Chapitre 40
-Donc vous confirmez, vous avez tué Grégoire Klaas? demanda Samuels
Steve hocha la tête. Il s'approcha d'Elise et posa le pistolet sur son coup.
-Bon, tu veux te tirer dans la tête, dans le cœur ou dans le cou?
Bonne question.
-Tête. finit-elle par dire
Steve lui donna le revolver. Il est con ou il est con? Elise n'avait plus qu'à tirer dans Steve et elle serait sauvée.
-Vas-y. Suicide toi. ordonna Steve
C'était trop facile.
-Levez vos mains! s'écria Elise en détournant le flingue sur Marchand
Il ricana.
-Petite naïve. Il n'est pas chargé, évidemment. Je t'en prie, appuie sur la détente.
Elise testa. Un clique, mais aucune balle sortit. Et merde. Elle aurait du s'en douter. Elle pensa à la porte quelques mètres derrière elle. Elle avait le temps de fuir. Trois, deux, un... elle courut vers la porte et sortit dehors le plus vite possible. Heureusement qu'elle n'était pas fermée. Steve sortit illico un autre revolver de sa poche et tira sur la fugueuse. Ce n'était pas le cou mais l'épaule. Elise arracha un cri et se retourna pour regarder Steve dans les yeux, de la haine. L'homme visa à nouveau l'adolescente mais elle réussi à se rouler hors de la vue de la porte. Elle avait trois secondes pour se lever et s'encourir avant que Steve ne se mette à sa poursuite. Elise se leva péniblement en prenant appuie sur une poubelle, son épaule lui fit énormément mal. Elle voyait flou autour d'elle, une silhouette sortit d'une maison et se dirigea vers elle. Steve. Dans une main il tenait son flingue qu'il pointa sur la jeune fille pour qu'elle ne pense pas à s'enfuir et dans l'autre main il tenait un briquet. Il l'allumait, il l'éteignait et finit par dire:
-On va jouer toi et moi. Tu vas voir ce que c'est brûler vive, chérie.
Elle n'eu même pas le temps de répliquer qu'elle se prit son poing dans la gueule. Elle tomba dans les pommes et se fit traîner dans la maison.
-Madame, puis-ce que je vous dis que nous ne pouvons pas. répliqua l'agent
-Vous voyez bien que c'est une plaque de voiture! Qui dit voiture dit enlèvement! Si ça se trouve ma fille se fait violer en ce moment même alors que vous êtes entrain de vous tourner les pouces! s'exclama Carla furibonde
-Madame Bertrand, c'est une plaque de voiture étrangère. Nous n'avons pas le droit d'agir comme ça.
-Mais je m'en fou, ma fille vient de se faire kidnapper là!
-Concentrez-vous, avec qui l'avez vous vu la dernière fois?
-Je ne sais pas... Elle courait après quelque chose... quelqu'un. Je n'ai pas vu la personne mais cette personne était dans le cimetière...
-Avez-vous vu quelqu'un d'étrange?
-Pas que je sache, non.
L'agent opina.
-La police fait le tour du quartier et interroge les gens. Nous ne pouvons pas faire plus.
-Bien.
-Ah et toutes mes condoléances pour le défunt. dit le policier en se levant
-Merci, soupira Carla.
Quand Elise rouvrit les yeux elle se trouva dans une cave. Elle regarda autour d'elle: personne. Elle inspecta l'endroit. En haut, la porte menant à la cave était ouverte. Un homme descendit.
-L'héroïne du jour est réveillée. dit-il, le briquet t'attend depuis longtemps.
Elise prit quelques secondes à se rappeler de quoi Steve parlait. Ah oui: il voulait la cramer.
-Un enterrement vient d'arriver, c'est con mais ta chère mère va devoir en organiser un autre...
-Ta gueule.
-Oulah, tu te rebelles chérie. Ça va pas ça.
Il se dirigea vers la jeune fille et alluma son fameux briquet. Le T-shirt noir prit feu. Elise hurla et frappa Steve du mieux qu'elle pût. Il avait un flingue donc elle le poussa contre le mur le mieux qu'elle pût et s'encourut. Ses mains tapèrent le t-shirt. Son épaule souffrait et son ventre lui brûlait énormément. Elle devait tenir bon. La porte était fermé et elle entendit les bruits de pas monter les escaliers de la cave. Elle n'avait plus rien à perdre. Elle souleva une chaise avec la force qui lui restait et la cogna de toute ses forces sur la vitre qui éclatait en milles morceaux. Elle se faufila par la fenêtre et ne se souciait pas des morceaux de verres qui pénétraient dans sa peau. C'était le cadet de ses soucis. Elise piqua un sprint et tambourina sur une porte deux rues plus loin suppliant de l'ouvrir. Franck Martens l'ouvrit.
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chapitre court (et assez trash) désolé mais bon voilààà..... alors MERCI pour tous les votes et les commentaires (désolé si je ne répond pas tout le temps mais sachez que ça me fait énormément plaisir) 7.000 votes quoi, wahouuu c'est tellement énorme je ne vous remercierai jamais assez...💕🙀 vous n'imaginez même pas à quel point ça fait plaisir d'être soutenue comme ça ! 🙈🙉🙊milles mercis ❤️ bisous 😘 Charline❗️
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