9. Café, t-shirt et dessin
NDA : heyyyyyy, me revoilà avec le premier chapitre sous le point de vue de Gabriel youhou!!!!!! il prend place le jour après le précédent chapitre loul
je vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir le cerveau de mon petit gaby
ENJOY!
GABRIEL.
Il détestait Zedd. Il le détestait tellement.
Il détestait ses cheveux noirs, ses sourires ridicules, sa stupide voix trop rauque et ses blagues débiles. Tout chez Zedd le faisait chier et Gabriel avait envie de lui mettre la tête dans les toilettes les trois quarts du temps qu'ils passaient ensemble. Parce que Zedd disait tout ce qu'il lui passait par la tête et il rigolait à ses propres blagues et - putain, il était juste insupportable. Il était trop curieux et posait tout le temps des questions. Il était envahissant et terriblement bruyant à chaque heure de la journée.
Gabriel n'avait passé qu'un mois avec lui, mais il avait déjà envie que toute cette histoire de travail d'intérêt général se finisse. Il voulait trouver une autre aide sociale et ne pas avoir à supporter Zedd quarante heures par semaine. Quand Dwight - le shérif de leur petite commune - était venu le voir pour lui proposer l'aide de Zedd sans devoir rien payer, Gabriel avait pensé que ce serait une bonne idée. Il venait de s'installer dans son appartement et autant qu'il détestait l'admettre, il ne pouvait pas tout faire tout seul.
Il avait décidé de quitter la petite maison familiale, dans laquelle sa mère l'avait couvé tout au long de son adolescence, pour partir à l'aventure. C'était assez effrayant de se retrouver seul après tant d'années passées à être constamment surveillé et accompagné, alors quand on lui avait proposé de l'aide, ça avait semblé être une solution plutôt intéressante. Il serait partiellement autonome et pourrait décider de ses propres actions sans avoir sa mère continuellement sur le dos.
Mais Zedd était - Gabriel le détestait. Quarante heures par semaine semblaient peu sur papier, mais il s'avérait que c'était assez pour qu'ils se voient tous les jours. Les quelques moments où Gabriel se retrouvait seul était la nuit - enfin, ça c'était quand Zedd ne l'emmenait pas à des soirées débiles ou ne le dérangeait pas à trois heures du matin complètement bourré.
Zedd était encore endormi sur le canapé et Gabriel l'observait depuis la table à manger, une tasse de café entre les mains. Il allait avoir besoin de caféine pour affronter le réveil de Zedd. L'hispanique avait probablement assez bu pour avoir une bonne gueule de bois et Gabriel n'avait aucune envie de l'entendre se plaindre toute la journée.
Il soupira et baissa les yeux sur son calepin ouvert. Les courbes douces d'une tête inconnue étaient dessinées sur le papier jaunis, mais Gabriel avait du mal à imaginer un visage. Chaque fois qu'il essayait de dessiner des yeux ou un nez, ça ne semblait pas correct et il recommençait. Son inconnu demeurait sans visage depuis plusieurs jours.
Gabriel ferma les yeux un instant en passant ses mains dans ses boucles emmêlées avant de saisir son crayon de nouveau. Il était rare qu'il ait des pannes d'inspiration lorsqu'il s'agissait du dessin et il n'aimait pas le fait que son confort soit troublé par un visage qu'il n'arrivait pas à imaginer.
Au moment où il pressa la mine contre le papier, un bâillement résonna dans le petit salon. Gabriel se retourna pour voir Zedd s'étirer sur le canapé, les cheveux en bataille et la joue rougie marquée par les plis du coussin. L'hispanique grimaça en pressant une main contre son front, grognant légèrement en massant ses tempes.
-J'ai mal à la tête, grommela-t-il.
Sa voix était encore plus rauque que d'habitude, râpeuse et lente. Gabriel la détestait.
-Tu pensais que tu pouvais boire autant d'alcool et t'en sortir sans rien ? rétorqua le bouclé. Parce que t'avais vraiment l'air d'une épave hier.
Il avala une gorgée de café alors que Zedd se tournait vers lui. Ses mèches sombres tombaient sur son front, cachant ses yeux bruns étrécis par la fatigue et les restes d'alcool. Mais un léger sourire courba tout de même les lèvres de Zedd alors qu'il se frottait les yeux, un sourire presque doux et discret. Gabriel le détestait aussi.
