Skin to skin ~ Chap 5

PDV Deku

Je savais que j'étais naïf et facilement pris d'assaut à la moindre occasion, je me laisse faire, mais... quand je me réveille et que j'aperçois le visage de Shoto face à moi, je me sens léger et serein. Mon cœur se gonfle de bonheur et mes lèvres ne quitte pas ce sourire béat en caressant ses cheveux semi-écarlate.

Il soupire et se tourne, blottissant son nez dans mon cou alors que je n'attends pas une seconde pour le serrer contre moi. Je ferme mes yeux, remontant et descendant mes doigts le long de sa colonne vertébrale. Je suis nu. Nous sommes nus. Et cette proximité réchauffe mon cœur.

Je suis si bien.

Je rouvre les yeux aussitôt alors que les images de la veille défilent à travers ma rétine. Ma poitrine se gonfle de joie et mes fesses se contracte en repensant à la sensation de leur phallus en moi. Je grimace légèrement, sentant le picotement de mes fesses rougis et endolorit. Je me retourne et reste immobile en découvrant l'espace du lit derrière moi, fraichement vide.

Il est donc parti.

Mes yeux brillent, dans les vapes tout en observant cette place vide qui me rappelle les souvenirs étourdissant de cette nuit. Nous l'avons donc vraiment fait ? Et j'ai réussi à prendre ces deux hommes en même temps, réalisant des positions plus innovantes et obscènes les unes que les autres ?

J'ai l'impression d'entendre encore mes gémissements résonner à travers la pièce et le lit qui grince sous leurs coups butoir. Sans oublier leurs soupires et leurs mots salaces sifflés entre deux coups de reins bien placé. Je me pince les lèvres sentant la chaleur de mes reins se souvenir des orgasmes que j'ai vécu.

Arrête de penser à ça Deku.

J'ai comme l'impression d'y avoir passé la nuit entière et mon corps trouve encore le moyen d'en redemander. Je ne serais donc jamais satisfait ? Non, j'en ai juste bien trop envie. Et... Bon sang, je n'ai jamais autant pris mon pied.

Shoto grogne, caressant mon cou du bout du nez et soupire en me serrant dans ses bras, ne voulant me lâcher. Je souris en observant ses traits endormit, collé à moi. Sa respiration chaude glissant le long de mon torse et sa cuisse faisant de même entre mes jambes. Arrête Deku. Pense à autre chose. Tu as l'homme que tu aimes entre tes bras et que demander de mieux. Une vague de chaleur englobe mon cœur qui danse dans ma cage thoracique et je souris en le serrant davantage, embrassant sa tempe du bout des lèvres.

Si bien...

En rouvrant quelque peu les yeux, je distingue sur le réveil qu'il est 9h et ne me pose même pas la question si nous avons cours ou non.

Je préfère rester avec lui.
Juste nous deux...

Mon Shoto.

***

PDV Externe

Nous sommes en fin d'année scolaire et tous les élèves s'enthousiastes de finir les cours et d'obtenir leur diplôme du baccalauréat. Et alors que ces troupeaux d'étudiants franchissent le grand portail pour respirer l'air de la liberté, pendant ce temps, deux élèves s'obstinent à rester dans l'enceinte du bâtiment, trop... pressé.

- Han ~ Shoto je...

- Chuut ! Retiens-toi un peu, tout le monde t'entendra...

- Ughn... Avec tous les cris des élèves... je ne pense p-

Le vert n'eut pas le temps de finir sa phrase que le semi-écarlate pris sa bouche en otage, enfonçant non sans délicatesse sa langue incandescente pour rencontrer sa jumelle. S'en suit un ballet endiablé et fougueux alors que le dénommé Shoto soulève les fesses du vert, le plaquant sur les carreaux des toilettes du lycée.

Un hoquet de surprise sortie de sa bouche couverte de bave, coulant le long de sa mâchoire. Ils n'en pouvaient plus. Cela fait 3h que les deux amants se retenaient pendant la remise des diplômes et c'était sans compter la main baladeuse de Shoto qui glissait sur la cuisse de Deku, effectuant quelques pressions sur sa chair qu'il convoitait. 3h que le semi-écarlate rendait le pauvre Deku ivre de plaisir et de douleur qui se tortillait sur sa chaise en contournant sa zone sensible.

