ꨄ Réaction 34 ꨄ

☞︎ Quand tu t'en vas après une dispute.

C'est aussi une commande de ImeneFouchal4 j'espère que ça te plaira et que l'attente n'a pas été trop longue désolée
😅


Chan :


La dispute avec Chan a été particulièrement intense, et tu as décidé de sortir prendre l'air pour calmer tes nerfs. Tu marches sans but précis, essayant de mettre de l'ordre dans tes pensées, mais la colère et la tristesse te submergent. Le silence de la nuit te fait du bien, et tu te concentres sur le bruit de tes pas pour apaiser ton esprit.

Ton téléphone vibre soudainement dans ta poche. Tu le sors, découvrant un message de Chan :

"Je suis désolé. Je n'aurais pas dû dire tout ça. C'était stupide de ma part."

Tu lis ses mots, mais tu hésites à répondre. Avant même que tu ne puisses te décider, une autre vibration attire ton attention :

"Je sais que tu as besoin d'espace, mais il commence à se faire tard. S'il te plaît, rentre à la maison. Je m'inquiète de te savoir seule dehors à cette heure."

Ton cœur se serre. Tu sais que Chan a toujours été du genre à prendre soin des autres, mais le lire te rappeler qu'il s'inquiète pour toi malgré votre dispute te touche profondément.

Après une longue inspiration, tu te retournes et prends le chemin de la maison. Quand tu arrives enfin, Chan est assis dans le salon, la tête entre les mains. En entendant la porte s'ouvrir, il relève immédiatement les yeux, son expression passant de la tension à un soulagement visible.

« T'es là, » dit-il doucement, se levant pour venir vers toi. « Je suis vraiment désolé... »

Tu le regardes un moment, ton propre ressentiment déjà dissipé par sa sincérité. « Je n'ai pas répondu parce que j'avais besoin de réfléchir... Mais je n'aurais pas dû rester dehors si tard. Désolée de t'avoir inquiété. »

Chan secoue la tête, posant une main rassurante sur ton bras. « Non, c'est moi qui suis désolé. J'ai été idiot, et tu avais toutes les raisons de vouloir prendre de la distance. Mais honnêtement, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter. »

Tu hoches la tête, et dans un geste instinctif, tu le prends dans tes bras. Il te serre contre lui, son étreinte chaude et réconfortante dissipant les derniers restes de votre dispute.

« On peut arrêter de se disputer pour des bêtises ? » murmures-tu, enfouissant ton visage contre son épaule.

Il rit doucement, caressant ton dos. « Deal. Mais si ça arrive encore, promets-moi de ne pas partir comme ça, d'accord ? Je suis pas sûr que mon cœur puisse supporter l'inquiétude. »

Tu souris légèrement, levant les yeux vers lui. « D'accord. Mais seulement si toi, tu promets de m'écouter avant de t'énerver. »

Chan hoche la tête, son sourire sincère. « Promis. »

Et à ce moment-là, tu te rends compte que peu importe les disputes, Chan et toi trouverez toujours un moyen de vous retrouver.





Minho :

La dispute avec Minho a été intense, peut-être la pire que vous ayez jamais eue. Les mots ont fusé, et l'atmosphère était si tendue que tu as fini par attraper tes affaires et quitter la maison pour prendre l'air. Ton cœur est lourd, et la colère mêlée à la tristesse te submerge tandis que tu marches sans réelle destination.

Tu t'installes finalement sur un banc, le vent frais apaisant un peu ton esprit agité. Ton téléphone vibre dans ta poche, mais tu hésites à le regarder. Finalement, tu te décides et vois le nom de Minho s'afficher. Le message est court, mais il te prend au dépourvu :

"Je suis désolé. J'ai fait à manger, reviens, s'il te plaît. Je t'attends."

Un autre message arrive juste après :
"Je sais que j'ai dépassé les bornes. Je m'en veux. Je t'aime."

Tu sens ta colère se dissiper peu à peu. Minho n'est pas du genre à s'excuser facilement, et ces quelques mots suffisent à te convaincre qu'il regrette vraiment. Tu prends une profonde inspiration avant de lui répondre :

"J'arrive."

Le trajet de retour semble interminable, mais en arrivant à la maison, tu remarques les lumières allumées dans le salon. L'odeur familière de tes plats préférés t'accueille dès que tu pousses la porte. Minho est là, assis à la table, visiblement nerveux.

Quand il te voit, il se lève immédiatement. « Tu es rentrée... » murmure-t-il, presque soulagé.

