36. Complexe, toucher et tournesol


NDA : (je suis vraiment in love de la photo en média ça fait hyper longtemps que j'attendais de la mettre pour un chapitre oumagad je suis content pour clairement que dalle jpp)

bonzoir mes petits suricates louliloul (oui je poste à 14h je crois que je suis malade)

je vous retrouve avec un chapitre extrêmement long (plus de 8500 mots mdrr) et c'est pour ça que je le poste cet après-midi pour que vous ayez plus de temps pour le lire (j'ai hésité à le poster à 4h du mat' quand je l'ai fini mais me suis dit que personne aurait eu la foi de lire toute cette merde aussi tard sans s'endormir mdrr). mais si vous êtes occupés, je vous conseille vivement de le garder pour plus tard ou carrément une autre fois

gaby va parler un peu de son expérience concernant les sensations au toucher et je voulais juste vous dire que je me suis permis de m'inspirer d'un témoignage que j'ai lu sur un forum donc voilà, encore une fois, j'suis pas médecin donc j'ai essayé d'être le plus proche de la réalité en me basant sur le récit de personnes qui sont réellement paraplégique

aussi, il y aura deux phrases en espagnol mais encore une fois, la traduction sera dans les commentaires (même si elles sont plutôt simples, ça va)

bref, trêve de blabla

ENJOY!




ZEDD.

Les lèvres de Zedd se courbèrent secrètement lorsque celles de Gabriel s'écrasèrent contre les siennes. Un riche goût de café planait encore sur les lèvres de Gabriel, accompagné de quelque chose de sucré, peut-être des bonbons ou du chocolat, Zedd n'était pas sûr. Sa seule certitude pour le moment était qu'il voulait le dévorer. Gabriel était sa sucrerie préférée.

Il pressa sa bouche plus fort contre celle de Gabriel pour obtenir un contact avec sa langue brûlante, bougeant aveuglément alors que Gabriel glissait une main dans ses mèches sombres jusqu'à les tirer légèrement à la racine. Zedd lâcha un grognement.

-Un animal, gloussa Gabriel dans le baiser.

Zedd captura la lèvre inférieure de Gabriel entre ses dents et tira dessus.

-Parce que tu es à croquer, rétorqua-t-il avec un clin d'oeil.

Gabriel gémit légèrement avant de replonger dans le baiser, ses doigts se courbants contre sa nuque. Ceux de Zedd glissèrent contre ses hanches jusqu'à s'inviter sous son pull en coton. Gabriel lécha sa lèvre inférieure avant de glisser sa langue dans sa bouche.

Zedd sentit Gabriel se cambrer sous ses doigts, se poussant contre son torse, et c'était - c'était tellement parfait. C'était exactement comme il s'en souvenait, un baiser brouillon, des dents s'entrechoquants, des gloussements discrets, des langues humides, des lèvres gonflées, le goût de café. Rien n'avait changé et Zedd n'avait pas réalisé à quel point embrasser Gabriel lui avait manqué avant de rencontrer ses lèvres.

Le baiser se transforma rapidement en quelque chose de plus fiévreux et un peu désespéré, mais c'était aussi comme tomber dans une piscine de chamallows, quelque chose de moelleux et tellement agréable. C'était lent, mais pas le type de lenteur chiant et interminable. C'était le type de lenteur qui faisait disparaître le monde autour d'eux et qui donnait l'envie à Zedd de rester dans ce moment pour l'éternité. C'était le type de lenteur qui s'imprégnait dans le temps sans effort alors que Zedd et Gabriel s'embrassaient. C'était le type de lenteur qui avait un goût de paradis - ou du moins un monde parallèle qui ressemblait au paradis.

Les ongles de Gabriel s'enfoncèrent dans son cuir chevelu alors que les mains de Zedd caressaient sa taille et ses hanches, glissants jusqu'à l'élastique de son short. Gabriel attrapa une poignée de ses cheveux noirs et gémit légèrement dans le baiser lorsque Zedd enfonça ses doigts dans la chair tendre de ses hanches.

-Tu peux l'enlever, si tu veux, chuchota Gabriel.

-De quoi ?

-Mon pull.

Zedd sentit son coeur faire un looping dans sa poitrine.

-Notre pull, tu veux dire, sourit-il contre les lèvres de Gabriel.

Il glissa ses mains contre ses côtes, emportant le pull avec lui. Gabriel leva les bras pour lui faciliter la tâche. Zedd rencontra son doux sourire lorsque l'habit tomba finalement sur le sol.

Mais Zedd devait avouer que ce n'était pas vraiment la première chose qu'il regarda.

Ses yeux parcoururent la peau laiteuse de Gabriel qui semblait presque scintiller sous la lumière artificielle du plafonnier. Le pendentif en forme de soleil tombait sur son sternum, brillant silencieusement, et Zedd voulait embrasser Gabriel de partout. Des dizaines de petits grains de beauté de tailles différentes parsemaient son épiderme porcelaine et quelques taches de rousseur recouvraient ses épaules. Zedd laissa son regard glisser sur ses tétons durs et rougis, le doux renflement de son ventre qui dépassait un peu de l'élastique de son short, et ses hanches charnues qui semblaient l'appeler à les presser jusqu'à y laisser des bleus circulaires ou peut-être des suçons.

Zedd aurait voulu lui dire qu'il était tellement beau ou peut-être même écrire des sonnets sur les douces courbes de son corps et la peau crémeuse sur laquelle il avait envie de glisser sa langue, mais il resta silencieux.

Il déglutit bruyamment, conscient de la chance qu'il avait d'avoir un garçon comme Gabriel sur ses cuisses, et glissa lentement sa main sur sa peau. Son pouce dévala son sternum, caressa ses côtes, survola son nombril jusqu'à se loger contre sa hanche.

Zedd jeta un regard à Gabriel, il le fixait avec de grands yeux débordants de luxure, sa lèvre inférieure coincée entre ses dents, ses joues un peu rouges. Il semblait attendre, doux et délicat sur ses genoux, comme s'il se donnait complètement. Zedd voulait qu'il soit à lui.

Lentement, il se pencha en avant jusqu'à presser un baiser contre son cou. Gabriel entortilla ses doigts dans ses mèches, les tirant légèrement alors que les lèvres de Zedd caressaient sa peau jusqu'à aspirer une marque marbrée juste contre l'espace entre sa clavicule et son coeur. Gabriel pencha la tête en arrière, laissant un gémissement déborder de ses lèvres alors qu'il se laissait faire, malléable sous le toucher de Zedd.

L'hispanique logea ses mains contre la courbe douce de sa taille au moment où Gabriel se cambra encore plus contre lui. Sa bouche caressa sa peau et lorsqu'il entoura ses lèvres autour de son téton, les doigts de Gabriel se crispèrent contre sa nuque.

-Zedd, hoqueta-t-il.

Zedd mordilla son bout de chair, tirant dessus jusqu'à ce que Gabriel gémisse contre son oreille. Il passa le plat de sa langue contre le téton gonflé avant de se diriger vers l'autre. Gabriel était fébrile contre lui, sa peau brûlante sous les doigts et la bouche de Zedd.

-Ça m'avait manqué, souffla Gabriel, la voix rauque et brute. Tu m'avais manqué.

Zedd sentit son coeur se gonfler comme un ballon et il sourit contre sa peau, pressant son front contre sa clavicule pour cacher le rouge sur ses joues.

