9.2

Au final, Bellamy a donc utilisé ma hache pour ouvrir cette porte. Elle était bien rouillée jusqu'à la moelle, mais même avec un petit coup de pouce, nous étions à peine assez de trois pour réussir à la soulever. A l'intérieur, il fait totalement sombre, et une odeur de renfermé gagne mes narines, face à laquelle je grimace en mettant mon bras devant mon nez. "Chochotte..." me dit alors Bellamy avec un sourire aux lèvres. Je lève les yeux au ciel, lui faisant clairement comprendre que je me fiche bien de ce qu'il pense. Clarke, après nous avoir jeté un coup d'œil, commence à descendre les marches. Je n'ai aucune, mais alors clairement aucune, envie de mettre les pieds dans ce bunker qui pue encore plus que le buisson où j'ai dormi cette nuit, mais Bellamy pose une main dans le creux de mon dos, et ça déclenche une si profonde décharge électrique dans mon dos que je ne trouve pas d'autre échappatoire que de descendre à la suite de Clarke.

Il fait sombre, l'air est lourd et humide, et les toiles d'araignées ont envahi les lieux. Une fois en bas des marches, Clarke sort une lampe de son sac et l'allume. Sur le mur, des écriteaux très peu rassurants nous signifient que nous sommes dans un espace d'urgence. "Tu es sûr que cet endroit n'a pas été visité depuis la guerre ?" demande Bellamy, descendu à son tour, lui aussi une lampe à la main. Super, ils sont équipés, mais moi je peux toujours courir. "C'est quoi cet endroit ?" demandé-je à mon tour, désireuse de savoir un minimum dans quoi je me lance. "Un vieux dépôt qui date de bien avant la guerre. D'après les informations de l'Arche, il doit contenir des fournitures, de quoi nous aider à tenir l'hiver, et si il est sûr, nous pourrons nous en servir comme abris, nous et les habitants de l'Arche quand ils descendront." presque naturellement, Bellamy et moi échangeons un regard après la réponse de Clarke. Ni lui, ni moi, ne désirons avoir les gens de l'Arche dans les pattes. Et voilà, ils ont prévu de descendre, ils doivent être en train de tout préparer.

Nous nous éloignons de l'entrée, et je me crispe au fur et à mesure que nous avançons dans une obscurité quasi totale. Parce que franchement, c'est à peine si leurs lampes éclairent leurs pieds, alors moi qui n'ai pas de lampe à disposition, j'ai peur au moindre pas. Personnellement, je ne me sens pas du tout rassurée dans cet endroit. C'est un immense dédale de tuyaux, d'escaliers en ferraille qui tiennent à peine debout, et voilà qu'au détour d'un couloir, nous tombons sur un joli cadavre. "Quel jolie ballade, merci, vraiment, de me faire partager ce moment..." dis-je ironiquement, en montrant du doigt ce pauvre squelette en voie de décomposition depuis des décennies. "Tu m'as l'air bien bavarde aujourd'hui, Iso. Nous abandonner derrière toi t'aurait-il donner des ailes ?" déclare soudainement Clarke, le ton grave, continuant de marcher droit devant. Clairement, nous ne sommes plus les meilleurs amies du monde, elle m'en veut, mais et moi, là-dedans ? Je ne sais plus comment cette dispute a commencé... Peut-être que dans notre cellule, enfermées, avec seulement l'autre pour unique compagnie, nous pouvions nous entendre, mais en réalité, nous ne sommes peut-être pas faites pour se supporter ? Je ne relève pas sa remarque, me contentant de fixer son dos comme si j'avais envie de faire un trou dedans.

