Skin to skin ~ Chap 2

PDV Deku

2 jours.

2 jours se sont écoulés depuis ce soir là...
Ce soir, où j'ai pu goûter au plaisir charnel, avec le partenaire de mes rêves...
Mon coeur rate un énième battement, réchauffant mes joues qui deviennent brûlante.

Shouto... et moi...

Mon bas-ventre s'embrase doucement et je me mord timidement la lèvre. Mes cuisses se serrent sous ma table de cours et un long soupire passe la barrière de mes lèvres. Un savoureux frisson parcours mon corps de chair de poule alors que mon esprit divague sur les sensations vécues ce soir là...

Shouto...

Ses mèches de cheveux collées sur ses tempes... Ses yeux brillant et ses pupilles dilatées au maximum... Son visage rougis, au bord de la jouissance... La chaleur de nos corps tremblant...

Encore... J'en veux encore.
Juste une fois...

...

Je sursaute de panique sur ma chaise, m'arrachant brusquement de mes pensées alors que la grande règle en plastique du prof claque violemment ma table sous mon nez.

- Alors Izuku ? On rêvasse en cours !?

Il veut ma mort où quoi ce prof ! J'ai cru faire une crise cardiaque !

Lorsque je relève la tête, les élèves me fixent en ricanant alors que le prof me fusille du regard, les sourcils froncés. Je bégaie quelques excuses peu convaincantes et baisse la tête, honteux.

Note a moi-même : faire le vide cérébrale en cours

Heureusement pour moi, la sonnerie de cours coupe l'intention que le classe a sur moi et les élèves ramassent leurs affaires.

Le brouhaha s'accentue lorsque je sors de la classe et que je me confronte au couloir bondé d'étudiants. Je marche, tête baissée jusqu'a la salle de sport, car oui nous avons encore sport.

Et cette fois ci, il fait beau !

Je traverse la foule d'étudiants sans néanmoins lever les yeux du sol. Je n'arrête pas de me refaire le film de ce soir là. Les images ne cessent de défiler et redefiler dans mon esprits, comme graver en moi, me rappelant l'inouïe orgasme qu'il m'a offert.

C'est vrai qu'il sait y faire...

Mon dieu... je n'arriverais jamais à le regarder en face après avoir hurler de cette façon !

Tu ne t'es pas retenu...

Comment se retenir ? C'était consciemment et physiquement impossible. Ses mains sur mon corps et ses coups butoir me plongeait sans cesse dans les fins fond du plaisir, me rappelant qu'à ce moment là, je ne pouvais pas y échapper. Je ne pouvais revenir à la surfasse.

Le précipice est si bon...

Mes dents rencontre mes lèvres, les raclant alors que le feu de mes reins refait surface. Le visage rougis et ardant de Shouto reste encré sous mes paupières et mes joues picotent à force de chauffer.

Je baisse la tête et tente de me cacher. Faite que je sois bientôt à la salle de sport, si quelqu'un me croise dans cette état là, il me pensera malade.

Je soupire une énième fois, le souffle saccadée et accélère le pas en secouant la tête.

Allez Izuku, essaie d'oublier ça pendant 2 heures le temps que...

BOUM

- Ah !

Mon nez heurte tête la première contre un bustre et sans même avoir le temps de réagir, je tombe par terre les fesses les premières sur le graviers.

Ail ! Mes fesses sont encore endoloris...

Je relève la tête et prend quelque seconde de réflexion avant d'écarquiller les yeux.

- Bah alors Deku, on sait plus marcher droit ? Ricane t-il doucement.

Deux autres gars gloussent derrière lui mais je cligne plusieurs fois des yeux sur la personne en face de moi. Ma respiration se bloque. Un sourir taquin s'étire sur son visage jusqu'à me faire rougir de la tête au pied.

Oh mon dieu... Sur les 3000 élèves du lycée, il fallait que je tombe sur lui !

- Ba... Bakugo...

En plus, l'autre soir, il était là lui aussi, alors que je prenais mon pied avec Shouto. Je baisse la tête honteux, même très honteux.

- Dé...

- Ne t'excuse pas.

Sa main s'ouvre sous mon nez et je me surprends a la fixer un moment.

Cette paume... A t-elle toucher Shouto d'une certaine manière ?

- Allez debout. insiste t-il, ne me voyant pas réagir.

Je relève la tête, le regard fuyant et après avoir chasser toutes les mauvaises idées de mon l'esprit je pose les yeux sur lui.

