•Chapitre 34•

Aujourd'hui, on va joué la demi-finale. On arrive au bout de notre périple et honnêtement, je suis plutôt confiante. Jusqu'à présent, les matchs étaient pas trop compliqué alors on a largement nos chances de gagner.

Avec les filles, on s'était retrouvée au lycée en fin de matinée pour parler de notre prochain match. Je sais même pas qui on va affronter. Je suis plus les matchs des garçons que les nôtres en même temps. Je devrais peut-être me concentrer un peu plus sur mon équipe.

On s'était donc toutes réunies dans la salle vidéo du lycée. La coach et Yuna-san sont arrivées en même temps. Elles se sont placées face à nous et elles ont commencé à parler.

Coach : Bien les filles, je vous le dit tout de suite, le prochain match sera dure.

Ah là ça m'intéresse.

Coach : Nous allons affronter...

Elle pris une télécommande et alluma la petite télé. Sur l'écran on pouvais y voir une équipe. Sûrement nos adversaires.

Coach : Le lycée Rakuzan.

En entendant ça, toutes les filles ont baissé les yeux. Je me demande bien pourquoi. Perso je connais leur équipe masculine, vu que c'est celle d'Akashi, mais leur équipe féminine j'en ai jamais entendu parler. Je levai la main pour en savoir plus.

Coach : Qui a-t-il Naomi ?

Moi : Elles sont si fortes que ça ?

Toutes les filles se sont tournées vers moi.

Reina : Attend, t'as jamais entendu parler d'elles ?!

Moi : Non. Je connais les mecs qui jouent à Rakuzan mais pas les filles.

Cette fois-ci, elles ont toutes soupiré en même temps. J'ai l'impression que je les fatigue.

Yuna : Je vais te faire un topo vite fait histoire que tu comprennes. Le lycée Rakuzan fait partie des meilleurs équipes du pays depuis plusieurs années maintenant. La plupart du temps, que ce soit lors de l'inter-lycée ou lors de la Winter Cup, les deux équipes finalistes sont les mêmes. Le lycée Rakuzan et l'académie Niiyama. Ce sont les deux grands rivaux en ce qui concerne le basket féminin.

Moi : Pour Niiyama je savais, mais pas pour Rakuzan.

Yuna : On les a rencontré lors de l'inter-lycée de cette année, et on a perdu. Et je sais pas si tu te rappelles mais je t'avais dit qu'on s'était faites éliminer au premier tour de la Winter Cup l'année dernière.

Moi : Si je m'en rappelle.

Yuna : C'était face à elle.

Je comprend mieux pourquoi elles sont toutes inquiètes. Mais bon ça c'était avant.

Moi : Vous avez pas à vous en faire. Ça c'était avant. Vous m'avez moi maintenant.

Elles ont de nouveau toutes soupiré. C'est peut-être pas une impression, je pense que je les fatigue vraiment.

Yuna : Ta confiance en toi m'étonnera toujours. D'ailleurs, comment tu peux en être aussi sûre ? Elles sont vraiment fortes tu sais.

Moi : C'est pas un problème ça. Nous aussi on est forte. Puis, je n'ai pas le droit de perdre maintenant, j'ai une revanche sur Niiyama à prendre. Alors on doit aller en finale coûte que coûte.

Personne ne savait quoi répondre à ça. Je ne peux pas m'arrêter en si bon chemin. Au final, avec mes paroles, j'avais réussi à les détendre un peu.

Du coup, on avais regardé quelques images de leurs précédents matchs pour se rendre compte de leur niveau. Et j'avoue elles sont fortes, mais je sais qu'on peux le faire quand même. Mais bon, au moins je risque de m'amuser un peu plus cette fois-ci.

Une fois qu'on avait fini, on se dirigea au gymnase. On jouait que dans une bonne heure mais au moins, on pouvais déjà commencer à se concentrer. En arrivant, j'avais croisé Daiki et Satsuki. J'ai donc dit aux filles que je les rejoindrai un peu après et elles m'ont laissé faire. Elles étaient toutes un peu tendu et ça se voyait. Perso, ça allait. Je les interpelle et arrive à leur hauteur. Je prend Satsuki dans mes bras, comme à chaque fois. Quant à Daiki, on avait un check quand on était au collège alors instinctivement on l'avait fait.

Daiki : T'es vachement détendu pour quelqu'un qui va jouer une demi-finale.