Nous continuons de marcher en silence par la suite, jusqu'à ce que nous quittions ce couloir morbide. L'air se fait plus supportable alors que nous arrivons dans une sorte de hall, bien qu'il ne fasse pas assez clair pour distinguer les limites de la pièce. "C'est impossible que nous venions vivre ici, cet endroit est dégoûtant..." fait alors remarquer Clarke, éclairant la pièce d'un geste circulaire avec le peu de portée que possède sa lampe. "Ça, je te le fais pas dire..." en rajouté-alors une couche, cachant de nouveau mon nez avec mon bras, respirant difficilement l'odeur de l'endroit, un mélange entre animal crevé (voir humain), excréments et autres odeurs de pourriture présentes dans l'endroit. J'ai toujours été sensible aux odeurs, et c'est à peine supportable pour moi, ici. Nous parcourons un peu plus la pièce, sans grande conviction maintenant, je ne pense pas que nous trouvions quoi que ce soit ici. Nous arrivons devant de grands barils en métal, dans lesquels l'eau qui fuient des tuyaux s'entasse. Bellamy commence à fouiller dans des compartiments, ouvrant des coffres. Et je fais de même, balayant les toiles d'araignées d'un geste furtif de la main. J'ouvre une imposante malle, et passe la main à l'intérieur, sur quelque chose de doux. "J'ai trouvé des couvertures !" je leur annonce alors, presque heureuse, parce que ça veut dire que nous allons bientôt pouvoir sortir ! Bellamy se met à craquer je ne sais quoi puis à le secouer dans tous les sens, et alors une lumière rouge vient éclairer son visage, celui de Clarke, mais également les murs. Il lance le bâton lumineux par terre, pendant que Clarke se tourne vers moi et regarde dans la malle où j'ai trouvé les ouvertures. "Super !" s'exclame-t-elle, voir un peu trop enthousiaste. "Tu t'exclames pour quelques couvertures ?" râle Bellamy, allumant un autre de ces bâtons lumineux. "Eh bien, c'est mieux que rien !" fait remarquer Clarke en se tournant vers Bellamy d'un air désapprobateur. Parfois, je me demande lequel est le plus rabat-joie entre lui et moi.

"Et pourquoi pas un kit médicale, de quoi cuisiner, ou bien une tente décente ?" s'énerve Bellamy en parcourant la pièce et tapant dans l'un des barils du pied. Je fronce les sourcils, et Clarke se tourne vers moi. Un bruit métallique résonne alors dans toute la pièce, provenant du baril que Bellamy a frappé. Clarke s'approche alors de moi, d'une façon, je pense, qu'elle veut discrète, mais qui ne l'est pas du tout. Bellamy entreprend de débarrasser ce qu'il y a sur le baril. "Va le calmer..." me dit-elle alors tout bas, espérant que Bellamy ne l'entende pas. Nous sommes côtes à côtes, mais nous ne nous regardons pas. "Quoi, pourquoi moi ?" je lui réponds, surprise, et légèrement dépitée. Elle me donne alors une tape dans le dos. Bellamy est en train de balancer tout ce qu'il y a sur le couvercle du baril par terre, faisant un boucan d'enfer. "Parce que... Parce que vous êtes amis." hésite-t-elle. Je me tourne vers elle, cette fois réellement choquée. Bellamy a envoyé valser le couvercle maintenant, et il plonge les mains dans l'eau rance du baril. "On est pas amis !" je me défends alors auprès de Clarke, un peu trop fort, ce qui me fait me crisper, mais Bellamy a l'esprit trop occupé. Clarke lève les yeux au ciel. Cependant, Bellamy pousse un cri de rage avant de donner un coup de pied dans le baril, le faisant s'écrouler sur le sol et déversant l'eau dans la pièce. Nous sursautons toutes les deux et nous tournons vers lui. "Hé, tout doux, Bellamy !" lui dis-je avec un air moqueur, mais nos regards à tous les trois tombent sur ce que le baril nous a livré, en plus de l'eau. Bellamy s'accroupit et nous nous approchons, regardant par dessus son épaule.

Il éclaire avec sa lampe un beau panel de fusils automatiques. "Oh mon dieu..." jubile alors Bellamy, s'emparant de l'un des engins. "Des fusils !" dit-il, un sourire aux lèvres, se tournant vers nous. Le visage de Clarke est grave, elle n'apprécie pas cette nouvelle autant que Bellamy. Et je dois dire que je pars plus de son principe, et si ils tombaient entre de mauvaises mains ?

