•Chapitre 32•
Ça y est, c'est le grand jour. La Winter Cup commence cette après-midi. J'ai tellement hâte de jouer les premiers matchs. Je suis déterminée à montrer à tout le monde que je suis toujours aussi forte qu'avant. J'avais préparé mes affaires et j'avais descendu les escaliers à toute vitesse. J'attendais Yukio dans l'entrée puisque nos deux équipes ont décidé de se rendre au gymnase de la Winter Cup ensemble. Alors on s'était tous donné rendez-vous au lycée. Mon frère arriva enfin et on commença notre chemin.
Une fois devant le lycée, la plupart était tous déjà là. Je me dirige vers Reina et Rio. On discuta un peu en attendant les derniers. On était aussi pressée les unes que les autres. On avais qu'une envie c'était de commencer la compétition. Kise arriva peu de temps après nous. Il se joignit à nous pour discuter. Puis après quelques minutes, tout le monde était arrivé. Alors on se dirigea tous ensemble au gymnase.
On mis un peu de temps mais on finit par y arriver. On retrouva nos coachs devant qui nous attendaient. Ensuite, on se dirigea à l'intérieur. Pendant la cérémonie d'ouverture, lorsqu'un lycée à son équipe masculine et féminine qui participent, les deux équipes sont présentés en même temps. Du coup on restait tous ensemble, ce qui nous arrangeait bien. On avais donc poser tous nos sacs ensemble et tout en continuant de discuter.
Je jetais un œil aux autres équipes autour de nous. Il y avait principalement des équipes masculines. Les quelques équipes féminines que je voyais étaient avec des garçons, c'était donc des équipes dans le même cas que nous. Il y en avait pas tant que ça qui avait à la fois une équipe masculine et féminine, ça prouve que notre lycée fait quand même partie des meilleurs. Parmi les équipes masculines autour de nous, je pouvais repérer la plupart des membres de la génération miracle. Je me demande qui l'emportera. Si on suit la logique, Akashi et Rakuzan sont les plus à même de gagner. Ou alors ça sera Too, après tout, après notre défaite de la dernière fois, je me suis fait une raison, personne ne peut battre Daiki. Mais bon il ne faut pas sous-estimer notre équipe pour autant. Même Seirin sont à surveiller, ils peuvent être la surprise du tournoi. Bref, je ferai mieux de me concentrer sur mes matchs plutôt que de penser à ceux des garçons.
La cérémonie commençait dans une trentaine de minutes. Je commençais à trouver le temps long. J'ai envie de jouer moi, j'en ai marre. J'étais assise par terre et Reina et Rio étaient à côté de moi. Elles étaient littéralement en train de faire une bataille, c'est vous dire à quel point on s'ennuyait. Je sais même pas laquelle des deux à penser à prendre des cartes. Je levai ma tête et remarquai que Kise était en train de partir. Il passa devant moi.
Moi : Tu vas où ?
Kise : Akashi-cchi veut nous voir.
Moi : Ah bon ? C'est bizarre ça un peu.
Il haussa les épaules.
Kise : Il a peut-être quelques choses d'important à nous dire avant le début de la compétition.
Moi : Peut-être.
Puis il se dirigea vers la sortie. Je me demande bien ce qu'il leur veut. Enfin bon, ça ne me concerne pas. Mais en réfléchissant à ça, je me rendis compte d'une chose. Si il a demandé à la génération miracle de se réunir, ça veut dire que Daiki n'est pas vers son équipe. Je vais pouvoir aller voir Satsuki, ça va faire passer le temps. J'avais repéré l'équipe de Too un peu plus loin. Je regarde dans leur direction et remarques Satsuki. Je préviens Yuna-san que je vais voir une amie et elle me laisse faire tant que je suis à l'heure pour le début de la cérémonie. J'arrive derrière elle et lui tapote l'épaule, ce qui l'a fait sursauter.
Satsuki : Ah ! Nao ? Tu m'as fait peur.
Moi : Normal, c'était le but.
Elle fit une petite mou avant de me prendre dans ses bras.
Satsuki : Qu'est-ce que tu fais là ?
Moi : Bah je viens faire du basket.
Satsuki : Non mais genre vers moi.
Moi : J'ai pas le droit de venir voir ma meilleure amie ?
Satsuki : C'est pas ce que j'ai dit !
Elle soupire et moi je rigole légèrement. J'adore la faire tourner en bourrique comme ça.
