3. Sourire, devinette et partage



NDA : heyyyyyyyy voilà un nouveau chapitre loul, ça se passe genre le jour après le dernier chapitre. j'espère que ça vous plaira!

il est plus d'une heure du mat' mais oklmmm

ENJOY!


ZEDD.

Le soleil rasant l'horizon laissait des effluves de chaleur se balader dans l'air. Zedd soupira en regardant l'heure sur son téléphone de nouveau. Il était près de dix-neuf heures et Gabriel n'était toujours pas sorti. Il balança sa tête vers l'arrière en fermant les yeux un instant, se remémorant la nuit passée. Du moins, les débris de mémoires que Zedd arrivait à assembler à travers le flou d'alcool qu'il avait ingurgité avant que son cerveau efface tout ce qu'il s'était passé. Son dernier souvenir était le moment où il s'était écroulé sur le lit de Keith avec l'homme chuchotant à son oreille « tu es mien ce soir.»

Dans tous les cas, Zedd n'était pas sûr de vouloir s'en rappeler. La douleur dans le bas de son dos était presque un murmure silencieux soufflant qu'il n'aurait pas forcément apprécié les gestes de Keith s'il avait eu toutes ses capacités mentales.

Au même moment, il sentit son téléphone vibrer contre sa cuisse.

Gavin est intéressé par votre profil, il souhaiterait vous contacter !

L'hispanique se dit qu'il ne devrait pas faire ça, mais alors qu'il déverrouillait son cellulaire pour accepter le rendez-vous avec un homme certainement beaucoup plus vieux que lui, il pensa que dans tous les cas, il avait déjà enfreint la loi de multiple fois, alors être une salope ne devait pas vraiment être une tâche difficile. Surtout s'il était payé derrière et qu'il avait de l'alcool gratuit alors qu'il n'avait pas l'âge légal pour en consommer.

-J'ai fini.

La voix de Gabriel sortit Zedd de ses pensées plutôt perverties. Il leva les yeux pour voir Gabriel s'éloignant déjà vers le parking. Il roula les yeux au ciel et sauta sur ses pieds, suivant le bouclé jusqu'à sa voiture.

-T'es en retard d'une demie heure, grommela Zedd. Tu te faisais branler la nouille ou quoi ?

Gabriel lui jeta un regard plutôt froid. Leur précédente altercation ayant eu lieu la veille avait refroidi leur relation - s'il y en avait eu une - bien plus qu'elle ne l'était avant. Zedd ne savait pas vraiment s'il était heureux de cette nouvelle ou non, même si ça ne faisait pas plus parler Gabriel.

-J'étais chez mon médecin, je pense que mes rendez-vous peuvent prendre autant de temps que je le veux.

Zedd soupira en haussant les sourcils.

-Si c'est pour t'aider à avoir un meilleur caractère alors restes-y le temps que tu veux, mon ami, marmonna-t-il.

Arrivés devant sa voiture, Zedd savait qu'ils étaient maintenant face à leur habitude la plus gênante : aider Gabriel à se hisser sur le siège passager. Chaque fois qu'il avait pensé à porter quelqu'un comme une princesse, c'était pour l'attirer dans son lit, pas pour se prendre des coups de coude dans l'épaule et des réflexions désobligeantes.

Mais Gabriel s'accrochait toujours à lui, un bras autour de sa nuque, et Zedd pouvait sentir ses boucles brunes chatouiller son cou alors qu'il se penchait pour l'asseoir sur le siège. Il se sentait le savon et le shampoing à la vanille et Zedd aimait cette habitude car Gabriel le remerciait à chaque fois, de son plein gré, et ça c'était vraiment un exploit.

Zedd se laissa tomber côté conducteur après avoir bataillé pendant de longues minutes pour rentrer le fauteuil de Gabriel dans son coffre et il sortit du parking en regardant le soleil se coucher derrière les arbres. Le trajet fut bizarrement silencieux, la radio jouant un tube actuel en fond seulement pour que ce ne soit pas trop gênant. Gabriel jouait sur son téléphone tandis que Zedd faisait une liste de tous les mauvais choix qu'il avait fait dans sa vie. Parler à Gabriel était en premier.

