ꨄ Réaction 36 ꨄ
☞︎ Quand il te complimente.
Chan :
La porte de la chambre s'ouvre doucement, et Chan entre sur la pointe des pieds, veillant à ne faire aucun bruit. Il a passé des heures au studio, mais maintenant qu'il est là, il veut juste se glisser près de toi et profiter du peu de temps qu'il reste avant l'aube. Après avoir posé ses affaires, il soulève délicatement la couverture pour se glisser à côté de toi.
Malgré tous ses efforts, le matelas s'enfonce sous son poids, et tu te réveilles en sursaut, les yeux mi-clos. Dans la pénombre, tu clignes plusieurs fois des yeux avant de tendre la main pour allumer la lampe de chevet. La lumière douce éclaire la pièce, et tu te redresses légèrement, le visage encore marqué par le sommeil.
« Quelle heure il est ? » murmures-tu, la voix enrouée.
Chan, déjà allongé à côté de toi, te regarde avec un sourire attendri. Il ne te répond pas tout de suite, son regard se perdant sur ton visage encore à moitié endormi, et il éclate doucement de rire.
Tu fronces les sourcils, un peu vexée.
« Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? »
Il secoue la tête, toujours amusé. « Rien, vraiment. Juste que... tu es tellement mignonne comme ça. Avec ton air à moitié endormi et tes cheveux en bataille. »
La gêne monte immédiatement en toi. Tu bougonnes un peu, visiblement embarrassée, avant de te tourner brusquement dos à lui.
« Tss, va dormir au lieu de dire n'importe quoi, » marmonnes-tu, tirant la couverture pour te cacher.
Mais Chan ne te laisse pas t'éloigner si facilement. Il se rapproche doucement, glissant un bras autour de ta taille pour t'enlacer par-derrière. Il pose son menton contre ton épaule, un sourire que tu ne vois pas mais que tu peux presque deviner sur son visage.
« Je suis sérieux, tu es adorable, » murmure-t-il, sa voix basse et chaude résonnant doucement contre ta peau. Il dépose un baiser léger sur ta nuque, puis un autre un peu plus haut, te faisant frissonner malgré toi.
« Arrête ça, » protestes-tu faiblement, ta voix trahissant à quel point tu n'es pas vraiment fâchée.
Mais il n'en a rien à faire. Il continue à te complimenter, sa main caressant doucement ton bras.
« C'est vrai, tu es belle même comme ça, tu sais ? En fait, surtout comme ça. Sans te rendre compte de ton charme. »
Un sourire finit par se dessiner sur tes lèvres malgré toi, mais tu refuses de lui donner cette satisfaction.
« T'es insupportable, » lâches-tu doucement, ton ton bien plus doux que tes mots.
Il rit à nouveau et resserre son étreinte, posant un dernier baiser sur ta joue cette fois.
« Peut-être, mais je t'aime. Maintenant, dors. Je suis là. »
Et peu à peu, tu te détends contre lui, laissant la chaleur de son corps et ses mots tendres te bercer, jusqu'à ce que le sommeil te reprenne.
Minho :
La soirée s'annonce spéciale, et tu as décidé de te mettre sur ton 31. Une robe élégante, des talons assortis, et ce rouge à lèvres que tu portes si rarement mais qui te va à merveille. Alors que tu te tiens devant le miroir pour ajuster les derniers détails, tu entends Minho s'approcher derrière toi.
« Prête ? » demande-t-il d'un ton habituel.
Tu te retournes vers lui, attendant déjà une de ses taquineries. Minho, après tout, est le maître des remarques légères et des blagues piquantes. Pourtant, ce soir, il reste figé. Ses yeux parcourent ton apparence, et son expression change subtilement, passant de son air moqueur habituel à quelque chose de plus sérieux.
« Wow... » murmure-t-il finalement, presque sans s'en rendre compte.
Surprise par son ton, tu hausses un sourcil. « Quoi ? »
Il secoue doucement la tête comme pour se reprendre, mais ses yeux restent rivés sur toi. « T'es... magnifique. »
Le compliment, si simple et sincère, te prend complètement au dépourvu. Gênée, tu ris doucement pour détourner l'attention, tout en sentant tes joues s'empourprer.
