•Chapitre 37•

Le match commença. On avait réussi à avoir l'entre-deux mais à peine on avais eu le ballon, que j'avais déjà deux joueuses sur le dos. Dont Lia.

Moi : Je croyais que j'étais nulle, pourquoi se mettre à deux sur moi ?

Lia : Les filles préfèrent être prudentes. Puis, je dois reconnaître que tu es la seule qui vaut quelque chose dans votre équipe.

Moi : Ne sous-estime pas mes coéquipières, tu risques d'être surprise.

J'ai essayé de me défaire de leur marquage mais elles me collaient bien. Heureusement, Yuna-san a réussi à mener le ballon jusqu'à leur raquette et avait fait la passe à Luna qui avait mis les premiers points. Je ne peux m'empêcher de regarder Lia avec un petit sourire du genre "je te l'avais dit". Elle ne m'adresse pour autant aucun mot.

Niiyama a fait la remise en jeu. Leur meneuse avait le ballon et commença à diriger le jeu. Moi, je marquait Lia. Je suis là pour lui prouver que je suis bien meilleure qu'elle après tout. Le ballon à tourner dans les mains de toutes les joueuses de Niiyama avant de malencontreusement arrivé dans les mains de leur shooteuse qui mit un trois points. On avait riposté comme il se doit avec un trois points de Reina à notre tour. Et tout le premier quart temps s'était déroulé ainsi. Dès qu'on mettait un panier, elles en mettaient un derrière. Mais à la surprise du public, ni moi ni Lia n'avions mis de points, bien que nous soyons les as de nos équipes respectives. Faut dire que je la lâchait pas et elle ne me lâchait pas non plus. Dès qu'une de nous deux récupérait le ballon, l'autre réussissait à lui piquer instantanément. En d'autres termes, on se rendait coup pour coup.

Par conséquent, le premier quart temps s'était fini sur un score de 16-14 pour elles. On ne pouvait pas dire qu'elles dominaient le jeu, au vue du début de match, on avait toute nos chances de gagner. On s'était toutes assises sur le banc et personnellement, je bouillonnait de l'intérieur. Je déteste le fait de ne pas pouvoir jouer comme bon me semble à cause du marquage. Et les filles ont été surprise de me voir autant à cran. Mais ça prouvait que j'étais déterminée et que je voulais gagner.

Le deuxième quart-temps avait été très similaire au premier. Leur marquage sur moi ne faiblissait pas. Et le mien sur Lia non plus. Je voyais que ça l'énervait autant que moi. Malheureusement, ma frustration m'a poussé à la faute deux fois pendant ce quart-temps. Pour me défaire du marquage, je suis passée en force ce qui n'a pas plus à l'arbitre. Mais ça m'énervait tellement, elles ne me lâchaient pas d'une semelle. Sur tout le deuxième quart-temps, j'ai réussi à me défaire du marquage qu'une seule fois, c'est le premier panier que j'ai mis depuis le début du match. Et c'était à la fin du deuxième quart-temps. Donc en gros, j'étais là pour prouver ma valeur mais je n'était même pas capable de me défaire de deux joueuses. C'est pas comme ça que je vais avoir ma revanche. Heureusement que les filles s'en sortaient quand même. Grâce à elles, Niiyama ne nous a pas distancé au tableau d'affichage même si elles menaient. À la mi-temps, il y avait 39-33 pour Niiyama. Un écart se formait petit à petit et ça ne me plaisait pas du tout.

Pour la mi-temps on était retournée au vestiaire. J'étais sur les nerfs et les filles tentaient désespérément de me calmer.

Yuna : Je sais que ça te soule de pas pouvoir jouer comme tu le veux mais si tu te calmes pas tu vas faire des fautes bêtes.

Coach : Yuna a raison Naomi. Il faut que tu gardes ton sang froid.

Moi : Oui bah c'est plus facile à dire qu'à faire.