Le rouge en avait pris goût depuis quelques temps et ne s'empêchait pas de le faire n'importe quand, souriant narquoisement à chaque soupire du vert qui n'en pouvait plus. Et depuis, la tension était telle que Shoto avait couru avec Deku jusqu'au toilette pour se soulager.

Et c'est dans ces fameuses toilettes que Deku jouit d'un orgasme inouï, la tête plaquée contre la paroi froide du mur et les jambes tremblantes reposant sur la cuvette des WC. Et ils recommencèrent, encore et encore. Jusqu'à ce que le rouge n'en puisse plus, la respiration haletante et les ongles encrés dans les hanches de son amant qui couine à chaque aller venu de sa verge en lui.

- Félicitation pour ton diplôme, chéri... souffle-t-il en se penchant pour embrasser fiévreusement sa nuque transpirante.

Il se retira, laissant sa semence se rependre sur le dos du vert qui gémissait encore son nom dans un soupire salace. Le rouge grogne et pince les fesses de son amant qui se mord la lèvre pour ne pas gémir trop fort.

- Je t'ai déjà dit, de ne pas soupirer mon prénom de cette telle sorte... Hum ?

Le vert étant trop remuer par de violents spasmes, ferme les yeux et savoure le frisson de ses paroles brûlante parcourant son échine.

Pendant ce temps, une touffe blonde se rince la bouche au lavabo, essayant d'ignorer les deux amants dans les toilettes. Il s'essuie le coin des lèvres et regarde la porte close laissant échapper des choses qu'il n'avait point envie d'entendre.

- Pfff... Ces deux-là je vous jure... murmure-t-il en détournant les talons.

- Shoto ! Arrête de rire ce n'est pas drôle ! se plaint sarcastiquement le vert qui sort des toilettes en bouclant sa ceinture.

- Mais oui, et c'est moi qui couine peut-être ?

- Shotoooo !

Le blond se retourne et ricane intérieurement.

- C'est qui qui couine ? Oh, pardon. Naan, me dite pas, je le sais déjà. S'avance-t-il près des deux amants avec un mauvais rictus.

- Bakugo ?! sursaute le vert qui rougit en se précipitant pour boucler sa chemise.

- Haha ! bah alors petite tête, ne soit pas timide ! se moque le blond.

Shoto, qui reste jusque là silencieux, fixe le blond d'un air suspicieux. Son regard se pose sur son petit-ami qui se débat contre les âneries ses âneries mais revient bien vite sur le blond. Il fronce les sourcils avant qu'un drôle de sourire ne se dessine sur son visage.

- Dis-moi Bakugo ? coupe-t-il les deux qui se chamaillait.

- Tient Shoto ! je ne t'avais pas vu, ça baigne ?

- Tu ne nous cacherais pas un truc par hasard ? continue-t-il, ignorant la taquinerie de celui-ci.

Le blond reste perplexe et ne pipe pas un mot. Shoto fixe le blond avec un drôle d'air et observe le cou de celui-ci avec insistance. Il sourit puis rit, et les deux autres amis se regardent dans l'incompréhension.

- Je ne pensais pas que tu retrouverais quelqu'un. Se calme le semi-écarlate qui passe devant lui.

- Pardon ?

La main de Shoto reprend celle de Deku et les deux amants quittent le vestibule tranquillement. Deku salut Bakugo puis se retourne vers son petit ami qui lui sourit. Bakugo reste planté sur place un moment sans comprendre la réaction de son ami puis ronchonne en plongeant ses mains dans ses poches.

- Pfff... N'importe quoi.

Il ressort son cellulaire de sa poche et grimace en observant l'écran. Il appuis sur une conversation et écarquille les yeux avant de serrer les dents.

- Que ?!... Mais pour qui il se prend celui-là !

Il se retourne et donne un coup de pied dans la poubelle à papier qui s'écrase contre un mur. Il sert des poings et grogne avant de ranger rageusement son téléphone dans sa poche. C'est alors qu'il se calme et se surprend d'avoir quelques tremblements d'excitation. Il touche ses lèvres et sens le rouge lui monter aux joues.

