Les deux filles étaient dans le bus entrain de papoter quand après une grosse demi heure elles arrivèrent dans le village de Patrick, le père d'Elise. Elle descendirent du bus et marchèrent 10 minutes jusqu'une grosse villa blanche.

-Oh non.

-Quoi??? s'écria Lucie, qui n'était jamais venu chez Patrick Samuels étant donné qu'elle vivait à Bruxelles et qu'Elise était rarement chez son père.

-On y est.

-Waw, baraque de malade. Que-ce qu'il y a?

-C'est sa voiture.

-La jaguar?

-Et le 4X4 aussi.

-Je ne pense pas qu'il soit parti.

-Je suis de ton avis, Lu. Allons voir.

La maison était dans un bon état vu de l'extérieur, elle n'avait pas l'airs abandonné ni rien. Elise hésita à toquer mais Lucie n'hésita pas à cogner son poing contre la porte.

-Y'a quelqu'un ?! cria t-elle

-Il y'a personne, Lulu. On rentre.

-Te dégonfle pas.

Lucie fit le contour de la maison.

-On peut passer par le jardin, non?

-C'est de la violation de domicile. Si on se fait prendre...

-Pff, je rappelle qu'on est chez toi, chérie.

Les adolescentes enjambèrent la petite clôture blanche et entrèrent dans le jardin avec la piscine et les transats.

-Sympa tout ça. Tu n'as jamais pensé à m'inviter?

-Je t'ai déjà dit que mon père n'aimait pas que j'amène des amis chez lui.

-Tu devrais. Où cache t-il la clé quand il est pas là?

-Sous le pot de fleurs, là.

-Nope, elle y est pas. Oh Elise, la fenêtre au bout est ouverte. Viens!

-C'est celle de la buanderie.

-On passe facilement. Tu veux y aller prems?

-Vas-y, je te suis.

-Comme tu veux.

Lucie grimpa sur une chaise de jardine enjamba la fenêtre.

-Rien de spécial.

Elise passa également la fenêtre.

-Ouaip, allons à la cuisine.

La cuisine était normale jusqu'à ce que l'on regarde de plus près, on remarqua une petite flaque de sang.

-Fouille toutes les pièces pour vérifier qu'il n'y a personne! s'écria Elise prise de panique

Lucie fouilla tout le salon tandis qu'Elise couru à l'étage.

Après une demi heure Elise redescendit les escaliers.

-Personne!

-Nobody.

-J'ai regardé dans sa chambre, rien n'est parti. Il n'est pas parti en voyage, rien.

-Même pas un string de sa sois-disant pute.

-Lu! Et non.

-Zarbi...

-Ouaip.

-Conclusion: Steve et ta mère t'ont menti. La question est pourquoi? Où est-ce qu'il pourrait-être?

"Driiiiing, driiiiing."

-Téléphone!

-Je prends! dit Elise

-Vous avez un nouveau message. 'Salut Patrick, c'est Carla. Je voulais savoir si ça allait mieux. Elise et Léopold ne savent rien, comme tu l'as demandé. On a opté pour ton message, je ne te cache pas qu'Elise est triste et contrarié. Donne-moi des nouvelles dès que ça va mieux. Juste de quoi me rassurer pour nos enfants. Pourrais-tu me donner ta chambre d'hôpital après ton opération? Merci et bonne chance.'

Elise lâcha le téléphone. Lucie avait tout entendu grâce au haut-parleur.

-LU! L'HÔPITAL LE PLUS PROCHE! GO!

Les deux filles firent un sprint jusqu'à l'arrêt de bus et prirent le premier bus jusqu'à l'hôpital Saint-Rémy.

Elise couru à l'accueil.

-La chambre de Patrick Samuels, s'il vous plait. demanda t-elle essoufflé

-Il est en opération, mademoiselle. Il rejoindra la chambre 107 dans une petite heure. Excusez-moi mais les visites ne sont qu'à quatre heures.

-Merci.

Elise et Lucie s'asseillèrent sur une chaise.

-Lil, chou tu le verras pas avant une heure.

-Je sais et je m'en fou.

-Ok. Je reviens. Tu me prêtes ton portable pour que j'appelle ma mère pour dire que je n'arrive que ce soir.

-Le voilà.

Lucie s'éclipsa et composa un numéro.