J'y arrivais pas c'était pas de ma faute. Je revivais les actions dans ma tête pour trouver une faille mais je n'en voyais pas. Reina décida de tenter quelque chose. Elle s'était placé devant moi.

Reina : Naomi, excuse moi.

J'ai levé la tête dans sa direction.

Moi : Pour ?

Et d'un coup j'ai ressenti une vive douleur dans la joue gauche. J'ai même pas eu le temps de réagir. Quand j'ai compris qu'elle venait de me gifler, je me suis levée pour la regarder droit dans les yeux.

Moi : Tu peux me dire ce qu'il t'as pris là ?

Reina : La Naomi que je connais et que j'admire ne se laisse jamais submerger par sa colère. Je peux comprendre que ça te frustre mais c'est le résultat le plus important. On est pas largué, on a encore toutes nos chances alors pas la peine de se prendre la tête pour le moment.

Moi : Tu ne comprends pas. Je n'ai pas le droit à l'erreur si je veux prendre ma revanche.

Reina : "Je","je", bordel Naomi tu n'es pas seule !

C'est bien la première fois qu'elle hausse le ton avec moi.

Reina : Hier pendant la demi-finale, tu nous a ramené sur terre et tu nous as aidé à nous calmer. Et si on a gagné, c'est parce qu'on a toutes donner le meilleur de nous même. On est une équipe, on gagne ensemble, on perd ensemble ok ? Alors arrête de tout porter sur tes épaules. Prend le temps de trouver la faille pour passer mais ne te précipite pas. Joue comme tu as l'habitude de le faire et tout ira bien j'en suis persuadée.

J'étais tellement étonnée par ses paroles que je n'ai pas su quoi répondre. Je me suis juste rassise.

Yuna : Reina a raison. On est avec toi. Tu n'es plus à Teiko où tu jouais limite contre tes coéquipières, ici tu peux compter sur nous.

Akira : On te dois bien ça. Si on en est arrivé là c'est en grande partie grâce à toi Naomi.

Luna : Si t'as besoin de temps, on va t'en gagner. Mais on a quand même besoin de toi alors réveille toi et bat toi comme toujours.

Toutes les filles ont alors approuvé leur paroles. J'étais vraiment touchée par ce qu'elles m'ont dit. C'est vrai, comme l'ont dit Kise et Reina, je ne suis plus seule à présent. J'ai pris une grande inspiration et je me suis calmée.

Moi : Désolée les filles. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de m'emporter comme ça. Je vous promets que je vais me donner à fond en deuxième mi-temps.

Elles m'ont toutes sourit en guise d'approbation. Suite à ça, on est retourné sur le terrain. J'étais bien calmée alors maintenant j'allais donner tout ce que j'avais. Il faut que je joue de tel façon à ce que je n'ai aucun regret à la fin.

On était maintenant de retour sur le terrain. Je vais prouver ma valeur sur cette deuxième mi-temps, en jouant de la meilleure façon que je le puisse. On s'est placé puis le troisième quart-temps a débuté. On avait eut le ballon direct et à ma grande surprise, je n'avais que Lia qui me marquait.

Moi : Je croyais que vous vouliez être prudentes ?

Lia : Elles oui, moi je suis persuadée que je peux m'occuper de toi toute seule. T'es clairement moins forte qu'au collège alors on a pas besoin d'être deux sur toi.

Moi : Moins forte qu'au collège ? Je vais te faire regretter tes paroles, prépare-toi.

Lia : Viens. Je t'attend.

C'est mon moment. Elle veut me sous-estimer ? C'est son problème. Yuna-san avait la balle alors je lui ai demandé de me l'envoyer. Elle me l'a passé, elle me fait totalement confiance. Je me suis placée face à elle, de la même façon que Kise face à Daiki pendant l'inter-lycée. Je l'ai regardé droit dans les yeux avant de dire :

Moi : Je vais te montrer la différence de niveau entre toi et moi.