« Arrête de dire n'importe quoi, » marmonnes-tu en baissant les yeux.
Mais Minho ne te laisse pas échapper si facilement. Il s'approche de toi, sa voix plus basse et plus douce cette fois. « Je suis sérieux, » chuchote-t-il, son regard toujours fixé sur toi.
Tu secoues la tête, tentant de dissimuler ton sourire derrière une façade moqueuse. « Arrête d'être bizarre, » répliques-tu, bien que ton ton manque cruellement de conviction.
Un coin de ses lèvres se relève dans un sourire satisfait en voyant ta gêne. « Si être bizarre, c'est te dire la vérité, alors d'accord, je suis bizarre. Mais tu es vraiment sublime ce soir. »
Tu n'arrives pas à contenir un petit rire nerveux, esquissant un sourire malgré toi. « Bon, allons-y avant que tu te mettes à dire encore plus de choses embarrassantes. »
Minho ricane légèrement mais ne dit rien de plus. En sortant, il se contente de poser une main légère dans le bas de ton dos, te guidant doucement vers la porte. Et bien que le silence entre vous soit confortable, tu sens son regard sur toi, comme s'il était incapable de détourner les yeux. Ce soir, tu as réussi à laisser sans voix le roi des plaisanteries, et c'est une victoire que tu n'es pas près d'oublier.
Changbin :
La soirée bat son plein dans les locaux élégamment décorés de l'agence. Changbin, en parfait hôte, a passé la première partie de la soirée à saluer tout le monde, enchaînant conversations courtoises et éclats de rire avec ses collègues, hommes comme femmes. De ton côté, tu te contentes d'observer, un sourire figé sur le visage, bien que tu sentes ton irritation monter doucement.
Enfin, après ce qui te semble une éternité, il revient vers toi, un sourire amoureux éclairant son visage. Il se penche pour te murmurer à l'oreille :
« Tu es magnifique ce soir. »
Ce compliment, habituellement suffisant pour te faire fondre, tombe cette fois complètement à plat. Tu recules légèrement, croisant les bras.
« Ah oui ? Tu as dit la même chose à trois autres filles en moins de deux heures, Changbin, » marmonnes-tu avant de détourner les yeux, l'air visiblement contrariée.
Surpris, il te fixe quelques secondes avant de comprendre. Un sourire amusé étire ses lèvres tandis qu'il saisit doucement ta main que tu venais de retirer de la sienne.
« Tu es jalouse, c'est ça ? » demande-t-il en riant doucement.
Tu ne réponds pas, préférant détourner le regard, mais ton silence en dit long. Changbin, bien que diverti, décide de ne pas trop te taquiner. Il resserre sa prise sur ta main, te forçant doucement à lui faire face.
« Premièrement, » commence-t-il, un sourire toujours accroché à ses lèvres, « ça s'appelle de la courtoisie. Je ne vais pas dire à mes collègues qu'elles sont moches, tu sais. »
Tu lèves les yeux au ciel, mais il continue, prenant un ton plus sérieux.
« Deuxièmement, toutes ces femmes dont tu parles ? Elles sont mariées. »
Il marque une pause, cherchant ton regard, avant de reprendre avec douceur :
« Et troisièmement, tu sais bien que tu es la seule qui compte. »
Tu sens la sincérité dans ses paroles, et malgré toi, ton cœur se radoucit un peu. Mais par fierté, tu ne veux pas lui céder tout de suite.
« Peut-être. Mais ça ne veut pas dire que j'ai aimé entendre ça. »
Il rit de plus belle et se penche à nouveau, cette fois pour déposer un baiser sur ta tempe.
« D'accord, je ferai plus attention à mes compliments. Mais sache que le mien pour toi était différent. Et vrai. »
Tu jettes un regard furtif autour de la salle, comme pour vérifier que personne ne vous regarde, puis tu finis par céder, tes lèvres esquissant un petit sourire.
« Très bien. Mais ne crois pas que tu es complètement pardonné. »
« Oh, je n'y comptais pas, » réplique-t-il, un éclat de malice dans les yeux. « Mais je continuerai à te le répéter, toute la soirée s'il le faut. »
Et il tient parole. À chaque fois que vos regards se croisent, Changbin murmure un "tu es magnifique" ou t'adresse un sourire amoureux, te rappelant que, mariées ou non, ces femmes n'ont rien à voir avec ce que tu représentes pour lui.