"Ça change tout !" s'exclame Bellamy, tendant un immense drap rouge trouvé dans l'un des malles. Accoudée à l'un des barils, j'ai ouvert l'une des rations contenant des noix, et je grignote distraitement. Clarke vient piocher une poignée avant d'aller attraper un fusil et de le tourner dans tous les sens. Bellamy a tracé une croix sur le drap avec de la boue ou je ne sais quoi, et il revient vers nous, l'air déterminé. "Finit d'avoir peur de ces stupides lances." dit-il d'un air déterminé. Bellamy s'avance vers moi et prend lui aussi une poignée de noix qu'il mange d'un coup. Je hausse un sourcil, faussement vexée. Ils ont fini le paquet ! "Prêtes à en découdre, les filles ?" demande alors Bellamy dans un sourire, me lançant un nouveau paquet de noix qu'il sort de mon sac. Ce garçon n'a plus aucun respect. Clarke tient l'arme devant elle, et fait mine de viser. Bellamy se tourne vers moi, apparemment particulièrement excité à l'idée de nous voir tirer avec ces engins. Je donne alors un coup du menton vers Clarke. "A toi l'honneur." me contenté-je de dire, ouvrant le paquet de noix, et me pressant d'en manger avant que l'un d'eux ne viennent de nouveau le finir sans que je puisse à peine y toucher. Comme déçu, Bellamy se tourne vers Clarke. "Je ne vais pas me battre avec toi pour ramener des armes au camp." dit-elle soudain en reposant l'arme. "Je sais qu'on en a besoin, mais n'attends pas de moi que j'aime cette idée..." continue-t-elle en baissant les yeux. "As-tu déjà aimé quelque chose dans ta vie, au moins ?" ne puis-je m'empêcher de sortir, d'un air particulièrement vicieux. Je fronce les sourcils. Ce n'est pas comme si je pensais réellement ce genre de chose, mais c'est sorti tout seul, et ça fait du bien. Clarke me jette un regard noir, avant de reprendre le fusil d'un air revêche. Bellamy se tourne vers moi, comme pour me remercier.

"On a de la chance, les fusils ont été conservés grâce à la graisse, le fait qu'ils soient en si bon état signifie qu'on n'est plus vulnérables, tu dois apprendre à t'en servir." déclare Bellamy pour se donner bonne conscience, même si je le sens toujours aussi surexcité. Je me sens étrangement détendue, moi qui me sentait plutôt oppressée auparavant dans ce bunker, une chaleur m'a envahi et me fait me sentir presque bien. Clarke acquiesce faiblement, puis se met face à la cible. Et la voilà qui brandit maladroitement l'arme. "Je... Je le tiens juste l'épaule ?" demande-t-elle, essayant de trouver une bonne posture. "Non, tu l'as tient avec tes pieds !" me moqué-je alors malgré moi, et Bellamy se met à pouffer de rire avec moi. "Iso, tu commences vraiment à être chiante..." s'énerve Clarke avec un air mauvais sur le visage. Je lui fais un signe de la main nonchalant en guise d'excuse, je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai envie de rigoler un peu, et c'est rare avec moi. Je ne peux pas non plus m'empêcher de piocher encore et encore dans mon paquet de noix. Après avoir réussi à se contenir, Bellamy s'approche de Clarke. "Non, un peu plus haut." lui dit-il avant de poser une main sur son épaule, et de placer l'arme légèrement plus haut de l'autre main. Quelque chose en moi s'énerve, une forcé étrange et nouvelle qui gronde, mais je n'arrive pas vraiment à mettre la main dessus. J'attrape alors une noix que je lance sur Clarke, l'atteignant en plein à l'arrière du crâne. "Allez, tire !" je la presse, pendant que Bellamy se décolle de Clarke, secouant légèrement la tête, comme si il était un peu perdu. "Ok, euh... C'est bien, regarde et apprend." dit-il en s'emparant d'un autre fusil, et en visant la cible. Il ne lui faut qu'une seconde à peine pour se mettre en position, et je me souviens alors qu'il était garde sur l'Arche, il sait donc très bien manier les armes. Et sur le coup, je le trouve terriblement sexy. Je hoquette alors que cette pensée me traverse l'esprit, et il me jette un regard noir, pensant sûrement que j'essayais de le distraire. Il vise de nouveau la cible, et appuie la détente. Mais rien ne se passe. Je ne peux m'empêcher d'exploser de rire. "La ferme, Iso ! Clarke a raison, t'es chiante aujourd'hui !" bégaye-t-il alors que la honte peut se lire sur son visage. "Oh, pardon Monsieur !" je lui réponds nonchalamment en levant les yeux au ciel, ne me départissant pas de mon sourire pour autant. Clarke, quant à elle, se retient aussi de se moquer.