-Merci de ton soutien, Gabriel, gloussa Zedd.
-Je t'en prie, avec plaisir, répliqua le bouclé en baissant les yeux sur son dessin de nouveau.
Il se mit à gratter le papier, un nez venant s'ajouter à la mâchoire carré et aux cheveux sombres.
-T'as du café ? demanda Zedd.
Gabriel l'entendit se lever et ses pas résonnèrent autour de lui.
-Dans la cuisine, la cafetière est encore chaude.
-Merci.
Alors que Gabriel perfectionnait l'ombrage de son inconnu, il entendit Zedd ouvrir et fermer les placards à répétition. Le bouclé leva lentement les yeux pour voir l'hispanique fouiller dans les étagères, les bras tendus et les biceps contractés. Son corps était étiré pour essayer de récupérer une tasse dans le fond du placard et il ne portait qu'un sous-vêtement, laissant apparaître les muscles roulant sous sa peau halée. Gabriel pouvait presque voir chaque détail de son corps.
Il avait l'air fort et robuste, Zedd avait une carrure imposante. Sa peau semblait dorée sous les rayons chauds du soleil et elle paraissait également lisse et douce, peut-être rugueuse lorsqu'il s'agissait de sa mâchoire où une fine barbe faisait son apparition. Zedd avait aussi une fine ligne de poils qui descendait de son nombril jusqu'à-
Gabriel baissa les yeux lorsqu'il remarqua que Zedd avait choisi le caleçon le plus serré qui puisse exister. Le noir contrastait avec sa peau caramel et soulignait les parties les plus intimes de son corps. Un rideau de boucles tomba devant les yeux de Gabriel alors qu'il se concentrait de nouveau sur son dessin, soulignant des clavicules saillantes et des épaules larges pour ne pas penser au corps de Zedd. Parce que le corps de Zedd n'était vraiment pas intéressant. Gabriel le détestait.
-Tu as bien dormi ? demanda l'hispanique en se laissant tomber dans une chaise en face de Gabriel, un café fumant entre les mains.
-Tu devrais t'habiller, déclara Gabriel, ignorant la question de l'hispanique sans lever les yeux de son dessin.
Les contours souples de lèvres roses et pleines se matérialisèrent sous le nez de son inconnu alors que Gabriel faisait glisser son crayon sur le papier avec agilité.
Zedd gloussa doucement.
-Un problème ?
Le bouclé le fusilla du regard et le pointa avec son crayon.
-Oui, tu es assis sur ma chaise à moitié à poil et c'est franchement pas très glamour, rétorqua-t-il. Déjà que j'aime pas que tu touches à mes affaires alors si tu commences à poser tes fesses dessus, je vais - bref, tu as compris l'idée.
Un rire s'échappa de la poitrine de Zedd avant qu'il n'avale quelques gorgées de café. Il se pencha en arrière, s'appuyant contre le dossier de sa chaise avec un sourire et Gabriel l'observa en se demandant pourquoi il avait accepté de laisser Zedd dormir chez lui cette nuit.
-Tu m'empêches de vivre ma vie de nudiste, Stephen Hawking, gloussa Zedd. C'est pas bien de briser les rêves des autres.
Gabriel fronça les sourcils, légèrement perplexe.
-Ton rêve - c'est d'être à poil dans ma chaise ?
Zedd explosa de rire, d'un rire franc et bruyant, jusqu'à ce qu'il penche la tête en arrière. Gabriel l'observa avec curiosité tandis que l'hispanique semblait avoir du mal à respirer tant il riait. Son sourire était si large que ses yeux brillaient et chaque fois qu'il basculait vers l'arrière, Gabriel avait une vue plongeante sur son poitrail. Ses épaules se secouaient légèrement et son rire continua de briser le silence régnant dans le petit appartement.
Ce n'était pas un rire très harmonieux ou même mélodieux, mais il y avait quelque chose de réel dans son rire, quelque chose de brut et sincère qui tordit le ventre de Gabriel. Il détestait son rire.
-Tu me régales, Gaby, vraiment, finit par déclarer Zedd, sa voix vibrant encore un peu à cause de ses récents éclats.
Ses yeux brillants s'ancrèrent dans ceux de Gabriel, un doux sourire courbant les coins de sa bouche.