Je rencontre ses yeux vert perçant et ma gorge devient sèche. Une drôle de sensation afflue dans tout mon organisme et j'avale difficilement le peu de salive que j'avais. Il m'adresse un sourir doux et à la fois moqueur alors que ses yeux s'encrent profondément en moi, lisant en moi, tel un livre grand ouvert. A croire que je ne peux rien lui cacher. Son visage et sa touffe blonde me songe un moment dans le silence alors que je suis hypnotisé par sa silhouette éclairée sous le soleil.

Un dieu... un ange... un démon... ? Mais qui est t-il ?

Son sourire s'agrandit, dévoilant ses canines dans un sourire éclatant avant de ricaner doucement.

- Hé hé ! Bah alors, t'es dans la lune ou quoi ? Allez, relève toi.

Je reste encore bloquer sur lui alors qu'il lève les yeux ciel.

- Bon... bah je vais devoir le faire moi-même.

Un rictus mauvais prend place sur son visage alors que sa main empoigne de force mon bras et me soulever brusquement.

- Ah ! Mais !...

Je bascule brusquement en avant, comme si j'étais une plume. Son bras libre glisse sur ma taille puis dans mon dos avant d'effectuer une pression. Mon torse se colle au sien alors que je me retrouve à quelques centimètres de son visage. Sa main tenant mon poignet, son autre loger au creux de ma taille, nos corps se collent l'un l'autre sans que je n'ai eu le temps de réagir. Nos nez se touchent et je peux aisément sentir son souffle glisser sur mes lèvres.

Je frémis légèrement et rougis lorsqu'il effectue une légère rotation de bassin, se frottant au mien. Bon sang...

Il... Il bande ?!?

Ses yeux s'ancrent une fois de plus dans les miens, me déstabilisant. Son visage se rapproche et je crains le pire, rougissant de la tête au pied. Sa tête se penche sur le côté jusqu'au creux de mon oreille , puis me souffle quelque mot dans un murmure suave.

- Regarde où tu vas, je ne serais pas toujours devant toi. Je préfère par derrière...

"Par... derrière"... ??
Hein ?!

Mon visage prend feu et comme par réflexe, me dégage de ses bras puissants qui me retenaient jusque là. Ses amis, qui sont resté derrière lui, nous songe avec de grand yeux et me dévisage, me mettant mal à l'aise.

Bakugo affiche un léger regard interrogateur, puis neutre avant de faire un signe de mains à ses gars, l'incitant à le suivre. Il me dépasse sans un regard et me laisse planter au milieu de la cours.

Attend... C'était quoi ça ? C'est moi où il vient de m'ignorer ?

Je reste un moment cloué sur place, le regard dans le vide, dans l'incompréhension.

Je ferme les yeux.

Ok ! On remet les chose en place. Je viens littéralement de me péter le fessier sur la caillasses. Bakugo me relève pour me faire partager... euh... ses envies ?... Puis repart comme si rien ne c'était passé ?!

En plus d'être imprévisible ce type est carrément chelou..

Au secours... je vais pas m'en sortir.

Je sursaute en entendant la sonnerie de cours et regarde ma montre en vitesse avant de me tapper le sprint de ma vie.

J'arrive au gymnase en claquant la porte, respirant comme un boeuf et rouge comme un piment desséché.

Ok... c'est bon... j'ai fais mon sport...

Les élèves me scrute un moment avec le prof qui me dévisage d'un air sévère. Je m'excuse du retard le regard fuyant et me dirige vers les vestiaires.

Quelle journée... Je suis crever.

Je longe le couloir en soupirant, essayant de reprendre une respiration normal après cet effort surhumain de courir en pleine chaleur.

Se qu'on va tous subir dans quelques minutes en faite...

Je pousse la porte des vestiaires et me laisse tomber lourdement sur le banc en bois, comme un pantin. Malheureusement, j'avais oublié que j'étais tomber sur le graviers il y quelques minutes et touche mes fesses endoloris.

- C'est quoi cette grimace ?

Mon cœur rate un battement et je tourne la tête vers le propriétaire de cet magnifique voix.

Oh... mon... dieu !

- Shouto ?!

Je sursaute sur le banc et me cogne la tête sur la planche fixé en hauteur pour poser nos affaires.

- Ail ya ya... je gémit, frottant la partie de ma tête qui vient d'être cogner.

Décidément cette journée...

Je me redresse vite en reprenant conscience que je ne suis pas seul dans ce vestiaire et croise son regard vairon. Il est assi face à moi, sans bouger, me souriant gentiment.

- Désolé... Je n'aurais pas y aller si fort l'autre soir. Admet t-il en fermant les yeux alors que mes joues chauffent, la respiration couper.

Il relève la tête et je me perd dans la profondeur de ces yeux qui me regarde avec tendresse et intensité. Son regarde coule sur moi, me contemplant un moment puis il sourit.