Bellamy triture son fusil quelques secondes, avant de viser de nouveau et d'appuyer de nouveau sur la détente. Mais rien ne se passe. "J'attends toujours." déclare Clarke en se retenant de pouffer de rire, avalant une poignée de noix au passage. Bellamy me jette un regard, mais je plisse les lèvres pour ne pas rire. "Mes balles sont inutiles, essaye les tiennes." dit-il à Clarke en se déplaçant sur le côté et en venant vers moi.

Clarke s'avance, se met en position, elle souffle, prend son temps. Et lorsqu'elle appuie sur la détente, un bruit sourd et métallique est émis par l'arme. La balle fuse, traversant le drap dans le coin en bas à droite. Je me mets alors à taper dans mes mains, faussement enthousiaste. Clarke se retourne, un grand sourire aux lèvres. "C'est incroyable ! Je suis horrible de ressentir ça ?" demande-t-elle en nous regardant d'un air perplexe. Pendant que je hausse les épaules, Bellamy sourit et lui fait non de la tête. "Bon, je vais aller regarder si il n'y a pas d'autres trésors cachés." déclare Clarke en me tendant son arme, et elle prend un paquet de noix avant de disparaître dans l'obscurité du bunker. Je soupèse l'arme de ma main valide d'un air songeuse. Elle n'est pas si lourde, mais c'est un sacré fusil, et d'une main, je ne pense pas avoir la force de viser et de tenir le choc du tir. "A ton tour, beauté." me dit quand même Bellamy en s'approchant, un air malin sur le visage.

Tout aussi joueuse que lui, je pointe maladroitement l'arme vers lui avec ma main valide tout en reculant. C'est à peine si je peux la soulever assez pour viser son buste, mais si je n'ai pas à appuyer sur la détente, ça reste jouable. "Qui te dis que je ne sais pas déjà m'en servir ?" lui dis-je malicieusement, faisant mine de le viser. Le visage de Bellamy s'exprime d'une étrange façon, à la fois amusé, à la fois prêt à me défier. "Je suis sûr que même à cette distance, tu me louperais." susurre-t-il, s'approchant encore un peu plus, jusqu'à ce que la pointe de l'arme touche son buste. "Je te trouve bien arrogant, Soldat Blake." ajouté-je en levant les yeux vers lui, un sourire en coin scotché aux lèvres. Bellamy attrape alors la pointe de l'arme dans sa main et la repousse sur le côté, rapprochant un peu plus nos deux corps. Je me sens bizarre, non pas parce que Bellamy se trouve très proche de moi, parce que c'est plutôt agréable en fin de compte, mais plutôt comme si je n'étais plus réellement maître de mon corps ou de mes pensées. "C'est ce qui te plaît chez moi, non ?" dit-il à voix basse, les yeux baissés vers les miens. Je me contente de hausser les épaules en guise de réponse, et Bellamy me fait lâcher l'arme en tirant dessus, la laissant pendre le long de sa cuisse et libérant ma main. Presque instinctivement, les yeux toujours vissés aux siens, je lève le bras, et mes doigts glissent doucement dans son cou, allant ensuite se loger dans sa nuque. "Je me sens bizarre, pas toi ?" me demande-t-il soudain, non sans cesser de sourire. Son souffle s'est accéléré, et je le sens frissonner sous mes doigts. Je me sens presque nauséeuse. Est-ce lui qui me met dans cet état ? Il n'y a plus un bruit autour de nous, et nous restons un long moment à nous regarder en silence, un sourire béat sur les lèvres. Sa main qui ne tient pas le fusil se pose dans le creux de mes reins et m'attire doucement encore un peu plus à lui. J'ai un éclair de lucidité pendant quelques secondes, me demandant où est-ce qu'on va, et puis tout s'envole alors qu'une nouvelle lueur perce le visage de Bellamy. Il paraît tellement plus humain que d'habitude, plus approchable et plus attachant. C'est comme si le monde entier avait arrêter de tourner autour de nous, et que nous pouvions, enfin, pour la première fois, se découvrir réellement... Et puis il y a cette électricité entre nous. Je cligne des yeux plusieurs passant ma langue sur ma lèvre, et alors ses yeux se baissent vers ma bouche. 