-Tu es ridicule, répliqua le bouclé en baissant les yeux sur son calepin pour perfectionner les lèvres pleines et épaisses de son inconnu. Et ne m'appelle pas Gaby.
-J'peux pas traîner en caleçon, j'peux pas t'appeler Gaby, qu'est-ce que j'ai le droit de faire ici ? sourit Zedd autour d'une gorgée de café.
-Prendre une douche, répondit Gabriel en désignant le couloir où se trouvait la salle de bains. Tu sens l'alcool, t'as transpiré et - juste, va prendre une douche.
-T'essayes de me dire que je pue ? gloussa Zedd.
Gabriel leva les yeux au ciel.
-J'essaye de te dire d'aller prendre une douche.
-Parce que je pue ?
-Parce que c'est important de prendre des douches de temps en temps.
-Donc tu trouves que je pue, conclut Zedd avec un sourire.
Et Gabriel ne savait même pas pourquoi Zedd souriait. Son sourire était stupide et trop large et ses lèvres étaient trop épaisses et - Gabriel détestait tout de lui.
Il soupira en secouant la tête.
-Va prendre une douche, crétin.
Zedd se pencha au-dessus de la table.
-Admets que tu penses que je pue.
Gabriel fronça les sourcils.
-T'es trop bizarre.
Zedd rit en se levant, posant sa tasse vide dans l'évier et Gabriel ne regarda absolument pas la manière dont il bougeait autour de son appartement, comment ses hanches se balançaient légèrement et la manière dont son dos ressemblait à une toile vierge, douce et prête à être peinte. Ou marquée.
Gabriel secoua la tête. Son dos aussi était stupide. Il le détestait.
-Je suppose que je vais aller prendre une douche alors, déclara Zedd en s'éloignant vers la salle de bains après avoir récupéré ses affaires.
-Je t'ai posé un t-shirt sur la commode.
-Mais quelle âme généreuse, gloussa l'hispanique.
Gabriel se contenta de lever les yeux au ciel alors que Zedd s'éloignait vers la salle de bains en riant doucement. L'appartement tomba dans un silence agréable, seulement brisé par le bruit étouffé de l'eau qui coulait et les frottements de son crayon contre le papier.
Des yeux sombres entourés d'épais cils noirs s'additionnèrent au nez et aux lèvres, ils légèrement dissimulés derrière des mèches foncées. Gabriel ajouta également deux grains de beauté juste au-dessus de la mâchoire et laissa son crayon glisser jusqu'à ce qu'un torse apparaisse sous ses doigts.
Mais il demeura blanc, seulement souligné par une silhouette. Gabriel fronça les sourcils en regardant son dessin, s'éloignant légèrement pour en voir l'entièreté, mais rien ne lui vint. Son inspiration semblait s'être égarée de nouveau et Gabriel soupira.
Au même moment, son téléphone vibra et il trouva un message de sa mère affiché sur son écran.
« Mon cher Gabriel, je suis allé à l'église ce matin. J'ai prié pour toi et pour tes jambes. Je sais que pour le moment, Il n'a rien fait, mais Dieu finira par entendre mes prières. Il finit toujours par les entendre. Éloigne-toi du péché et Il pourra te sauver. Dieu t'aime et maman aussi. Prends soin de toi mon chéri. xx »
Gabriel regarda le message en soupirant. Sa mère lui envoyait ce genre de texto au moins une fois par semaine, avec des versets de la Bible ou pour lui expliquer qu'elle priait pour lui, pour qu'il marche à nouveau. Gabriel n'avait toujours pas eu le courage de lui dire que c'était une cause perdue et qu'il ne remarcherait certainement jamais.
Mais sa mère était très croyante et allait à l'église tous les dimanches. Elle demeurait persuadée que Dieu pouvait faire un miracle et qu'il protégeait son âme en attendant de pouvoir réparer ses jambes - ou un bordel comme ça. Gabriel n'était pas vraiment croyant. Il croyait en beaucoup de choses, mais pas en ça. Il ne pensait pas qu'il allait marchait de nouveau un jour et même si ça avait été un long processus pour s'y accommoder, il s'était fait à l'idée depuis longtemps.