- Tu n'as pas trop mal ?

- Ou... Ou ça ? Je demande perturbé alors que je n'arrive plus a bien réfléchir.

- Au fesses.

Je rougis une énième fois et baisse les yeux sur mes genoux. Je ne suis toujours pas changer, le prof va rappliquer. Shouto, lui, est déjà en tenue. Mais... pourquoi n'est-il pas allé avec les autres ?

- Deku ?

Je relève la tête les yeux légèrement brillant alors qu'il vient de prononcer mon nom.

- Je ne regrette rien. Sache le.

- Oh...

Je reste légèrement dans le vague après cet aveu qui fait battre mon cœur. Son sourir est tellement sincère, je crois fondre. Mon meilleur ami, vient de m'avouer, qu'il ne regrette rien ?... Je vais pleurer.

Il se redresse et se lève avant de s'avancer vers moi. Son yeux plonge dans les miens avec intensité alors qu'il ne surplombe de sa hauteur. Il se penche et prend appuis sur le mur avec sa mains. Son regard me déstabilise mais je ne peut m'en détacher. Son souffle chaud glisse sur mon nez et la chaleur de mon bas-ventre refait surface. Sa mains vient caresser ma joue puis se stabilise. Son pouce glisse lentement sur ma lèvres inférieur et son regard devient sombre.

- On recommence quand tu veux.

Son murmure réchauffe mes joues qui picotent déjà et mon cerveau s'arrête. Il relève mon menton en caressant ma lèvres une seconde fois puis se penche doucement.

Mon dieu, ce n'est pas un rêve.

Nos souffles se rencontrent et nos lèvres se frôlent timidement. Je ferme les yeux et attend la suite des événements quand...

BLAM !

- Hep vous deux ! Le cours a commencer alors on se bouge le cul et on sort des vestiaires !

Le cri du prof résonne dans toute la pièce alors que j'essaie de clamer mon cœur qui bat à ton rompre.

On veut vraiment ma mort aujourd'hui ?! Il m'a fait peur ce con !

Je ne remarque plus la présence des lèvres de Shouto et relève la tête. Celui ci s'est redressé et s'est reculer de quelques pas la tête baissée. Le prof se barre en grognant de nous dépêcher mais nous restons sans bouger.

Mon cœur se sert et je mord ma lèvres avant de me lever à mon tour. Je passe le pas de la porte des vestiaires mais suis stopper net dans ma démarche.

- Attends.

Sa voix reste calme alors qu'il attrape mon poignet pour me retenir. Je me retourne vers lui, les joues rosées et lui affiche un sourir désolé.

- On... On ferait mieux d'y aller.

Il lâche mon poignets un peu à contre cœur et hoche la tête avant de sortir des vestiaires en me suivant. Ses doigts s'entrelacent avec les miens un moment puis me lâche pour rejoindre le groupe d'élèves sans un mot.

Je vais fondre...

Éclipse après-midi
*a l'internat*

- Aah... Quelle journée... je soupire exténué en ouvrant ma porte de chambre.

- Ouais ! C'était soulant, comme toujours...

Je relève la tête aussitôt ces paroles prononcées et mes yeux s'arrondissent. Une touffe blonde est affalé sur ma chaise de bureau en train pianoter sur son cellulaire portatif.

- Bakugo ?! Mais qu'est-ce que tu fou là ? Je m'exclame sans pour autant attirer son regard fixer à l'écran bleu.

- "Ce que je fou la ?" Tu le fais exprès ? répète t-il d'un ton surpris.

- Pardon ? Je grimace.

Un rictus se dessine au coin de ses lèvres et il lève enfin les yeux de son écran bleu, m'adressant un regard moqueur. En une fraction de seconde, je me retrouve étrangement déstabiliser par ses pupilles et détourne les yeux. Mon regard se pose alors sur la pièce autour de moi et mon cœur rate un battement.

Qu'est-ce... ?!

Je me tourne vers la plaquette clouée à la porte et confirme mon étonnement. Le chiffre noir gravé dans la plaque argenté m'indique que je ne suis pas là où je pensais me rendre.

- Que ?...

- Hé hé.

Son petit rire guttural résonne dans la pièce qui n'abrite que lui et je rougis sans le vouloir. Il pose son cellulaire à plat sur le bureau et laisse tomber sa tête sur le dossier de chaise avant de me lancer un autre regard moqueur.

J'aime pas ce regard... Il n'annonce rien de bon.

- Le petit chaperon rouge se suicide dans l'antre du loup ? Murmure t-il avec le même rictus au coin des lèvres.

Bordel ! Mais c'est quoi son petit jeu à lui ?!...