Moi : Plus sérieusement, Kise m'a dit que Akashi leur a demandé de se réunir. Alors je me suis dit que j'allais venir te voir pendant que Daiki était pas là.
Satsuki : Vous voulez pas vous réconcilier ? Ça me fait mal de vous voir comme ça tous les deux...
Moi : C'est pas à moi qu'il faut dire ça. Moi j'ai rien fait, c'est lui qui est en tord. Tant qu'il ne se sera pas sincèrement excusé, je ne lui pardonnerais pas.
Satsuki avait une mine un peu triste. Je peux la comprendre. Mais il faut aussi qu'elle se mette un peu à ma place.
Moi : Écoute Satsuki, je te comprends mais il faut aussi que tu me comprennes. Ses paroles m'ont brisé mentalement. C'est en partie à cause de ça que je ne voulais pas reprendre le basket. Je vais mieux grâce à mon frère et à Kise qui n'ont pas cessé de m'encourager alors je veux aller de l'avant. Si Daiki estime qu'il n'a pas besoin de moi dans son entourage, ça m'est égal parce que je n'ai plus besoin de lui. Mais il reste important pour moi, si il s'excuse je pense que je pourrais lui pardonner mais si il ne le fait pas, je m'en fiche.
Satsuki : Je comprend...
Moi : Mais ce n'est pas ça qui m'empêchera d'être amie avec toi. C'est ça le principal tu ne crois pas ?
Satsuki : Si sûrement, tu dois avoir raison.
Je sais que ça l'attriste mais j'ai décidé de ne plus me préoccuper de lui. C'est le seul moyen que j'ai pour aller de l'avant avec ceux qui tiennent vraiment à moi.
J'étais donc rester un peu avant de finalement retourner vers mon équipe. La cérémonie débuta quelques minutes après. C'était très chiant. Il y avais juste eût la présentation des équipes, un peu de blabla de la part des organisateurs et c'est tout. Mais bon, maintenant les choses sérieuses peuvent commencer.
On était dans les premières à jouer. Et franchement, c'était un match facile. J'ai même pas jouer à fond, j'en avais pas eut besoin. J'ai un peu dribblé, mais sinon j'ai beaucoup joué en équipe. On combinait beaucoup Reina et moi. J'attirais les adversaires vers moi, avant de lui donner le ballon pour qu'elle mette un trois points. J'avais même pas eu besoin de dunker pendant le match. On avais donc remporté notre match haut la main. J'espère que les prochains matchs seront plus compliqué sinon ça va vite être très chiant.
En sortant du match, j'entendais beaucoup de gens chuchoter à mon sujet. Je crois que je ne passe pas inaperçu. Faut dire que j'ai disparus des terrains pendant un an, pour réapparaît pendant la Winter Cup. Et la plupart m'ont déjà affronter. Certaines avaient peur de m'affronter à nouveau, d'autres disaient que j'étais plus aussi douée qu'avant. Elles vont tomber de haut elles quand elles vont m'affronter. Après tout, je suis là pour qu'on me remarque et faire taire ceux qui pensent que je ne suis pas une bonne joueuse.
Après notre match, on était allée assister à celui des garçons. C'était pas très intéressant puisqu'ils ont aussi gagner très facilement. Les premiers matchs des compétitions comme celles-là sont rarement très intéressant. Sauf quelques exceptions. Et il y en avait une du côté des garçons. En effet, en guise de premier match, Seirin affrontait Too. Tout le monde attendait ce match avec grande impatience. Fin, tout le monde sauf moi. Vu comment ça s'était passé la dernière qu'ils se sont affrontés, le résultat sera forcément en faveur de Too. Je ne voyais donc pas l'intérêt de regarder ce match. Je n'en avais vraiment pas envie. Nos deux équipes se sont installés dans les tribunes pendant que moi, je suis sortie. Je m'étais assise à l'extérieur, sur des marches à côté du gymnase. À vrai dire, je n'ai même pas prévenu mes senpais. Je l'ai juste dit à Kise parce que c'est le seul qui m'a vu partir. Même Reina et Rio n'ont pas fait attention. J'étais allongée sur des escaliers, dehors, en plein hiver. Je dois être un peu folle sur les bords. Mais en vrai j'étais bien, j'étais avec mes écouteurs, je fixais le ciel. Il commençait à faire nuit et quelques étoiles commençaient à apparaître. C'était agréable. J'aurais presque pu m'endormir mais bon, ça serai un coup à chopper une bonne crève.