Il reste un moment stoïque, le regard dans le vide puis se retourne et sort des toilettes à son tour. Il reprend son sac à l'entrée, ignorant ses sensations et quitte l'établissement, un étrange sourire aux lèvres.

***

Il fait nuit depuis bien longtemps et c'est à peine si nous pouvons apercevoir les rayons rasant du soleil entre les tuiles des toits de la ville. Dans un endroit isolé de la ville, plusieurs personnes s'attroupent devant une grande maison de style contemporain, d'autre rentrant, d'autre sortant. Le son des basses se mélangeant aux chants des grillons à l'extérieur.

Nous retrouvons sur le chemin notre Bakugo, s'avançant seul sur l'aller principale. Il s'arrête à quelques mètres du troupeau et reste immobile, observant la bâtisse et dégluti. Avait-il bien fait de venir ? Il s'apprête à faire demi-tour mais son cœur se serre, sans comprendre et il grimace. Il soupire brusquement et s'avance vers le groupe d'étudiant qu'il reconnait bien.

- Oh mais tient ! Ce ne serais pas Bakugo le caïd ? annonce un des étudiants blond à la mèche noir, nommé Denki.

Le concerné leur lance un regard noir et passe devant eux sans dire un mot. Quelques-uns ne comprennent pas sa réaction et chuchotent dans son dos.

- Vous avez vu ?

- Bakugo ne nous a pas crier dessus.

- Il est en colère contre nous ?

Le blond ignore les rumeurs et continu son avancé poussant la porte entre-ouverte. Bien vite, il se retrouve envahi par la foule et met un temps avant de s'habituer à l'obscurité omniprésente, aveugler tout de même par les multiples projecteurs. La musique forte sortant des enceintes lui matraque les oreilles et il peste dans sa barbe avant de se faufiler entre les étudiants dégénérés qui s'éclate sur la piste de danse improvisées.

Il longe les murs et observe la foule s'étendre devant lui. Certains son déjà dans un sal état, pendant que d'autres se pécho dans des coins de la maison. Une odeur de crac lui monte aux narines et il retient un hoquet. Il déteste cette odeur et continue de s'avancer sans savoir où aller.

Au fur à mesure de s'avancer, une boule se forme à l'intérieur de son ventre et il commence à regretter d'être rentré. C'est stupide après tout. Rentrer ici est se faire plus de mal que de bien. Il sait pertinemment qu'il ne sera pas là. Qu'il s'en fiche de lui que tout ça n'est qu'une blague. Il préfère sortir d'ici. Les cries lui donnent mal à la tête.

Il se retourne, les poings serrés et le nez retroussé par la colère mais se cogne contre quelqu'un. Il se retourne vers la personne qu'il a bousculé et fait les yeux ronds.

- Oh Bakugoooo ! Tu es venu toi aussiiii ! s'exclame une petite tête qui n'est autre qu'Izuku.

Deku n'eut pas le temps de lui sauter dessus qu'une mains puissance le retient. Shoto apparait entre les personnes et retient le pauvre Deku par le col qui boude.

- Excuse-moi, il a tendance à ne pas savoir ce qu'il fait quand il boit.

Ces mots résonnent étrangement dans l'esprit du blond qui baisse instantanément les yeux. Une pointe vient chatouiller son cœur alors qu'il se sens craquer. « Ne pas savoir quand on boit ». C'est bien la seule chose qui le tracasse, et qui lui rappelle d'agréable mais profond souvenir. Quand bien même il ne se souvient pas de tout... Le rendant triste. Toute ses émotions le rongent de l'intérieur et il ne sait comment les extérioriser.

Shoto remarque son absence soudaine et s'approche de lui, retenant son petit-ami qui gigote dans tous les sens. Il pose une main sur son épaule et le blond relève la tête doucement, les lèvres crispées.

- Tu veux m'en parler ?

Le blond soupire.

- Non.

Il retire sa main d'un geste et s'éclipse dans la foule espérant ne pas être rattrapé. Il prend un escalier, pensant trouver moins de monde à l'étage et bouscule quelques personnes dans un couloir avant de s'enfermer dans une pièce qu'il trouve au hasard. Il verrouille la serrure, s'appuis contre la porte et se laisse tomber sur le sol essoufflé.