Son suricate exécutait une petite danse de la joie dans le creux de sa poitrine.

-Tu m'as manqué aussi, Gaby, chuchota-t-il.

Il leva les yeux vers Gabriel, mais il eut à peine le temps de croiser son regard avant que le bouclé ne fonde sur ses lèvres. C'était une collision brûlante qui projeta Zedd vers d'autres horizons de plaisir. Il désirait tellement Gabriel que c'en était douloureux.

Sans se séparer de lui, Gabriel tâta les épaules de Zedd jusqu'à attraper les pans de veste. Il les tira et Zedd se redressa pour l'aider à retirer le vêtement. À peine le cuir avait-il touché le sol que Gabriel saisissait déjà le revers de son t-shirt. Il le tira au-dessus de sa tête, interrompant le baiser un bref instant, mais Gabriel fut rapide pour fondre sur ses lèvres de nouveau alors que ses doigts dévalaient son torse.

Zedd était un peu effrayé que tout ça aille trop vite, mais il n'arrivait pas non plus à arrêter Gabriel parce que c'était juste tellement bon d'être contre lui, de glisser ses mains contre sa peau nue et sentir les siennes presser ses épaules.

-Je peux ? demanda Gabriel alors qu'il logeait son index sous la ceinture de Zedd.

L'hispanique déglutit contre les lèvres de Gabriel et se contenta d'hocher la tête.

Les petites mains de Gabriel s'activèrent alors à déboucler sa ceinture et il le déboutonna rapidement, ses mains tremblants presque d'appréhension. Les barrettes qui retenaient ses boucles en arrière permettaient à Zedd de voir son visage même quand Gabriel avait la tête baissée, empêchant un rideau de boucles de tomber dans ses yeux et de cacher ses joues rosées.

Zedd voulait encore l'embrasser.

-Tu es tellement bien foutu, murmura Gabriel alors qu'il tirait sur l'élastique de son caleçon.

Il se pencha en avant, pressant sa tempe contre celle de Zedd. Sa respiration effleurait l'oreille de l'hispanique et Zedd allait probablement devenir dingue.

-Je ne le suis pas, rétorqua-t-il. Je suis gros, j'ai des poignées d'amour.

Zedd vit Gabriel lécher sa paume avant qu'il ne glisse ses doigts dans son sous-vêtement et-

-Merde, jura-t-il.

-J'aime tes poignées d'amour, souffla Gabriel contre son oreille en entamant de lents mouvements. J'aime tout chez toi.

Il embrassa la mâchoire de Zedd alors que sa main bougeait de bas en haut, rendant l'érection de Zedd de plus en plus dure contre sa paume.

L'hispanique sentit ses entrailles se tordre délicieusement.

-J'ai des vieux bourrelets quand je m'assois, Gaby, contesta Zedd.

Il était un peu à court de souffle et il essayait de paraître détaché, mais Gabriel était littéralement en train de le toucher. Zedd enfonça ses doigts dans les hanches de Gabriel.

-J'ai des cuisses énormes, continua-t-il. Tu es le mieux foutu de nous deux.

Gabriel se redressa sur ses genoux jusqu'à rencontrer le regard de Zedd. Il avait un sourcil levé et sa main s'immobilisa sur son érection, juste sous la tête de son pénis. Les cuisses de Zedd se tendirent de frustration.

-Zedd, tais-toi. Être bien foutu, c'est pas être hyper mince ou hyper musclé, c'est avoir un beau corps, peu importe sa forme.

Il se pencha en avant et ses lèvres effleurèrent celles de Zedd. Il reprit les mouvements sur son érection et Zedd ouvrit la bouche, un gémissement silencieux s'échappant de sa poitrine.

-Tu dis que je n'accepte pas tes compliments, mais tu n'acceptes pas mes compliments non plus, et ce n'est pas parce que tu as des cuisses plus épaisses ou des hanches plus larges que d'autres garçons que tu es gros ou laid.

L'alliance entre les mouvements de Gabriel et ses mots doux excitait Zedd plus que ça ne le devrait.

La voix de Gabriel descendit jusqu'à n'être qu'un murmure.

-Tu es toi, souffla-t-il. Tu es Zedd, et c'est le plus important.

La vision de Zedd était tubulaire, il ne voyait que les yeux dorés de Gabriel. Il mordilla sa lèvre inférieure lorsque Gabriel passa son pouce contre son gland et ses doigts creusèrent ses hanches.

-Et après tu dis que je suis niais, souffla-t-il avec un petit sourire.

Gabriel gloussa en pressant son front contre le sien. Sa main se mit à bouger plus rapidement et inconsciemment, Zedd commença à lever les hanches pour rencontrer le poing de Gabriel à mi-chemin.

-Je suis juste vraiment attiré par toi, murmura Gabriel.

Zedd étouffa un gémissement.

-Je savais bien que tu étais là que pour mon physique, se moqua-t-il.

Gabriel releva les yeux vers lui, leurs nez pressés l'un contre l'autre. La vision de Zedd était floue, mais il put tout de même distinguer le sourire jouant sur les lèvres du bouclé.

-À vrai dire, je suis là que pour ta grosse bite.

Zedd rit, mais le son mourut contre les lèvres de Gabriel lorsqu'il se pencha vers lui pour l'embrasser. Ils sourirent dans le baiser, mais c'était parfait, et l'instant semblait figé dans le temps. Les mouvements de Gabriel devinrent plus lents, langoureux, c'était presque de la torture, mais Zedd était si bien sous son toucher, sous ses lèvres.

Perdre Gabriel lui avait rappelé combien Zedd l'aimait. C'était peut-être la raison pour laquelle il lui avait « je t'aime ». Les mots semblaient encore plus forts lorsqu'il était près de Gabriel, lorsqu'il pouvait juste tendre la main et presser sa paume contre sa poitrine pour sentir les battements de son coeur sous ses doigts. Ils poussaient presque douloureusement à l'arrière de sa gorge et Zedd voulait lui dire tous les jours, tout le temps. Il voulait les graver sur la peau de Gabriel, peut-être même les peindre.

Gabriel leva les yeux vers lui et un brasier silencieux crépitait dans le fond de ses prunelles. Zedd glissa une main contre sa joue en humectant ses lèvres.

-Je peux te toucher ? murmura-t-il.

Gabriel sourit timidement en se penchant contre le toucher de Zedd.

-Je pensais que tu n'allais jamais demander, souffla-t-il.

L'hispanique sourit en se redressant pour écraser ses lèvres contre celles de Gabriel. Elles étaient humides et molles, un peu gonflées après tous leurs baisers échangés.

Zedd glissa ses doigts contre l'arrière de la cuisse de Gabriel, glissant son index et son majeur sous le revers de son short jusqu'à sentir son caleçon effleurer le bout de ses doigts.

-Tu le sens quand je te touche ? chuchota Zedd dans leur baiser.

Zedd glissa sa main plus loin jusqu'à presser sa fesse.

Gabriel haleta légèrement en secouant la tête.

-Pas en-dessous des fesses, non. Mais je le sais quand ta main est sur moi.

L'hispanique fronça les sourcils en se reculant légèrement pour rencontrer ses yeux dorés.