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Je ne sais pas quelle heure il est, ni où en est le match. Je profitait juste de ce moment de tranquillité. Puis, au bout d'un certain temps, j'entendis des pas s'approcher de moi. Je me redressai et croisai le regard de Kise. Il s'approcha de moi, les mains dans les poches, son sourire habituel plaqué sur ses lèvres. Je reste assise alors qu'il arrive à ma hauteur.
Kise : T'as pas froid ? Tu vas tomber malade à rester ici.
Moi : Non t'inquiètes. Je suis bien ici.
Il y eut un blanc.
Kise : Tu ne me demandes pas le résultat du match ?
Moi : Non ça ne m'intéresse pas.
Kise : Tu es sûre ?
Je poussai un soupire.
Moi : Dit toujours.
Kise : Le résultat est de 101 à 100.
Moi : C'était sûr. Personne ne peut battre-
Kise : En faveur de Seirin.
Je le regardai fixement pendant une bonne minute. Il souriait comme un abruti, comme toujours.
Moi : Pardon ?
Kise : Tu as très bien entendu. Seirin a gagné. Aomine-cchi a perdu.
Moi : Je peux pas le croire. C'est impossible. Personne ne peut battre Daiki.
Kise : Eh bien si. Kagami-cchi a réussi. Tu te rend compte, il est même entré dans la zone, t'aurais dû voir ça.
Moi : La zone ? Lui ? Ça pour une surprise, ça en est une.
Kise : C'est sûr.
Je me demande comment Daiki va réagir. C'est la première fois qu'il perd un match, ça a du lui faire un sacré choque. Mais bon, il s'en remettra.
Kise : Tu veux rester encore un peu dehors ?
Moi : Ouais. Envoie moi un message quand on part. Je vous rejoindrai à ce moment là.
Kise : D'accord. Fait attention quand même à pas attraper froid.
Moi : Oui t'inquiètes.
Dès qu'il fut parti, je me suis rallongé. J'arrive pas y croire. Il a perdu. Le grand Aomine Daiki a perdu un match de basket. Jamais j'aurai cru ça possible. Seirin est vraiment une équipe surprenante. Finalement, ils pourraient bien remporter la Winter Cup, ça ne m'étonnerait même pas.
Après quelques minutes, j'entendis de nouveau des pas. Cette fois-ci, ça venait de derrière moi. J'ouvris les yeux pour essayer de voir qui c'était. Et... Sérieusement...
Moi : Y'a pas assez de place partout que tu décides de venir ici sérieux.
Daiki : Je fais ce que je veux.
Il se posa à côté de moi et s'allongea. Non mais sérieusement, il est pas assez grand ce gymnase qu'il vient là ? Enfin bon, c'est le moment où jamais de se foutre de lui.
Moi : Alors comme ça, le grand Aomine Daiki a perdu son match ?
Daiki : La ferme. T'as pas le droit de parler t'as même pas regardé le match.
Moi : Comment tu peux en être aussi sûr ?
Daiki : J'ai repéré ton équipe dans les tribunes. Et tu n'y étais pas.
Moi : Tu fait attention à ce genre de détails toi maintenant ?
Daiki : Ouais et alors ?
Moi : Rien.
Daiki : D'ailleurs t'as repris depuis quand ?
Moi : Quelques semaines.
Daiki : Cool.
Il y eut un blanc. J'hésitais à partir. J'ai pas spécialement envie de rester là. Mais j'avais la flemme de bouger.
Daiki : C'est frustrant de perdre.
Je tournai la tête dans sa direction.
Daiki : Surtout quand on a joué à fond.
Il marqua une pause.
Daiki : Mais d'un autre côté, ça m'a fait du bien.
Moi : Hein ?
Daiki : Je me suis enfin trouvé un adversaire à ma taille. J'ai enfin retrouvé l'envie de jouer. Et surtout je me suis rendu compte de pas mal de chose ces derniers temps.
Je le fixait. Je voyais pas trop où il allait en venir. Il se redressa et me regarda droit dans les yeux.
Daiki : Je me suis comporté comme un con avec toi. Je t'ai dit des choses que je pensais même pas. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais je sais pas pourquoi, je voulais pas m'excuser. Je comprenais pas ce que j'avais fait de mal. Mais j'y ai réfléchi depuis le début d'année et j'ai enfin compris. Ce n'est pas parce que je me suis amélioré d'un coup que tu es faible. T'as autant de talent que moi, on est pas si différent que ça. Et j'ai été très con de pensé ça.