Soudain, plus de crie, plus d'odeur, simplement le silence qui l'apaise peu à peu. Il ferme les yeux et expire doucement. Ses mains qui tremblaient se calment progressivement et les battements de son cœur qui résonnent dans ses oreilles reprennent un rythme plus serein.

Il trouve la force de rouvrir les yeux au bout de 10 minutes et remarque une fenêtre. Il se lève est va l'ouvrir avant de se pencher sur la balustrade et d'inspirer l'air frais de dehors qui s'abat sur ses joues chaudes. Son regard se pose sur l'horizon et observe la lune un moment sans rien penser.

[...]

Pourquoi est-il ici ? Dans quel but ? Il n'aurait pas dû y aller.

Soudain, son regard se porte sur des étudiant en contre bas et les regarde discuter joyeusement. Lui aussi, il aimerait être comme eux, à fêter le baccalauréat. Le seul problème est qu'il n'arrive pas à ce le sortir de la tête au point de ne plus savoir ce qu'il veut. Il a déjà perdu Deku, il ne veut pas souffrir une seconde fois sachant pertinemment que cette personne n'est pas sérieuse. Il s'amuse de lui et ça l'amusait. Au départ...

Est-il tomber amoureux ?

Cette question le rend malade. Et il ne préfère pas y penser. Autant faire comme si tout état normal.

Il observe toujours le groupe de personne discuter sans grand intérêt et soupire. Il ne fait que soupirer et ça l'énerve. Pourquoi cette boule dans son ventre ne veut pas le quitter. Il voudrait l'extraire et ne plus y penser.

Les étudiants s'exclament à l'arrivé d'une autre personne et l'a salut tout en effectuant poignée de main et embrassade. Plusieurs filles de rassemble autour de la personne en question et se colle tout contre. Les yeux se Bakugo deviennent sombre alors qu'il devine cette personne parmi la foule.

Ses cheveux rouges remonter en pique est soutenu par un bandeau noir et blanc et ce repère à des kilomètres. Ses bras musclés s'enroulent autour des hanches des filles qui l'accourt et son rire plane dans l'air comme une douloureuse mélodie. Son sourire les fait toutes fondre sur place tout en montrant ses canines blanches et la poitrine de Bakugo se sert.

Evidemment qu'il n'en a rien à faire...

Le blond sert et relâche ses poings avec agacement et grimace tout en observant la scène. Ses yeux glissent sur cette personne attirant tout le monde et il voudrait se retourner et partir maintenant. Ne plus voir cette scène qui comprime sa cage thoracique.

Cependant, ses yeux restent fixes sur l'homme qui se tient plus bas dans la cour et ne parvient pas à s'en détacher. Son être entier lui hurle de descendre à sa rencontre mais il aurait trop honte de faire partie de ces groupies qui lui tourne autour.

Soudain, le roux s'arrête de rire, se sentant observer et lève les yeux vers l'étage tout en écoutant les étudiants lui parler. Son regard finit par trouver celui de Bakugo et un petit sourire esquisse ces lèvres. Le blond grogne et fronce les sourcils. Le jeune homme plus bas le regard surpris puis lui adresse un clin d'œil malsain.

Cette fois, s'en est trop. Le cœur de Bakugo rate un battement et il flanque la fenêtre avant de se laisser tomber sur le lit qui trône dans la pièce en se mordant le doigt. Pourquoi ? Pourquoi son cœur bat à tout rompre juste pour un simple clin d'œil ? Et pourquoi cette monstrueuse envie de l'avoir pour lui seul lui lacère le bas ventre en ce moment même ? Il n'ose même pas se regarder dans le miroir de la pièce, sachant très bien qu'elle tête il doit avoir. Rouge de honte ou d'envie, il ne sait pas. Mais les joues chaudes, ça, oui.

Il sort son doigt de sa bouche avec une grimace et observe un moment les marques de ses dents. Quel imbécile, se dit-il. Il se masse les tempes puis laisse tomber ses bras de part et d'autre de sa tête. Ses yeux rencontrent le plafond blanc puis fixe un point imaginaire. La fatigue ne tarde pas à le gagner et ses paupières se ferment.

