☞︎ Quand il se met à douter.

Chan :

Un soir, alors que les membres du groupe sont en pleine préparation pour un concert important, tu remarques que Chan semble particulièrement distant. Il s'isole un peu, son regard perdu dans le vide, et tu sais immédiatement qu'il se débat avec quelque chose de plus profond que la simple nervosité d'avant concert.

Après avoir observé son comportement pendant un moment, tu te diriges vers lui. Il est assis dans un coin de la pièce, les épaules affaissées, et tu peux sentir la pression qui pèse sur lui.

« My love, » l'appelles-tu doucement en t'approchant. « Ça ne va pas, n'est-ce pas ? »

Il lève les yeux vers toi, un mélange de fatigue et d'hésitation dans son regard. « Je... je ne sais pas. J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur, » avoue-t-il finalement, sa voix presque inaudible.

« De ne pas être à la hauteur ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » demandes-tu, t'asseyant à côté de lui.

Il soupire, regardant le sol comme s'il y trouvait les réponses à ses questions. « Je sais que j'ai cette responsabilité en tant que leader, mais parfois, je me demande si je prends les bonnes décisions. Je veux que tout le monde soit heureux et que le groupe réussisse, mais je crains de ne pas être assez bon. »

Ton cœur se serre en entendant ses mots. Tu sais combien Chan se soucie de ses membres et de la direction du groupe. Tu lui prends la main, l'encourageant à te regarder.

« Écoute, Chris, tu es un leader incroyable, » commences-tu, cherchant à le réconforter. « Personne n'attend à ce que tu sois parfait. Ce qui compte, c'est que tu sois authentique et que tu prennes soin de chacun. C'est exactement ce que tu fais. »

Il fronce légèrement les sourcils, semblant encore sceptique. « Mais qu'en est-il des moments où je me trompe ? »

« Tout le monde fait des erreurs, même les meilleurs leaders, » lui dis-tu. « Ce qui est important, c'est comment tu gères ces erreurs. Tu apprends, tu grandis, et tu prends en compte les sentiments des autres. C'est ce qui te rend unique. »

Chan prend une profonde inspiration, ses doigts serrant les tiens avec une tendresse désespérée. « Je ne veux pas décevoir les membres du groupe. Ils comptent sur moi. »

« Et tu sais quoi ? Ils ont confiance en toi, » réponds-tu avec conviction. « Ils voient tout le travail que tu mets dans ce groupe, ta passion et ton dévouement. Tu es leur force. Ne doute pas de ça. »

Il te regarde, un léger sourire commençant à se former sur ses lèvres, mais il n'est pas tout à fait convaincu.

« Je vais essayer de me rappeler ça, » dit-il doucement.

« Fais-le, » dis-tu en lui offrant un sourire encourageant. « N'oublie jamais que je suis là pour te soutenir. Peu importe ce qui se passe, je crois en toi et en ta capacité à mener le groupe. Tu es bien plus que ce que tu penses. »

Après un moment, il hoche la tête, semblant un peu plus apaisé. « Merci, Sweetheart» murmure-t-il, et tu sais que tes mots ont trouvé un écho en lui.

En le voyant retrouver un peu de lumière dans ses yeux, tu réalises que parfois, tout ce qu'il faut, c'est un peu de soutien pour qu'un leader sache qu'il est à sa place, même au milieu des doutes.

Minho :

Après avoir passé une magnifique journée ensemble, la fin de soirée prend un tournant inattendu. Alors que vous rentrez chez vous, tout semblait parfait jusqu'au moment où tu remarques un changement dans l'attitude de Minho. En préparant le repas, il est silencieux et fermé, une expression sombre sur le visage. Ton instinct te pousse à t'inquiéter, alors tu t'approches doucement, posant une main sur son bras.

« Minho, est-ce que tout va bien ? » demandes-tu, la voix douce.

Il évite ton regard pendant un instant, puis prend une grande inspiration avant de répondre. « Je pense... Je pense qu'il vaut mieux qu'on s'arrête là, toi et moi. Ce sera mieux pour toi, surtout. » Il dit ça d'une voix calme, comme s'il s'efforçait de garder le contrôle.