Hyunjin :
L'après-midi est tranquille. Tu es installée sur le canapé, plongée dans un livre captivant, tandis que Hyunjin est à son bureau, crayon à la main. Tu penses qu'il travaille sur un projet ou une idée pour ses œuvres, mais tu es bien trop absorbée par ta lecture pour vraiment y prêter attention.
Le grattement régulier de son crayon sur le papier rythme l'ambiance paisible de la pièce. Sans que tu ne t'en rendes compte, Hyunjin jette régulièrement des regards dans ta direction. Il observe tes expressions, la manière dont tu fronces légèrement les sourcils à un passage intense ou la façon dont tu esquisses un sourire amusé. La lumière douce de l'après-midi illumine ton visage, et Hyunjin ne peut s'empêcher de trouver la scène inspirante.
Quand il finit, il reste quelques secondes à contempler son dessin, un mélange de fierté et d'hésitation dans le regard. Puis, il se lève et s'approche de toi.
« Tiens, » dit-il en te tendant une feuille de papier.
Tu lèves les yeux de ton livre, un peu surprise. « Qu'est-ce que c'est ? »
Il ne répond pas tout de suite, se contentant de te regarder avec un sourire timide. Tu prends la feuille et baisses les yeux. Sur le papier, c'est toi. Chaque détail est là : la concentration dans ton regard, la douceur de ton sourire, jusqu'à la mèche de cheveux qui s'échappe de ton élastique.
Tu restes sans voix. « Hyunjin... c'est magnifique, » murmures-tu, émue.
Il se gratte l'arrière de la tête, visiblement gêné. « Bah... je trouvais juste que... c'était une belle scène. »
Tu relèves la tête vers lui, un sourire amusé aux lèvres. « T'es pas très modeste, hein. »
Il écarquille les yeux, protestant aussitôt : « Non, mais je parlais pas de moi ! Je parlais du modèle ! »
Un rire t'échappe devant sa défense maladroite. Son embarras est si sincère que ton cœur se serre un peu. « Bien rattrapé, Hyunjin, » plaisantes-tu, bien que ton regard reste fixé sur son dessin.
Il se penche légèrement, ses joues rougissant davantage. « Mais... c'est vrai. T'es magnifique. »
Tu baisses les yeux, une chaleur douce se répandant dans ta poitrine. « Merci, » murmures-tu, caressant doucement la feuille du bout des doigts. « Il est parfait. »
Hyunjin s'assied à côté de toi, son sourire devenant plus tendre. « C'est toi qui es parfaite, » dit-il doucement avant de déposer un baiser sur ton front.
Tu lèves les yeux vers lui, touchée. « Combien de dessins comme ça tu caches encore ? »
Il hésite une seconde, puis rit doucement. « Pas beaucoup. Peut-être une dizaine... ou une vingtaine. »
Tu hausses un sourcil, incrédule. « Une vingtaine ? »
Il se lève d'un bond et recule en riant. « J'ai rien dit ! » s'exclame-t-il avant de filer vers son bureau, laissant entendre qu'il a bien plus de dessins de toi qu'il ne veut l'admettre.
Jisung :
Le genre de soirées que tu préfères, c'est exactement ça : Jisung et toi, emmitouflés sous une montagne de couvertures, la lumière tamisée de la lampe de chevet diffusant une douce lueur dans la pièce, et son ordinateur posé entre vous deux. La télé est là, accrochée au mur, mais vous n'en voyez jamais vraiment l'intérêt. Le plaisir de vous blottir l'un contre l'autre, vos jambes emmêlées et vos épaules qui se frôlent, dépasse de loin celui de la technologie.
Ce soir, vous avez choisi de regarder un drama coréen, un mélange parfait d'humour, de romance et de situations absurdes. Une scène particulièrement hilarante se déroule, et tu éclates de rire, incapable de te retenir. Ton rire emplit la pièce, chaud et contagieux, mais il s'éteint soudainement lorsque tu remarques que Jisung ne rit pas. Il est là, la tête légèrement tournée vers toi, un léger sourire sur les lèvres, ses yeux sombres brillants d'une douceur qui te déstabilise un peu.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demandes-tu, un peu inquiète qu'il ait raté la scène ou que quelque chose le tracasse.