- Ecoute, je suis crever. C'est pas parce qu'on se croise régulièrement et que tu me déstabilise fortement que tu peux en profiter. Je n'ai pas regardé j'allais et alors ?! Je tente de me justifier en croisant les bras.

Mais quel idiot je suis...

- Arrête ton bla bla. Allez, rentre.

- Hein ?...

- Deux.

Il se fiche encore de moi en plus.

- Pourquoi tu veux que je rentre ? Je demande après un soupire.

Son rictus ne quitte pas ses lèvres et je crains le pire. Ça m'agace. Et il m'agace. Je n'arrive jamais à le cerner et, comme toujours, ça commence sérieusement à me titiller...

Je sais pas si titiller est le bon terme, en vu de se qu'il s'est passé ces 2 derniers jours.

Il était présent ce soir là et je ne connais pas ses attentions, je ne l'ai sait jamais. De plus, je ne connais pas sa relation avec Shouto et ça m'angoisse. Je me pose vraiment des question et rien que d'y penser, je me sens mal...

Et si... ?

...

Je ne peux pas y croire. Et puis, que faisait t-il sous les draps, à moitié nu, avec Shouto... ?

Mon cœur se sert une nouvelle fois tandis qu'une désagréable sensation me tord le ventre. J'ai rêver de ce soir là des centaines voir millers de fois et mes plaisirs en solitaire ne suffise pas. Plus maintenant, depuis ce soir, où Shouto a fait naître en moi beaucoup plus que je ne le pensais. Je ne peux oublier cet nuit, nos soupirs, notre chaleur, notre jouissance, la main de celui que j'aime prendre la mienne avant le cours de sport. Alors que diable ce blond imprevisible et perturbateur fait-il là ?!...

Shouto est plutôt réservé, il ne parle pas beaucoup et je serais trop gêné de lui demander une tel chose. Je le connais plus que trop bien et je sais qu'il ne remarque pas toujours les conséquences de ces actes. Et ce soir là, il m'a fait sien, à mon plus grand bonheur. Mais je doute que ce bonheur soit réciproque...

Flashback

" Je ne regrette rien. Sache le. On recommence quand tu veux..."

Fin Flashback

Quand j'y repense, peut-être qu'il voulait juste assouvir ses pulsions ?...

- Tu rêvasses trop.

- Ah !

Je sursaute. Son souffle brûlant s'écrase violemment sur mon oreille et je prend immédiatement mes distance de sécurité me reculant de lui. Je me retrouve au milieu de la petite pièce, Bakugo se tient face à moi, un léger sourire plaqué au visage. Imprevisible, je l'avais dis, et il a profité de ma léthargie pour me prendre par surprise dans le dos. Je ne l'ai même pas remarqué se lever. Je dois vraiment faire gaffe à ne pas rêvasser trop longtemps moi.

- Mais... Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Je demande peu confiant.

Son sourire s'efface et son visage s'assombrit.

Houla...

Sa main glisse derrière son dos et un cliquetis se fait entendre derrière lui. Ma respiration se bloque un moment puis je fronce les sourcils en le fixant.

Euh...

Son sourire réapparaît et ses pupilles se posent sur moi avec retenue. Un lourd frisson me parcours l'échine par se contact.

Reste stoïque !

Qu'est-ce qu'il me veux ? J'ai pas rêvé, il a bien fermé la porte à clef ?...

- Ce que je veux... répète t-il a voix haute dans un murmure, comme s'il parlait à lui-même.

Sérieux, il veux quoi ? Mais tu vas me le dire à la fin ?!...

- J'ai un petit marché à te proposer. Se reprend t-il.

Ah ! Pas trop tôt !
Attend... quoi ?

Je fronce les sourcils et croise les bras une nouvelle fois. Je rêve ? Il veut me faire marchander ? Et pour quoi encore ? Sérieux comment sortir de là ? Je suis littéralement enfermé avec un taré de force. Je savais qu'il fallait que j'arrête de rêvasser dans les couloir de l'internat, à chaque fois je me trompe de porte. Et voilà que je me retrouve piégé, avec lui.

Bakugo...
Qu'est-ce que tu cherches vraiment ?...

- Tu veux sortie d'ici ? Commence t-il sereinement.

Nan ! Sans blague ! Tu te fiche de ma gueule là ?!

Je sais que j'oserais jamais lui hurler dessus comme ça. Je suis beaucoup trop timide, et j'avoue, trop stressé pour crier, ainsi que gêner par la situation. Je suis pas du genre à protester. Je me fais toujours discret dans ce genre de cas. Je suis facile à avoir à cause de ma naïveté et je ne peux pas compter sur ma force de mouche pour me battre. De toute façon, je ne sais pas me battre... ni même me défendre. En conclusion, je suis qui dirait : la parfaite victime en personne...