Tu hoches la tête, un peu hésitante, mais avant que tu puisses dire quoi que ce soit, il s'approche et te prend doucement les mains. « Je suis désolé pour tout à l'heure. Je n'aurais pas dû dire ce que j'ai dit. Je déteste qu'on se dispute comme ça... et encore plus te voir partir. »

Tu vois la sincérité dans ses yeux, et malgré ta fierté, tu sens ton cœur se radoucir. « Moi aussi je suis désolée... On s'est laissés emporter. »

Il te serre un peu plus fort les mains. « Je t'ai préparé quelque chose. Je me suis dit que... ça pourrait nous calmer, et qu'on pourrait en parler tranquillement. »

Il te guide vers la table où une assiette bien garnie t'attend, le genre de repas qu'il sait que tu adores. Tu souris malgré toi en voyant son effort, et il s'assoit à côté de toi, le regard encore un peu coupable.

« Merci, Minho. Pour le repas, pour... tout ça. »

Il soupire doucement, ses épaules se détendant enfin. « Je te promets que je vais essayer d'être moins... moi, parfois. »

Tu éclates de rire malgré toi. « C'est justement pour ça que je t'aime, Minho. Même si tu es insupportable. »

Il sourit à son tour, cette lueur taquine de retour dans ses yeux. « Insupportable, hein ? Tu te rattraperas en faisant la vaisselle. »

« Dans tes rêves, » réponds-tu en levant les yeux au ciel, mais ton ton est léger, l'atmosphère entre vous apaisée.

Vous passez le reste de la soirée à discuter calmement, la dispute déjà loin derrière vous, et tu sais que peu importe les tensions, Minho trouvera toujours un moyen de te ramener à la maison, là où tu es censée être.





Changbin :

La dispute avec Changbin a éclaté de manière imprévisible, et les mots ont fusé plus vite que vous ne pouviez les rattraper. La tension monte rapidement, jusqu'à ce que tu te lèves, excédée, et que la porte claque derrière toi. Changbin reste figé un instant, le bruit de la porte résonnant dans le silence lourd de l'appartement. Immédiatement, il se sent coupable.

Assis sur le canapé, les mains croisées, il réfléchit à ce qu'il doit faire. Te courir après pour te ramener à la maison ? Ou respecter ton besoin d'espace ? Après quelques minutes d'hésitation, il opte pour la deuxième solution, mais ne peut s'empêcher de t'envoyer un message :

« Je suis désolé... Vraiment. Reviens quand tu seras prête. »

Une heure passe, et son esprit ne cesse de ressasser la dispute. Chaque détail lui revient en boucle, et l'idée que tu sois dehors, énervée et peut-être triste, le ronge. Alors qu'il devrait déjà être à la salle de sport, il reste planté dans le salon, vérifiant son téléphone toutes les deux minutes. Finalement, incapable de se concentrer sur autre chose, il t'envoie un deuxième message :

« Je t'attends à la maison. Prends ton temps, mais sache que je suis là. »

Quand tu vois ce message, ton regard se dirige instantanément vers l'heure. Il devrait déjà être en pleine séance d'entraînement, et le fait qu'il ait préféré t'attendre te surprend. Peu à peu, ta colère s'apaise, remplacée par un mélange de culpabilité et de tendresse. Tu décides de rentrer.

En arrivant chez vous, tu trouves Changbin assis dans le salon, le regard fatigué mais soulagé lorsqu'il t'aperçoit. Avant même qu'il ait le temps de parler, tu prends la parole :
« Je suis désolée, vraiment. Je n'aurais pas dû partir comme ça, et encore moins te faire manquer ton entraînement à cause de moi. »

Changbin se lève et s'approche de toi. Ses bras viennent naturellement entourer tes épaules, te tirant contre lui dans une étreinte réconfortante.
« Ne t'excuse pas, » murmure-t-il en caressant doucement tes cheveux. « Tu es bien plus importante que n'importe quel entraînement. Je ne pouvais pas partir en te sachant dehors, seule et dans cet état. »

Tu enfouis ton visage dans son torse, touchée par sa sincérité.
« Je ne voulais pas t'inquiéter... » souffles-tu, ta voix tremblante d'émotion.