Lucy était une femme charmante et d'une grande bonté, bien qu'elle ait un caractère bien trempé. Elle était souriante et généreuse, mais n'hésitait pas à remettre les gens à leur place lorsque qu'ils causaient du tort à la Bible. Gabriel aimait sa mère, il l'aimait même énormément, mais elle s'était piégée elle-même dans cette idée de guérison et le bouclé ne pouvait plus supporter tout ça. Lucy avait fait de sa paraplégie un sujet constant - presque plus que Dieu - et Gabriel s'était éloigné d'elle principalement pour ces raisons.
Depuis qu'il avait quitté le domicile familial, il se sentait beaucoup mieux, beaucoup plus libre, et il n'avait plus la sensation d'être un constant sujet de conversation autour des amis de sa mère et à l'église. Il n'allait pas guérir physiquement, mais peut-être qu'il le pouvait mentalement. Seulement, sa mère ne cessait de réouvrir ses cicatrices invisibles et Gabriel se rappelait qu'il était coincé dans ce fauteuil pour le restant de ses jours.
-Gabriel ? Ça va ?
La voix de Zedd sortit Gabriel de ses pensées. Il quitta la table de yeux pour les poser sur l'hispanique et - merde.
Zedd portait le t-shirt que Gabriel lui avait prêté et il était bien trop petit pour lui. Il était étiré autour de ses épaules, presque tendu par sa carrure beaucoup plus large que celle de Gabriel et chaque fois qu'il bougeait, une fine bande de peau apparaissait entre la couture du t-shirt et sa ceinture, révélant sa peau bronzée. C'était un simple t-shirt jaune et il était beaucoup trop petit pour Zedd, c'était évident, mais d'une manière ou d'une autre, ça fonctionnait sur lui. C'était à la fois ridicule et étrangement beau.
Gabriel le détestait encore plus. Personne d'autre que Zedd ne pouvait avoir l'air d'un top model dans un vêtement trois fois trop petit. Il leva son regard pour croiser celui de Zedd. Ses mèches mouillées tombaient en vagues sur son front et devant ses yeux sombres. Gabriel détestait ses cheveux, ils étaient stupides.
-Tu as l'air débile dans mon t-shirt, répondit le bouclé.
Zedd gloussa en finissant de passer la serviette dans ses cheveux en bordel. Gabriel remarqua que l'hispanique avait deux petits grains de beauté au-dessus de la mâchoire.
-Tu penses que j'aurai plus de style dans un t-shirt tâché d'alcool et qui pue la transpi' ?
Gabriel haussa les épaules.
-Je pense surtout que tu devrais arrêter de venir chez les gens au milieu de la nuit et tu n'aurais plus ce problème.
Zedd le regarda un moment, silencieux, un sourire étalé sur le visage. Gabriel baissa les yeux sur son dessin de nouveau, saisissant son crayon pour continuer son esquisse. L'inspiration sembla s'emparer de ses doigts et il laissa sa main glisser contre le papier. De sa vision périphérique, Gabriel aperçut Zedd s'approcher de la table jusqu'à ce qu'il presse ses mains contre le dossier de l'une des chaises.
-Pourquoi tu me détestes autant ? le questionna-t-il.
Cette question revenait de façon récurrente chez Zedd. Gabriel ne savait jamais vraiment quoi répondre car même s'il pourrait faire toute une thèse sur comment Zedd Gert était le garçon le plus insupportable qui puisse exister, Gabriel ne laissait jamais sortir tous les mots qui se pressaient à l'arrière de sa gorge. Il n'y arrivait juste pas à vrai dire.
-Je ne te déteste pas, répondit simplement le bouclé alors que son crayon frottait le papier pour dessiner des vêtements à son inconnu.
Si, il le détestait.
-Bien-sûr que tu me détestes, rétorqua Zedd avec un sourire. Ça se voit.
Gabriel leva son regard vers Zedd. Leurs yeux se rencontrèrent et le bouclé pouvait sentir tous les mots inavouables planer au-dessus d'eux.
-Je ne te déteste pas, répéta Gabriel.
-Je reformule ma question alors, déclara Zedd. Pourquoi est-ce que tu es chiant comme ça avec moi ?
Le bouclé haussa les épaules.
-Ne te sens pas spécial, je suis chiant avec tout le monde.
Ça par contre, c'était plutôt vrai et Gabriel l'admettait en toute franchise.
Zedd rit légèrement en baissant la tête un instant. Gabriel eut un aperçu de la manière dont les biceps et les épaules de Zedd étaient contractés lorsqu'il était dans cette position, ses mains appuyées contre le dossier de la chaise jusqu'à faire ressortir quelques veines sous la peau de ses avants-bras.