Tu te figes, choquée. « Quoi ? Mais pourquoi tu dis ça ? On a passé une journée tellement... » Il te coupe doucement, secouant la tête.

« Écoute, tu es tout le temps joyeuse, pleine d'énergie, tellement expressive. Et moi, je... je ne suis pas comme ça. » Il te regarde enfin, les sourcils froncés. « Depuis le début, j'ai du mal à exprimer ce que je ressens. Je ne le montre pas comme toi, et je sais que tu mérites quelqu'un qui peut... te rendre tout ça. »

Ses mots te déconcertent, et tu ressens un mélange d'incompréhension et de tristesse. Mais une chose est claire : tu sais qu'il est sincèrement en proie au doute, pas au désir de rupture. Tu prends une grande respiration, décidée à l'aider à y voir plus clair.

« Minho, viens, on va s'asseoir pour en parler, d'accord ? » dis-tu doucement, l'entraînant vers la table pour qu'il lâche le repas un moment. Il s'assied, et tu prends ses mains, espérant qu'il te laissera entrer dans ses pensées.

« Tu sais, ça ne m'a jamais dérangée que tu ne sois pas démonstratif avec des mots, parce que je vois tout ce que tu fais pour moi. Je n'ai pas besoin que tu me dises chaque jour que tu tiens à moi, parce que... je le sais. » Tu prends une pause, cherchant à ancrer tes mots.

Il te regarde, un peu perdu, mais tu vois qu'il t'écoute. Tu continues. « Tu le montres à ta façon, que ce soit dans tes gestes, tes attentions, même dans la façon dont tu me regardes. Cette journée, c'était pour moi, pas vrai ? Pour me faire sourire, pour me rendre heureuse. Ça, c'est ta façon de me montrer que tu tiens à moi. Et ça me suffit. »

Minho détourne le regard, incertain. « C'est juste que... je sais que tu pourrais être avec quelqu'un qui te donne plus. Plus d'amour, plus de démonstrations... »

« Minho, c'est toi que j'ai choisi, et je te veux toi, exactement comme tu es, avec tes silences et tes regards. C'est ça qui me rend heureuse, et rien d'autre. Tu n'as pas à être différent. »

Il reste silencieux, les épaules un peu moins crispées. Tu presses doucement ses mains pour lui rappeler ta présence et lui montres un sourire rassurant. Finalement, il murmure, la voix plus douce : « Alors... tu es vraiment heureuse avec moi ? »

« Plus que tu ne le penses, » réponds-tu, les yeux brillants. « Et c'est tout ce qui compte. »

Un léger sourire apparaît sur son visage, et tu sens son soulagement. Il semble comprendre, peu à peu, que sa valeur n'est pas mesurée par ce qu'il dit ou non.

Changbin :

En cette soirée tranquille, tu es blottie contre Changbin sur le canapé, un film projeté à moitié oublié sur l'écran. Il te tient doucement dans ses bras, mais tu sens qu'il y a une ombre sur son visage. Son sourire habituel est un peu plus rare ces jours-ci, et son regard semble perdu dans des pensées lointaines.

Malgré l'atmosphère légère, tu n'arrives pas à ignorer l'inquiétude qui te ronge.

« Changbin, » commences-tu, te redressant légèrement pour le regarder dans les yeux. « Qu'est-ce qui ne va pas ? »

Un silence s'installe, et tu vois son regard fuir le tien. Il fait semblant de ne pas avoir entendu, mais tu persistes, tissant une petite bulle de réconfort autour de lui.

« Changbin, s'il te plaît. Parle-moi. »

Il finit par soupirer, se redressant un peu, et lorsque tu l'appelles une seconde fois, il se rend compte qu'il ne peut plus ignorer ta question.

« Je... je ne sais pas, » dit-il finalement, sa voix teintée d'hésitation. « Parfois, je me demande si j'ai vraiment ma place dans le groupe. »

Ton cœur se serre à ses mots. Tu sais à quel point il a investi d'efforts et d'amour dans sa carrière. Il te raconte alors une expérience marquante qui l'a profondément affecté.