Je ne savais même pas quoi dire. Je n'arrivais pas à comprendre. Ce match l'a vraiment changé. Il baissa les yeux et se gratta l'arrière du cou.
Daiki : Je suis désolé Nao. J'ai mis du temps à me rendre compte de ça mais j'ai enfin compris.
Moi : Je sais pas si ça va suffire. Tu m'as vraiment blessé. J'ai mis du temps à m'en remettre.
Daiki : Je sais. Satsuki arrêtait pas de me le dire. Une partie de moi s'en voulait mais ma fierté voulais pas l'admettre. Je suis vraiment un con mais cette fois-ci je suis vraiment sincère avec toi.
Moi : Tu m'as abandonné quand j'avais le plus besoin de toi.
Daiki : C'est vrai. Mais t'étais pas seule. T'avais Kise avec toi.
Moi : Oui mais lui c'est pas pareil. C'est vrai que maintenant je me suis vachement attaché à lui. Mais avant, je voulais pas de lui, c'était toi que je voulais à mes côtés.
Daiki : Tu sais, quand je t'ai vu toute à l'heure avec ton équipe, je me suis dit que t'avais plus besoin de moi. Tu semblais aller mieux que quand on était au collège. Alors je me suis dit que c'était peut-être mieux que tout reste comme ça. Mais moi j'ai besoin de toi.
Moi : Hein ?
Daiki : Tu te rappelle la dernière fois quand je t'ai appelé après que Satsuki se soit barré.
Moi : Oui je m'en souviens très bien.
Daiki : Je me suis moi même demandé pourquoi je t'avais appelé. En fait la raison est simple. J'ai fait ça par réflexe. Parce que tu es la personne à laquelle je pense en premier quand j'ai un problème parce que tu as toujours été à mes côtés. Et quand on y réfléchit, depuis qu'on est en froid, je me comporte encore plus mal qu'avant. Parce que c'est toi qui m'arrêtais quand je dépassais les bornes.
Je l'ai rarement vu parler autant. Et il m'a l'air sincères.
Daiki : Je ne te demande pas de me pardonner tout de suite, mais j'avais besoin de te dire tout ça.
Je levai les yeux vers le ciel. Je réfléchissais à tous ce qu'il venait de me dire. Malgré ce que j'ai dit à Kise la dernière fois, il reste important à mes yeux. Je ne veux pas prendre le risque de le perdre définitivement. Je pris une grande inspiration et me leva. Je descendis les marches puis je lui fit face.
Moi : J'ai récemment décidé d'aller de l'avant. Je vais enfin mieux grâce à ma nouvelle famille et grâce à mes amis. Mais malgré tout, j'avais la sensation qu'il me manquait quelque chose. Ce quelque chose, c'est toi. Tu a toujours été comme un frère pour moi, tu es devenu une partie de moi. Je n'oublierai jamais tes paroles mais je sais que tu réussira à te faire pardonner.
Il est resté bouche-bée face à mes paroles.
Moi : De toute façon, je vais te prouver que tu avais tord en remportant la Winter Cup. Je vais te prouver que je suis la meilleure et à ce moment là, tu pourras dire à tout le monde "ma sœur c'est la meilleure".
Un sourire s'échappa de mes lèvres. Et un sourire apparue sur les siennes.
Daiki : T'as intérêt à y arriver maintenant.
Moi : T'en fait pas pour ça. Je ne laisserai personne se mettre en travers de ma route.
Daiki : Si tu le dis.
Je restai quelques instants à le regarder. Il semblait apaiser. J'avais l'impression d'avoir retrouvé le Daiki de quand on était plus jeune. Et ça me fait plaisir.
Je fini par partir, mon équipe m'attendais pour rentrer.
Daiki : Je regarderais tous tes matchs alors t'as intérêt à tout défoncer frangine.
Moi : Compte sur moi frangin.
Et sur ces mots, je suis partie, le laissant seul sur ces escaliers.
À présent j'étais encore plus motivée.
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C'est la fin de ce chapitre. Encore un chapitre bien long, encore plus que ce que je pensais. Mais encore une fois, j'ai pas réussi à m'arrêter (-_-;)
Dites moi ce que vous en avez pensé !
:)
2803 mots.
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