J'ai fait rebondir la balle au sol et j'ai commencé mon dribble. J'ai enchaîné les dribble pour la déstabiliser, j'allais très vite dans mes mouvements. Puis, quand j'ai senti qu'elle avait du mal à suivre, j'ai fait rebondir le ballon entre ses jambes et je l'ai récupéré derrière. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. J'ai ensuite continué ma course en dribblant toutes mes adversaires. Arrivé face à leur pivot, j'ai d'abord pensé à dunker mais je me suis résignée, je vais garder ça pour plus tard. J'ai contourné la pivot et j'ai finit avec un lay-up. 39-35. Ça y est j'étais lancée.

À la remise en jeu, Niiyama avais tenté une attaque de front classique, mais on les avait vite arrêté. Akira-san avait récupéré le ballon et me l'avais directement envoyé. J'avais personne sur moi alors j'ai tracé vers le panier. Je suis allée au contact avec la pivot avant de faire un bras enroulé bien exécuté. 39-37. On est plus qu'à un panier de l'égalité. C'est mieux quand je joue comme d'habitude. Je me suis mise trop de pression pour pas grand chose, c'est ça mon problème.

Pendant tout le troisième quart-temps j'ai mené la danse. J'ai marqué panier sur panier, en ne laissant personne m'arrêter. Et plus je mettais de panier, plus ça énervait Lia. Elle n'avait qu'à pas me sous-estimer. Maintenant, elle paye les conséquences de ses actes.

Malgré mes nombreux paniers, on était pas infranchissable en défense. On leur avait concédé quelques paniers quand même mais on était bien revenue malgré tout puisqu'à la fin du troisième quart-temps, il y avais 53-55 pour nous. On a un tout petit panier d'avance mais c'est suffisant. Il faut que ça reste ainsi.

On était revenu s'assoir sur le banc avant le dernier quart-temps de cette compétition. Les filles commençaient à fatiguer. Faut dire que nos adversaires jouent très physique. Perso, comme j'ai pas fait grand chose en première mi-temps, j'ai encore beaucoup d'énergie. Et je comptais bien plier le match dès l'entrée de jeu. La coach nous avait donné ses quelques instructions pour la dernière ligne droite. Puis on était de nouveau retourner sur le terrain. Ces 10 minutes seront décisives.

À la remise en jeu, j'ai été surprise de voir de nouveau deux joueuses sur moi. Mais cette fois-ci, il n'y avais pas Lia. C'était la fille de toute à l'heure et leur capitaine qui me marquaient. Comme j'aime bien la provocation, j'ai décidé de leur adresser quelques petits mots.

Moi : Eh bah, vous aimez bien changer d'avis dit donc.

Capitaine : Nous avons fait une erreur de jugement toute à l'heure je le reconnais. Lia nous a assuré que tu n'étais pas aussi forte que ça mais c'est faux. Tu fais clairement partie de l'élite du basket lycéen féminin à l'heure actuelle. Mais on ne te laisserai plus jouer à ta guise.

Moi : C'est ce qu'on verra.

Malheureusement, elles réussissaient bien à me maîtriser. C'était comme en première mi-temps, je n'arrivais pas à jouer comme je le voulais. J'avais réussi à toucher quelques ballons mais passer quand deux, voire parfois trois joueuses sont sur toi c'est dur. Et ça me frustrait à nouveau. J'essayais de garder mon calme mais j'avais du mal. En plus, elles étaient vachement lâches parce qu'elles jouaient très physique et elles m'obligeaient à forcer sur mon genou. Heureusement que je porte toujours mon attelle en match au cas où. Mais quand même, ça m'énervait. Je sais que c'est leur but, elles veulent que je fasse des faute sur le coup de l'énervement mais elles ne réussiront pas à me faire craquer.