Arrivés devant l'immeuble de Gabriel, Zedd l'aida à sortir de la voiture et l'accompagna jusqu'à son appartement, laissant le bouclé vaquer à ses occupations alors qu'il vérifiait qu'il y avait bien des restes de lasagnes que Gabriel pouvait réchauffer sans son aide.

-Tu es bien silencieux aujourd'hui, commenta soudainement Gabriel.

Le garçon s'était assis sur le canapé et regardait la télé, n'ayant même pas pris la peine de se tourner pour regarder Zedd avant de parler.

-Et tu n'es pas muet apparement, rétorqua l'hispanique.

-Je m'inquiétais seulement.

Un sourire malicieux courba les coins de la bouche de Zedd. Il se déplaça jusqu'au salon en croisant les bras sur son torse, humectant ses lèvres alors qu'il regardait Gabriel changer de chaîne.

-Est-ce que tu peux répéter ce que tu as dis ? demanda-t-il innocemment. Je ne suis pas sûr d'avoir bien entendu.

Gabriel lui lança un regard dédaigneux avant de lever les yeux au ciel.

-Je ne m'inquiétais pas vraiment, ne te fais pas de faux espoirs, marmonna le bouclé. Ce n'est juste pas dans tes habitudes de ne pas dire de conneries toutes les trois secondes.

Zedd gloussa doucement.

-Oh arrête, tu ne veux juste pas admettre que tu n'aimes pas quand je parle pas.

-En quoi est-ce que je n'aimerai pas ? répliqua Gabriel, incrédule. Tu ne poses pas de questions gênantes et tu me fais pas chier avec tes états d'âme pourries.

-Je te fais quand même rire, sourit Zedd.

Un rire amer échappa la poitrine de Gabriel.

-Oh s'il te plaît, tu m'as déjà entendu rire à un seul de tes commentaires inutiles ?

-Tu viens de rire là, pointa l'hispanique, jubilant intérieurement.

Gabriel soupira en détournant le regard, mais le coin de ses lèvres s'étiraient en un doux sourire.

-Tais-toi, souffla-t-il.

Zedd pinça ses lèvres, retenant un sourire à la vue de celui de Gabriel. Peut-être que tout n'était pas perdu.

-Tu souris.

Gabriel piqua un fard et son sourire s'évanouit alors que ses joues rougissaient jusqu'à la pointe de ses oreilles. Ses dents se noyèrent dans sa lèvre inférieure et il ferma les yeux un instant.

-Tu es idiot, murmura Gabriel. Tu m'agaces.

Zedd gloussa en fourrant les mains dans les poches de sa veste.

-Quelle répartie, monsieur Samuels.

Le bouclé secoua de nouveau la tête et fit un geste vague de la main vers la porte d'entrée.

-Et je vous invite à partir, monsieur Gert.

Mais Zedd ne bougea pas. Rendre Gabriel nerveux était probablement sa nouvelle passion et c'était amusant de le voir rougir. Il semblait loin de ses apparences froides et de ses remparts trop hautes, il était doux et timide et Zedd appréciait trop ce Gabriel là pour ne pas en profiter.

Gabriel lui lança un regard en biais puis planta ses yeux dans les siens.

-Tu as prévu de bouger ton cul ou comment ça se passe ? J'en ai marre de toi, allez oust !

Pour la première fois, ce n'était pas méchant, et ça ne semblait pas réel. C'était taquin et joueur et Zedd rit doucement en récupérant ses clés sur la table de la cuisine.

-Je suis pas très bon pour twerker, je ferai mieux de partir, sourit-il.

Et Gabriel cacha un sourire derrière sa main, mais Zedd l'avait vu. Il ne dit pourtant rien et quitta l'appartement du bouclé en souriant.