Moi : Tu m'as déjà vu stresser avant un match ?

Daiki : Non c'est vrai.

On rigole légèrement à ça et je tourne la tête vers Satsuki. Elle pleurait. Attend quoi ?

Moi : Satsuki ??

Daiki haussa un sourcil aussi étonné que moi.

Satsuki : Désolée mais je suis tellement heureuse de vous voir vous parlez à nouveau. C'est des larmes de joie.

Daiki soupira un peu en mettant ses mains dans ses poches.

Daiki : T'as pas l'impression d'en faire des tonnes ?

Moi, je l'ai prise dans mes bras. Je sais à quel point ça la pesait. C'est sûr que ça doit lui faire du bien de nous voir réconcilier.

Moi : Laisse la. C'est normal qu'elle réagisse comme ça.

Une fois ma meilleure amie calmé, on a commencé à discuter de mon match à venir.

Daiki : Ton équipe avait l'air tendu contrairement à toi.

Moi : C'est parce qu'on va affronter celles contre qui elles se sont faites éliminer de l'inter-lycée cette année et de la Winter Cup l'année dernière. Donc bon, elles sont pas super confiantes.

Daiki : Et toi tu t'en fous ?

Moi : Elles ont perdu quand je n'étais pas encore dans l'équipe. Maintenant que je suis là on va gagner.

Daiki : Et c'est moi qui est un égo surdimensionné.

Moi : J'ai pas de l'égo, j'ai juste confiance en moi.

Satsuki : Et du coup, c'est qui vos adversaires ?

Moi : Le lycée Rakuzan.

Satsuki : Ah oui ? Et elles sont fortes du coup ? Parce que je connais que le niveau de l'équipe masculine.

Moi : Moi aussi à la base. Mais d'après les filles, elles font partie des meilleurs du pays.

Satsuki : Ça promet du coup.

Daiki : Tu vas peut-être enfin t'amuser un peu.

Moi : J'espère.

Je regardai l'heure. Il fallait que j'y aille, sinon je risquais de me faire crier dessus.

Moi : Je vous laisse, faut que j'y aille.

Satsuki : D'acc, bon match surtout !

Daiki : On sera là pour te voir alors t'as intérêt à tout défoncer.

Moi : Compte sur moi.

Puis je suis partie direction les vestiaires. Quand je suis rentrée, l'ambiance était vraiment pesante. Et si j'essayais de détendre l'atmosphère.

Moi : Vous en faites une tête. On va jouer un match de basket, on va pas à un enterrement.

Yuna : Ça t'arrive jamais de stresser pour un match ?

Moi : Non jamais.

Encore une fois, elles ont toutes soupiré. La coach arriva ensuite derrière moi, elle posa sa main sur mon épaule et pris la parole.

Coach : En soit, Naomi a raison. C'est pas en stressant autant que ça ira. Vous avez les pieds sur terre et c'est très bien. Mais prenez confiance, vous avez les capacités pour gagner.

Elles ont toutes pris une grande inspiration et d'un coup, elles allaient mieux. Suite à ça, la coach nous a fait un nouveau briefing puis on est sortie des vestiaires pour aller s'échauffer. Dans les couloirs, on a croisé les garçons. Ils jouent juste après nous donc ils vont pouvoir nous voir jouer et nous aussi on pourra les voir. On pris deux minutes pour discuter avec eux. Yukio s'inquiétait et avait peur que je stresse un peu. C'est mal me connaître. Kise, lui, m'a juste souhaiter bon match et m'a dit qu'il savait qu'on allait gagner parce que je faisais partie de l'équipe. Il a encore plus confiance en moi que moi même. Après, on les a laissé pour aller sur le terrain.

On a commencé à s'échauffer en douceur. Pendant l'échauffement, j'observais un peu nos adversaires. Elles ont effectivement l'air coriace. Mais je pense que je peux les surprendre. Le problème, c'est que d'habitude je ne joue pas à fond pendant le premier quart temps parce que je prend le temps de jauger mes adversaires mais là ça serait risqué. J'ai peut-être une idée pour ça. Je décide donc d'aller en parler à la coach.

Moi : Coach je peux vous parle d'un truc ?

Coach : Qu'est ce qu'il y a ?

Moi : J'aimerais que vous me laissiez sur le banc pour le premier quart temps.

Coach : Quoi ? Je ne peux pas. On a besoin de toi sur le terrain. Pourquoi tu veux ça ?