-Allô Elise? dit une voix masculine

-Sa meilleure amie. Dylan Thomas?

-Ouais que-ce qu'il y a?

-Elise est vraiment mal, elle vient d'apprendre que sa famille lui a mentit et que son père est à l'hôpital. Elle est sous le choque et en bonus, tu ne lui as pas répondu pendant 4 jours.

-Je sais, je suis désolé pour ça mais c'est tout con, j'avais perdu le chargeur de mon portable et après 3 jours de fouilles j'ai été en acheté un autre. Passe-moi Elise, steplait.

-Okay. Elise, écoute ça.

-Si t'as appelé ma mère je te tue, Lu.

-Nope, prends.

Quand Elise vit quel nom était afficher sur l'écran elle sourit.

-Dylan. Allô?

-Eli, c'est moi. Sorry pour tous les appels manqués mon GSM était plat. S'il te plait, dis-moi tout. Ta pote m'a dit que ça ne va pas du tout.

-Si si c'est juste qu...

Et elle éclata en sanglot.

-Elise, chérie. Respire profondément. No stress, je suis là. Raconte.

-Tu vois mon beau père Steve, et ben il y a 3 jours il m'a annoncé avec ma mère que mon vrai père... ... ... ... ... ... ... ...

Elise prit 3/4 d'heures à lui raconter tous ses problèmes et Dylan promit de passer avec le groupe.

-Et mon skateboard?

Elise fut choqué qu'il emploie ce mot 'mon'. Okay il n'était pas spécialement habituer à ce que Elise l'avait mais ça lui donna l'impression d'un couteau dans le ventre. En plus il avait dit ça tellement sèchement.

-Ça va, t'inquiète.

-Mademoiselle, monsieur Samuels est sorti de sa salle d'opération il y a un instant.

-Bisous, merci pour tout, Dylan!

Elle raccrocha vite et couru vers l'ascenseur.

-Je t'attends! lui cria Lucie

-Mademoiselle! Les visites ne sont pas encore autorisé!

Mais Elise n'entendit pas la dame, et peu importe car elle n'aurait pas écouté.

Elle monta et traversa le couloir quand elle vit des médecins pousser un lit. Elise ne distingua pas très bien le patient mais les médecins l'apportèrent dans la chambre 107.

-Hé toi! cria un docteur. Accès interdit avant quatre heures. C'est pas les visites!

Comme Elise ne bougea pas un médecin voulu s'emparer d'elle mais elle descendit les escaliers d'elle même jusqu'à ce qu'elle croisa un bureau ouvert. Elle toqua et comme personne ne répondit elle entra et sourit. Une blouse blanche pendait sur un porte-manteau. Elle s'en empara et remonta discrètement à l'étage. Elle vit la chambre 107, toqua et entra. Personne. Ah si, elle remarqua un corps sur le lit étouffé par des draps blancs.

-Docteur? dit-une voix faible

-Papa?

L'homme était blanc et très pale, il avait des files partout et une cicatrice sur son front et on ne voyait presque plus ses cheveux blonds tellement ils étaient courts.

-Patrick Samuels?

-Oui.

L'homme cligna plusieurs fois des yeux et s'écria.

-Elise! Non! Sors, je t'en supplie, sors!

-Papa que-ce qu'il t'es arrivé? Il y a 3 semaines quand je t'ai vu ... Tu étais normal et maintenant... balbutia Elise au bord des larmes

-Sors! Immédiatement! Ou j'appelle la sécurité!

-Papa non! Explique-moi s'il te plait.

-Sors! cria t-il d'une voix à peine audible

Elise recula en faisant non de la tête, et en pleurant. Un médecin accouru.

-Monsieur Samuels, que y a t-il?!

-Emmenez ma fille, loin de moi. Elise, pars.

-Elise Samuels, suivez-moi je vous prie.

L'adolescente se laissa tirer par le médecin jusque dans son bureau. Il la fit s'asseoir.

-Elise Samuels?

-C'est moi. dit la jeune fille au milieu de ses sanglots. S'il vous plait, je ne sais rien de ce qui se passe avec mon père. Dites-moi.

-Vous ne savez rien? Je vais faire court. Votre père à une tumeur au cerveau très grande qui empire chaque minute. Il a très peu de chance de s'en sortir. Demain il sera transférer en Turquie pour aller voir un spécialiste. Votre père est mourrant, jeune fille.

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