« L'autre jour, pendant un événement, je suis allé saluer les fans, tout excité. J'étais tellement content de les voir... mais elles m'ont juste ignoré. Comme si je n'étais même pas là. »

La tristesse dans ses yeux te fend le cœur. Tu sais combien ce travail compte pour lui, combien chaque interaction avec ses fans lui procure du bonheur. Le fait qu'il doute de sa valeur à cause d'un instant fugace te met en colère, mais surtout, tu ressens une profonde empathie.

« Oh, Changbin, » dis-tu en l'enlaçant tendrement, le prenant dans tes bras. « Ce n'est pas vrai. Ces fans qui t'ont ignoré ne méritent pas quelqu'un d'aussi bon et attentionné que toi. »

Il se blottit contre toi, et tu sens les larmes perler dans ses yeux. Tu continues à le réconforter, ta voix douce comme une mélodie :

« Je sais combien tu travailles dur, combien tu donnes de toi-même. N'oublie jamais que tu es aimé et apprécié pour tout ce que tu fais. Les gens qui te suivent vraiment voient la lumière que tu apportes. »

Changbin relâche un léger soupir, et tu sens qu'il commence à se détendre dans tes bras.

« Je... je sais, mais c'est difficile, » murmure-t-il, sa voix étouffée.

« Je comprends, mais rappelle-toi toujours que tu as une place parmi les garçons et dans le cœur de ceux qui t'aiment. Ton talent, ta passion, ta gentillesse... tout cela fait de toi un artiste exceptionnel. »

Il prend une profonde inspiration, ses mains s'enroulant autour de toi, comme s'il cherchait refuge dans ton étreinte.

« Merci, » dit-il finalement, la voix plus calme. « Ça m'aide à voir les choses sous un autre angle. »

Tu souris, soulagée de le voir un peu plus apaisé.

« Je suis toujours là pour toi, Changbin. Tu n'as pas à douter de ta place. Tu es irremplaçable, non seulement dans le groupe, mais dans ma vie. »

À ces mots, il lève la tête pour te regarder, et un léger sourire commence à percer l'obscurité qui l'entourait.

« Je suis vraiment chanceux de t'avoir, » dit-il doucement, et tu sais que même si ses doutes ne disparaîtront pas complètement, ton soutien lui donnera la force de continuer à briller.

Hyunjin :

En rentrant du travail ce soir-là, tu franchis la porte de la maison, fatiguée mais impatiente de retrouver Hyunjin. Cependant, dès que tu entres dans le salon, la scène qui se présente à toi te fige sur place : Hyunjin est assis sur le canapé, la tête baissée, les épaules secouées par des sanglots silencieux. Ton cœur se serre immédiatement, et tu te précipites vers lui, inquiète et désorientée.

« Hyunjin ? » murmures-tu doucement, t'agenouillant devant lui. « Qu'est-ce qui se passe, mon amour ? »

Il sursaute légèrement en entendant ta voix, puis lève des yeux remplis de larmes vers toi. Ses traits expriment un mélange de douleur et d'incertitude que tu ne lui avais jamais vu auparavant.

« Je... je suis désolé, » balbutie-t-il en essuyant maladroitement ses larmes du revers de sa main. « Je ne voulais pas que tu me voies comme ça. »

Tu attrapes sa main avec tendresse, cherchant son regard pour comprendre ce qui pourrait le faire souffrir à ce point.

« Hyunjin, dis-moi ce qui se passe. Je suis là pour toi. »

Il hésite un instant, cherchant les mots, puis finit par soupirer, laissant échapper d'un seul coup tout ce qu'il gardait enfoui en lui.