Il ne répond pas tout de suite, se contentant de te regarder comme s'il n'y avait rien d'autre au monde à ce moment précis. Puis, d'une voix douce, presque un murmure, il finit par dire : « Rien... je te trouve juste magnifique. »
Tu restes figée un instant, ton cœur manquant un battement. Il continue, les yeux toujours posés sur toi : « Quand tu ris comme ça, quand tu es heureuse... c'est juste parfait. »
Le rouge te monte aux joues malgré toi, et tu te mets à jouer nerveusement avec le bord de la couverture. « Arrête, c'est gênant... » murmures-tu, incapable de soutenir son regard intense.
Mais Jisung ne détourne pas les yeux. Au lieu de ça, il se rapproche un peu, posant son front contre le tien. « Pourquoi ça serait gênant ? C'est vrai. Je pourrais te regarder comme ça toute la journée. »
Tu ris doucement, à moitié pour te donner une contenance. « Tu n'as rien vu de la scène drôle à cause de ça, hein ? »
Il hausse les épaules, l'air faussement désinvolte. « La scène peut attendre. Toi, t'es là tout de suite, et c'est bien plus intéressant. »
Ton cœur fond un peu plus. « T'es vraiment un idiot, tu sais ça ? » dis-tu, mais ton sourire trahit toute la tendresse que tu ressens.
Il glousse, te déposant un baiser rapide sur le front avant de se réinstaller sous les couvertures. « Peut-être. Mais je suis ton idiot, alors ça me va. »
Vous reprenez le drama, mais cette fois, c'est toi qui es distraite, incapable de te concentrer, trop consciente du regard furtif qu'il te lance de temps en temps. Et dans cet instant si simple, si parfait, tu te dis que tu n'aurais besoin de rien d'autre au monde.
Felix :
Felix t'a proposé un après-midi un peu spécial : vous retrouver au studio de danse, un endroit qui lui est cher et où il passe tant de temps. Mais cette fois, ce n'est pas pour répéter une chorégraphie ou peaufiner ses mouvements. Non, aujourd'hui, il voulait partager un moment avec toi, mêler vos passions pour créer quelque chose ensemble.
Le studio est calme, la lumière tamisée par les grandes baies vitrées laissant entrer les rayons d'un soleil d'hiver. La salle est vide, juste vous deux, entourés de miroirs et d'un parquet lisse qui semble attendre vos premiers pas. Tu enfiles tes baskets, ajustes rapidement ton élastique à cheveux, et te lances dans quelques mouvements pour t'échauffer. Felix, toujours souriant, te regarde avec un enthousiasme palpable.
« Montre-moi ce que tu sais faire, » dit-il en riant doucement, s'appuyant contre la barre au mur.
Tu lui réponds d'un sourire avant de te lancer dans une petite chorégraphie que tu as travaillée de ton côté, sans vraiment penser à l'effet que cela pourrait avoir sur lui. Plus tu te laisses emporter par la musique, plus tu oublies sa présence. Tes gestes deviennent fluides, précis, chaque mouvement exprimant ta passion et ta personnalité.
Quand tu termines enfin, essoufflée mais satisfaite, tu tournes la tête vers Felix, prête à entendre ses commentaires taquins ou à recevoir une suggestion technique. Mais à ta grande surprise, il ne dit rien. Il est simplement là, immobile, les bras croisés, ses yeux fixés sur toi. Ce n'est pas un regard de critique, mais plutôt un mélange de fascination et d'émerveillement.
« Quoi ? » demandes-tu, un peu gênée par son silence.