Pendant les quelques minutes où je galérait à jouer, Niiyama était repassé devant nous. Pas de beaucoup mais quand même. Je cherchais un moyen de m'en sortir mais j'arrivais pas à rester lucide avec la fatigue, la pression et l'énervement.

Heureusement, à six minutes de la fin, notre coach a demandé un temps mort. Elle a remarqué qu'on en avait besoin. On s'est assise deux minutes, le temps de se rafraîchir et de se poser un peu. Les filles cherchaient une solution pour que je m'en sorte mais on trouvait pas trop. Je leur ai dit que j'allais trouver et que j'allais m'en sortir et elles m'ont fait confiance. Mais au moment où on retournait sur le terrain, Reina s'est arrêtée à côté de moi et m'a chuchoté quelque chose.

Reina : Deux choses. Un, je te rappelle encore que tu n'es pas seule Nao.

Rien que cette phrase a tilté un peu dans ma tête. C'est vrai que j'essaye de passer en force toute seule depuis toute à l'heure alors que je pourrais tenter une approche différente.

Reina : Et deux, Aomine n'aurais aucun problème à passer deux pauvres défenseurs.

Moi : Hein ? T'insinue quoi là ?

Reina : Rien, je te dis juste ça comme ça.

Puis elle est partie se placer, toute contente. Elle cherche à me provoquer ? Je sais pas mais elle a raison, Daiki se serait débarrassé des défenseurs en un rien de temps. Si je veux prouver ma valeur je dois y arriver aussi. J'ai pris une grande inspiration et je me suis replacée.

À la remise en jeu, j'avais toujours mes deux joueuses sur le dos. Elles voulaient vraiment pas me lâcher. Mais il était temps que je me réveille. Je demande quand même à avoir le ballon et Yuna-san me l'envoi. Je le récupère et me place face à mes adversaires. J'essaye de les dribbler mais je ne trouve pas la faille qui me permettrait de passer. Je tente alors une feinte. Je fais genre de partir en dribble sur ma droite, mais au moment où les joueuses suivent mon mouvement, j'envoie le ballon à Reina à ma gauche. Le temps que mes adversaires réagissent, Reina avais le ballon dans les mains et j'avais profité de leur moment d'inattention pour passer dans leur dos. On avait donc traverser le terrain toutes les deux, en s'échangeant le ballon pour passer nos adversaires. J'avais alors fini sous le panier mais j'avais rendu le ballon à Reina qui avait mis un trois points. Une fois le panier mis, on est retournée se placer en défense ensemble.

Reina : Tu vois, c'est plus simple quand on joue ensemble.

Moi : T'as raison, désolée d'avoir été perso.

Reina : T'inquiète, c'est aussi ça qui fait ta force.

La fois d'après, quand je me suis de nouveau retrouvée bloquée, j'ai tenté de passer seule. C'est plus facile maintenant qu'elles s'attendent à ce que je passe la balle. Donc au final, quand elles pensent que je vais passer la balle, je passe seule et quand elles pensent que je vais passer seule je passe la balle. Avec ça, on était revenu au score à quelques minutes de la fin. Mais Niiyama s'était aussi réveillé et avait enchaîné les paniers. Alors à une minute trente de la fin, elles menaient 75-74. On était qu'à un point alors il fallait absolument aller marquer tout de suite.

J'ai récupéré le ballon à une adversaire, puis j'ai traversé le terrain. Je les dribblait toutes, je n'avais plus une minute à perdre. Mais arrivé vers le panier alors que j'allais mettre un lay-up, au moment où j'ai sauté, Lia est arrivée de derrière moi. Elle m'a bousculé et m'a fait raté mon panier. Heureusement pour moi, l'arbitre a sifflé faute. Elle s'est alors mise à protester en disant qu'elle m'avais pas touché mais ses coéquipières l'ont calmé. J'ai donc gagné deux lancer franc. Et j'ai évidemment mis les deux. 75-76. Il restait maintenant un peu moins d'une minute. Niiyama est parti à l'attaque et malgré nos efforts en défense elles ont réussi à mettre un panier, leur permettant de repasser devants. Mais je ne pouvais pas les laisser faire, il était hors de question que je perde maintenant. Pas après tout ce qu'on avait fait. Je suis partie en courant en direction du camp adverse. Luna m'a fait une grande passe en profondeur que j'ai récupéré. J'avais toutes mes adversaires qui me coursaient mais aucune n'arrivais à me rattraper. La seule qui m'attendait c'était Lia. À croire qu'elle savait ce que j'allais faire.