« C'est... c'est à cause de ta sœur, » commence-t-il, la voix tremblante. « Depuis qu'elle est partie, je ne peux pas m'empêcher de penser que, toi aussi... un jour, tu pourrais me laisser, comme elle l'a fait avec vous... »

Il baisse la tête, honteux de sa confession, mais tu serres sa main plus fort, t'efforçant de contenir ta propre émotion. Tu prends une grande inspiration pour rester calme, bien consciente du traumatisme que cette situation a laissé dans vos vies. Ta sœur, avec qui tu avais toujours été si proche, avait pris la décision déchirante de couper les ponts avec votre famille sans raison apparente, laissant un vide douloureux que chacun tente encore de comprendre et de surmonter.

Tu te rapproches de lui, posant ta main sur sa joue pour qu'il te regarde.

« Hyune... » murmures-tu d'une voix douce mais assurée, « jamais je ne pourrais te tourner le dos comme ça. Tu sais à quel point cette situation avec ma sœur a été difficile pour moi... pour nous. Mais elle n'a rien à voir avec toi et moi. Tu es l'homme que j'aime, et il n'y a rien aumonde qui pourrait me faire partir. »

Il te regarde, les yeux rougis par les larmes, mais une étincelle de soulagement commence à poindre dans son regard.

« Mais... si elle a pu faire ça, alors toi aussi, peut-être que tu pourrais un jour... sans raison, juste comme ça... » Sa voix se brise, et tu sens à quel point cette idée le terrifie.

Tu lui caresses doucement le visage, essayant de lui transmettre toute la sérénité et la sécurité que tu peux lui offrir en ce moment.

« Ce qui s'est passé avec ma sœur est quelque chose que ni toi ni moi n'aurions pu prévoir. C'est douloureux, mais ça ne change pas ce qu'il y a entre nous. Hyunjin, je suis là, et je resterai toujours là pour toi. Rien de ce qui s'est passé avec elle ne changera notre histoire. »

Il laisse échapper un léger souffle, comme s'il tentait de relâcher la pression de cette peur qui l'étouffait depuis des jours. Tu l'attires doucement contre toi, lui laissant le temps de se calmer, de sentir la chaleur de ton étreinte pour qu'il comprenne qu'elle est là pour durer.

« Merci... » murmure-t-il finalement, enfouissant son visage dans le creux de ton épaule. « Merci de me rassurer. Je sais que c'est stupide, mais j'avais tellement peur... »

Tu le berces doucement, lui murmurant des mots tendres, lui assurant qu'il n'y a rien de stupide dans ses craintes, qu'il peut te parler de toutes ses peurs.

« Je comprends que ce soit effrayant, Hyunjin. On a tous des peurs, mais je suis là pour les entendre et pour t'aider à les surmonter. Tu peux compter sur moi, peu importe ce que tu ressens, et je serai là pour t'aimer, te rassurer, et te rappeler que je ne partirai pas. »

Un léger sourire tremblant naît sur son visage, et il te serre un peu plus fort dans ses bras, comme pour graver en lui ce moment de réconfort.

Jisung :

Un soir, après une longue journée, alors que tu termines de ranger quelques affaires, Jae entre précipitamment dans la cuisine, visiblement paniqué.

« Y/n ! » s'exclame-t-il, tirant sur ta manche. « Jisung pleure dans votre chambre... »

Une inquiétude naît en toi. Tu prends doucement la main de Jae, posant une main réconfortante sur son épaule.

« Ne t'inquiète pas, mon grand, je vais aller voir ce qu'il a. »

Tu te diriges vers votre chambre, où tu trouves Jisung assis au bord du lit, le visage enfoui dans ses mains. Ses épaules sont secouées par des sanglots, et il semble complètement perdu dans ses pensées. En te voyant arriver, il essaie maladroitement de s'essuyer les yeux, mais tu t'assieds doucement à côté de lui, posant une main rassurante sur son dos.

« Qu'est-ce qui se passe, mon chéri ? » murmures-tu doucement.

Il inspire difficilement, tentant de trouver ses mots, puis te regarde, les yeux encore embués de larmes.