Gabriel retira sa main de son caleçon et la pressa contre l'os de la hanche de Zedd. Son petit suricate semblait vouloir pleurer de frustration et peut-être que Zedd aussi, mais ce n'était pas vraiment important.

-Comment ?

Le bouclé haussa une épaule avec un petit sourire en recoiffant les mèches de Zedd jusqu'à dégager son front des cheveux rebelles qui tombaient devant ses yeux.

Ses doigts entourèrent le poignet de Zedd et firent lentement glisser sa main plus bas sur sa cuisse.

-Là, je ne sens rien, souffla-t-il. Mais c'est comme les personnes qui perdent un sens : les autres se développent.

Gabriel se pencha en avant jusqu'à effleurer les lèvres de Zedd.

-J'ai perdu l'usage de mes jambes alors le reste de mon corps est plus sensible au toucher.

Ses doigts tirèrent le poignet de Zedd jusqu'à remonter sa main sur ses fesses.

-Et je sens quand tu es proche de moi, murmura-t-il.

-Comment tu fais ?

Gabriel gloussa et l'embrassa brièvement.

-Ce n'est pas magique. Un corps émet de la chaleur et j'y suis sensible, peut-être plus que les autres gens. Alors je sens quand ta main est près de moi, je sens ta chaleur.

-Un peu comme un rayon de soleil ?

Gabriel sourit.

-Un peu comme un rayon de soleil.

Zedd ne put empêcher ses propres lèvres de se courber.

-Alors je n'avais pas tort quand je disais que tu étais un soleil.

-Dans ce scénario, tu es le soleil, Zedd. Je capte juste ta chaleur, un peu comme un tournesol.

-Les tournesols ressemblent à des soleils, alors ma théorie reste correcte.

-Moui, je ne suis pas sûr, rit Gabriel. Mais si tu es le soleil et que je suis un tournesol, alors je ne peux pas vivre sans toi.

Zedd gloussa.

-Je savais bien que je t'étais indispensable.

-Seulement parce que tu es un plutôt bon cuisinier et que tu fais le ménage chez moi.

L'hispanique pinça sa hanche et Gabriel couina avant de pencher la tête en arrière pour laisser un rire bruyant pénétrer l'air, une douce mélodie que Zedd voulait entendre tous les matins. Ses boucles dansèrent dans son dos et Zedd sentit une douce chaleur se propager dans sa poitrine.

Un peu comme un soleil.

-Être heureux te va bien, chuchota-t-il contre la peau de Gabriel avant d'embrasser sa clavicule.

Gabriel rencontra son regard, un doux sourire planant toujours sur ses lèvres charnues. Deux fossettes creusaient ses joues et elles étaient là, silencieusement majestueuses et elles le rendaient encore plus beau, encore plus joli sous toutes ses boucles dorées et à travers sa peau porcelaine. Sans effort, juste avec un sourire, elles égayaient toute une pièce.

-Ce n'est pas vraiment très joli un tournesol fané.

-Alors je ferais en sorte de te garder heureux tous les jours.

Les joues de Gabriel rosirent et il était adorable.

-Arrête d'être aussi mignon, tu me gênes, souffla-t-il.

Zedd sourit plus largement encore.

-Ou alors tu peux venir être mignon dans mon lit, ajouta Gabriel avant d'embrasser la commissure de ses lèvres.

La proposition suggestive de Gabriel sembla réveiller une autre partie du corps de Zedd qui n'était pas - pour une fois - son suricate.

-Avec joie, gloussa Zedd.

Il attrapa les cuisses de Gabriel et le souleva du canapé, marchant aveuglément à travers le petit appartement alors que le bouclé entourait ses bras plus fermement autour de sa nuque en l'embrassant fiévreusement. Mais Zedd connaissait l'appartement par coeur, comme le corps de Gabriel, et il arriva facilement jusqu'à sa chambre.

Il tomba sur les genoux, rencontrant le moelleux du matelas, et déposa délicatement Gabriel sur les couvertures sans même interrompre le baiser. Les mains de Gabriel glissèrent contre ses épaules et s'aventurèrent dans son dos jusqu'à griffer ses omoplates. Zedd pressa son bas-ventre contre l'entrejambe de Gabriel. Avec ses doigts coinçaient dans le creux des genoux de Gabriel, Zedd maintenait ses cuisses ouvertes, rendant leur étreinte étroitement sensuelle.

-Zedd, souffla Gabriel alors que l'hispanique glissait ses lèvres vers sa mâchoire pour y déposer un baiser.

Il s'arc-bouta contre le matelas lorsque Zedd s'invita sous l'élastique de son short et de son caleçon, entourant son érection. Du liquide séminal s'était déjà échappé de sa fente, rendant la friction plus facile. Il était dur dans sa paume et Zedd fut encore plus excité à la simple idée que Gabriel l'était alors qu'il ne l'avait même pas touché. Il était dur juste à cause de leurs baisers et de métaphores stupides sur le soleil et les tournesols, et Zedd bandait encore plus parce que - putain, Gabriel était parfait.

-Enlève-le, haleta Gabriel.

Il avait déjà les yeux fermés. Sa peau était rougie, de ses tétons à ses pommettes, et Zedd se sentit si privilégié de pouvoir assister à un tel spectacle. Zedd payerait un billet tous les soirs si c'était pour être témoins d'un ballet si spectaculaire.

Ses boucles étaient éparpillées sur le coussin et Zedd pensa qu'il ressemblait au soleil doré qui reposait encore sur le sternum de Gabriel.

Finalement, Zedd coinça ses doigts sous l'élastique de son short et le fit glisser le long de ses jambes jusqu'à jeter le vêtement par terre. Gabriel portait un caleçon incroyablement serré qui soulignait chaque courbe de son érection. Une petite tache humide était visible au-dessus de son gland, Zedd déglutit bruyamment.

-Tu peux enlever ça aussi.

Zedd leva les yeux vers Gabriel, qui le regardait depuis sous ses cils ridiculement longs alors qu'il retirait les barrettes de ses cheveux et les posait sur sa table de nuit. Ses cils brossèrent ses pommettes lorsque Gabriel battit des paupières et Zedd voulait manger son petit-déjeuner sur lui - ou des pancakes avec des abdos.

Il saisit l'élastique de son caleçon et le tira sur ses cuisses pâles avant de le décrocher de ses chevilles et de le jeter quelque part sur le côté, laissant un Gabriel nu et vulnérable au milieu des couvertures.

Ses draps roses pastels encadraient son corps et l'image semblait presque irréelle. Zedd redoutait de le toucher et d'abîmer une telle oeuvre d'art. Il ressemblait à ces peintures inaccessibles exposaient dans les plus belles galeries italiennes. Il ressemblait à ces sculptures en marbre poli qui soulignaient chaque courbe des corps divins. Il ressemblait à ces déesses dans les mythes grecs, à Aphrodite ou Vénus, enchevêtré dans du satin d'Egypte. Dans la réalité, c'était des draps en coton rugueux et un cadre beaucoup moins somptueux que l'Olympe.

Mais Zedd avait toujours l'impression de rendre visite aux Dieux lorsque ses doigts effleuraient la peau de Gabriel.

-Tu ne t'es pas fait mal ? souffla Zedd en se penchant en avant, ses mots vibrants contre les côtes de Gabriel.

Ses lèvres caressèrent sa peau avant d'y laisser un baiser.

-Quand ça ?

