- Léa, est-ce que tu sais cacher un corps ?

- D'habitude on demande à Fairy, mais elle n'est pas là... Pourquoi Ato ?

- Je crois que j'ai tué Frank... Il n'avait pas de poux dans ses cheveux alors il est mort.

- Ce n'est pas une grande perte, je préfère L'Ombre.

Léa retourna à sa cuisine et elle se tourna vers sa nouvelle aide, Alindorie, pour la corriger comme si la nouvelle ne lui faisait rien. Ato s'en alla et elle fonça dans Snaf. Elle fit un visage étrange et Snaf s'excusa avant de repartir. Ato alla dans son camp pour s'entrainer, elle devait se changer les idées. Elle ne savait pas pourquoi, mais quand elle avait vu Frank partir, elle avait voulu lui parler. Mais ses réflexes étaient plus forts qu'elle ne l'avait cru. Un jeune soldat l'interrompit :

- Chef, nous devons faire notre tournée pour la sûreté du royaume. Des ordres spéciaux ?

- Comme d'habitude, McBlake. Et n'oublie pas de regarder la frontière avec le peuple sombre, une fissure dans le mur peut affecter beaucoup de gens et amener une maladie.

- D'accord Chef, Thecelfie, Themavisvermillion et Nuange avec moi !

Les soldats partirent sans plus tarder. Ato prit son épée et la lança dans le mur juste devant Archangel.

- Tu ne manques jamais ton coup Atonila ?

- Non jamais et j'ai besoin d'être seule, même si on travaille ensemble et qu'on est ex. On va juste rester collègues alors je ne vais pas te parler de mes problèmes.

- Tu pourras toujours me parler. Je voudrais que ce sois autrement...

- Mais c'est comme ça et laisse moi tranquille, j'ai besoin d'être seule.

Arch s'en alla en laissant Ato seule se pratiquer. L'Ombre était allée voir Frank, n'ayant pas trouvé le courage de lui expliquer que le baiser ne voulait rien dire la nuit dernière. Il alla dans la chambre de Frank et en voyant la situation, il resta sans voix. Frank jouait aux cartes avec un singe. Il regarda L'Ombre et il supplia :

- Je vais tout t'expliquer : j'ai trouvé le singe ce matin dans ma chambre et on a commencé à jouer au cartes. J'ai perdu 300$, mais je sens que ça va être une bonne main là.

- Frank, je voulais te parler d'hier, j'ai...

Frank l'interrompit :

- Je n'ai aucun souvenir d'hier. J'avais sûrement trop bu avec le mal de tête que j'avais... Je n'ai pas fait de connerie ?

- Non Frank, tu es reconnu comme un héros. Il ne s'est rien passé, rien du tout.

- Tu veux jouer avec nous ?

- Non, je dois aller parler avec quelqu'un.

L'Ombre partit à la recherche de Snaf qui était dans sa chambre. Il cogna dans la porte et elle lui dit d'entrer. L'Ombre vit la jeune princesse à son bureau, lisant un rapport. L'Ombre se mit à côté d'elle et il informa la princesse :

- Il ne se souvient pas de la soirée alors aucune chance qu'il aille vu le baiser.

- C'est sûrement mieux comme ça, on fait comme si rien ne s'était passé.

- Tu sais qu'on ne pourra vivre tout le temps comme ça. Il y a surement quelqu'un qui nous a vu et le jour où ça se saura, Frank va m'en vouloir.

- Tu ne lui diras rien sinon je vais devoir les utiliser.

-Tu ne ferais pas ça, je sais que tu ne serais pas capable.

L'Ombre se leva et il alla vers la porte. Snaf se leva et le prit par le bras. Elle le supplia :

- Ne le dit à personne, je t'en supplié ! Et je n'ai pas peur de les utiliser, on m'a apprit comment faire.

- Mais tu reviendrais à être aussi pire que ton père en faisant ça et tu ne veux pas que ça arrive.

Elle lâcha L'Ombre en restant muette. Il l'avait touchée à l'endroit qui faisait mal. L'Ombre partit de la pièce, snaf retourna vers son bureau et elle sortit un baton et une bague. C'était des objets magiques puissants qui permettaient à l'utilisateur de contrôler les gens sans qu'ils ne le sachent. Elle les prit et les jeta contre le mur ce qui fit une explosion qui détonna directement sur elle.

El se dirigea vers une grande maison luxueuse. Elle sonna à la porte sans savoir si elle aurait une réponse. On lui ouvrit la porte, son ex mari lui ouvrit. Elle commença par lui demander :

- Est-ce que je peux te parler ?

- Elerinna, je n'ai pas le temps trop, tu pourrais revenir... jamais ?

- Tu sais tout comme moi que je veux empêcher que nos enfants et la tienne aient du malheur. Tu connais les malédictions sur les quatre et je crois qu'on devrait arrêter de leur cacher.

- Entre alors.