-Ok, céda finalement Zedd. Tu ne veux juste pas admettre que tu me détestes parce que tu ne veux pas me faire de mal.
Ses yeux bruns revinrent se planter dans ceux de Gabriel. Le bouclé ne put s'empêcher de laisser un léger rire passer la barrière de ses lèvres.
-Tu sais que je m'en fiche de te faire du mal ou non, répliqua-t-il.
Étonnamment, cela fit sourire Zedd. Il se redressa en croisant les bras sur son torse et non, Gabriel ne regarda vraiment pas la façon dont ses biceps étaient gonflés dans cette position et il ne regarda vraiment pas la petite bande de peau en-dessous de son nombril que le t-shirt laissait apparaître.
-Donc tu ne me détestes pas, sourit Zedd. Sinon tu me l'aurais dis, vu qu'apparement tu t'en fiches de mes sentiments.
Et Gabriel était pris de court parce que Zedd avait raison. Et Zedd n'était pas censé avoir raison.
Le bouclé demeura un moment interdit, la bouche entrouverte avant de détourner les yeux lorsqu'il sentit ses joues chauffer. Il ne devrait vraiment pas rougir pour ce genre de chose complètement débile.
Zedd gloussa doucement.
-Eh alors mon petit Gaby ? On n'a pas de réparti ?
Gabriel leva les yeux au ciel.
-Je t'ai dis de ne pas m'appeler Gaby, marmonna-t-il.
Zedd explosa de rire de nouveau en enfilant son blouson.
-Oui, capitaine réparti.
Le bouclé le fusilla du regard. Zedd lui envoya un clin d'oeil.
Gabriel détourna les yeux alors que l'hispanique enfilait ses chaussures et il se remit à dessiner, fignolant quelques détails.
-Merci de m'avoir accueilli cette nuit, c'était vraiment sympa de ta part.
Les yeux de Gabriel trouvèrent ceux de Zedd. Le sourire de l'hispanique semblait aussi sincère que ses mots et Gabriel n'aimait pas quand il y avait cet espèce d'échange de sentiments.
-No problemo, répondit-il en baissant les yeux sur son inconnu de nouveau.
-On se voit demain de toute façon, déclara Zedd en s'éloignant.
Gabriel se contenta de fredonner pour toute réponse.
-À plus tard, Gaby.
Zedd insista sur le surnom avant de glousser en sortant de l'appartement. Gabriel eut juste le temps de lever les yeux pour voir Zedd sortir avant que la porte ne claque et un silence étrange et pesant s'installa dans l'appartement.
Soudain, tout sembla vide. Gabriel regarda la porte d'entrée en se rappelant du rire de Zedd qui résonnait quelques minutes plus tôt dans toute la pièce, de ses blagues débiles et de sa façon de juste être constamment de bonne humeur.
Gabriel soupira en se disant que c'était bien mieux ainsi. Il préférait le calme et la sérénité. Il n'y avait personne pour lui poser des questions gênantes ou le taquiner incessamment, il pouvait juste dessiner à côté de sa fenêtre et profiter de sa journée.
Tout le faisait chier chez Zedd alors l'atmosphère semblait bien moins électrique quand l'hispanique n'était pas là pour l'embêter. Mais alors que Gabriel baissait les yeux sur son dessin, il se rendit compte qu'il avait donné un visage à son inconnu. Il lui avait même donné un torse et un t-shirt. Un t-shirt trop petit qui s'étirait autour d'épaules trop larges.
Son inconnu était un portait de Zedd.
NDA : aaaaaaah oui gaby a dessiné zi ouuuuuuuuhhh!!!
j'ai tellement aimé écrire ce chapitre genre omg j'ai pu m'amuser avec le point de vue de gaby et balancer des petites infos contradictoires heheheheheheh... par contre, le prochain chapitre sous le pdv de gaby ne sera pas avant le 14 ou le 15 ou peut-être même après oops
en tout cas, si vous avez aimé le chapitre, n'hésitez pas à commenter et voter! peut-être même à partager avec vos amis!
à part ça, l'album de liam? et adore you de harry? je décède
bref, moi je vais manger des nouilles parce que les nouilles à presque minuit c'est la base
pillowtalk & des câlins de brody, N. ❤️
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