Moi : Comme vous le savez, à chaque fois je me réserve le premier quart temps pour jauger mes adversaires. Mais là elles ont l'air fortes, si je joue qu'à moitié pendant tout le premier quart temps ça risque de nous porter préjudice. Autant faire jouer Rio pour que je puisse les jauger depuis le banc. Puis comme ça, quand je rentrerai sur le terrain, elles s'y attendront pas et je pourrais les prendre par surprise avec mon jeu.

Coach : Ça se tient. T'es vraiment sûr que ça peut marcher ?

Moi : Vous savez, je suis jamais vraiment sûr. Mais si ça foire j'en prend l'entière responsabilité.

Coach : Très bien, je me fis à ton instinct.

Suite à ça, elle a appelé Rio pour lui dire qu'elle allait jouer. Elle était surprise mais je lui ai expliqué et elle a compris. Comme ça, on va jouer avec les cinq titulaire de l'inter-lycée. Elles vont s'attendre à une victoire facile pour elles, et à ce moment, je fait mon entré pour les battre. En vrai, y'a moyen qu'elles me connaissent déjà mais c'est pas grave. Y'a une différence entre le fait de m'avoir vu jouer et m'avoir affronter. Elles vont vite comprendre.

Le match a donc débuté. Rakuzan avait gagné l'entre-deux et était passé à l'attaque directement. Les filles ont défendu au maximum mais ça n'a pas suffit et Rakuzan a marqué le premier panier. J'ai remarqué avec les quelques vidéos de toute à l'heure, que c'était une équipe très offensive qui marquait un maximum de points pendant la première mi-temps et qui jouait très défensif en deuxième mi-temps. En gros, une fois qu'elles ont l'avantage au score, elles font en sorte de prendre le moins de panier possible en se fatiguant le moins possible. C'est chiant les équipes comme ça. Mais ça ne se passera pas comme ça aujourd'hui.

J'ai bien fait de rester sur le banc pour observer tout ça. Elles sont vraiment coriaces. Ça risque d'être un peu plus compliqué que ce que je croyais mais ça va le faire quand même.

À la fin du premier quart temps, on perdait largement. Bon je m'y attendais mais quand même. Là il y avais 18-6 pour Rakuzan. Les filles se sont assises sur le banc. Elles semblaient dépitées. Ça peut se comprendre mais j'y crois toujours. La coach essayait de remonter le moral des filles mais elles étaient quand même pas très confiante. J'ai donc demandé à prendre la parole.

Coach : Vas-y, dit nous ce que tu penses.

Moi : Déjà, je peux comprendre que vous soyez un peu abattu mais le match ne fait que commencer. Ensuite, ces 10 première minutes ont été concluante, j'ai bien cerné leur équipe.

Je marquai une petite pause le temps de chercher mes mots.

Moi : Je vais faire simple. Leur manière de jouer est la même que celle de la génération miracle l'année dernière.

Elles ont toutes haussé un sourcil. Leurs réactions sont coordonnées c'est drôle.

Moi : Ce que je veux dire c'est que c'est une équipe d'individialiste. Elles jouent toutes chacunes de leur côté sans combiner entre elles. Donc certes elles sont fortes mais pas invincible.

Elles m'écoutaient toutes avec beaucoup d'attention.

Moi : De ce que j'ai pu observer, leur pivot joue comme Murasakibara. Elle reste dans la raquette en se contentant de défendre. Leur capitaine, leur as, est très vive et agile, elle marque beaucoup de points mais elle a pas une bonne détente. Leur meneuse a une excellente vision du jeu, ce qui lui permet de se faufiler là où il y a personne. Et enfin leur shooteuse n'a rien raté depuis le début du match. Et de ce que j'ai vu sur les images de ce matin, elle rate rarement. C'est une équipe solide mais aucune équipe n'est parfaite.

Reina : Euh Naomi, t'as cité que quatre joueuses, et la cinquième ?

Moi : Elle est moyenne. Elle est pas particulièrement impressionnante par rapport aux autres alors ça valait pas le coup que je m'attarde sur elle.

Yuna : Ça a le mérite d'être clair.

Moi : Bref, tous ça pour dire que sur le papier, on vaut autant qu'elles. Alors pourquoi vous baissez la tête ? Il suffit qu'on reste fidèle à nous même comme depuis le début de la compétition. Vous avez peur de perdre a nouveau alors vous faites des erreurs bêtes. Mais si vous jouez toutes comme d'habitude, on va les battre c'est sûr.