Il secoue doucement la tête, un sourire timide s'étirant sur ses lèvres. « Rien, c'est juste... Tu es incroyable. J'ai l'impression de redécouvrir une autre facette de toi. »
Ses mots te touchent immédiatement, et tu sens le rouge te monter aux joues. Tu ris pour détourner l'attention. « Arrête, tu racontes n'importe quoi. Toi, tu fais ça tous les jours. »
Il se rapproche lentement, son sourire s'élargissant. « Peut-être, mais c'est différent quand c'est toi. T'es tellement belle quand tu danses... on dirait que rien d'autre n'existe pour toi à ce moment-là. »
Tu baisses les yeux, un peu intimidée par la sincérité de ses mots, mais un sourire finit par s'échapper malgré toi. « C'est toi qui dis ça, le roi de la danse... Tu veux pas plutôt me montrer ce que toi tu sais faire ? »
Felix rit doucement avant de reculer un peu, tapotant sur son téléphone pour changer la musique. « D'accord, mais tu danses avec moi, » répond-il, tendant une main vers toi pour t'inviter à le rejoindre au centre de la salle.
Vous passez le reste de l'après-midi à danser ensemble, parfois avec sérieux, parfois en éclatant de rire à cause de vos mouvements maladroits ou de vos petits dérapages. Mais dans ses regards et dans ses gestes, tu ressens toute l'admiration et l'amour qu'il a pour toi. Et pour Felix, cet après-midi reste gravé comme un moment précieux où il a pu te voir sous un nouveau jour, plus belle et lumineuse que jamais.
Seungmin :
C'est une fin d'après-midi tranquille, le genre de moment que tu apprécies le plus avec Seungmin. Vous êtes installés dans le canapé du salon, chacun plongé dans son univers. Lui, un livre ouvert sur les genoux, son visage concentré, et toi, une playlist douce en fond sonore, ton carnet de croquis entre les mains. Rien de spectaculaire, juste une bulle de calme et de simplicité qui vous convient parfaitement.
Tu lèves les yeux de ton carnet un instant pour le regarder. Sa concentration t'amuse toujours un peu : le froncement léger de ses sourcils, la manière dont il tapote son marque page contre ses lèvres quand il réfléchit, comme s'il était seul au monde. Mais tu remarques soudain que son regard est posé sur toi, bien que son livre soit toujours ouvert.
« Quoi ? » demandes-tu, un sourcil levé, un sourire naissant sur tes lèvres.
Il secoue la tête, un léger sourire en coin. « Rien. »
Tu fronces les sourcils, te redressant légèrement. « Rien, vraiment ? Alors pourquoi tu me regardes comme ça ? »
Il referme son livre doucement, le posant sur la table basse. Ses yeux ne te quittent pas. « Parce que t'es jolie quand tu es concentrée. »
Tu rougis malgré toi, secouant la tête pour cacher ton embarras. « C'est quoi cette réponse ? »
Il hausse légèrement les épaules, toujours avec ce sourire calme et assuré qui lui est propre. « C'est pas ma faute. T'étais là, à griffonner dans ton carnet, avec cette petite ride entre les sourcils quand tu réfléchis. Je trouvais ça mignon. »
Tu laisses échapper un rire nerveux, te penchant pour poser ton carnet sur le côté. « Mignonne ? Moi ? Seungmin, sérieux, arrête. »
Il te fixe un instant, comme s'il réfléchissait à ce qu'il allait dire ensuite. Puis il s'approche légèrement, posant son menton sur ta cuisse. « Non, mais vraiment. C'est rare de voir quelqu'un être beau juste en étant là, à faire ce qu'il aime. »
Ton cœur rate un battement à ces mots. « T'es vraiment trop bizarre parfois, tu sais ça ? »
Il glousse doucement, se redressant pour venir s'asseoir à côté de toi, son épaule effleurant la tienne. « Peut-être. Mais ça veut dire que t'as de la chance. »
Tu roules des yeux pour cacher à quel point son compliment t'a touchée. « La chance d'être amoureuse d'un mec bizarre, c'est ça ? »
Il te regarde, ses yeux pétillant d'amusement. « Exactement, bizarre, mais incroyablement adorable, avoue. »
Tu le pousses doucement, riant malgré toi. « Incroyablement modeste aussi, apparemment. »
Il attrape ta main, entrelaçant vos doigts sans rien dire de plus. Et dans ce silence partagé, tu te surprends à sourire toute seule, te disant que, oui, tu as vraiment de la chance.
Jeongin :
Ce soir-là, tu as décidé de passer du temps avec Jeongin, une petite promenade en plein hiver, juste pour profiter de la soirée et discuter de vos journées. Le froid mordant de l'hiver ne te dérange pas, surtout avec lui à tes côtés. Vous marchez côte à côte, chacun emmitouflé dans son manteau, et tu lui racontes ta journée, essayant de décompresser après cette prise de tête avec ta collègue qui t'agace.