Mais bon sang... Tu vas ma dire ce que tu veux parce que je vais mourir de stress !


- Impatient ? ricane t-il doucement.

- Accouche.

- Ne sois pas agressif, voyons.

- Je ne te connais pas, et surtout pas assez pour juger si ce que tu me caches est légal ou non... Je sais pas ce qui cloche chez toi mais j'ai étrangement moyennement confiance, tu vois ?

- Ne t'en fais pas, tu ressortiras ce cette pièce en un seul morceau mais... pas sûr sur pieds...

- Sois plus clair parce que j'en ai marre que tu tournes en rond.

- Il serait illogique de tourner en carré n'est-ce pas ?

...

La goutte d'eau.

Je ferme les yeux et respire calement afin d'apaiser la légère monter d'adrénaline qui pourrait lui coûter une ou plusieurs cicatrices (mais vous êtes conscient que j'en sui pas capable...) puis me reconcentre sur lui. Soudain, son regard se voil et je déglutit. Ses pupilles brillent d'une lueur étrange en fixant ma gorge et le nœud de mon ventre refait surface.

- Pauvre chaton... Je veux bien comprendre que tu te sois égaré dans ce minuscule couloir et je suis désolé de t'apprendre que tu es entrée dans mon territoire. Je te trouve particulièrement alléchant et il serait dommage de laisser passer ma chance...

" Allechant " ?...
Je suis pas un morceau de viande !

Je fronce les sourcils mais mon nœud ne cesse d'augmenter. Je me sens mal et pris au piège. Je ne vais pas sortir d'ici vivant... Si j'en crois ses étranges penchants...

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Je demande en refoulant mon nœud présent dans ma gorge.

- Tu veux sortir d'ici ? Ok, alors c'est très simple...

Il s'avance vers moi et je me recule, par crainte. Il me passe devant et se rasseoit sur sa chaise. Ses deux mains viennent tapoter ses cuisses alors qu'un rictus malin s'étire sur ses lèvres.

- Viens t'assoir. M'ordonne t-il.

Je fais les yeux rond.

- Pardon ?

- C'est un ordre. Je ne le répéterai pas.

Son ton grave m'empêche de riposter et je n'ose pas protester. Après de longue réflexions entre moi et mon esprit son regard noir me rappelle à l'ordre et mes jambes s'avancent, seuls, face au loup.

Peu confiant, j'enjambe ses cuisses et pose mes fesses sur elles. Son sourire s'agrandit alors que je détourne le regard, gêné.

Qu'est-ce que j'ai fais pour en arriver là ?...

- Bon chaton... souffle t-il en glissant ses paumes sur mes hanches, les caressant du pouce.

Je frissonne légèrement et essaie de rester le plus stoïque possible. Ne pas flancher. Je ne me laisserais pas avoir. Pas cette fois.

Mytho...

Bakugo à l'habitude de m'embêter entre deux intercour et je n'ai jamais oser me frotter à lui, parce que je sais que c'est une brute immature. Mais il me laisse perplexe, je n'arrive jamais à deviner ses véritables attention et il me perturbe à chaque croisade. Il n'hésite pas à prendre chaque prétexte pour me rendre mal à l'aise et je me demande vraiment se qu'il cache dans sa tête.

- Qu'est-ce que tu veux à la fin ?

- Tu n'as toujours pas percuté ? Je te pensais plus tactique monsieur je m'intéresse à la reproduction chez les homo sapiens.

- Que ?!

- Je te veux toi... Toi, tout entier.

Deku.exe a cessé de fonctionner.

- QUOI ?! MAIS TU VAS PAS BIEN ?! T'ES BOUCHÉ OU QUOI ?! TU M'AS PRIS POUR humph...

Ses lèvres...

Bakugo Katsuki est actuellement en train de m'embrasser...

Je perd pied. Je n'ai pas eu le temps réagir que sa langue se fraye un passage dans ma bouche. Je tente de le repousser mais c'est sans compter sur ma force de mouche. Sa main longe mon dos avant d'effectuer une pression sur ma nuque, m'immobilisant et m'empêchant de reculer.

Je gigote dans tout les sens essayant de m'en aller mais sa bouche me cloue sur place. Sa langue trouve la mienne et commence un avide ballet, m'entrainant tout droit vers un autre monde.

De l'air...

Mon cerveau ce déconnecte et mes forces m'abandonnent, il est inutile de riposter. Je suis piégé. Ses mains me tiennent fermement et m'empêche de bouger. A chaques mouvements de bassin involontaire, je crois sentir son désir à travers son pantalon, frottant la mienne, qui se réveille par cet échange buccale bien trop avide.