Zedd sourit et embrassa son ventre, juste au-dessus de son nombril.

-Quand tu es tombé du ciel.

Il vit Gabriel lever les yeux au ciel.

-Oh mon Dieu, il n'y a que toi pour sortir ce genre de choses dans cette situation.

Zedd gloussa et pressa les hanches de Gabriel en descendant plus bas encore, embrassant l'aine de Gabriel.

-Tu ne peux pas être autre chose qu'un ange.

Sa langue glissa contre la peau de Gabriel et il l'entendit retenir un gémissement.

-Ouais, j'avais oublié de te dire que Dieu m'a prêté aux mortels pour te guider, plaisanta Gabriel.

Zedd sourit et ses bras encerclèrent les cuisses de Gabriel pour les soulever. Il s'allongea sur le ventre, sa tête planant juste au-dessus de l'objet de tous ses désirs inavouables.

-Me guider ? répéta-t-il

-Oui, répondit Gabriel. Donc arrête de délibérément éviter ma bite et touche-moi, bordel !

-C'est si gentiment demandé, gloussa Zedd.

Gabriel le fusilla du regard et Zedd lui fit un clin d'oeil.

-Dieu n'aime pas le sarcasme.

-T'es gay, t'as littéralement un mec entre tes cuisses et t'es même pas marié, t'es sûr que tu veux parler de ce que Dieu aime ou n'aime pas ?

Le bouclé se pinça les lèvres, Zedd pouvait lire toute la frustration dans le fond de ses yeux. Il aimait le taquiner jusqu'à le pousser au bord du gouffre.

-Tu iras en enfer, marmonna Gabriel en écrasant son crâne contre le coussin.

Il se mit à fixer le plafond étoilé. Zedd gloussa encore.

-Aucun endroit n'est aussi chaud que ton cul, bébé.

-Ce que tu es ringard, rétorqua Gabriel, mais un sourire amusé jouait sur ses lèvres. Tes méthodes de drague sont vraiment démodées.

-N'empêche que tu bandes, alors démodées ou pas, elles fonctionnent.

Gabriel se redressa sur son coude.

-Trop de parlottes, pas assez d'actions. Je vais vite arrêter de bander si tu continues d'utiliser ta bouche seulement pour dire des conneries.

Un sourire malicieux courba les lèvres de Zedd.

-C'est que monsieur a développé ses talents de dominant.

Gabriel leva un sourcil provocateur.

-Il faut bien que quelqu'un porte la culotte ici.

-Dit celui qui est à poil.

Zedd rit alors que Gabriel pinçait ses lèvres.

-Je te déteste, Zedd Gert.

L'hispanique se redressa et s'aida de ses mains pour revenir au-dessus de Gabriel, s'aidant de ses genoux pour maintenir les cuisses de Gabriel écartées.

-Et moi je t'aime, Gabriel Samuels.

Zedd pressa ses lèvres contre celles de Gabriel, qui sourit dans le baiser en entourant ses bras autour de sa nuque.

-T'es vraiment un gros crétin, gloussa-t-il contre sa bouche.

Zedd se sépara de lui pour rencontrer ses yeux dorés où des milliers d'étoiles semblaient danser dans ses iris. Il recoiffa quelques boucles derrière son oreille.

-Et tu es vraiment parfait, chuchota-t-il.

Zedd eut le temps de voir Gabriel sourire avant qu'il ne le tire dans un autre baiser désordonné.

Des mains envieuses poussèrent contre la ceinture de son jean et Zedd gloussa dans le baiser avant de glisser sa langue contre celle de Gabriel. Il tendit une main derrière lui pour tirer son jean, le laissant glisser sur ses cuisses, et Gabriel était déjà en train de s'inviter sous son caleçon.

À l'aveugle, Zedd fouilla sous les coussins et dans les draps jusqu'à rencontrer la surface froide d'un petit flacon de lubrifiant. Il n'avait pas changé de place depuis la dernière fois et Zedd sourit un peu dans le baiser alors que Gabriel enfonçait ses doigts dans la chair tendre de sa fesse.

-Je trouve qu'on parle pas assez de ton cul.

-Ah ouais ? rit Zedd avant de capturer sa lèvre inférieure entre ses dents.

Il tira dessus jusqu'à ce que Gabriel gémisse dans sa bouche.

-Ouais, t'as quand même un cul incroyable. Tu fais des squats ?

-Non, je mange des tacos.

Gabriel gloussa à son tour.

-C'est ça le secret alors.

Les lèvres de Zedd dérivèrent vers son cou, caressant la peau douce avec sa langue. Gabriel entortilla sa main libre dans ses mèches sombres.

-Je trouve qu'on parle pas assez de ton cul, marmonna Zedd.

Il glissa une main contre sa fesse pour appuyer ses dires.

-Je t'écoute, sourit Gabriel.

Ses yeux brillaient de luxure, mais ses traits encore juvéniles lui donnaient un air innocent. Zedd voulait voir ses côtés les plus secrets.

-Je ne fais pas dans la théories, souffla Zedd alors que ses lèvres embrassaient le sternum de Gabriel.

Il déposa une lignée de baisers contre son torse, glissant sa bouche contre son nombril et le doux renflement de son ventre, en regardant les yeux de Gabriel devenir de plus en plus sombres.

-Je fais que dans la pratique.

Gabriel n'eut pas le temps de répondre que Zedd entourait déjà ses lèvres autour de lui.

Un gémissement silencieux s'échappa de la poitrine de Gabriel et son corps se tendit sur le matelas. Il se cambra, ses doigts agrippants les bords du matelas. La langue de Zedd se pressa contre la peau sensible de l'érection de Gabriel, glissant entre ses lèvres avec facilité. Elle semblait lourde et chaude sur sa langue, Zedd mentirait s'il disait ne pas apprécier sucer Gabriel.

Ce n'était pas quelque chose qu'il aimait particulièrement faire. Bien-sûr, il s'était mis à genoux un nombre incalculable de fois, mais seulement parce qu'il savait que de beaux billets l'attendraient dans sa poche le lendemain. Zedd aimait recevoir des fellations (qui n'aimait pas ça après tout ?), mais pas en donner. Il n'aimait pas l'idée que quelque chose tape le fond de sa gorge et l'empêche de respirer.

Avec Gabriel, c'était différent. Zedd voulait juste qu'il lâche prise et qu'il se concentre sur lui-même, sur son propre plaisir. Faire plaisir à Gabriel surpassait toutes ses peurs et toutes les choses qu'il n'avait pas l'habitude de faire. Zedd sortait de sa zone de confort seulement parce qu'il aimait trop voir Gabriel se perdre dans les draps et gémir son prénom.

-Zedd, chuchota-t-il au moment où l'hispanique entoura ses doigts à la base de son érection.

Sa langue parcourut l'arrière de son pénis et il ancra son regard dans celui de Gabriel. Elle passa sur son gland, récupérant le liquide séminal qui perlait de sa fente.

-C'est la première fois ? demanda Zedd avant d'entourer ses lèvres autour de lui de nouveau.

Il vit les doigts de Gabriel s'enfoncer d'autant plus dans le matelas.

-De quoi ? demanda Gabriel.

Sa voix était basse et il semblait presque essoufflé. Ses yeux brillaient de luxure, ils étaient vitreux, et ses joues étaient un peu rouges.

