Chapitre 7 : Noora, tu as besoin de bite.
LUNDI 11 : 11
Nous étions cachés au sous-sol. William et moi. Bien évidemment, ce n'était pour une seule raison, se voir. Parce qu'avec Vilde et mes amies dans l'entourage et ceux de William, nous n'étions à l'abri de personne. Cependant, William s'est dit que parler était trop ennuyant et que s'embrasser était bien plus intéressant. Je cite ces belles paroles « Qui va prendre soin de ses magnifiques lèvres à part moi? » J'étais loin d'être contre au contraire. Nous ne nous sommes pas vus de la fin de semaine due à ses engagements envers son bus donc...
— Je dois me dépêcher..., dit-il entre deux baisers. Pour l'Anglais, dit-il encore en m'embrassant à nouveau. Je ne peux plus avoir d'absence, dit-il avant de revenir capturer mes lèvres.
— Dépêche-toi alors, dis-je en passant mes bras autour de son cou pour amplifier notre baiser. On se voit après les cours? demandai-je avant qu'il me coupe de ses douces lèvres.
— Demain. J'ai encore un truc de bus ce soir, dit-il en piégeant de nouveau mes lèvres d'un baiser.
— Peut-être que je peux rester chez toi?
— Ok, dis-je en pinçant mes lèvres.
— Quoi? dis-je en voyant qu'il me fixait.
— Je ne peux pas partir maintenant.
Je fronçai des sourcils.
— J'ai une érection, alors on va rester comme ça un peu, dit-il en se mordant la lèvre, un sourire en coin.
Je ris puis je lui souris.
— Arrête d'être délicieuse.
J'étouffai un rire puis je dis amusée.
— C'est physiquement impossible pour moi de ne pas être délicieuse.
— Vrai, dit-il en penchant sa tête vers l'arrière. Dis quelque qui va me refroidir.
— Quand je vais rencontrer ton frère? (Note de l'auteur : Excusez-moi, mais plus gros turn off que ça, ça ne se peut pas.)
— Avant ce weekend peut-être, dit-il en prenant son téléphone. J'ai un message de Vilde. (Note de l'auteur : Deuxième plus gros turn off, tu ne trouves pas ça ailleurs, ok j'ai finis.)
Je fronçai des sourcils.
— Elle se demandait si votre groupe pouvait faire la fête dans notre bus vendredi, me dit-il. Ça te dit?
— Non.
— Pourquoi?
— William, je ne peux pas être dans le même bus que toi et Vilde.
— Bien, ok. Je dois y aller, dit-il en rangeant son cellulaire.
J'étais pour lui prendre le cou afin de l'embrasser, mais il recula en se désemparant de mes bras.
— Ne me touche pas, m'avertit-il du doigt.
Je levai mes mains en l'air, le sourire aux lèvres.
*
Je montai rejoindre Vilde et Eva qui parlait du bus ensemble.
— Salut! dis-je.
— Hé Noora! Devine quoi? me dit Eva.
Je fronçai des sourcils.
— Vilde a arrangé une soirée dans le bus des pénétrateurs vendredi.
Vilde sourit fière.
— Noora, nous avons réussi à être dans leur bus. La situation est différente cette fois-ci. On doit leur donner un peu.
< De : Moi
Maintenant Vilde dit que nous allons venir. Tu dois arrêter. >
— Vilde, c'est complètement stupide, ce que tu viens de dire. On n'est pas obligé d'embrasser quelqu'un. Je ne vais pas...
— Je vais te trouver quelqu'un! dit-elle en prenant ses affaires.
— Non!
— Oui! s'exclama-t-elle en partant.
Je soufflai.
*
MARDI 17 : 15
J'ouvris la porte de ma chambre et je laissai William passer en premier.
— Alors ça, c'est ma chambre.
— Ta chambre? dit-il en se retournant vers moi après avoir jeté un coup d'œil vite fait à la pièce.
— Oui.
— Sympa, dit-il en hochant de la tête.
— Merci, dis-je en lui souriant, un peu angoissée.
Bien évidemment, je me retrouvai coucher sur mon lit avec William, je cite : « assoiffé de mes lèvres » sur moi en train de m'embrasser.
Il se mit entre mes jambes et il m'embrassa sauvagement à en perdre l'haleine.
— Tu te souviens quand tu m'as dit que tu ne voulais pas coucher avant le mariage? me demanda-t-il avant m'embrasser.
— Heu, oui, je m'en souviens.
Il m'interrompit encore de ses lèvres.
— C'était très drôle.
Je souris puis je tournai ma tête afin de lui bloquer l'accès à ma bouche.
— Ce n'était pas une plaisanterie, dis-je en l'embrassant.
— Non...
— Non.
— Non.
