38.
karolsevillaofc
salut
karolsevillaofc
on peut parler ?
remis il y a 1h
**
valentinazenere
aimé par michaelronda, jorgelopez et 13 678 autres personnes
valentinazenere : definitivamente un fan de mi nuevo color
voir les 89 commentaires
carolinakopelioff : deviens mannequin meuf
↪️
valentinazenere : 🥺🥺 mon rêve
michaelronda : un peu fan aussi
↪️
valentinazenere : tu es carrément sous le charme mens pas
agusbernasconi07 : qu'elle bomba latina
↪️
valentinazenere : 😼😼😼
valentincuevas : waw waw waw
↪️
valentinazenere : mais encore ?
↪️
valentincuevas : WAW WAW WAW
↪️
valentinazenere : 😂😂
jorgelopez : moi je suis sous le charme
↪️
anajaramartinezok : toi c'est pas nouveau après
↪️
valentinazenere : tu es sous le charme de nous toutes jorge c'est pas une surprise
↪️
jorgelopez : ET ALORS
↪️
jorgelopez: LAISSEZ MOI AIMER PLUSIEURS FEMMES
↪️
michaelronda : 😭😭😭😭
**
karolsevillaofc
salut
karolsevillaofc
on peut parler ?
ruggero
tu veux parler de quoi ?
karolsevillaofc
de ce qui s'est passé chez Mick
ruggero
et donc ?
karolsevillaofc
on peut se voir ?
ruggero
si tu veux, où ?
karolsevillaofc
Au café dans quinze minutes
vu
**
Ruggero
J'entre dans le café avec dix minutes de retard. L'averse qui s'étend sur Paris m'a ralenti, les rues mouillées en moto sont parfois plus dangereuses, c'est donc trempé de la tête aux pieds et mon casque à la main que je traverse la grande pièce pour rejoindre Karol.
Elle est installée dans un coin, près d'un mur vitré donnant sur le paysage citadin de la capital. Son regard est tourné vers le déluge, ses cheveux sont secs et elle ne semble pas avoir prit l'eau, j'en déduis donc qu'elle doit être là depuis un moment puisque ça fait déjà vingts bonnes minutes que la pluie tombe.
Je tire la chaise face à elle d'un geste franc, pose mon casque sur le sol et retire ma veste que j'étends sur le dossier.
- Salut me dit-elle en premier.
- Salut je lui réponds en m'asseyant.
Je passe mes mains dans mes cheveux mouillés d'un simple geste de main. Face à moi, elle semble hésitante, comme un peu mal à l'aise.
- Tu voulais me parler ? dis-je finalement en brisant le silence.
- Oui...je crois qu'on a des choses à se dire.
Étonné, je lève les sourcils attendant patiemment qu'elle poursuive. En venant ici, je m'attendais à recevoir des excuses de sa part concernant notre dispute de la dernière fois, pas à ce qu'elle me dise ça.
- Enfin, je crois que moi j'ai des choses à te dire.
- Comme quoi ?
Elle soupire, les yeux baissés sur la table.
- Je voulais m'excuser pour ce que j'ai pu te dire. Je ne le pensais pas.
- Si tu ne l'avais pas pensé tu ne l'aurais pas dit.
Elle relève les yeux vers moi.
- J'étais bourrée, Ruggero.
Je souffle un rire. Elle sait aussi bien que moi, de part notre expérience de l'année dernière, que lorsque l'alcool coule dans nos veines on a tendance à dire la vérité.
- J'en savais rien. Je ne savais pas que c'était pour retrouver ta mère que tu étais partie m'avoue-t-elle. À l'époque je pensais que c'était pour me fuir, tirer un trait sur ce que tu avais pu vivre en argentine. J'ai dit des choses que je ne pensais pas, hier, parce que j'étais énervée.
- J'aurais voulu que rien de tout ça ne se passe.
- Mais ça c'est passé. Tu ne peux rien changer, il y a eu cette soirée, il y a eu cette rupture, et tu es partie.
Je passe une seconde fois une main dans mes cheveux, le regard divaguant sur les voitures embouteillées dans la rue. Sa phrase me fait mal, parce que je me rends compte que quoi qu'il arrive je ne pourrais jamais effacer cette soirée de nos vies. Je ne pourrais pas enlever cette image qu'elle a de moi de son esprit et je ne pourrais jamais gommer la tristesse qu'elle a pu ressentir. J'ai la sensation que même si je m'excuse toute ma vie, je n'arriverai jamais à réparer les conséquences de mes actes.
- Tu m'as cru ? Quand je t'ai donné ma version.
- Oui, je crois qu'au fond je savais que tu disais la vérité. Mais ne pas te croire me donnait l'impression de ne pas avoir pleurer tous ces mois pour rien.
- Je sais que ça n'effacera jamais ce que tu as pu ressentir, mais je suis sincèrement désolé. Si je pouvais remonter le temps je prendrais la bonne décision, j'aurais du voir qu'elle me menait en bateau, j'aurais dû voir qu'elle allait te faire du mal.
- Arrête de te torturer avec le passé, Ruggero. Cette soirée est révolue, elle a laissé des traces, mais elle est passée. Si on pouvait remonter le temps, on aurait changé tellement de choses, mais on ne peut pas le faire. C'est comme ça, il faut l'accepter.
J'essaye de le faire. Depuis déjà des mois. J'essaye d'accepter la situation, de prendre conscience que je n'ai pas le pouvoir de changer les choses. Mais ça fait mal.
- Je peux savoir...pour quelles raisons tu es avec Sebastian aujourd'hui ?
- Je crois qu'il a été là quand ça n'allait pas. Il a su m'aider à remonter la pente.
J'acquiesce, dépourvût de mes mots. Peut-être que c'est vrai, finalement. Sebastian a été là lorsque j'ai préféré fuir, et même si ça fait un mal de chien de l'entendre dire que c'est lui qui lui a fait remonter la pente, je ne peux pas lui enlever. Je me suis toujours promis de ne pas la faire souffrir, et c'est tout ce que j'ai fait en partant.
- En ce qui concerne cette soirée...je voulais que tu saches que je n'étais pas la bas parce que Seb m'avait donné rendez-vous me dit-elle.
Je relève le regard vers elle, intrigué. J'avais presque oublié ce détail.
- Mon père revenait d'un long vol, c'est lui qui m'a donné rendez-vous ici. Il devait me rejoindre avec ma mère, et finalement Seb est arrivé cinq petites minutes avant que Cindy et toi nous rejoignez à la table. Je n'arrêtais pas de lui demander de s'en aller parce que mes parents étaient censés arriver d'une minute à l'autre. Je suppose que Cindy a du entendre la conversation téléphonique que j'ai eu avec mon père dans les couloirs du lycée, et ça explique pourquoi elle t'as raconté cette histoire.
~~
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top