Il s'écarte légèrement pour croiser ton regard, ses mains posées sur tes épaules.
« Bien sûr que je m'inquiète. Peu importe ce qu'on se dit dans le feu de l'action, je tiens à toi, et je déteste quand on se dispute. »

Un sourire timide étire tes lèvres, et tu hoches la tête.
« Moi aussi, je déteste ça. Mais on va apprendre à mieux gérer ça, pas vrai ? »

Il hoche la tête avec un petit sourire, avant de poser un baiser sur ton front.
« C'est une promesse. Mais, en attendant, tu pourrais m'aider à rattraper ma séance d'entraînement en préparant à manger pendant que je fais des pompes ? »

Tu éclates de rire malgré toi, sentant la tension se dissiper complètement.
« D'accord, mais seulement si tu ne râles pas sur mes portions cette fois. »

Changbin te tire doucement vers le canapé.
« Deal. Mais d'abord, on reste comme ça encore un moment. »

Et dans ses bras, tu te sens enfin apaisée, sûre que malgré les disputes, vous trouvez toujours le moyen de vous retrouver.





Hyunjin :

Tu arrives à l'agence pour rejoindre Hyunjin, mais les choses tournent rapidement au vinaigre. Ce qui devait être une visite agréable se transforme en une dispute. Les mots montent, les voix aussi, et tu remarques que des gens autour commencent à vous observer. Détestant l'idée d'exposer vos problèmes, tu prends une grande inspiration avant de lâcher : « Ça suffit, Hyunjin. Je ne vais pas me disputer avec toi ici. » Tu tournes les talons et quittes la pièce, décidée à ne pas continuer cette conversation.

À peine tu passes les portes de l'agence qu'il te rattrape en courant. « Attends ! » lance-t-il, essoufflé mais déterminé.

Tu te retournes brusquement. « Hyunjin, laisse-moi tranquille. J'ai besoin de me calmer. »

Il lève les mains, son regard sérieux, mais une lueur malicieuse brille dans ses yeux. « Non, non, écoute-moi. C'est moi la drama queen de ce couple. Donc si quelqu'un doit partir en plein milieu d'une dispute, c'est moi. »

Tu plisses les yeux, abasourdie. « Quoi ? Hyunjin, ce n'est pas le moment pour tes bêtises. »

Sans te laisser le temps d'en dire plus, il s'agenouille théâtralement au milieu du trottoir, attirant l'attention de quelques passants. « Tu ne comprends pas. C'est mon rôle ! C'est moi qui dois partir dramatiquement, m'éloigner lentement sous la pluie, pendant que tu me rattrapes pour me dire que tu m'aimes. »

Tu restes figée, bouche bée. « Tu te rends compte de ce que tu fais ? Relève-toi, tout de suite, avant que quelqu'un nous voit. »

Il te regarde avec ce sourire en coin, mais il y a une sincérité dans son regard qui te désarme. « Pas tant que tu ne me promets pas de rentrer avec moi pour parler calmement. »

Exaspérée, tu te penches pour l'attraper par le bras, essayant de le tirer debout. « Hyunjin, lève-toi, maintenant. Je te jure, si quelqu'un te reconnaît comme ça... »

Il se relève d'un bond, attrape doucement ta main et déclare avec un air triomphant : « Tu vois ? Ça marche mieux quand c'est moi qui suis dramatique. »

Tu pousses un soupir, partagée entre l'envie de rire et celle de le sermonner. Mais avant que tu ne puisses répliquer, il te tire doucement vers lui et pose son front contre le tien. « Je suis désolé, vraiment. Je déteste qu'on se dispute, surtout pour des trucs aussi bêtes. Rentrons, et on parlera, d'accord ? »

Tu finis par hocher la tête, tes épaules se détendant légèrement. « D'accord... Mais sérieusement, arrête de faire des trucs comme ça en public. Tu vas me rendre folle. »

Il sourit doucement avant de déposer un baiser sur ta joue. « C'est pour ça que tu m'aimes, non ? »

Tu roules des yeux, mais un sourire finit par apparaître sur ton visage. Avec Hyunjin, tu sais que les disputes finissent toujours dans un mélange d'exaspération, de drame et d'amour.





Jisung :

Après une semaine particulièrement tendue au travail, une petite dispute avec Jisung pour une raison totalement anodine a suffi à te mettre à bout. Sentant que la pression devenait trop forte, tu décides de sortir prendre l'air. Avant de partir, tu fais tout de même un effort pour prévenir Jisung.

« Je vais faire un tour, j'ai besoin de souffler un peu. Je reviens tout à l'heure, d'accord ? »

Il hoche à peine la tête, fixant l'écran de son ordinateur. Vous êtes encore sur les nerfs, mais tu te dis que ça ira mieux après une petite pause.