« Sérieusement, je ne sais même pas pourquoi elle s'est mise en tête de me critiquer pour ça, » tu dis, frustrée, en levant les yeux au ciel. « J'ai essayé de lui expliquer calmement, mais elle a décidé que je n'avais aucune idée de ce que je faisais. »
Jeongin, qui marche tranquillement à côté de toi, ne semble pas vraiment concentré sur ce que tu racontes. Il te lance de temps en temps des regards distraits, mais ses yeux sont souvent ailleurs. Tu commences à le remarquer et fronces les sourcils.
« Jeongin, tu m'écoutes ? » tu demandes, t'arrêtant soudainement pour le regarder, curieuse.
Il se tourne vers toi, un peu surpris, avant de baisser la tête et de sourire timidement. « Oh, pardon, je... je t'admire, en fait. »
Tu clignes des yeux, complètement prise au dépourvu. « M'admirer ? Mais pour quoi faire ? Je viens de te raconter un truc sérieux, là. »
Il rougit un peu, se grattant l'arrière de la tête, mal à l'aise. « C'est juste... toi. T'es vraiment mignonne, avec le bout de ton nez tout rouge à cause du froid. »
À cet instant, tu réalises que non seulement ton nez est devenu rouge, mais tout ton visage a viré au rouge. Tu sens une chaleur envahir tes joues et tu es à la fois gênée et touchée par ses mots. Habituellement, Jeongin n'est pas aussi expressif, alors cette déclaration te prend complètement au dépourvu.
Tu te pinces légèrement les lèvres, le regardant avec un petit sourire gêné. « Je... je suis mignonne comme ça ? » Tu te sens soudainement un peu déstabilisée par sa façon de te regarder.
Jeongin, tout en continuant de marcher à côté de toi, ne répond pas tout de suite. Puis il secoue légèrement la tête, comme s'il se disait qu'il aurait dû garder ça pour lui. Mais il finit par sourire à nouveau, visiblement amusé par ta réaction. « Oui, vraiment. Avec ton nez tout rouge, tes joues toutes rosies... ça te va bien, tu sais. »
Tu ne sais pas trop quoi répondre à ça. C'est la première fois qu'il te complimente de façon aussi directe et ça te touche. Mais il faut bien avouer que tu te sens un peu embarrassée. Tu rigoles doucement, essayant de masquer ta gêne. « Tu es vraiment bizarre, tu sais ? Mais... merci, je crois. »
Jeongin éclate de rire à ta remarque et hausse les épaules, d'un air innocent. « Bah quoi, c'est la vérité. T'es super mignonne. »
Tu lui donnes un léger coup sur le bras, souriant malgré toi. « Arrête, t'es vraiment trop... » Mais tu t'arrêtes brusquement, un sourire malicieux se dessinant sur ton visage. « En tout cas, toi aussi, tu es plutôt mignon ce soir, avec ton air tout calme. »
Il te lance un regard surpris avant de secouer la tête, comme s'il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il se mettait à rougir aussi. « Ah, je suis mignon aussi ? » Il fait mine de réfléchir avant d'ajouter avec un sourire malicieux : « Eh bien, si tu insistes... »
Tu rigoles à cette réplique, te sentant un peu plus détendue à mesure que vous continuez à marcher ensemble, la conversation se poursuivant dans une atmosphère légère et agréable. Le froid de l'hiver semble moins mordant quand il est à tes côtés, et tu oublies complètement ta frustration de la journée.
Voici un message pour exprimer tout ça avec enthousiasme :
Omg Hyunjin en buzzcut, on en parle ou PAS ?! 😱 J'étais pas prête, vraiment. Genre, où est passée ma respiration ??
Et Felix qui a coupé ses cheveux et est revenu au noir... 🥺 C'est tellement simple mais tellement parfait sur lui, je fonds !
Et bien sûr, BlueSung... On adore, on admire, on valide. 🥰
Ils savent vraiment comment nous garder accro, hein ?
Petite note d'auteur non prévue, mais vu les découvertes d'hier, j'étais obligée !!
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