Zedd ne l'avait jamais trouvé aussi beau.

-Que tu vois un raton-laveur fumer du shit, ironisa Zedd. À ton avis, Gabriel ?

Un sourire courba les lèvres de Gabriel.

-C'est vraiment pas sympa de - oh - de te moquer de moi quand - putain, je peux avoir une discussion normale quand - quand voilà quoi !

Zedd pouffa en récupérant le lubrifiant dans les draps, laissant finalement l'érection de Gabriel glisser de sa langue. Elle tomba lourdement contre la hanche de Gabriel, humide et dure. Zedd était affamé.

-Oui, c'est la première fois, chuchota finalement Gabriel.

Il regardait Zedd verser une noisette de lubrifiant sur son index et son majeur en se mordillant la lèvre inférieure, comme s'il savait déjà ce qui allait se passer.

-Généralement, c'était plus moi qui - m'occupait des autres que l'inverse, ajouta-t-il.

-Tu es bien trop généreux avec les gens.

Zedd se redressa jusqu'à être à la hauteur de Gabriel, leurs nez s'effleurèrent. Le bouclé pressa ses mains sur ses épaules.

-Mais l'avantage de sortir avec moi, c'est que je m'occuperais toujours de toi, continua Zedd, plus bas, jusqu'à ce que sa voix ne soit qu'un murmure.

Pour appuyer ses dires, il pressa ses doigts contre l'intimité de Gabriel.

Le bouclé attrapa sa lèvre inférieure entre ses dents pour retenir un gémissement, Zedd sourit malicieusement. Lentement, il se mit à décrire des cercles autour de son entrée et il pouvait sentir les ongles de Gabriel s'enfoncer dans ses biceps.

Il pressa doucement la pulpe de son index à l'intérieur avant de le retirer, juste pour tester le terrain, et Gabriel semblait d'autant plus le supplier du regard. Zedd se pencha en avant, embrassant l'épaule de Gabriel, avant de finalement pousser son doigt à l'intérieur de lui.

Gabriel haleta contre son oreille alors que ses doigts se crispaient contre sa peau. Il s'arc-bouta sur le matelas et Zedd sourit dans son cou avant d'y déposer un baiser. Il bougea son majeur, entreprenant de lents va-et-vient en embrassant son épiderme pâle. Gabriel gémit doucement.

-Zedd, hoqueta-t-il.

L'hispanique ajouta un autre doigt et il eut juste le temps de lever la tête pour voir les cils de Gabriel brosser ses pommettes avant qu'il ne ferme les yeux en penchant la tête vers l'arrière. Sa bouche s'entrouvrit pour laisser un gémissement silencieux s'en échapper et c'était une vision magnifique.

Gabriel était magnifique.

Une expiration tremblante déborda de ses lèvres rougies et Zedd en profita pour glisser sa langue contre la sienne. Gabriel gémit et se laissa embarquer dans un baiser brouillon. Ses mains attrapèrent les mèches à la base de la nuque de Zedd, tirant dessus jusqu'à ce que l'hispanique grogne.

En même temps, Zedd se mit à bouger ses doigts. D'abord lentement, juste pour que Gabriel s'ajuste à la bonne sensation, avant d'entreprendre des mouvements plus rapides, plus forts.

-Putain, haleta Gabriel contre ses lèvres.

Zedd ne put s'empêcher de sourire dans le baiser. Il posa son front contre celui de Gabriel.

Les derniers rayons du soleil projetaient des ombres striés sur la peau laiteuse de Gabriel à travers les stores, ondulant contre la courbe douce de ses hanches alors qu'il commençait lui-même à bouger pour rencontrer les mouvements de Zedd.

Les doigts de Zedd frôlèrent sa prostate et Gabriel ouvrit la bouche, sa poitrine se soulevant lourdement. Il se serra autour de son index et de son majeur et Zedd se sentit devenir encore plus dur à la simple pensée qu'un jour il serait peut-être à l'intérieur de lui.

Mais il ne pouvait pas se permettre de penser à une telle chose quand il venait à peine de regagner la confiance de Gabriel.

Son érection, depuis longtemps négligée et délaissée, rebondit contre son ventre. Son gland était humide de liquide pré-éjaculatoire juste parce que Zedd regardait Gabriel se perdre dans les draps sous lui. Il était si sexy sans même s'en rendre compte et il rendait Zedd absolument fou. Fou amoureux de lui.

-Zedd, gémit encore Gabriel lorsque l'hispanique appuya ses doigts contre sa prostate avec plus d'instance.

Zedd embrassa la commissure de ses lèvres et s'apprêta à caresser l'érection de Gabriel lorsqu'il sentit des doigts entourer son poignet.

-Attends, souffla Gabriel.

L'hispanique fronça les sourcils et retira ses doigts alors que Gabriel se penchait sur le côté pour ouvrir le petit tiroir de sa table de nuit. Il fouilla dedans jusqu'à trouver ce qu'il cherchait.

Avant que Zedd ne puisse vraiment réfléchir à ce qu'il se passait, il sentit un petit carré d'aluminium être pressé contre sa poitrine.

Un préservatif.

Il le saisit et l'observa un instant avant d'ancrer son regard dans celui de Gabriel. Il était de nouveau allongé sur le dos, sa lèvre inférieure coincée entre ses dents et ses boucles humides étalées sur la taie d'oreiller.

-Tu veux - tu veux qu'on-

Zedd ne réussit pas à finir sa question. Il déglutit bruyamment parce que putain de bordel de merde, oui. Mille fois oui. Mais il n'était pas sûr que Gabriel soit encore prêt à sauter un tel pas avec lui, ils venaient à peine de sortir d'une dispute plutôt importante, et-

-S'il te plaît, chuchota Gabriel, interrompant le fil des pensées de Zedd.

-Hum - tu es sûr que c'est ce que tu veux ?

Un doux sourire courba les lèvres de Gabriel et il pressa ses mains contre les joues de Zedd.

-Oui, murmura-t-il. Je te veux toi.

Zedd entoura ses doigts autour du poignet de Gabriel et caressa lentement le dos de sa main.

-Je veux que tu le fasses pour toi, pas pour moi. Ne te force pas si tu ne le veux pas, on peut attendre encore.

-Je le veux, Zedd, je te le promets.

L'hispanique se pencha en avant pour presser ses lèvres contre celles de Gabriel, juste parce qu'il l'aimait tellement.

Ils s'échangèrent un sourire privé lorsqu'ils se séparèrent et Zedd avait un peu la sensation que c'était sa première fois aussi. Il n'avait jamais couché avec quelqu'un avec qui il était en couple et encore mois avec quelqu'un dont il était amoureux et ça semblait spécial, important.

Il se redressa sur ses genoux et se débarrassa de son pantalon et de son caleçon qui étaient restés pendus à ses cuisses. Il jeta les vêtements quelque part derrière lui et récupéra le préservatif, déchirant l'emballage avec ses dents.

-Laisse-moi faire.

Zedd ancra son regard dans celui de Gabriel alors qu'il attrapait le préservatif entre ses doigts. Il se contenta de rester silencieux et observa les petites mains de Gabriel dérouler le latex sur son érection douloureuse avant d'attraper le lubrifiant et d'en verser un peu dessus. Gabriel fit quelques va-et-vient pour étaler le gel et Zedd noya ses dents dans sa lèvre inférieure en grognant légèrement.