***

- Allô ? Kirishima ? Tu es là ? se plaint une de filles rassemblées autour de lui.

- Oh, pardon, tu disais quoi Ochako ?

- Je peux savoir ce que tu regardais comme ça ? l'interroge Tenya inquiet.

Le concerné esquisse un petit sourire et reste un moment silencieux avant de salut ces amis et retourner dans le salon où la fête bat son plein. Ses amis ne comprennent pas et les filles se plaignent en lui demandant de rester un peu. Il les ignore, laissant planer le doute dans le petit groupe d'étudiant et se dirige vers un endroit précis.

Il traverse la foule qui se déchaine sur la piste de danse et ne prête aucune attention aux filles qui viennent lui demander de danser avec lui.

- Hey kiri ! Super l'invitation à ta fête ! hurle de temps en temps quelques mecs bourrés entre des filles sur des canapés ou dans les couloirs.

Celui-ci les ignore de même et monte les escaliers, avant d'arriver devant sa porte et d'esquisser un fin sourire. Des étudiants qui sortent d'une autre chambre se regardent perplexe, le voyant fixer la porte de manière intense.

- Tient Kiri, tu ne viendrais pas faire un tour dans la chambre d'à côté ? propose l'un des étudiants le torse nu recouvert de traces violacés et les lèvres peinte de rouge à lèvres.

- Non, désolé.

Sa réponse fût claire et l'étudiant reste surpris, haussant les épaules. Il regarde la chambre et fait un clin d'œil aux filles qui bat des cils sur le grand lit.

- Allez mec... Y'a plein de nanas chaudasses qui te réclament. C'est bien toi qu'on surnomme « don juan », hein ? ricane-t-il.

- Ça ne m'intéresse pas.

L'étudiants fronce des sourcils et le regarde fixer la porte. Il attrape une bouteille qui trainait dans la pièce et boit une gorgée avant de se rapprocher de lui.

- Je peux savoir pourquoi tu fixes cette porte mec ?

Cette fois ci, aucune réponse mais un regard noir. L'étudiants se recule en levant les mains et ricane.

- Yooo, calm down. C'est bon, ne t'énerve pas je m'en vais. Mais sache que tu loupe un truc mec.

- Denkiiiii ~ !

Le concerné se retourne et boit dans la bouteille avant de tapoter l'épaule du roux qui se crispe. Le blondinet retourne dans la chambre avec un mauvais sourire.

- J'arrive bébé ~ Qui veut du Denki ce soir ?

- C'est nouuuuus !

La porte se referme et Kirishima soupire. Il observe autour de lui, vérifiant qu'il n'y est personne et soulève son t-shirt, retirant une clef coincée sous l'élastique de son boxer. Il l'insert dans la serrure et déverrouille la porte.

- Je savais que tu la fermerais à clef. Sourit-il.

Avoue que tu n'as pas choisit cette chambre au hasard puisque c'est la mienne...

Il ouvre la porte silencieusement puis la referme rapidement. Tout en étant discret, il la reverrouille et dépose la clef sur un des meubles. D'un pas lent, il s'approche du lit où Bakugo s'est visiblement endormit. Son regard coule de ses jambes à son visage avec lenteur, s'attardant à sa v-ligne mis à vus par son t-shirt légèrement soulève.

Le rouge retire son t-shirt et le laisse tomber par terre tout en fixant avec intensité l'homme qui gît sur son lit. Il grimpe sur le lit puis rampe jusqu'à lui et ses dents viennent racler sa lèvre inférieure.

Sa poitrine se réchauffe et ses doigts se glissent instinctivement dans ses cheveux blonds. Celui-ci ne réagit point et Kirishima caresse sa tête doucement, ne voulant pas le réveiller. Du moins, pas pour l'instant. Il veut pouvoir profiter de le voir tranquille et serein, ne cherchant pas à s'en aller pour le fuir. Sa main descend jusqu'à sa mâchoire qu'il prend entre ses doigts, retraçant sa lèvre inférieure du pouce. Son regard se voile en fixant ses lèvres et une douce chaleur se propage dans son bas ventre.

Il retrace ses lèvres plusieurs fois du pouce, se retenant d'en faire plus, voulant les croqué à tout prix. S'il savait à quel point il en avait envie, pense-t-il de manière triste.