Il se détacha de moi et je souris face à son attitude.
— Pareil pour moi. Je pense que c'est bien d'attendre.
Je plissai des yeux.
— Tu le penses vraiment, demandai-je suspicieuse.
— Non, répondit-il en m'embrassant.
Ma porte s'ouvrit sur Eskild et je repoussai aussitôt William qui lui avait l'air perdue.
— Ok... dit Eskild, surpris.
— Eskild! Tu ne peux pas rentrer dans ma chambre comme ça! m'écriai-je.
— Qui c'est? dit-il en pointant William, le sourire aux lèvres.
— William. Eskild. Eskild, William.
William fit un bonjour de la main comme dans l'armée, mais légèrement plus décontracté.
— Je vois.
— Qu'est-ce que tu veux? déclarai-je à Eskild.
— J'ai parlé à ce garçon Isak. Il n'est pas gay.
— Eskild! dis-je, désespérée.
— Quoi? dit-il innocemment.
Je penchai ma tête vers William pour lui faire signe qu'il était là.
— C'est un secret qu'il n'est pas gay ou quoi? Putain, s'exclama-t-il. Elle est tellement coincée. Tu peux faire quelque chose s'il te plait, dit-il à William en me pointant.
— Crois-moi, j'essaye, répond William en me regardant.
— Tu as besoin d'un pénis, Noora. D'un pénis, dit-il en refermant la porte.
— Eskild! criai-je sous le choc.
William était en fou de rire à mes côtés.
< De : Vilde
Je sais avec qui tu vas faire des bêtises, Madskil, il est super beau! >
— Hé toi. Vilde pense toujours que je viens, dis-je en lui prenant doucement la mâchoire pour qu'il me regarde. Et... tu dois arrêter ça, dis-je en lui tapant le nez du doigt.
— Oui, mais les gars veulent faire une fête avec une musulmane donc je ne vais pas annuler.
— Sana?
— Oui.
— Pourquoi?
— Pourquoi pas?
Je lui replaçai les cheveux et je dis.
— Ok, mais tu sais que je ne peux pas être dans le même bus que toi et Vilde en même temps. Ça ne va pas bien se passer, rajoutai-je en traçant le contour de ses lèvres de mon doigt.
— Alors, reste à la maison.
Je levai mes épaules en guise d'incertitude puis il emboita mes lèvres avec les siennes.
*
MERCREDI 12 : 30
< De : Willhelm
Je sais que je t'ai promis de rencontrer Niko, mais il est reparti à Stockholm. Tu le rencontreras cet été. >
Je soufflai puis je partis dans mes cours.
*
VENDREDI 18 : 03
Lorsque nous arrivâmes à leur bus, Vilde, Sana, Chris, Eva et moi, William et un garçon nous accueillirent. William me fit un petit allo de la main, étant la dernière, il put se le permettre.
De l'alcool. De l'alcool. Et encore de l'alcool. Déjà après quelques minutes la moitié était déjà soul. La musique était forte et nous dansâmes comme si nous n'avions jamais dansé. Je vis Vilde aller parler à William pendant qu'un garçon qu'elle m'a présenté me faisait la discussion. Il me regarda et je le regardai. J'acquiesçai un sourire et lui aussi. Nous étions, malgré tout, tous les deux amusés de la situation. Il me fit des faces drôles, incapables de tenir Vilde une minute de plus.
Eva arriva vers moi complètement disjoncter pour me raconter sa conquête. Je regardai à nouveau William qui parlait sérieusement avec Chris, qui ne semblait pas content.
Je fronçai des sourcils. Il se retourna vers moi en passant une main dans ses cheveux puis il disparut. Tous les gars se mirent à sortir du bus. William revint me voir.
— Qu'est-ce qu'il se passe? demandai-je alarmée.
— Reste là. Ok? me dit-il simplement.
— Ok, répondis-je inquiète.
— Tu promets?
— Tu vas faire quoi?
— Rester ici, m'ordonna-t-il avant de sortir.
— Qu'est-ce qui se passe? demanda Chris.
— Nous devons rester ici, répondis-je.
Des cris se firent entendre de dehors. Vilde sortit et je décidai de mettre mon manteau pour la rattraper.
— Ce sont les Yakuza.
Un garçon confrontait déjà un Yakuza. Et je vis que William tenait une bouteille de vin vide dans ses mains. Le Yakuza donna un coup de tête très fort au garçon qui tomba à terre. William sous l'impulsivité cassa la bouteille sur la tête du Yakuza.
Je mis mes mains devant mes yeux et les bouches de toutes les filles s'ouvrirent aussi grandement qu'elles le peuvent. Et la bagarre éclata... Je reculai puis je quittai les lieux, la peur encore dans les yeux.
À suivre...
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