Puis Gabriel tomba de nouveau sur le matelas et ses bras s'échouèrent au-dessus de sa tête, comme s'il se donnait - s'offrait - à Zedd. Il était le plus beau de tous les cadeaux.

-Comment tu veux le faire ? demanda Zedd en laissant ses doigts glisser contre la cuisse de Gabriel jusqu'à sa hanche.

Il enfonça ses doigts dans la chair tendre.

-Comme ça, chuchota Gabriel. Je veux te voir.

Un sourire attendri grandit sur les lèvres de Zedd alors qu'il se penchait en avant. Il saisit l'une des cuisses de Gabriel pour l'enrouler autour de ses hanches et pressa son autre avant-bras juste à côté de la tête de Gabriel. Plus près que jamais, Zedd pouvait voir le soleil briller au fond des prunelles de Gabriel.

-Tu es mignon, souffla-t-il. Et romantique. Mais choisir le missionnaire pour sa première fois, c'est vraiment pas très créatif.

Gabriel leva les yeux au ciel et lui frappa l'épaule - enfin, comme un chaton le ferait.

-Laisse-moi tranquille, gloussa-t-il. J'suis pas expert en sexe, ok ?

-Je le suis pas non plus, mais plus personne ne devrait baiser en missionnaire de nos jours.

-Je préférais quand tu disais que j'étais mignon et romantique.

Zedd embrassa le bout de son nez.

-Tu l'es, chuchota-t-il. Faudra juste que je pense à t'acheter un exemplaire du Kamasutra.

-Mon Dieu, tais-toi !

L'hispanique laissa un rire bruyant s'échapper de sa poitrine.

-Ouais, désolé.

-On peut revenir à la partie où t'allais - tu vois ce que je veux dire ?

-Où j'allais quoi ? demanda innocemment Zedd.

Parce que bien-sûr qu'il savait de quoi Gabriel parlait. Il aimait juste voir ses joues devenir rouge de gêne et la façon dont il devenait nerveux lorsqu'il parlait de sexe.

-Où t'allais - t'allais - Zedd, arrête, tu sais de quoi je parle !

Zedd gloussa lorsque Gabriel lui offrit une petite demonstration en introduisant son doigt dans un trou formé par son index et son pouce.

-Déboucher ta tuyauterie ? plaisanta-t-il.

-C'est vrai qu'il faut un master en plomberie pour faire l'amour, ironisa Gabriel en levant les yeux au ciel.

-Oh, « faire l'amour », que c'est mignon, sourit Zedd.

Gabriel lui claqua de nouveau le bras et Zedd rit plus fort encore.

Puis il croisa le regard de Gabriel et il souriait doucement, amusé et détendu, et c'était exactement ce que Zedd voulait. Il ne voulait pas que Gabriel soit stressé et anxieux, il voulait qu'il soit en confiance, qu'il soit sûr de lui.

Zedd se pencha en avant et déposa un baiser sur ses lèvres.

-Tu promets de m'arrêter si tu as mal ? chuchota-t-il en se séparant de lui.

Il saisit son sexe et le guida vers l'intimité de Gabriel.

-Promis, répondit Gabriel.

L'impatience pouvait se lire dans son regard alors qu'il observait Zedd bouger contre lui.

-Tu peux me dire d'arrêter à n'importe quel moment de toute façon, je suis-

-Zedd, allez !

L'hispanique se pinça les lèvres en hochant la tête. Il était peut-être plus stressé que Gabriel devrait l'être et c'était - il n'avait juste jamais fait ça. Partager un moment intime comme ça avec quelqu'un qu'il aimait réellement ou même prendre la virginité d'une personne. Zedd était terrifié à l'idée que Gabriel n'aime pas et soit juste envahi par la douleur de la première fois.

Inconsciemment, il saisit la main de Gabriel et entremêla ses doigts entre les siens, les serrant fort. Gabriel lui lança un regard, mais Zedd était trop occupé à s'aligner contre son intimité pour y prêter attention.

Avec une dernière caresse contre sa hanche, Zedd se poussa lentement en lui.

Après avoir passé des mois dans un flou de frustration et de désespoir, son suricate semblait littéralement hurler dans sa poitrine. Ou peut-être que c'était son coeur qui battait terriblement fort. Il était aussi possible que son coeur et son petit suricate soient les mêmes personnes.

Zedd sentit les ongles de Gabriel griffer sa peau. Il leva les yeux vers lui alors que ses hanches se pressaient enfin contre les fesses du bouclé. Gabriel avait penché la tête en arrière et fermé les yeux. Ses sourcils étaient froncés et il semblait perdu dans un mélange de plaisir et de douleur. Sa main serra celle de Zedd si fort que ses os auraient pu se briser.

-Ça va ? chuchota Zedd en se redressant sur ses genoux.

Il s'assit sur ses talons et laissa les cuisses ouvertes de Gabriel reposer sur les siennes.

-Oui, souffla Gabriel. Juste - attends.

Zedd hocha lentement la tête en se mordillant la lèvre inférieure. Il se sentait presque coupable d'apprécier être entouré de la chaleur de Gabriel quand lui semblait être submergé par la douleur de l'étirement.

Il pressa alors sa main libre contre le torse de Gabriel, glissant brièvement son pouce sur son téton rougi, avant de caresser sa hanche. Puis il saisit l'érection de Gabriel et commença lentement à faire quelques va-et-vient pour le distraire de la douleur.

Le pendentif en forme de soleil se souleva en même temps que la poitrine de Gabriel lorsqu'il prit une inspiration tremblante. Il haleta doucement lorsque le pouce de Zedd se pressa contre sa fente et se serra un peu autour de lui. Zedd retint un gémissement.

-Je ne pensais pas que tu aurais voulu que ta première fois soit comme ça, souffla Zedd.

Peut-être que discuter détendrait Gabriel.

-Pourquoi ? rétorqua le bouclé en ouvrant finalement les yeux pour croiser ceux de Zedd.

L'hispanique haussa une épaule en accélérant ses mouvements de poignet juste pour entendre Gabriel gémir.

-Je pensais que tu aurais voulu un truc ultra cul-cul et cliché avec des roses, des bougies, de la musique sexy et tout le tralala. Un truc spécial quoi, pas un truc sur un coup de tête.

-C'est toujours spécial quand c'est avec toi, Zedd.

C'était adorable et sincère. Zedd sentit ses joues rougir un peu et il cacha un sourire en pinçant ses lèvres. Gabriel se cambra en lâchant un autre gémissement lorsque Zedd resserra sa prise autour de son érection.

-Tu es plutôt niais, tu sais ?

-Ouais, et c'est pour ça que tu m'aimes.

Zedd gloussa et sentit son coeur fondre dans sa poitrine.

-Ouais, chuchota-t-il. Ouais, c'est pour ça que je t'aime.

Gabriel lui offrit un sourire et il semblait si doux, si joli dans un flou de sexe et de chaleur, ce qui était sûrement un peu contradictoire. Gabriel était constamment magnifique, même s'il ne s'en rendait pas compte, et peut-être aussi un peu angélique.

Un ange déchu.

-Tu peux essayer de bouger ? demanda Gabriel d'une voix basse et timide.

Zedd sourit et hocha la tête.

