniers mois je me suis travestie et je suis rester un maximum chez moi.C'était obligatoire, il le fallait pour ne pas éveiller le soupçons des non-transformiste. Chez eux un homme enceinte c'est une aberration, contrairement à la communauté thérianthrope chez qui la technologie androgynus est de plus en plus intégrer. Hors un thérianthrope suis le proverbe "pour vivre heureux vivons caché" d'où mes longs cheveux de déguisement. J'aurais put les coupé, mais je n'ai pas trouvé le temps et puis j'ai la flemme.

Je sort de l'eau car j'y ai déjà passé beaucoup trop de temps. C'est qu'un père de famille c'est toujours, je dis bien toujours, dans le rouge au niveau temps ! On court partout, à droite à gauche et on peut jamais ce pausé. Quand c'est le cas comme maintenant c'est d'autant plus suspect. Trop silencieuse cette maison ... Ca sent la connerie à plein nez ! Je me dépêche de sécher les cheveux et d'appliquer mes soins tout en pestant une dernière fois pour mon corps "sexy" d'adolescent perdu à jamais avant de sortir en trombe de la salle de bain. 

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