Lia : Je savais que tu n'abandonnerai pas. Mais ton chemin s'arrête là Naomi ! C'est fini pour toi !

Elle se trouvait dans la raquette, à bonne distance pour m'arrêter si je voulais faire un lay-up comme je faisais depuis le début du match. Mais je ne comptais pas faire ça. Je me suis réservée le meilleur pour la fin. Alors que j'approchais de la ligne de lancer franc, j'ai pris mes bons appuis avant de répondre à ses provocations.

Moi : Ça c'est ce que tu crois. Je vais te prouver que je sais toujours voler !

Et à ce moment-là, je me suis élancée dans les airs. La première fois que j'ai dunké, Daiki m'avait dit "on aurait dit que tu volais, t'étais comme un oiseau dans le ciel." Depuis ce jour, je m'amusais à dire que je volais quand je dunkais. Et aujourd'hui encore j'avais cette sensation d'être en train de voler. J'étais passée au dessus d'elle. Et elle ne pouvait pas aller sur moi au risque de faire faute. Elle ne pouvais que me regarder déployer mes ailes. J'ai ensuite envoyé le ballon tout droit dans l'arceau en m'y accrochant. À cet instant, l'arbitre a sifflé la fin du match. Je venais de mettre un buzzer beater. Et contrairement à l'année dernière, je l'avais mis mon panier à la dernière minute. J'avais réussi. Oui, j'avais eu ma revanche sur Niiyama et sur Lia.

Je suis retombée au sol et j'ai regardé le panneau d'affichage. 77-76 pour nous. Oui, je l'ai vraiment fait. Alors que j'étais en train de réaliser, j'ai senti quelqu'un se jeter sur moi. C'était Reina.

Reina : Ça y est ! On l'a fait Nao ! Et c'est grâce à toi, t'es vraiment la meilleure !!

Je n'ai même pas eu le temps de répondre que toute l'équipe s'était jetée sur moi. Elles m'ont toutes serré dans leur bras en pleurant de joie. Je n'arrive pas à réaliser, on a gagné la Winter Cup, on l'a fait. Je sentais des larmes de joie couler sur mes joux et je sentais aussi un sourire apparaître sur mes lèvres. Oui, j'étais heureuse. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais bien, je me sentais heureuse. C'était un sentiment formidable.

On s'était ensuite détachée les unes des autres pour le salut de fin. Lia me lançait un regard noir auquel j'ai répondu par un sourire. Voir un sourire sur mes lèvres à d'ailleurs surpris toutes mes coéquipières, mais elles m'ont ensuite dit qu'elles espéraient que j'allais le garder longtemps mon sourire.

On nous a annoncé que la remise du trophée aurait lieu en même temps que les garçons du coup on devait attendre la fin de la petite finale et de la finale. J'ai hâte de voir ces deux matchs, surtout la finale. On avais donc dû laisser la place aux garçons. On avait réussi à se parler deux minutes avant qu'ils partent s'échauffer, on s'était croisé dans le couloir qui menait aux vestiaires. Yukio m'avais pris dans ses bras en me félicitant énormément ça m'a surprise parce qu'il n'est pas du genre tactile. Il m'avais dit que j'avais été super et qu'il était vraiment fière de moi. Ça me rendais encore plus heureuse d'entendre ça. Les garçons ont ensuite commencé à se rendre vers les terrains et les filles se sont rendues aux vestiaires. Moi, j'ai attendus un peu. Il y a une personne en particulier que je voulais voir un peu seul à seul. Il l'avais même compris sans que je lui dise puisque c'était le seul qui était resté. Je l'ai regardé droit dans les yeux.