- Tu m'as rendu accros... souffle-t-il comme pour dire un lourd secret tout en rapprochant son visage du sien.

Il frôle sa mâchoire du bout des lèvres et ferme les yeux en inspirant son cou. Ses lèvres viennent écraser un furtif baiser au creux de sa clavicule et il recule son visage en sentant le blond s'agiter dans son sommeil. Il sourit et recommence, mais plus fiévreusement, embrassant son cou doucement, respirant son parfum.

Sa main loger sur sa joue, joue avec ses lèvres encore et encore tandis que l'autre soulève le t-shirt du blond, venant retracer ses abdominaux. Sa main remonte jusqu'à l'un de ses tétons qu'il pince et roule doucement sous ses doigts.

Le blond s'agite un peu plus et grogne dans son sommeil, réveillant le feu des reins de Kirishima qui sort sa langue pour gouter à sa chair brûlante. En temps normal, il ne faut pas abuser d'une personne pendant son sommeil, mais on dira que c'est une exception...

La chaleur monte et le roux se redresse sur ses coudes, le souffle chaud et les mains moites. Il baisse son menton et observe sa main loger sous son t-shirt. Celle-ci remonte le tissu avant de coule un regard brulant sur de fameuse traces violettes. Un fin sourire espiègle se dessine sur son visage.

- Les traces ne sont pas complètement parties à ce que je vois...

- La faute à qui, à ton avis...

La voix rauque de Bakugo qui ouvre doucement les yeux résonne dans la pièce et Kirishima relève les tête doucement vers la source, non étonné. Son regard croise le sien et sa peau picote. Bon sang, comment peut-on être aussi attirant au réveille... Les yeux mi-clos de Bakugo rencontrent ceux brûlant de Kirishima qui le fixe dans le flou. Alors qu'il se lamentait il y a quelques minutes, ou quelques heures, il se sait plus, le voici sur le lit de Kirishima, à moitié nu.

Et c'est tout ce dont il n'avait pas envie...

Et au fond, il en crevait quand même...

Les secondes passent sans que rien en se passe alors que les deux hommes se regardent sans rien dire. Pourtant ne ditons pas que tout se communique en un regard ? Bakugo dégluti en percevant l'envie violente de son partenaire qui se retient de lui sauter dessus. Comment peut-il encore avoir envie de lui ? Pourquoi cherche-t-il autant à le refaire alors que ce n'était qu'un stupide gage de soirée.

Certe il avait bu, un peu trop peut-être. Depuis que Bakugo à accepter voir son premier amour glisser dans les bras de l'un de ses meilleures amis, il sortait beaucoup et enchainait soirée sur soirée, espérant oublier sa solitude. C'est alors que lors de l'une de ces soirée, il avait perdu un bras de fer contre Kirishima et devait coucher avec lui comme gage. C'est cette nuit-là que les deux hommes ont découvert leur compatibilité sexuelle et ne pouvait se passer l'un de l'autre. Mais pour Kirishima ce n'était qu'un gage qui continue, rien de plus... Après tout, ce n'est qu'un « don juan ». Et le type le plus désiré chez les femmes. Ce qui détruit notre blond qui éprouve de plus en plus de sentiments pour lui.

Il ne peut pas encore se laisser faire...

- Tu es encore en colère pour ce matin ? demande le roux d'un ton suave et taquin qui coupe court aux pensées de Bakugo.

- Que ?!?...

- Tu m'as laissé un vu ce matin. Ce n'était pas très gentil de ta part...

- A-arrête de dire n'importe quoi ! détourne-t-il le regard.

- Pourquoi ?... Tu n'as pas aimé quand je baisais ta bouche impolie sur la photo ?

Bakugo grince des dents et fuit le regard du rouge qui se penche au-dessus de lui, avec un mauvais rictus. Bien sûr qu'il a aimé, mais il ne se l'avouera jamais. Cependant, il n'avait pas remarqué Kirishima sortir son téléphone pour prendre une photo alors qu'ils étaient cachés dans une des classes vides pendant la remise des diplômes.