Tu passes une bonne heure dehors, te promenant pour apaiser ton esprit, et finis par rentrer. Mais en ouvrant la porte, une chose te frappe immédiatement : plus aucune trace de Jisung. La maison est étrangement silencieuse, et un étrange sentiment d'inquiétude commence à s'installer.

« Jisung ? » appelles-tu, espérant qu'il soit simplement dans une autre pièce.

Pas de réponse. Tu fouilles chaque recoin de la maison, mais rien. Tu commences à paniquer. Tu prends ton téléphone et l'appelles, mais après plusieurs sonneries, sa boîte vocale se déclenche. Tu essaies encore, sans succès.

Nerveuse, tu ouvres le groupe chat que tu as avec les garçons et leur envoies un message :

« Est-ce que quelqu'un a vu Jisung ? Il n'est pas à la maison et ne répond pas. »

Après quelques minutes interminables, c'est Changbin qui répond.

« Il est chez moi. Il m'a dit qu'il avait besoin de se poser un peu. Tu veux que je te (re)donne l'adresse ? »

Tu n'hésites pas une seconde. Tu saisis tes affaires et te rends chez Changbin à toute vitesse. Quand tu arrives, Changbin t'accueille à la porte, visiblement au courant de la situation.

« Il est dans le salon. Je vais vous laisser tranquilles pour que vous puissiez parler, » dit-il doucement avant de disparaître dans une autre pièce.

Tu entres dans le salon et trouves Jisung assis sur le canapé, la tête baissée, jouant nerveusement avec ses doigts. Dès qu'il te voit, il se lève précipitamment, visiblement mal à l'aise.

« Tu es là, » murmure-t-il, évitant ton regard.

« Évidemment que je suis là. Mais pourquoi t'es parti sans rien dire, Jisung ? Tu m'as fait une peur bleue, » réponds-tu, ta voix oscillant entre soulagement et reproche.

Il passe une main dans ses cheveux, nerveux. « Je... Je me disais que je ne te mérite pas. Je t'ai fait partir. C'est ma faute. Je devrais peut-être... trouver un endroit à moi, ailleurs. »

Ces mots te frappent comme un coup de poing. Tu te rapproches de lui et prends ses mains dans les tiennes.

« Ne dis pas ça, Jisung. Tu sais que c'est faux. J'ai décidé de sortir parce que j'avais besoin de me calmer, pas parce que tu m'as poussé à partir. Je te l'ai dit avant de sortir, en plus, tu t'en souviens ? »

Il acquiesce timidement, mais ses yeux brillent d'incertitude.

« Mais tu étais en colère... et quand tu es partie, j'ai eu l'impression d'avoir tout gâché. »

Tu le regardes avec tendresse et poses une main sur sa joue. « Jisung, je t'ai prévenu que j'avais besoin de souffler. Et puis quand je suis rentrée et que je ne t'ai pas trouvé, j'ai paniqué. Tu ne répondais pas, et j'ai cru mourir de peur en imaginant qu'il t'était arrivé quelque chose. Tu es tellement important pour moi. »

Les larmes lui montent aux yeux. Il te tire doucement dans ses bras, te serrant fort contre lui.

« Je suis désolé... Désolé de t'avoir inquiétée. »

Tu te blottis dans son étreinte, caressant son dos pour le rassurer. « C'est fini, Jisung. La prochaine fois, dis-moi simplement où tu vas, d'accord ? Peu importe ce qu'on traverse, je veux qu'on soit là l'un pour l'autre. »

Il hoche la tête, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. « Promis. Mais... merci d'être venue me chercher. Je sais que je te rends la vie difficile parfois. »

Tu ris doucement. « Peut-être. Mais c'est comme ça que je t'aime, alors pas de bêtises sur 'te trouver un autre endroit, compris ? »

Il te regarde avec un mélange d'amour et de soulagement avant de murmurer : « Compris. »





Felix :

Après une dispute particulièrement tendue avec Felix, tu décides de sortir un moment pour prendre l'air et te calmer. La maison semble étouffante, et les émotions bouillonnent en toi. Marcher te fait du bien, mais la tension persiste malgré tout. Tu finis par rentrer, un soupir lourd quittant tes lèvres alors que tu tournes la clé dans la serrure.

En entrant, l'odeur douce et chaleureuse de chocolat envahit immédiatement tes narines. Tu fronces les sourcils, surprise, et déposes tes affaires près de la porte. Tout est calme, aucun signe de Felix. Mais sur la table de la cuisine, quelque chose attire ton regard : un plat de brownies tout juste sortis du four, leur surface encore brillante et moelleuse. À côté, un petit mot est posé, griffonné à la hâte.