Personne ne savait quoi répondre à ça. Elles savent que j'ai raison.

Coach : Naomi a totalement raison les filles. Ressaisissez-vous ! Vous pouvez le faire ! Naomi, t'es prête à passer à l'action ?

J'enlève mon maillot d'échauffement, laissant apparaître mon maillot de match avec mon beau numéro 7. C'est mon chiffre porte bonheur. En me voyant aussi motivé, Yuna-san arbora un sourire déterminer.

Yuna : On va quand même pas se laisser abattre alors que notre nouvelle as est plus déterminée que jamais.

Les trois autres titulaires ont suivis son mouvement avec le même regard plein de détermination. On retourna sur le terrain pour le début du deuxième quart-temps. En me voyant sur le terrain, la capitaine adverse me fixa. Elle était à côté de Yuna-san.

Capitaine adverse : Ça y est, vous faites jouer votre joker. Je comprend pas pourquoi vous l'avez laissé sur le banc.

Yuna : C'est elle qui a voulu.

Capitaine adverse : Et vous vous pliez à ses caprices. Remarque, vaut mieux ne pas prendre le risque de la froisser vu que c'est votre meilleure joueuse.

Yuna : On a surtout confiance en elle.

Elle ne chercha pas à continuer la conversation. Je sais qu'elles me font confiance, c'est pour ça que je me dois d'être à la hauteur, pour elles.

Le deuxième quart-temps a commencé et malheureusement, elles ont eu le premier panier. 20 à 6. Ça devient compliqué mais c'est faisable. Yuna-san récupéra le ballon et commença à le faire tourner entre Luna et Reina. Moi j'essayais de me faire oublié mais comme je ne suis pas Kuroko c'était compliqué. J'ai quand même réussi à échapper au marquage je me suis dirigée vers le panier en courant. Luna m'a passé le ballon et j'ai commencé à dribbler tout le monde. Arrivé prêt de la raquette, leur pivot m'empêchait d'aller trop loin. Mais mon seul but est d'attirer toute l'attention sur moi. Je fait quelques feintes pour essayer de les distraire. J'ai fait croire que je comptais marqué par moi-même et au dernier moment, j'ai lancé le ballon derrière moi, directement dans les mains de Reina qui mit un trois points. 20 à 9. On va remonter.

Pendant tout le deuxième quart-temps, j'ai monopolisé l'attention de nos adversaires. Je faisais le jeu à moi toute seule. Quand elles étaient trop concentré sur moi, je passais à Reina pour un trois points ou à Luna. Et quand elles ont commencé à s'attendre à ce que je passe la balle, je marquait moi-même. Résultats, à la fin du deuxième quart-temps, on était bien remonté, il y avait 28-26 pour elles. C'était la mi-temps alors on était retourné au vestiaire. On s'était assise pour reprendre nos souffles pendant que la coach nous faisait le débriefing. Si on continue comme ça, on va gagner c'est sûr.

Avant de retourner sur le terrain, la coach dit une dernière chose.

Coach : Naomi, que dirais-tu de montrer l'étendue de ton talent à ceux qui en doute encore ?

Je levai la tête pour la regarder. Et j'haussa un sourcil.

Coach : On va égalisé dès la reprise. Si tu vois où je veux en venir.

Naomi : C'est bon j'ai compris coach. Comptez sur moi.

Tout le monde avait compris d'ailleurs. En sortant des vestiaires, Akira-san passa à côté de moi et posa sa main sur mon épaule.

Akira : Je vais gagner l'entre-deux alors t'as intérêt à mettre le panier derrière.

Moi : Promis.

Une fois sur le terrain, on était toujours aussi déterminée à en découdre.

La deuxième mi-temps commença et comme promis, Akira-san gagna l'entre-deux. Le ballon atterri dans les mains de Yuna-san qui me le donna directement.

Yuna : À toi de jouer, notre as.