Je veux de l'air...

- Ah ~

Je reprend enfin mon air alors qu'il quitte ma bouche pour mordiller ma mâchoire et me lécher le cou, aspirant ma peau.

- Hé ! ~ Pas de marque ! Je rougis.

- Si tu veux sortir de cet pièce, tu es à moi... Alors pas de caprice.

Je déglutit une nouvelle fois et le sens sourire dans mon cou alors que sa langue reprend son ascension. Sa salive coule à l'intérieur de ma chemise et ses doigts viennent pincer mes tétons à travers celle ci.

Je gémit malgré ma résistance et il ricane, fière de son acte. Pourquoi faut t-il que je sois sensible dans un moment pareil. Je vais me laisser faire, encore une fois et regretter après. Même si avec Shouto je m'étais laissé faire, je ne regrette pas cet acte qui reste grave en ma mémoire. Mais là, il ne s'agit pas de celui ci qui fais battre mon cœur...

Bakugo se débat avec mes mains qui tentent de le repousser et en profite pour arracher les boutons de ma chemise. Je sens les larmes brûler ma rétine alors qu'il reprend mes lèvres en otage après avoir martyriser mon cou. Sa langue chaude se fraye une nouvelle fois un passage de force et je ne peux l'en empêcher.

Ses puissantes mains m'enlacent et m'empêchent de bouger puis remonte pour tâter mes tétons. Une décharge électrique traverse mon corps alors que ses caresses deviennent plus conséquentes.

Non... Je dois le repousser...

- Ce soir, tu es mien... chuchote t-il au creux de mon oreille.

Je n'appartient qu'à Shouto...

Je vois presque flou et ma respiration devient saccadée. Une chaleur afflue dans mon organisme et mes joues me brûlent. Je n'arrive plus a bien réfléchir.

Je ne devrais pas... non.

- Laisse moi te faire du bien... Crois moi, tu en redemanderas...

Hum ~ ...
Apparemment, seul mon pénis est du même avis...

J'ai du mal à respirer. Mon corps commence à trembler de spasmes que je n'arrive plus a contrôler. Tout mes muscles se contractent alors que je devine de plus en plus craintivement la suite que prend les événements.

Ça craint. Je ne peux pas...

Il bloque mon menton entre ses doigts et m'oblige à le regarder dans les yeux. Ses pupilles sont déjà sombre et débordent d'envie salaces. Un courant électrique traverse nos corps et mon regard se voil dangereusement. Mon caleçon devient serré et son membres frotte le mien à travers les tissus. Soumis par mon propre désir je me mord avidement la lèvres.

Son rictus s'agrandit et il s'avance, mordant cette même lèvre inférieur avec envie. Ses yeux pétillent après cet action puis louche sur ma bosse, enfin, nos bosses apparentes, le faisant doucement sourire.

- Tu vois... Quand tu veux. Ricane t-il d'une voix suave.

- ... Enfoiré. Je murmure entre mes dents.

Ses sourcils se foncent et son sourire disparaît, me fixant d'un air sévère. Il chope mes fesses, les pressant entre ses doigts et me soulève brusquement alors qu'il se lève. D'un pas, il me laisse tomber sur le lit simple de la petite chambre et plaque mes poignets de chaque côté de ma tête. Sa bouche rencontre violemment la mienne, mêlant une fois de plus langues, salive et tous autres bruits buccale.

Ses hanches se placent entre mes jambes et miment les rotations de l'acte sexuelle, me faisant doucement gémir malgré moi.

Je ne peux plus le nier, j'en ai envie...

Ses mains chaudes descendent le long des mes bras puis viennent ôter mon haut qui finit je ne sais où. J'ai fermé les yeux, vaincu. Je le laisse découvrir ma bouche avec un plaisir dissimulé. Nos corps sont presque à ébullition et mon caleçon est au bord de l'explosion.

Son pantalon est à deux doigt de craquer et alors qu'il roule ses doigts sur mes tétons durci, je glisse mes bras entre nos corps pour choper sa ceinture. J'ouvre son pantalon et baisse son caleçon plutôt pressé mais il reprend vite le contrôle de mes mains avant que je ne sorte son membre de son cocon. Il m'adresse un regard autoritaire et je me résigne face à ses pupilles sombres.

- Hep, pas si vite, petit pressé. Je compte bien m'amuser...

Ce mec va me frustrer... Ça sens la fourberie à des kilomètres.

Il repose mes poignets prêt de ma tête et me lance un regard perçant.