-Du camembert, des capotes et du champagne ?

Zedd gloussa en regardant le garçon porter ses achats hors de la petite épicerie.

-Ouais, je pense qu'il va perdre sa fleur ce soir.

-Quelle fleur ?

Oly fronça les sourcils, la bouche à moitié pleine de confiseries. Zedd soupira en voyant toutes les miettes que son meilleur ami laissait tomber sur le comptoir.

Le week-end, l'épicerie de Sheppard restait ouverte jusqu'à minuit et Zedd était de veillée ce soir-là. Oly avait accepté de traîner dans la petite boutique avec lui et pour les divertir, il avait trouvé un jeu qui consistait à deviner la vie des gens.

-Sa virginité, Ducon, répondit Zedd.

Oly regarda les portes automatiques avec un air de dégout.

-Avec du camembert ? Sérieux ? J'aurai pas trop envie de coucher avec une nana qui pue le fromage. Imagine l'odeur de ta bite après.

Zedd leva les yeux au ciel. Ce gamin était irrécupérable.

-Peut-être que c'est pour faire classe, essaya Zedd.

-Le camembert c'est pas super classe, marmonna Oly.

Au même moment, une jeune fille coiffée d'une queue de cheval serrée déposa des articles devant Zedd. De la bière, une bouteille de vodka, une autre de Jack, un paquet de chips au barbecue et un magazine de sport.

Zedd fit passer les articles en la regardant coiffer nerveusement ses cheveux derrière ses oreilles.

-Trente-quatre dollars s'il vous plaît, annonça-t-il en rangeant les articles dans un sachet en papier.

-Tenez, déglutit-elle en posant quelques billets et pièces sur le comptoir.

Elle se précipita pour récupérer son sac et fit de gros yeux en courant presque vers la sortie.

-C'est exceptionnel hein, lui dit Zedd avant qu'elle franchisse les portes automatiques.

La jeune fille se tourna en clignant des yeux, semblant confuse. Zedd lui sourit et lui fit un clin d'œil, elle gloussa nerveusement et mima un merci des lèvres avant de sortir de la petite boutique. Oly avait les sourcils froncés, complètement paumé - comme à son habitude - alors que Zedd secouait la tête avec un sourire, rangeant les billets dans la caisse.

-Qu'est-ce qui est exceptionnel ? demanda Oly.

-Elle a sûrement dix-sept ou dix-huit ans, quelque chose dans ces eaux-là. En tout cas, elle n'a pas l'âge légal pour acheter autant d'alcool.

Les yeux d'Oly firent des allées-retours frénétiques de la porte par laquelle la fille était sortie à Zedd, la mâchoire bloquée autour d'un masque de choc.

-Mais t'es un génie !

Zedd gloussa et fit un geste de la main pour repousser le commentaire de son meilleur ami. Tout le monde était un génie comparé à Oly de toute façon.

-Avec ses seins, je pensais qu'elle avait au moins la vingtaine, dit Oly en mimant une poitrine avec ses mains.

Il coinça sa langue entre ses lèvres et regarda son torse en s'imaginant probablement avec une poitrine généreuse. Un sourire étira le coin de ses lèvres et il palpa ses seins imaginaires.

Zedd le regarda avec les sourcils haussés, se demandant s'il devait juste se moquer de lui ou simplement ne rien dire. Ça ne le choquait même plus.

-Putain, si j'avais une bonne paire d'obus, qu'est-ce que je serai bonne ! s'exclama Oly avec un énorme sourire.

L'hispanique pressa une main contre son front. Dieu, ce mec était complètement con. Mais bientôt, Oly chopait des oranges pour les coincer dans son t-shirt et Zedd arrêta de se poser des questions lorsqu'il mit aussi des paquets de confiseries dans son pantalon pour amplifié ses fesses. Il se déhancha dans tout le supermarché et faillit renverser le cadis d'une dame, mais il était presque minuit et Zedd connaissait Oly depuis trop longtemps pour s'inquiéter de son cas.