"Tue-moi. Allez, tue-moi !!" je me fige net, allant même jusqu'à cesser de respirer, alors que ces paroles résonnent dans le bunker. C'était une voix complètement désincarnée, criant et hurlant, mue par une souffrance et une haine si grande qu'elle serra mon cœur. Comme celle de ma mère. Je fronce les sourcils, et recule d'un coup. "Tu as entendu ?" soufflé-je en regardant autour de moi. Bellamy, qui ne semble pas comprendre, m'observe, silencieux. Je répète ma question, et il plisse les yeux, perplexe. "Non, j'ai rien entendu." Je passe une main sur son visage, j'ai soudainement beaucoup trop chaud.

D'un coup, sans prévenir, Clarke fait apparition devant nous, et je pousse un juron. Elle pose un regard incompréhensif vers Bellamy, comme pour lui demander ce que j'ai, mais il garde un visage fermé et se contente de hausser les épaules. Clarke s'approche alors de lui. "J'ai réfléchi, et il faut que nous décidions où garder les armes, et qui y aura accès." déclare alors Clarke, très sérieuse, mais Bellamy attrape mon arme qu'il avait gardé dans la main et tire, cette fois, pour de bon, en plein centre. Je suis rassurée qu'elle détourne son attention, mais il a l'air contrarié. Cependant, je ne m'occupe plus vraiment d'eux et recule. Je suis persuadée d'avoir entendu cette voix. C'était ma mère, des mots qu'elle m'a dit avant que je la tue. Dans mon dos, Clarke demande à Bellamy qui est en train de surveiller le Grounder, et il lui parle de Miller, lui disant de le garder sous la main, parce que les autres dans le camp l'écoute. Clarke paraît alors comprendre quelque chose. "Tu as agis bizarrement toute la journée, Bellamy, qu'est-ce qu'il se passe ?" lui demande-t-elle en se plaçant devant lui, baissant son arme. Bellamy n'a pas du tout le visage joueur et détendu qu'il arborait avec moi quelques minutes auparavant. Il détourne le regard vers moi, et baisse les yeux, excédé. Clarke me regarde à son tour, elle jette un regard à mon sac, puis à celui de Bellamy. "Toutes les rations que tu as prises... Tu voulais partir !" s'exclame-t-elle, presque choquée. A croire que ça ne l'a pas surprise pour moi, mais que Bellemy, oui. Eh bah tiens, j'avais raison en plus !

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Bonjour tout le monde !

Pour la Saint Valentin, un petit chapitre avec un petit moment choupinou (enfin j'espère) pour Isamy ! J'espère qu'il vous a plu ! J'ai beaucoup aimé écrire ce chapitre ! Et je pense que le dernier pour clôturer l'épisode 8 sera tout aussi long, voir même plus !

Merci à tous pour vos commentaires et vos votes sur les précédents chapitre ! N'hésitez pas à me dire si vous avez aimé celui-ci !

A bientôt :)

PS: vous ne trouvez pas Iso plus drôle que d'habitude ? Ahah je ne sais pas ce qui m'a pris mais elle avait décidé de jouer les chieuse aujourd'hui XD

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