C'est bon, j'ai compris le message :
Pas bouger.

Ma respiration devient de plus en plus saccadée alors qu'il dépose des baisers fiévreux dans mon cou. Sa langue glisse sur ma peau sensible me faisant doucement soupirer de bien-être.

Il est plus doux d'un coup...

Je me laisse emporter par le flot de plaisir qui monte en moi et ferme les yeux. Ses lèvres retrouvent les miennes dans un baiser langoureux et je me demande pourquoi tant de tendresse d'un seul coup. Jusqu'à ce que ses dents rencontre avidement ma lèvres inférieur me faisait gémir de douleur.

J'ouvre les yeux et croise sont regard sombre et pétillant. Son sourire s'agrandit alors que sa tête descend progressivement le long de mon torse. Sans se quitter du regard ses mains longe mon corps parcourut de chair de poule et baisse rapidement mon bas.

- Eh ! ~

- Tiens toi tranquille. Crache t-il

Je rougis instantanément alors que j'observe ma verge tendu vers le ciel.

Et merde...

Son sourire sadique ne quitte pas son visage et je serre les dents. Qu'est-ce qu'il prépare ? Son regard coule un moment sur mon membre et je gigote mal à l'aise. Mes joues me brûlent alors que je constate avec frustration que mon pénis n'est pas du même avis que mon esprit.

Je ne devrais pas bander, alors pourquoi je suis tant excité ?!

- Anh ~

Sa bouche se pose sur la base de mon sexe puis remonte jusqu'à mon gland qu'il baise fiévreusement. Sa langue effectue des ronds sur celui ci puis de lent allez retour, me lubrifiant jusqu'à la base et je lâche de lourd soupires, contre ma volonté.

Mon dieu, faite que sa langue ne s'arrête pas...

Elle lape mon liquide préséminal et prend mon sexe de toute sa longueur, m'arrachant un lourd gémissement, le souffle cours. Les yeux grand ouverte, je peine à respirer correctement alors qu'il entame les gorges profondes à un rythme soutenue. Ses dents racle mon frein par moment et je perd pied rapidement. Je tremble et mon cœur explose dans ma poitrine. J'attrape ses cheveux et les tires, l'obligeant à ralentir ses mouvements.

- Anh anh tu vas... trop vite... je...

Ses yeux perçant se pose sur moi et je déglutit. Il soutient mon regard agicheusement tout en léchant mon membre sur sa longueur. Mes joues prennent feu et sens l'explosion afflué à grande vitesse dans mon bas ventre.

Non...

- Viens...

Sa voix vibrante et suave frétille mon sexe et je ne tarde pas à venir dans sa bouche chaude qui m'empale comme on ne l'avais jamais fait. Mon cri résonne dans la petite pièce et sa mains se plaque brusquement sur ma bouche pour atténuer mon cri.

Sa langue et sa chaude bouche se retirent, et l'air frais caresse mon membre qui frémit encore de ses sensations exquises.

- Je savais que tu criais comme une pucelle mais à ce point...

Déjà rouge et transpirant, mes joues prennent encore feu après cette réflexion gênante.

Moi ? Une pucelle ?!

- Hé hé, et dire que ce n'était que le début...

Je me sens déstabilisé par ses yeux brillant et détourne le regard. Cet a ce moment que mon cerveau analyse ce qui viens de ce passé...

Argh ! Mais qu'est-ce qui c'est passé là ! Mon dieu, bakugo m'a fait une fellation !
Je suis destiné à Shouto moi. Et s'il nous surprend qu'est-ce qu'il dira ? Je ne veux pas le voir souffrir par ma faute parce que je n'ai pas pu repousser Bakugo.

- Deku...

Son murmure me fait frissonner alors qu'il replonge sa tête dans mon cou pour goûter une nouvelle fois ma peau. Étant à fleur de peau, je gémit sans le vouloir et tente de refouler le plaisir que ses chaud baiser me procure. Cette douce torture va me rendre dingue. Mais qu'est-ce que je fou bon sang ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à le repousser ?

- Ba... Bakugo...

- Deku...

Ses hanches rencontre les mienne pour s'y frotter doucement, me replongeant dans ce tourbillon de désir. Ses mains se glissent entre nous, ouvre son pantalon et baisse son boxer. Sa verge dure rencontre la mienne et nous soupirons à l'unisson. Son bassin ondule lentement, faisant caresser nos sexes dressés pour notre plus grande satisfaction.

Elle est ferme... et imposante...

- Gnh ~

Nos respirations deviennent bruyante. Je perd littéralement le contrôle face à mes pulsions. Il m'adresse un regard brûlant puis fond sur mes lèvres dans un baiser langoureux. Mes mains se promènent dans ses cheveux en batailles alors que les siennent se baladent sur mon corps transpirant.