Moi : T'as deux minutes à m'accorder ?

Kise : Évidemment. De toute façon je jouerait pas et puis, pour toi j'ai toujours du temps.

Je rougissait encore à cause de ses paroles. Il a le don de me mettre dans tous mes états lui. Un grand sourire à pris place sur mes lèvres tandis que je lui fonçait dessus pour le prendre dans mes bras. Je l'ai serré fort contre moi et il m'a rendu mon étreinte.

Moi : Merci pour tout Kise. J'y serai jamais arrivé sans toi. Tu m'as aidé tellement de fois et grâce à toi je vais mieux aussi bien mentalement que physiquement. Cette victoire elle est pour toi, pour te remercier de m'avoir soutenu même quand j'étais au plus bas et d'avoir toujours cru en moi, même quand je doutais de moi-même. Merci.

Il avait glissé ses mains dans mes cheveux. C'était vraiment agréable comme sensation.

Kise : C'est normal tu sais. Tu es tellement spécial à mes yeux Naomi-chan.

Je m'étais légèrement écarté de lui pour pouvoir le regarder dans les yeux. C'est le moment où jamais.

Moi : Je suis spécial à quel point pour toi ?

Il m'a alors regardé avec un sourire tendre.

Kise : À ce point-là.

Avant même que je comprenne ce qu'il se passait, il avais déposé sa main sur ma joue puis il avais posé ses lèvres sur les miennes. Je commençais vraiment à m'en douter. Je me doutais des sentiments qu'il avait pour moi. Et moi aussi je me doutais que j'en avais pour lui. Je lui ai rendu son baiser à son plus grand plaisir. C'était un baiser passionné, remplie de tous les sentiments qu'on a l'un pour l'autre. On s'est ensuite séparé en se fixant dans les yeux. On avait tous les deux, deux grands sourires d'imbéciles heureux plaqué sur nos lèvres. Il m'a alors regardé avec tendresse.

Kise : J'ai enfin réussi à te faire sourire sincèrement. Y'a pas à dire, t'es magnifique quand tu souris.

Je m'étais à nouveau mise à rougir de plus belle. J'avais donc collé ma tête à son torse pour pas qu'il me voit rougir comme une tomate.

Moi : Imbécile.

Il avait rigolé en me voyant réagir comme ça.

On s'est séparé l'un de l'autre juste après. Il fallait que je rejoigne les filles sinon elles allaient se douter de quelque chose. Puis, Kise aussi devait rejoindre les gars. Je commençais à partir quand il m'a interpellé une dernière fois.

Kise : Tu fais quelque chose demain ?

Moi : Non pourquoi ?

Kise : Je veux passer du temps avec toi.

Il avait encore réussi à m'arracher un sourire.

Moi : Avec plaisir alors.

Il m'avais aussi offert un beau sourire avant de partir rejoindre les autres. Je l'ai regardé s'éloigner. J'ai jamais ressenti un tel sentiment envers quelqu'un mais c'est vraiment agréable. C'est en le regardant partir et en remarquant que je souriait comme une abrutie que je me suis vraiment rendu compte de ce qu'il venait de se passer. J'avais également enfin réussi à mettre des mots sur ce que je ressentais depuis quelques temps mais que je n'arrivais pas expliquer.

C'est pas compliqué en fait, je l'aime.

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C'est la fin de ce chapitre. Ça y est, la finale est fini et il y a eu le bisou !! J'ai galéré à écrire ce match parce que je voulais qu'il soit bien et bah j'en suis fière parce qu'il est mieux que je pensais. J'espère qu'il vous a plu à vous aussi.

Dites moi ce que vous en avez pensé !

:)

3804 mots.

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