Il laissa l'érection de Gabriel tomber sur son ventre et saisit sa hanche à la place. Avec délicatesse, il se retira à moitié avant d'à nouveau se pousser lentement à l'intérieur de lui. Il réitéra l'action en grognant bas dans sa gorge. Zedd jeta un regard à Gabriel pour s'assurer que tout allait bien. La douleur semblait se dissiper un peu plus à chaque mouvement, ses traits s'apaisants jusqu'à ce qu'il semble ressentir de plus en plus de plaisir.

Zedd était persuadé que Gabriel n'avait même pas conscience d'à quel point il était sexy. Ses lèvres semblaient molles et humides, laissant de doux gémissements en déborder alors que ses cils brossaient ses pommettes rougies chaque fois qu'il jetait un regard à Zedd.

C'était une sensation indescriptible qui remplissait l'estomac de Zedd jusqu'à ce qu'il ait l'impression qu'un brasier formidable y brûlait. Un brasier que Gabriel allumait un peu plus à chaque gémissement, un brasier qui s'enflammait chaque fois que Zedd se poussait plus loin en lui.

Il avait l'impression de perdre tout ce qu'il restait de sa lucidité.

C'était si différent de toutes les autres fois. Il n'y avait pas de sentiment de culpabilité planant au-dessus de lui comme à chaque fois qu'il avait couché avec des hommes plus vieux au cours des derniers mois, et pas non plus l'impression qu'il était juste un cul de plus dans le palmarès de quelqu'un comme avec Austin.

C'était lent, doux, amoureux. Zedd agrippa les hanches de Gabriel et se pencha vers lui, envahissant son espace. Leurs nez se pressèrent l'un contre l'autre.

-Embrasse-moi, souffla Zedd.

Mais Gabriel pressait déjà ses lèvres contre les siennes. Leurs langues se rencontrèrent dans un baiser désordonné, téméraire. Rien de bien glamour.

Zedd se permit d'accélérer ses coups de reins jusqu'à ce que le bruit obscène de ses hanches rencontrant celles de Gabriel emplisse la pièce. Gabriel gémit dans le baiser.

-Zedd, haleta-t-il.

Les lèvres de Zedd glissèrent contre sa peau et embrassèrent son cou.

-Tu n'as même pas idée d'à quel point tu es excitant, chuchota-t-il.

Gabriel griffa ses épaules et Zedd sut qu'il avait trouvé le bon angle.

Il roula des hanches en empoignant celles de Gabriel et se déplaça à l'intérieur de lui avec la sensation qu'il se perdait dans l'abîme. Le monde autour de lui semblait flou, indistinct. Rien n'était plus important que le corps de Gabriel sous le sien et son souffle contre son oreille.

Gabriel était serré, chaud, accueillant. Zedd devait se brusquer pour ne pas aller plus vite et juste assouvir tous ses fantasmes les plus fous. Mais bouger lentement, glisser contre le torse de Gabriel, était parfait. Zedd le désirait juste tellement qu'il était difficile pour lui de se contrôler.

Zedd ne s'était jamais dit qu'il y avait des façons différentes de coucher avec quelqu'un. Il connaissait le sexe brut, celui où le plaisir retournait l'estomac jusqu'à ce que sa tête tourne, celui où rien ne comptait plus que jouir, jouir, jouir.

Avec Gabriel, c'était un ballet. C'était lent, doux, magnifique. Leurs gémissements se mêlaient harmonieusement et Zedd tenait Gabriel si près de lui qu'ils ne semblaient faire qu'un. Il embrassa son cou et Gabriel enfonça ses doigts dans ses omoplates.

-Zedd, souffla-t-il.

-Je te tiens, je suis là.

Zedd se redressa de nouveau sur les genoux, s'asseyant sur ses talons, juste pour pouvoir admirer le corps de Gabriel sous le sien. Il saisit les jambes de Gabriel et les souleva jusqu'à ce que ses fines chevilles reposent sur ses épaules. Gabriel gémit au changement de sensation, sa poitrine se soulevant lourdement. Il était divin, angélique.

Alors Zedd se permit d'accélérer un peu, observant le corps de Gabriel onduler en rythme avec ses coups de reins. Ses doigts glissèrent contre ses cuisses jusqu'à saisir l'érection de Gabriel.

-Tu es magnifique, souffla-t-il en embrassant l'intérieur de la cheville de Gabriel.

Il savait qu'il ne le sentirait pas, mais il avait juste besoin de toucher chaque parcelle du corps de Gabriel qu'il avait à sa disposition. En même temps, il entreprit de lents et langoureux mouvements de poignet pour propulser Gabriel plus près de l'orgasme.

Zedd le vit enfoncer ses doigts dans le matelas, agrippant l'étoffe douce de ses draps, alors qu'un gémissement débordait de ses lèvres. Zedd grogna lorsqu'il sentit Gabriel se serrer autour de lui et inconsciemment, ses coups de reins se firent plus insistants, plus forts. Gabriel se cambra.

-Zedd, hoqueta-t-il.

Les yeux fermés, la tête basculée vers l'arrière, il commença à bouger sa main dans l'air comme pour chercher Zedd à l'aveugle. L'hispanique sourit tendrement et attrapa ses doigts entre les siens. Il les entremêla et Gabriel enfonça ses ongles dans le dos de sa main.

-Vraiment magnifique, chuchota encore Zedd.

Ses boucles collaient à différents endroits de son visage et Gabriel semblait si loin, mais si près en même temps. Perdu dans une galaxie de plaisir, Gabriel s'abandonnait à Zedd.

Un sourire privé grandit lentement sur les lèvres de Zedd. Un sourire que personne n'avait besoin de voir, il était juste pour lui, juste parce qu'il avait la chance d'avoir Gabriel comme ça. Il l'avait comme personne ne l'avait jamais eu et un sentiment grandissant d'amour poussa dans sa poitrine - un peu comme un tournesol au soleil.

Il fut distrait de ses pensées lorsque Gabriel gémit bruyamment.

-Zedd, hoqueta-t-il de nouveau, comme s'il ne voulait pas vraiment dire autre chose.

Ses doigts serrèrent d'autant plus ceux de Zedd.

L'hispanique embrassa sa cheville encore une fois.

-Proche ?

Gabriel hocha vivement la tête dans le coussin sans même ouvrir les yeux. Zedd accéléra alors ses mouvements sur son érection, ses doigts glissants facilement avec le liquide séminal qui perlait de sa fente.

Il pouvait sentir le ventre de Gabriel se contracter contre le dos de sa main et le brasier dans le creux de son estomac semblait s'enflammer encore, encore et encore. Pour être honnête, il était lui-même proche, probablement depuis le moment où il avait commencé à déshabiller Gabriel ou peut-être même depuis le moment où il l'avait vu en entrant dans l'appartement.

Gabriel l'excitait comme personne ne l'avait jamais excité. Sa beauté naturelle mêlée à son charme et son côté sexy sans même qu'il essaye le rendait magnétique, électrique, exquis. Sa peau laiteuse et sa riche odeur sucrée donnait l'envie à Zedd de poser ses lèvres sur lui chaque fois qu'il était proche de lui, et chaque fois que Gabriel le regardait, Zedd voulait juste se mettre à genoux et lui offrir son coeur sur un plateau d'argent.

C'était effrayant et excitant. Zedd n'avait jamais été amoureux et il semblait que Gabriel domine toutes ses premières fois.