« J'ai peur, » dit-il enfin, sa voix brisée par l'émotion. « Peur de ne pas être un bon père pour Jae... Je n'ai jamais vraiment eu de modèle, et parfois... j'ai tellement peur de ne pas être à la hauteur. Je ne veux pas qu'il soit malheureux ici, ou qu'il finisse par vouloir repartir... »

Les larmes recommencent à couler, et tu attrapes doucement ses mains, essayant de calmer ses tremblements. Tu prends une grande inspiration, cherchant les mots justes pour le réconforter.

« Jisung, être parent, c'est quelque chose qu'on apprend au fur et à mesure. On fait des erreurs, et c'est normal. Aucun parent n'est parfait, mais ce qui compte, c'est que tu l'aimes, que tu sois là pour lui. C'est tout ce dont il a besoin pour être heureux. »

Il te regarde, une lueur d'espoir dans les yeux, comme si tes mots lui redonnaient un peu de courage. À cet instant, vous entendez des petits pas dans le couloir. Jae se tient timidement à l'entrée de la chambre, hésitant un instant avant de s'approcher de Jisung.

Il pose doucement sa main sur celle de Jisung et murmure :

« Jisung... je suis content d'être ici, avec toi et Y/n. »

Jisung baisse les yeux vers lui, encore bouleversé, mais une douceur infinie se dessine sur son visage.

« Tu es heureux ici ? Vraiment ? » demande-t-il, la voix toujours tremblante.

Jae hoche la tête avec un sourire timide.

« Oui, vraiment. Moi aussi je fais des erreurs, mais tu me pardonnes toujours. Ça veut dire que tu es un bon Jisung pour moi. »

Les mots de Jae semblent apaiser Jisung, qui l'étreint doucement, les larmes de tristesse remplacées par des larmes de soulagement et de tendresse. Tu observes la scène, émue, et poses une main sur l'épaule de Jae, renforçant cette étreinte familiale.

Après un moment, Jisung lève les yeux vers toi et murmure, encore ému :

« Merci... à vous deux. »

Tu lui souris, caressant doucement ses cheveux.

« On est une famille, Jisung. On apprend ensemble, on s'aime, et c'est ça qui compte le plus. »

Jae esquisse alors un sourire espiègle et ajoute, comme une promesse sincère :

« Moi, je trouve que j'ai le meilleur Jisung du monde. Même quand il pleure un peu. »

Un léger rire éclate chez Jisung, qui resserre son étreinte sur Jae, et, en cet instant, ses doutes semblent s'effacer, remplacés par une douce certitude : il est aimé, exactement comme il est.

Felix :

Cela fait un moment que tu attends que Felix finisse dans la salle de bain pour que vous puissiez aller vous coucher ensemble. L'horloge sur le mur t'indique qu'il est déjà bien tard, et tu commences à t'inquiéter de ce qui se passe à l'intérieur. Tu décides d'aller voir ce qu'il fait.

« Felix, tout va bien ? » demandes-tu à travers la porte fermée.

Sa voix, douce et incertaine, te parvient : « Non, je crois pas. »

Le ton de sa réponse te fait immédiatement froncer les sourcils. Tu te sens mal à l'aise pour lui. « Est-ce que je peux rentrer ? » lui demandes-tu doucement.

« Oui, entre, » répond-il, et tu ouvres doucement la porte.

Lorsque tu entres, tu le trouves devant le miroir, en train de s'analyser sous tous les angles possibles. Ses traits sont marqués par l'inquiétude, et il semble perdu dans ses pensées. Tu sais tout de suite qu'il va falloir le rassurer, même si tu ne sais pas exactement de quoi il s'agit.

Sans hésiter, tu l'attrapes par la main et l'entraînes vers votre lit. Tu le fais s'asseoir, puis tu te glisses derrière lui, l'enveloppant de tes bras. « Qu'est-ce qui te préoccupe cette fois-ci ? » lui demandes-tu tendrement.