Kirishima, irrité par l'ignorance de Bakugo chope ses poignets et les plaques au-dessus de sa tête avant de prendre en otage ses lèvres, entrechoquant leurs dents et pénétrant sa bouche de sa langue. Le blond geint et tente de se dégager mais se retrouve bloqué par le bassin du rouge dont le jogging est tendu à son maximum.

Le blond gigotte un instant, mais finis par se résigner et savoure la chaleur qui envahi son corps lorsque Kirishima est avec lui. Il répond alors au baiser et caresse la langue de son partenaire tout en entourant ses jambes autour de son bassin. Le roux grogne et mord sa lèvre inférieure dans un regard sombre avant de plonger sa langue dans son cou et aspirer sa peau encore et encore.

Encore...

Celui ci finit par lâcher les poignets du blond qui vient retirer son bandana et son t-shirt entièrement. Impatient, le rouge zappe les préliminaires et se redresse pour choper les jambes de Bakugo, le retournant violemment. Sa main se plaque dans ses cheveux clair et l'immobilise tout en descendant le pantalon du blond d'un geste brusque.

Il humidifie deux doigts dans sa bouche et le pénéte d'un coup, effectuant de frénétique aller-retour. Le blond gémit de surprise et eut à peine le temps de réaliser qu'il se faisait doigter que la verge épaisse de Kirishima s'enfonce en lui, écartant ses chaires.

Bakugo gémit de douleur et de plaisir à la fois et mord la couverture pour atténuer ses cries. Le roux entame alors un rythme soutenu et se mord la lèvre, serrant les cheveux du blond en pleine extase. Bakugo eut de la peine à diriger ses mains tremblantes vers son caleçon afin de sortir correctement sa verge à la veine battante et prêt à exploser.

Il se surpris à supplier Kirishima de s'occuper de lui et le concerné chopa son membre à pleine mains, le masturbant au même rythme que ses coups de bassins. Les yeux révulsés et le souffle coupé, le blond sent tout son être s'abandonner au tourbillon de plaisir. Il sent le précipice arrivé, augmentant après chaque aller-retour. L'orgasme le frappe de plein fouet, retournant ses entrailles et venant sur la couverture du lit. Le roux le suivit, venant puissamment dans un coup de rein butoir, percutant la prostate du blond.

[...]

Des étudiants qui passait par là se sont assembler devant la porte et écoute leur ébat en ricanant ou en rougissant pour certaines. Les filles se demandait qui était bien avec le roux et s'imaginait prendre leurs pieds aussi ardemment que le blond qui gémissait toujours la tête dans l'oreiller.

- Eh bah... Elle en a de la chance cette nana... souffle Denki qui sortait de la chambre d'a côté. Je comprends pourquoi il fixait la porte.

- Vu avez entendu comment elle crie ? On a mon avis, c'était sa première fois. Ricane un autre étudiant avec un sourire sadique.

- Franchement, il aurait pu nous inviter. Rouspète un gars qui boit.

- Chuuut ! Ils vont nous entendre ! proteste une des filles, l'oreille coller à la porte et les joues rouges.

- Je peux savoir ce que vous fichez tous là ?

Un jeune homme aux yeux vairons s'avance dans le couloir et tous les regards se dirige vers lui. Shoto fixent les étudiants d'un air interrogateur et attend une réponse. Le petit groupe reste muet un instant avant qu'une fille prenne la parole.

- On a vu Kirishima monter à l'étage plutôt pressé alors on est venu récolter des infos croustillantes. Hihi

- Qui ça ?

- Kirishima mec ! Tu ne le connais pas ? Le « Don Juan ». s'exclame le type qui boit.

- Nan désolé.

- D'ailleurs, j'ai croisé Bakugo à l'étage aussi. Renchérit une des filles au fond du groupe.

Le groupe se tait et Shoto fait les yeux ronds. Soudain, tout le monde se regarde du coin de l'œil malicieusement, se comprenant mutuellement sur la situation puis se retournent vers la porte close dont des soupirs filtres à travers le bois. Tout le monde se rapprochent et écoutent attentivement. Une claque retentit suivit d'un gémissement et le petit groupe ricane.

- Alors comme ça, c'est ça que tu nous cachais. Murmure Shoto avec un sourire.

***

A suivre...

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