Nos sexes se frottent un moment alors que nous échangeons nos positions. Je me retrouve alors sur lui et rougis en détournant le regard.

- Allez, tu ne vas pas faire ton timide maintenant ?

- Bakugo je...

- Laisse toi aller... Fais moi confiance... finit-il de soupirer.

Sa mains remonte sur mon torse qu'il caresse du bout des doigts puis glisse sur ma joues brûlantes. Son sourire narquois revient et un nouveau courant électrique parcours mon corps.

- Empale moi.

...

Mon sang s'électrise sur ces mots qui me font rougir. Mes joues me brûlent et sont regard coule sur moi avec ardeur. Si j'étais une glaces, je serais déjà réduit à l'état liquide tellement son regard me fait fondre.

Mon pénis tressaille à l'idée de se qui va enchaîner ce moment de silence, yeux dans les yeux. Inconsciemment, je me penche vers lui alors que sa mains ne quitte pas sa joue, la caressant doucement. Nos lèvres se frôlent et des milliers de frisson parcours mon corps, comme le sien. Je fond sur ses lèvres dans un soupire et entame un balet sensuel entre nos deux muscles.

Mes soupires s'enchaînent, de plus en plus profond et suave, impatient de libérer mon plaisir à deux doigts d'exploser au bout de mon sexe. Ses mains soulèves mes fesses et positionnent mes hanches au-dessus des siennes. Son gland humide de liquide préséminal se glisse entre mes fesses et je soupire. Ses doigts pressent mes hanches pour me faire descendre et je gémit en sentant son membre brûlant ouvre mon anneau de chair.

- Putain... Qu'est-ce que c'est serré la dedans. Grogne t-il dans mon cou.

Je retient mon souffle alors qu'elle continue son ascension, de plus en plus profondément, plus lointain, jusqu'à sentir mes propres chairs s'ouvrirent pour lui.

- Gnhaaa ~ !

- Retient un peu t'es corde vocal, je viens à peine de commencer.

- Han... ! C'est trop... J'en peux plus...

- Oh ~ déjà ?

- Hum ~

- Alors que dis tu de ça...

Il donne un puissance coup de rien et ma respiration se coupe quelques seconde, ma tête tourne, je vois flou. Aah... je crois m'évanouir tellement c'était puissant. Je peine à reprendre mon souffle alors qu'il recommence une seconde fois, me ravageant de l'intérieur.

Je brûle, je tremble, je cri.

Ces coups butoir résonne dans la pièce autant que mes cri de jouissance. Mes ongles s'accroche à sa peau bronzée y laissant des griffure rouge. Ses grognements au creux de mon coups sont pareil à ceux d'un animal féroce.

Sa paume chope mon sexe et le presse entre ses doigts, le masturbant a un rythme conséquent, me laissant cloué sur place.

Mon cœur va me lâcher, je ne l'entend quasi plus a cause du bourdonnement permanant dans mes oreilles. Je cri, je hurle, tout ce dont mes cordes vocales sont capables de produire en moins de 3 secondes.

- Nyaaaah ~ !

Mes hanches empale son sexe gorgé de désir, au bord de l'explosion. Ses doigts s'enfoncent dans mes fesses et je mord sa clavicule pour passé cette douce douleur. Son membre attend ma prostate et mon corps se tend, jouissant entre ses doigts et sur nos corps luisant de sueur.

Nos semences se mélangent sur le drap du lit qui par chance n'est pas cassé. Nos corps tremblent de spasmes alors qu'il chope ma bouche pour échanger un baiser passionné et fougueux. Je colle nos corps, en voulant plus, encore émoustillé par ce violent orgasme.

On se frotte, se caresse, nos mains se baladent avec guise et envie sur nos parcelles dénudées et transpirante. Il rompe le baiser en reprenant de l'air.

- Je t'aime...

- ...

Je crois rêver alors que son regard se plonge tendrement dans le mien.

Oui... tous ça n'est qu'un rêve.

Un rêve qui se finis bien vite, alors que je croise le regard brûlant de rage de Shouto dans l'encadrement de la porte...

(5830 mots)

Hey mes loulous ! ^^

Ça y est le 2eme chapitre est posté ! Alléluia ! *applaudissements*
Hum hum...
J'espère que ça vous a plu 😋 reste à savoir l'avis de la sublime personne qui m'a commander cette petite pépite

Je vous fais à tous plein de gros zoubi et je suis ravi de voir que mon histoire est classé top 1 des #complex 😉

Encore merci 😘

By lulu_dragnir

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