Epilogue

" [..] Et c'est comme ça que la police est arrivé, pour me sauver moi et papa. " Racontais-je pour la énième fois à mon fils, Jacob. Il avait déjà les yeux clos, assoupis dans son lit à l'effigies de Superman. Il adore que je lui raconte le fait que son père soi un super-héro, bien évidement, je changeais l'histoire. 

"Le méchant est arrivé pour m'enlever, mais Levi m'a sauvé en me prenant dans ses bras et en s'envolant sur le toit d'une maison, en attendant que les gentils arrivent pour enfermer le vilain homme."  C'est comme ça qu'il s'endort quand il a peur qu'il y ait un monstre sous son lit, je lui dit que si c'est le cas, on viendra le sauver des pattes du méchant monstre. Et à chaque fois il sourit, un sourire angélique qui peut donner chaud au coeur à n'importe quel personne.

Je sors de la chambre du petit, allant dans la salon, où mon mari est assit sur le canapé, regardant une quelconque série à la télé. Je m'assoie à ses côtés, posant ma tête contre son épaule. Il relève ses yeux gris vers moi, souriant en m'embrassant le crâne.

" Il s'est endormit ?" J'hoche la tête, le regardant dans les yeux. Je m'approche doucement de ses lèvres, fermant les yeux, pour l'embrasser de la manière la plus délicate possible. Partageant mon amour pour lui à travers ce baiser.


Après 5 ans d'amour partagées, moi et Levi avons décidés d'adopter un petit garçon. Qui est aujourd'hui âgée de six années. Nous avons longtemps hésité, mais l'accident nous a bel et bien prouvé que notre amour était réel.  

Il y a 11 ans, ma famille a tenté de m'assassiner. Levi a réussi à localiser ma position grâce à la localisation automatique de mon téléphone. 

Mon père est décédé en tombant sur la nuque lorsque mon mari est arrivé et qu'il a essayé de l'attaquer, Levi qui avait bien plus de force que lui l'a poussé en arrière, il est mort sur le coup. Quant à mon frère, Jean, il croupit aujourd'hui en prison. En entendant les deux coups de feux et Levi à terre, j'ai vraiment cru qu'il était mort, j'ai eu l'impression de voir ma vie défilée. Je ne pouvais pas voir ma vie sans lui, je l'aimais d'une manière incroyable. Comme si il avait  réussi à redonner un sens à ma vie. 

Au final, il s'était prit une balle de la part de Jean dans sa côte gauche. Ca lui a valut un séjour à l'hôpital, et un arrêt temporaire dans sa carrière, mais rien de bien grave. Je ne le remercierai jamais assez, de m'avoir sauvé. Et je le remercie d'ailleurs très souvent, comme quand je me réveille après un cauchemar où je revis cette scène horrible, et qu'il me prend dans ses bras, en me chuchotant que ce n'est rien, qu'il est là, qu'il ne me laissera jamais. Car oui, en réalité, cet homme me sauvera toujours de tout. D'une famille folle, d'un petit garçon qui ne veut pas arrêter de pleurer, de mes peurs insensées, de mes cauchemars à répétition, et de mes démons. 

Car en réalité, c'est ça le vrai amour. 

C'est savoir s'aimer sans limite, malgré quelques disputes futiles, malgré le fait que nous soyons deux personnes totalement opposées. C'est avoir besoin l'un de l'autre. Je l'aime quand il écrit des chansons pour moi, puis quand il les chante face à une foule de centaine de personnes, mais en me regardant dans les yeux, rien que moi, comme si j'étais le centre de l'univers. De son univers.

J'aime Levi Ackerman, de tout mon âme. Et à jamais.


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