Tu t'approches, curieuse, le cœur battant un peu plus vite. En attrapant le mot, tu lis :
"Je suis désolé. J'ai peut-être dit des choses que je ne pensais pas. J'espère que tu sais à quel point je tiens à toi. Mange autant de brownies que tu veux (mais laisse-moi au moins un petit morceau, s'il te plaît). - Felix"

Un sourire attendri commence à étirer tes lèvres malgré toi. Il a même dessiné un petit cœur maladroit à côté de sa signature.

Tu touches le plat, confirmant que les brownies sont encore tièdes, et ton cœur se serre. Tu imagines Felix, seul dans la cuisine, essayant maladroitement de rattraper sa faute de la manière la plus douce et sincère possible.

Alors que tu prends un morceau, le goût riche du chocolat fond dans ta bouche, accompagné de la chaleur réconfortante de son geste. Au même moment, tu entends des pas légers derrière toi. Tu te retournes pour voir Felix, les mains dans les poches, une expression hésitante sur le visage.

« Alors ? Ils sont bons ? » demande-t-il doucement, brisant le silence.

Tu hoches la tête, incapable de cacher ton sourire. « Très bons. »

Il s'approche, jouant nerveusement avec ses doigts. « Je suis vraiment désolé. Je n'aurais pas dû te parler comme ça. J'ai agi comme un idiot. »

Tu déposes le brownie et te tournes complètement vers lui. « Tu sais, tu n'avais pas besoin de faire tout ça. Mais ça compte beaucoup pour moi. »

Un éclat de soulagement traverse ses yeux, et il s'autorise enfin un petit sourire. « Je savais que je devais me faire pardonner. Et... les brownies, c'est ma manière de m'excuser. »

Tu t'approches, le cœur léger, et passes tes bras autour de lui. « Considère-toi pardonné. Mais ne pense pas que tu pourras toujours t'en sortir avec des brownies. »

Il rit doucement, posant son front contre le tien. « J'ai aussi prévu des cookies en plan B, mais je suis content que ça ait marché. »

Cette légèreté, cette douceur qu'il sait toujours ramener, te rappelle pourquoi tu l'aimes autant, même après une dispute.





Seungmin :

Après votre dispute, tu es sortie en espérant que Seungmin viendrait te rattraper, une scène digne de ces films romantiques que tu aimes tant. Mais tu semblais oublier un détail important : il s'agissait de Seungmin, et ce genre de geste dramatique ne fait clairement pas partie de son répertoire. Alors, au lieu d'être apaisée, tu es rentrée à la maison encore plus énervée que lorsque tu en étais partie.

En entrant dans le salon, Seungmin est là, assis sur le canapé, les jambes croisées, le regard rivé sur son téléphone. Sans même lever les yeux, il lance d'un ton tranquille :
« Ah bah enfin, t'es là. »

Ta colère monte d'un cran. Tu ne lui réponds même pas, te contentant de te diriger vers votre chambre en claquant la porte derrière toi. Là, tu bouillonnes, cherchant une manière de lui faire comprendre ton ressenti. Finalement, tu rassembles quelques affaires dans un petit sac et reviens dans le salon.

Seungmin lève enfin les yeux vers toi, intrigué par ton attitude. Sans un mot, tu lui lances le sac sur les genoux, le surprenant.
« C'est toi qui devrais partir, tiens. Et je te préviens, je ne te courrai pas après non plus. »

Il reste immobile une seconde, clignant des yeux, avant de pousser un soupir amusé. Il dépose le sac à terre sans même l'ouvrir, se levant lentement pour venir vers toi. Il a déjà compris ce qui se passe, et son attitude calme t'énerve encore plus.
« Écoute, je savais que tu reviendrais. Je ne suis pas venu te chercher parce que je pensais que tu voulais être seule pour te calmer. Tu sais bien que je respecte ça. »

Tu croises les bras, toujours furieuse. « Et ça ne t'a pas traversé l'esprit que je pouvais espérer un minimum d'inquiétude ou de considération de ta part ? Tu m'as laissée partir comme si ça t'était complètement égal ! »

Il s'arrête à quelques centimètres de toi, posant ses mains sur tes épaules. Son regard est doux, mais sérieux.
« Bien sûr que je me suis inquiété, » murmure-t-il. « Mais je savais que tu allais revenir. Je te connais. Je savais aussi que si je te courais après, tu me dirais que tu avais besoin d'être seule et que je devais te laisser tranquille. »

Ses mots te désarment légèrement, même si tu refuses de l'admettre. Tu baisses les yeux, un peu moins tendue, mais toujours vexée. Il en profite pour te tirer doucement dans ses bras, ses mains glissant autour de ta taille.
« Je suis désolé si je t'ai blessée. Ce n'était pas mon intention, » ajoute-t-il doucement.