Il hésite un instant, puis finit par avouer d'une voix à peine audible : « Je... je doute de mon physique. Parfois, je ne sais pas si mon apparence androgyne est vraiment ce qu'il faut. »

Ton cœur se serre en entendant cela. Tu sais à quel point Felix aime son apparence unique en temps normal, mais tu comprends aussi que les doutes peuvent parfois prendre le dessus. « Felix, écoute-moi, » commences-tu, serrant un peu plus fort. « Tu es absolument magnifique. Ta beauté est unique, et c'est ce qui fait de toi quelqu'un d'exceptionnel. »

Il tourne la tête pour te regarder, ses yeux tristes cherchant un peu de réconfort. « Mais... parfois, j'ai l'impression que les gens ne comprennent pas. Je ne ressemble pas à tout le monde. »

« Et c'est précisément cela qui te rend spécial, » lui dis-tu. « L'originalité de ton apparence fait partie de qui tu es, et c'est quelque chose que j'adore chez toi. Chaque petit détail fait de toi la personne incroyable que tu es. »

Felix semble réfléchir à tes mots, mais son regard reste incertain. « Tu es sûre que je ne devrais pas essayer de... je ne sais pas, me conformer ? »

« Non, surtout pas, » réponds-tu fermement. « Ne change jamais pour plaire aux autres. La véritable beauté vient de l'authenticité, et je préfère mille fois l'originalité que tu es à une version standard de toi-même. »

Tu le sens doucement se détendre dans tes bras. « Merci, ça me rassure un peu, » murmure-t-il, un léger sourire commençant à se dessiner sur ses lèvres.

« Je suis là pour toi, toujours, » lui assures-tu, caressant doucement son dos. « Et je te promets que tu es parfait tel que tu es. »

Vous restez là un moment, blottis l'un contre l'autre, et peu à peu, tu sens que ses doutes s'apaisent. Ce moment de réconfort vous rapproche encore plus, et tu sais que, malgré les incertitudes, vous formerez toujours une équipe solide.

Seungmin :

Un soir, tu es tranquillement assise sur le canapé, plongée dans un livre, lorsque Seungmin entre dans la pièce. Tu le vois se frotter la nuque, l'air pensif. Il s'approche de toi, son regard est un peu inquiet.

« Ça va ? » lui demandes-tu, refermant ton livre et levant les yeux vers lui.

Il soupire et s'assoit à côté de toi, les jambes croisées. « Je ne sais pas trop... Je me demande si je fais bien les choses avec toi, » avoue-t-il, l'air un peu perdu.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demandes-tu, intriguée.

« Tu sais, tous les autres gars sont tellement attentionnés avec leurs copines. Ils sont toujours là à faire des gestes romantiques, et moi, je passe mon temps à te taquiner et à être sarcastique, » explique-t-il, la voix pleine d'incertitude. « Parfois, je me demande si ça te dérange. »

Tu te rapproches de lui et te glisses dans ses bras, profitant de la chaleur de sa présence. « Seungmin, écoute, tu ne dois surtout pas te comparer aux autres, » commences-tu doucement, le regardant dans les yeux. « Ce que tu fais, c'est très bien. J'aime beaucoup notre dynamique. »

Il fronce les sourcils, toujours un peu inquiet. « Mais... »

« Non, laisse-moi finir, » le coupes-tu avec un sourire. « Oui, les autres sont plus romantiques, mais ce que j'apprécie chez toi, c'est ton sens de l'humour. Tes taquineries et ton sarcasme font partie de toi, et c'est ce qui me fait sourire. »

Tu te recules légèrement pour mieux le voir, cherchant à capter son attention. « Et puis, il y a des moments où tu es vraiment doux et attentionné, même si c'est plus rare. Ces instants sont spéciaux, mais je ne veux pas que tu changes qui tu es. »

Il semble réfléchir à tes mots, l'angoisse dans ses yeux s'estompe peu à peu.

« Donc, tu es vraiment bien avec la façon dont je me comporte ? » demande-t-il, une lueur d'espoir dans sa voix.