Plus tard cette nuit-là, il rentra chez lui pour trouver un petit garçon allongé dans son lit. Zedd soupira en laissant son sac tomber à côté de son armoire.

-Thomas, bouge, soupira-t-il en s'engouffrant dans sa salle de bains.

Il passa de l'eau sur son visage et enfila un pyjama, sans pour autant que le garçon profondément endormi dans ses draps bouge. Zedd soupira encore.

-Oh, Thomas, je t'ai dis de te casser, essaya-t-il, cette fois-ci plus fort.

L'hispanique s'assit au bord de son lit et secoua l'épaule de Thomas sans grande délicatesse. Le bambin se retourna en papillonnant des paupières, frottant ses yeux pour s'habituer à la pénombre.

-Zedd ? couina-t-il.

-Ouais, c'est le prénom du mec à qui appartient ce lit et il va s'énerver si tu vas pas dans le tien bientôt, rétorqua Zedd en soulevant les couvertures pour s'allonger.

Il se tourna dos à Thomas, récupérant son téléphone pour répondre aux snaps de Trisha. Mais il sentit le gamin gigoter derrière lui et il était trop fatigué pour maintenir patience.

Depuis quelques jours, il retrouvait souvent Thomas déjà endormi dans son lit lorsqu'il rentrait et Zedd lui avait répété de ne plus le faire. Les premières fois, il avait été assez gentil pour simplement le porter sans le réveiller jusqu'à sa chambre, mais il avait des limites. Cette nuit-là en était une.

-Je peux dormir avec toi, s'il te plaît ? chuchota Thomas.

-Non, répondit Zedd sans même le regarder.

-S'il te plaît, Zi. J'ai peur dans ma chambre.

Une petite main grassouillette se pressa contre sa hanche et Zedd se tourna pour voir Thomas, ses yeux vitreux à cause des larmes qu'il retenait.

-Y a pas de monstres dans ta chambre putain, casse-toi maintenant, ordonna Zedd en désignant la porte de sa chambre.

Soudain, la lèvre inférieure de Thomas se mit à trembloter et l'hispanique pressa le talon de ses mains contre ses paupières. Seigneur, ce gosse est insupportable.

-Zi, haleta-t-il.

-Putain, ok, céda Zedd. Mais tu dors. Et tu bouges pas. Et si demain tu me réveilles, je te jure que-

Je t'enfonce la tête dans les chiottes resta en suspens. Peut-être qu'il était préférable qu'il s'arrête là. Zedd se retourna et enfonça sa tête dans son oreiller, soupirant en tirant la couette pour se couvrir.

Il sentit Thomas faire de même derrière lui et la chambre devint soudainement silencieuse, seulement brisée par le vent courant entre les feuilles dehors et le plissement des draps chuchotant dans la pénombre de la chambre.

-Merci, Zi, murmura Thomas.

L'hispanique ne répondit pas, se contenta de soupirer, s'autorisant enfin à fermer les yeux, épuisé de sa journée et trop agacé pour faire autre chose que vouloir s'endormir et oublier qu'un gosse dormait dans son lit. Son lit, bordel.

Mais deux minutes n'étaient même pas passées que Zedd sentit Thomas s'agiter derrière lui de nouveau. Il ouvrit les yeux, rassemblant tout son self-control pour ne pas le virer de sa chambre.

-Arrête de bouger, merde, siffla-t-il entre ses dents en se tournant vers lui.

Thomas le regarda avec ses grands yeux bleus, s'enfonçant dans le matelas comme s'il voulait disparaitre.

-Désolé.

-Ouais.

Zedd se laissa tomber contre son coussin en expirant durement, cherchant à plonger dans un sommeil réparateur le plus vite possible. Thomas n'était visiblement pas du même avis.

-Dis, Zedd, je peux te poser une question ? murmura-t-il.

Je vais me tirer une balle. Je vais me tirer une balle. Je vais me tirer une balle.