Tu le repousses légèrement, mais sans réelle force. « Très bien, mais ça ne change rien. Tu dors sur le canapé ce soir. »

Seungmin recule d'un pas, un sourire en coin, et hausse les sourcils en croisant les bras. « Vraiment ? Pour si peu ? »

Tu le regardes avec défi, un sourire moqueur sur les lèvres. « Si peu ? Continue comme ça et tu risques de passer la semaine entière sur le canapé. »

Il rit doucement, s'approchant à nouveau de toi, cette fois avec un éclat amusé et un regard plein de tendresse. « Si ça peut te faire plaisir, je suis prêt à passer toute la semaine ici. Mais sache que ça ne changera rien à ce que je ressens pour toi. »

Ton cœur se réchauffe malgré toi, mais tu ne veux pas céder si facilement. « Tu es impossible, Seungmin. »

« Toi aussi, » réplique-t-il avec un sourire taquin. « Mais c'est comme ça que je t'aime. Excessive, imprévisible et toujours prête à me faire la morale. »

Un léger sourire étire tes lèvres malgré toi, et tu secoues la tête avant de lui pointer le canapé. « Bon, assez parlé. File sur ton canapé, monsieur parfait. »

Il te jette un regard amusé avant de s'installer confortablement sur le canapé. « Bonne nuit, madame excessive, » lance-t-il, un sourire amusé accroché aux lèvres.

Et bien que tu sois encore un peu agacée, son attitude apaisante et ses mots sincères te rappellent pourquoi tu l'aimes autant, même dans ces moments où il te rend folle.





Jeongin :

La dispute a été si intense que tu te sens au bord de l'explosion. Frustrée et incapable de rester une seconde de plus enfermée, tu cries à Jeongin que tu vas faire un tour pour te calmer. Mais à peine as-tu franchi la porte qu'il te rattrape par le bras, le regard dur.

« Il est hors de question que tu sortes seule dans cet état. »

Son ton est ferme, presque autoritaire, mais tu décides de l'ignorer. Agacée, tu te dégage de son emprise et descends les escaliers. Contre toute attente, il te suit sans un mot.

Et c'est comme ça que vous vous retrouvez à marcher côte à côte dans la fraîcheur de la soirée, un silence lourd suspendu entre vous. Ni l'un ni l'autre ne semble prêt à céder. Le bruit de vos pas résonne dans la rue déserte, les lampadaires projetant des ombres vacillantes sur le trottoir.

Après un long moment, Jeongin brise le silence. Sa voix est douce, presque hésitante, comme s'il mesurait chacune de ses paroles :

« Tu t'es calmée ? On peut rentrer maintenant ? »

Tu ralentis à peine, ton ton toujours tranchant :

« Je ne t'ai jamais demandé de venir. Alors sois tu fais demi-tour tout seul, sois tu restes et tu te tais. »

Il s'arrête quelques secondes, probablement pour digérer ta réponse, puis se remet en marche. Derrière toi, tu l'entends soupirer, mais il ne dit rien.

Tu accélères le pas, les bras croisés, toujours prise dans le tourbillon de colère et de frustration qui t'habite. Mais Jeongin, dans son éternelle obstination, ne lâche pas l'affaire.

« Tu en as encore pour longtemps ? » demande-t-il finalement, d'un ton légèrement plus agacé.

Tu te retournes brièvement, le fusillant du regard.

« Si tu suis tu te tais. »

Il lève les mains, comme pour signifier qu'il se rend, mais tu peux voir une étincelle amusée passer dans ses yeux. Ça t'agace encore plus. Pourtant, il ne s'éloigne pas. Il reste là, à marcher à tes côtés, silencieux, respectant ta demande cette fois.

Même dans sa ténacité, tu sens qu'il n'est pas là pour te contrarier, mais simplement pour s'assurer que tu es en sécurité. Et même si tu refuses de l'admettre pour le moment, sa présence, bien que frustrante, a quelque chose de rassurant.

Peut-être que ce silence partagé, aussi tendu soit-il, est sa manière à lui de te montrer qu'il tient à toi, même dans vos pires moments.

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