Et la première place dans son coeur aussi.

Envahi par un sentiment d'amour, Zedd détacha sa main de celle de Gabriel pour la glisser contre sa joue. Son pouce dessina le contour de sa lèvre inférieure et Gabriel ouvrit les yeux, rencontrant les siens à travers un brouillard de sexe et d'excitation.

Sa peau était humide de sueur et elle était brûlante au toucher, enflammée par leur étreinte passionnée. Lorsque Gabriel saisit son pouce entre ses lèvres et commença à entourer sa langue autour de son doigt, Zedd sentit son coeur faire un looping dans sa poitrine. Ses grands yeux brillants l'observaient avec tendresse et sensualité à la fois, Zedd voulait se baigner dans l'océan doré qu'était ses iris.

En donnant un coup de rein plus fort que les autres, les cils de Gabriel papillonnèrent contre ses pommettes alors qu'il étouffait un halètement autour du pouce de Zedd. L'hispanique glissa son doigt contre sa lèvre inférieure, laissant les gémissements déborder de la poitrine de Gabriel, une mélodie si sexy aux oreilles de Zedd.

Il accentua alors ses mouvements, se poussant plus loin, plus fort en Gabriel pour le propulser vers d'autres horizons de plaisir. Il cala ses coups de poignet sur le même rythme, empoignant son érection avec plus d'insistance. Gabriel se cambra si joliment sur les draps et Zedd l'aimait encore plus.

-Zedd ! gémit Gabriel.

Dans un dernier soupir, il agrippa les draps et se déversa sur la main de Zedd et sur son propre ventre. Sa poitrine se souleva lourdement et Zedd étouffa un gémissement en attrapant sa lèvre inférieure entre ses dents parce que Gabriel était toujours si beau lorsqu'il jouissait pour lui.

-Zedd, Zedd, répéta Gabriel, comme une prière. Zedd.

Et alors que Zedd continuait de se pousser en lui, Gabriel haletait sous lui, les yeux fermés avec la sur-stimulation. Zedd glissa sa main jusqu'à sa poitrine juste pour sentir le coeur de Gabriel battre contre sa paume. Il battait fort et Zedd savait que c'était à cause de son récent orgasme, mais il espérait que c'était un peu pour lui aussi.

-Désolé, j'ai - oh - je n'arrivais plus à me contenir, haleta Gabriel.

Zedd gloussa alors qu'il ralentissait - à contre coeur - ses mouvements avant que ça ne devienne trop douloureux pour lui. C'était tellement frustrant compte tenu du fait qu'il était si près, mais il ne voulait pas blesser Gabriel.

-Ne t'excuses pas pour avoir joui, Gaby, souffla-t-il.

Il se retira et enleva le préservatif en le jetant quel part à côté de lui. Il entoura une main autour de lui-même et commença de rapides mouvements, noyant ses dents dans sa lèvre inférieure.

-Laisse-moi faire, chuchota Gabriel.

Il tendit sa main vers Zedd et dégagea la sienne pour entourer ses doigts autour de son érection douloureuse.

-Merde, jura Zedd lorsqu'il sentit le pouce de Gabriel se presser contre sa fente.

Il rencontra son regard et ça semblait intime, privé. Spécial.

Zedd ne put s'empêcher de basculer la tête en arrière en fermant les yeux, grognant alors qu'il commençait lui-même à bouger ses hanches pour rencontrer les mouvements de Gabriel à mi-chemin. Ses petites mains le guidaient vers des horizons inexplorés et des images d'un Gabriel désespéré, sexy, magnifique, dansaient derrière ses paupières closes.

Il enfonça ses doigts dans les cuisses de Gabriel, juste pour s'accrocher à quelque chose parce qu'il avait l'impression de quitter la terre ferme.

-Je pense que c'est plutôt toi qui n'a pas idée d'à quel point tu es sexy, chuchota Gabriel.

Et il était adorable, charmant. Zedd lui offrit un sourire maladroit, cachant ses joues rougissantes en embrassant sa cheville.

Gabriel passa son pouce sur sa fente encore une fois et Zedd libéra un râle rauque en jouissant dans sa main. Des rubans blanchâtres peignèrent le torse de Gabriel, déjà constellé par ses propres traces de son récent orgasme.

Un sourire béat courba ses lèvres alors que Gabriel continuait de le branler à travers son orgasme. Il croisa son regard et c'était - Zedd n'avait jamais autant aimé un moment intime comme il l'avait aimé, adoré, avec Gabriel.

Il se pencha en avant et pressa un baiser contre ses lèvres meurtries.

-Merci, chuchota-t-il en posant son front contre le sien un instant.

Zedd reprit son souffle en sentant les mains de Gabriel glisser contre sa nuque.

-Tu n'as pas à me remercier pour avoir couché avec toi, Zedd, répondit-il.

Zedd pouvait entendre le sourire dans sa voix. Il laissa son visage tomber contre son épaule jusqu'à ce qu'il presse son nez contre son cou. Sa propre odeur planait sur la peau de Gabriel mêlée à des effluves de sexe et de vanille. Zedd embrassa son épaule.

-Merci de m'avoir fait confiance, rectifia-t-il.

Gabriel gloussa doucement et embrassa le côté de sa tête en caressant les cheveux à l'arrière de son crâne.

-Je savais juste que tu étais le bon.

Un sourire attendri grandit sur les lèvres de Zedd alors qu'il se redressait pour rencontrer le regard de Gabriel.

-Tu as toujours été le bon, Zedd, ajouta Gabriel, sa voix basse et timide.

L'hispanique sentit son coeur cogner douloureusement dans sa poitrine, laissant une empreinte dans sa cage-thoracique. Une empreinte qui portait le nom de Gabriel Samuels.

Il glissa une main dans la nuque de Gabriel et leurs nez se frôlèrent.

-Eres realmente perfecto, murmura-t-il.

Gabriel retint un gloussement en pinçant ses lèvres.

-Dis-moi autre chose, souffla-t-il. En espagnol.

Zedd humecta ses lèvres et son pouce dessina le contour tranchant de la mâchoire de Gabriel. Envahi par un sentiment écrasant d'amour, Zedd se pencha en avant pour l'embrasser.

-Te amo, Gabriel, chuchota-t-il contre ses lèvres.













NDA : OUI ILS ONT BAISÉ!!!! ON SORT LE CHAMPAGNE!!!!!

vous pouvez même pas savoir à quel point j'attendais tellement d'écrire cette scène louliloul je l'avais déjà planifié dans ma tête depuis le jour où j'ai commencé à écrire cette histoire (ça fait un peu obsédé dit comme ça mdrr mais c'est vraiment pas dans ce sens-là, c'est juste que je les aime trop et j'avais hâte qu'ils se le montrent entre eux)

du coup j'avoue je me suis permis de prendre quelques jours de plus pour écrire ce chapitre, mais je voulais vraiment qu'il soit parfait (même s'il l'est carrément pas mdrr, j'en suis toujours pas 100% satisfait mais je savais plus quoi modifier pour l'améliorer)

j'espère tellement que ça vous a plu! si c'est le cas, n'hésitez pas à voter et commenter!

les deux prochains chapitres sont déjà écrits donc il ne devrait pas tarder à être publiés :)

je vous aime!

picsou & préservatif, N. ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top