« Absolument ! J'adore nos chamailleries. Ça rend notre relation unique. » Tu lui souris, puis tu ajoutes avec un petit éclat dans les yeux, « Et puis, qui d'autre pourrait me faire rire autant avec des blagues nulles ? »

Un sourire s'épanouit sur son visage, et il te tire doucement contre lui. « Merci, ça me rassure vraiment. J'étais juste inquiet de te faire sentir mal à l'aise. »

« Jamais, » dis-tu en l'enlaçant. « Tu es parfait comme tu es. N'oublie pas que l'important, c'est d'être authentique, et c'est ce que j'aime chez toi. »

Il hoche la tête, visiblement soulagé. « Je vais essayer de me souvenir de ça, » murmure-t-il, le sourire aux lèvres.

Tu restes là, blottie dans ses bras, heureuse de voir qu'il a retrouvé un peu de confiance en lui. Dans cette intimité, tu sais que vous pouvez surmonter tous les doutes, ensemble.

Jeongin :

Un après-midi ensoleillé, tu es chez vous, profitant d'un moment de calme lorsque tu entends Jeongin parler à voix basse dans sa chambre. Tu fronces les sourcils, intriguée par son comportement. Il a l'air préoccupé depuis quelques jours, et tu commences à te demander ce qui ne va pas.

Décidant de vérifier, tu te diriges vers sa chambre et frappes doucement à la porte. « Jeongin, est-ce que ça va ? » demandes-tu, préoccupée.

« Euh, oui... je crois, » répond-il, mais sa voix trahit un manque de conviction.

« Puis-je entrer ? » lui demandes-tu, et après une courte hésitation, il t'invite à entrer.

À l'intérieur, tu le trouves assis sur son lit, le regard perdu dans le vide, entouré de ses affaires. Tu te rapproches de lui et t'assois à ses côtés. « Tu sembles inquiet. Qu'est-ce qui se passe ? »

Il soupire et joue avec les doigts de ses mains, évitant de te regarder. « Je... je ne sais pas. J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur. »

« À la hauteur de quoi ? » interroges-tu doucement.

« De tout, en fait. Je vois comment les autres membres du groupe gèrent leurs responsabilités, et je me demande si je fais bien les choses. Je me sens parfois inutile, comme si je n'apportais pas assez au groupe, » avoue-t-il, les yeux embués de larmes.

Ton cœur se serre en l'entendant exprimer ses doutes. « Jeongin, écoute-moi, » commences-tu en posant ta main sur son épaule. « Tu es une partie essentielle de ce groupe. Ta voix, ton talent et ta personnalité apportent tant de choses à vos performances. Ne doute jamais de ta valeur. »

Il se tourne enfin vers toi, les larmes au bord des yeux. « Mais parfois, je ne me sens pas assez bon. »

« Tout le monde doute de soi, même les plus talentueux, » lui dis-tu. « Ce que tu ressens est normal. Mais cela ne veut pas dire que tu ne fais pas de ton mieux. Tu es incroyablement dévoué, et les autres le remarquent aussi, je ne suis pas la seule. »

Jeongin hoche la tête, mais son regard reste triste. « Je veux juste être sûr de ne pas décevoir les autres. »

« Tu ne déçois personne. Au contraire, je pense qu'ils admirent ta détermination, » continues-tu. « Et même si tu fais des erreurs, c'est ainsi que nous apprenons. Ce qui compte, c'est que tu essaies et que tu restes fidèle à toi-même. »

Tu te rapproches de lui et l'enlaces doucement. « N'oublie pas que je suis toujours là pour toi, peu importe les doutes que tu as. Tu es aimé pour qui tu es, et tu n'as pas besoin de changer pour prouver ta valeur. »

Après un moment de silence, il finit par te serrer dans ses bras, un léger sourire se dessinant sur son visage. « Merci, ça fait du bien d'en parler. »

« Je suis là, et je te soutiendrai toujours, » lui assures-tu avec tendresse.

Cette conversation lui apporte un peu de réconfort, et tu sais qu'il repartira avec un peu plus de confiance en lui. Vous passez le reste de l'après-midi ensemble, la connexion entre vous renforcée par ce moment de vulnérabilité partagé.

N.D.A : J'espère que vous passerez une bonne soirée et joyeux Halloween à tous/ toutes !