Je pris une inspiration et me concentra. La capitaine adverse me fit fasse. Elle était sûre de pouvoir m'arrêter. Je me mis en position et commença mon dribble. Je fit une feinte sur la gauche et passa à droite. Elle l'avait compris mais j'étais plus rapide qu'elle alors elle n'a pas pu réagir assez vite. J'ai ensuite dribblé toute leur équipe sans m'arrêter. Le ballon et moi, on ne faisait qu'un et personne ne pouvait m'arrêter. Et alors que j'arrivais au niveau de la raquette, leur pivot restait sous l'arceau. Je sais qu'elle s'attend à ce que je dunk. Elle m'attend près de là où je suis sensé sauté mais c'est mal me connaître. Arriver à la ligne de lancer franc, j'ai pris mes appuis et je me suis envolée. Elle ne s'y attendait pas du tout alors elle a réagi avec un peu de retard. Elle a essayé de me contrer mais avec mon élan, elle n'a pas pu. J'ai lancé le ballon tout droit dans l'arceau. 28-28. Je me suis légèrement accroché avant de me laisser tomber. Le public était bouche-bée. Nos adversaires aussi. Je l'avais dit, il y a une nuance entre m'avoir vu jouer et m'avoir affronter. Elles sont en train de la comprendre.

Pendant tout le troisième quart-temps, j'ai fait mon show. J'ai prouvé à tout le monde que j'étais bel et bien une prodige. Oui, je n'aime pas ce surnom, mais je préfère qu'on me considère comme une prodige plutôt que comme une "prodige déchu" qui à "perdu ses ailes". Je sais toujours volé alors ne m'enterrer pas tout de suite. J'ai passé les dix minutes à dribbler leur équipe sans qu'elles ne puissent rien faire. Il fallait que j'accapare toute l'attention. Et je l'ai fait. À la fin du troisième quart-temps, il y avais 48-40 pour nous. On avait donc une bonne avance avant le début du dernier quart-temps.

Pendant le quatrième quart-temps, comme je m'y attendais donc, j'avais deux voir trois joueuses qui me marquait. Leur but était de m'empêcher de jouer comme pendant le troisième quart-temps. Mais je l'avais prévu. Certe, du coup on a mis moins de panier et elles ont commencé à revenir, mais en me marquant à deux ou trois, il y a toujours une ou deux de nos joueuses seules. Ce qui nous faciliter en attaque. Résultats, on mettait autant de points qu'elles ce qui nous permettait de garder un minimum d'avance.

À la dernière minute du match, il y avait 62-60 pour nous. Deux points d'avance. Ce n'est pas assez être sûr de la victoire. Mais ça aussi je l'avais prévu. Avec le marquage que j'avais, j'ai fait exprès de ne pas trop en faire pendant ce dernier quart-temps. Ça me permettait de reprendre mon souffle un peu. Je me réservait pour les derniers instants. Et j'ai bien fait. À trente secondes de la fin, elles avaient réussi à repasser devant grâce à un trois points. C'était le moment que j'attendais. Dès la remise en jeu, je me suis mise à courir vers le camp adverse. Les filles ont suivis mon mouvement et j'ai réussi à avoir la balle. À ce moment, trois joueuses se sont mise sur moi. Je le sais, elles sont persuadées que je vais jouer toute seule comme depuis le début de la deuxième mi-temps. Et c'est ce que je veux qu'elles croient. J'ai tout fait pour me rapprocher de l'arceau au maximum et alors que j'étais totalement prise, je ne pouvais pas aller plus loin, j'ai jeté un œil derrière moi, sur Yuna-san. Nos adversaires ont alors pensé que j'allais lui donner, elles se sont donc légèrement décalées pour anticiper mais non. Mon but c'était ça, ma passe n'était pas pour Yuna-san, mais pour Reina sur ma gauche. Elle attrapa le ballon et le lança avec une courbe parfaite. Il entra dans le panier de manière parfaite et tomba au sol. Et sur cette action, l'arbitre siffla la fin du match. J'avais tout fait pour gagner du temps pour que le dernier panier se fasse en buzzer beater pour ne pas prendre le risque de se prendre une contre-attaque. Je savais que Reina ne le raterais pas après tout. Le match s'est donc terminé sur un score de 65-63 pour nous. Les filles m'ont sautés dessus directement. Elles étaient toutes tellement heureuses de notre victoire. Elles avaient eût leur revanche sur celles qui les ont battus deux fois. Et on avais gagner notre place en final.

Ça va être à mon tour de prendre ma revanche.

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C'est la fin de ce chapitre. Un chapitre beaucoup plus long que d'habitude mais c'était un match important. Je sais pas si j'ai bien réussi à décrire le match, je suis pas très doué en basket alors c'est un peu compliqué pour moi mais j'espère que ça vous a quand même plus !

Dites moi ce que vous en avez pensé !

:)

3499 mots.

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