-Quoi ?

Thomas demeura silencieux quelques instants avant de prendre une inspiration.

-Tu ne m'aimes pas, pas vrai ?

Zedd soupira. Thomas était un gosse bruyant et sale et non, Zedd ne l'aimait pas. Il était le fils de Sandy et certainement pas son frère, et pourtant, il devait partager sa maison avec eux et apparement son lit aussi. Thomas n'était pas vraiment une bonne nouvelle dans sa vie, il aurait préféré rester seul avec son père.

-Pourquoi tu me demandes ça ? souffla Zedd, ne prenant même pas la peine d'ouvrir les yeux.

-Tu te souviens de mon ami Martin ? Eh bien sa grande soeur elle - parfois, elle vient le chercher à l'école avec un goûter et elle lui fait des câlins.

Thomas marqua une pause.

-Tu ne fais jamais ça, toi.

L'hispanique soupira et abandonna tout espoir de pouvoir s'endormir maintenant.

-Ton Martin là il commence vraiment à me casser les couilles. Et je suis pas ton frère, Thomas.

-Ça veut dire quoi « couilles » ?

-C'est la boîte à bébé des hommes et quand tu tapes dedans, ça fait très mal.

Thomas prit une petite inspiration.

-Martin a fait mal à tes bébés ? s'inquiéta-t-il.

Oh mon Dieu. Oly et maintenant Thomas ?

-Dors, Thomas.

-Ok, répondit le garçon.

Le gamin gigota un peu derrière lui, mais bientôt il s'arrêta et Zedd entendit rapidement sa respiration s'apaiser et une chaleur s'émana du corps endormi de Thomas. Mais Zedd n'arrivait pas à trouver le sommeil, maintenant réveillé et pensif.

L'hispanique réalisa que sa relation avec Gabriel était exactement la même que celle qu'il entretenait avec Thomas et c'était déroutant que de se dire qu'il repoussait Thomas exactement comme Gabriel le repoussait.

Constamment, le bouclé dressait un mur entre eux jusqu'à être inaccessible et c'était la première chose que Zedd lui reprochait. Ils allaient passer les six prochains mois à être constamment autour de l'autre et Zedd en avait marre de vivre dans un environnement hostile, alors créer une amitié ou même juste une relation de connaissance avec Gabriel était de rigueur. Mais Gabriel maintenait cet extérieur froid qui était seulement brisé par les quelques moments où il parlait un peu. 

Zedd n'était pas mieux avec Thomas, tout en sachant qu'ils allaient probablement passer le restant de leurs jours à être liés par alliance, à se voir aux dîners de famille et aux fêtes. Zedd soupira et se tourna vers Thomas, assoupi à ses côtés. La douce lumière de la lune caressait les traits apaisés de l'enfant et sa peau paraissait soudainement faite de porcelaine.

La même que celle de Gabriel, pâle et lisse sous le soleil jusqu'à éclairer quelques tâches de rousseurs sur son nez. Zedd ferma les yeux en se souvenant du sourire de Gabriel, celui qui laissait voir l'ombre de fossettes joueuses et des éclats dorés dans ses yeux. Mais ils étaient rapidement voilés par la glace qui peuplait le monde de Gabriel.

Zedd s'endormit en se demandant si un jour il apprendrait à connaître le garçon malheureux qui habitait à quelques rues de chez lui, coincé dans un fauteuil et dans un univers où seule sa créativité et ses crayons avaient une place.











NDA : voilààààà le chapitre!! petit rapprochement héhé, premiers sourires et tout oulalala!

j'ai deux autres chapitres d'avance donc je pense que je les posterai rapidement courant la semaine prochaine. il va se passer des trucs un peu intéressants et tout loul donc j'ai hâte de vous poster ça. en tout cas, j'espère que ce chapitre là vous a plu. si c'est le cas, n'hésitez pas à voter et commenter!

je vous aime tous super fort!

quiches & bières, N. ❤️

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