CHAPITRE 8 SERPENTUM MORS ATRA
Les Sortilèges fusaient de toutes part. Pour un moldu, le spectacle aurait pu paraître féérique, avec ses jets de lumière, qui jaillissaient de partout.
Mais il était autrement plus dramatique.
Depuis près d'une demi heure, les membres de l' ordre affrontaient les partisans de Voldemort.
Ils avaient attaqué un quartier moldu, et ils auraient sûrement fait de nombreuses victimes, si les membres de l'Ordre du Phenix, n'étaient intervenus à temps.
Un bus scolaires gisait sur le côté. A l' intérieur, des enfants, terrorisés, essayaient de sortir. Le chauffeur était mort.
Un groupe de mangemorts entourait le car.
- SIRIUS !
La voix de Meredith résonna, impérieuse, urgente et il se retourna, angoissé. Elle lui indiqua le bus. Il hocha la tête, avisa James, qui venait de se débarrasser de deux adversaires, en les saucissaunant.
- JAMES ! Hurla t'il à son tour.
Le jeune homme se retourna, et Sirius lui montra le bus.
Ils transplanèrent et arrivèrent derrière les mangemorts.
- Eh, les gars, dit James. Pourquoi s'en prendre à des mômes ? Alors qu'on est là, nous !
Ils se retournèrent,
En quelques minutes, l'endroit se changea en champ de bataille.
Sirius luttait contre un homme. dont l'allure lui était familière.
Nerveux, plus petit que lui, ses, gestes étaient brouillon, mais efficaces.
- Pourquoi ai je l'impression de te connaître. Dit Sirius.
L'homme retira son masque, et un éclat de haine, traversa le regard de Sirius.
- Servilus ! S'exclama t'il. Alors, aurais tu enfin trouvé un peu de courage.? Bien sûr que non, puisque tu t'en prends à des enfants.
- j'en ai bien assez pour te faire fermer ta sale gueule de traître, définitivement, Black.
- C'est ce qu'on va voir.
Ils se lancèrent alors dans un duel, dont l' issue, ne pouvait être que fatale.
James, de son côté avait fort affaire. Pris à parti par deux sorciers, il en avait déjà neutralisé deux autres.
Meredith, avait assomé, un adversaire, et en avait entreprit deux autres.
Rogue se fatiguait vite. Sirius avait le dessus. Il finit par le désarmer, et s'approcha de lui. Rogue était à terre. Il recula, roulant des yeux terrorisés, sachant que son adversaire, serait impitoyable tandis que, implacable, Sirius avançait, un air mauvais sur le visage.
- Alors, Servilus, on dirait bien que c'est moi, qui vais te la faire fermer, en fin de compte.
- Vas y. Alors, gronda Rogue. Mais ne rêve pas, Black, vous créverez tous. Le seigneur des ténèbres, sera sans pitié.
- On verra ça. En attendant, AVADA...
Il n'eut pas le temps d 'achever son maléfice, sa baguette lui fut arrachée des mains. Il se retourna, surpris, et se retrouva devant un autre adversaire.
Désarmé, Sirius n' avait plus qu'une solution, il se saisit d'une dague, qu'il gardait toujours sur lui, par précaution, et la lança avec adresse, en plein cœur. L'homme s'effondra.
Un sourire satisfait aux lèvres, Sirius se retourna vers Rogue, mais il n'était plus là.
- Merde.
Il récupéra sa dague, qu'il essuya sur la robe du mangemort qu'il venait de tuer, et la remit dans son fourreau. Il récupéra sa baguette. Et se redressa, en parcourant le champ de bataille afin de chercher un nouvel adversaire.
Ils avaient le dessus. James faisait évacuer les enfants, avec l'aide de Remus. Meredith, se battait encore.
Sirius approcha, pour lui venir en aide,... et le bus explosa !
Sirius fut violemment projeté en arrière par le souffle de l'explosion.
Un morceau de ferraille, lui avait entaille la joue, mais il allait bien.
Il se releva. Le bus brûlait. L'incendie projetait ses flammes meurtrières à dix mètres de hauteur. On sentait sa chaleur, jusqu'à cinq mètres autour.
Il chercha Meredith, mais l'epaisse fumée noire, ne lui permettait pas de voir ce qui se passait derrière le car.
Une horrible odeur de chair brûlée se rependait autour d'eux.
À travers la fumée, Sirius apercut un mangemort. Il observait le spectacle macabre, mais à travers son masque, il était impossible de savoir ce qu'il ressentait.
Il retira son masque, et Sirius reconnut Avery. Il souriait, d'un air satisfait.
Avec un cri de rage, Sirius tendit sa baguette, mais il n'eut pas le temps de jeter le moindre sortilège. Il y eut une lueur verte, et Avery s'effondra.
Les sourcils froncés, Sirius apercut un autre mangemort, derrière l'endroit où Avery se tenait, quelques secondes plus tôt. Il retira son masque, et horrifié, Sirius reconnut Régulus.
Mais ce qu'il vit sur le visage de son frère, le surprit. Le jeune Black
semblait horrifié.
- Au moins, songea Sirius, il lui reste un peu d'humanité.
La fumée s'épaississait. Et lui piquait les yeux.
Il cligna des paupières. Et lorsqu'il regarda de nouveau, Régulus avait disparu.
James, Remus et Méredith, tentaient d'éteindre les flammes. Ils se rua pour les aider.
- Il restaient des gosses, à l'intérieur. Dit James, d'une voix tremblante.
- C'était Avery. Dit Meredith..
- Je sais. Répondit Sirius. Et vous, vous allez bien ?
- Oui, grâce à Meredith, elle nous a prévenu. Tu savais qu'elle était legillimancienne ? Demanda James.
Sirius hocha la tête.
Ils ne pouvaient plus rien faire, pour la demi douzaine d'enfants qui avaient brûlé dans le bus. Mais le combat n' était pas terminé. Ils
n'avaient pas le temps de penser à l' horreur, à laquelle ils venaient d' assister, impuissants.
Les visages noircis, par la fumée, les regards brûlant de haine, et hantés par le spectacle macabre, des corps carbonisés, ils se jetèrent de nouveau dans la bataille.
Sirius ne savait plus depuis combien de temps, ils se battaient. Les Aurors s'étaient joint à eux, et ils avaient enfin reprit le dessus. Les frères Prewett, avaient neutralisé à eux seuls, une dizaine de partisans de Voldemort, Franck et Alice, dos à dos, tenaient tête à quatre adversaires.
Benjy, était blessé, et Martin le couvrait. Emmeline et Dorcas, n'étaient pas en reste, Laura tenait tête à deux mangemorts, Remus, épuisé s'était adossé au mur, mais deux hommes, gisaient à ses pieds.
Quand à James, Sirius remarqua qu'il se servait de son bras gauche. Il était blessé, mais, continuait à se battre.
Du coin de l'œil, il vit un mangemort viser son ami. Son cœur manqua un battement. Mais l'homme masqué s'effondra. Sirius aperçut Meredith, et soupira, soulagé. Elle lui adressa un sourire, et neutralisa un second mangemort.
Rassuré, il évita de justesse un maléfice, et entreprit celui qui venait de le lui lancer. C'était un adversaire coriace. Ça tombait bien, il avait envie d'en découdre. L'image du bus en flamme le hantait, attisait sa haine des hommes masqués . Le sang des Black bouillonnait en lui. Dans ses yeux brûlants de haine, l'envie de tuer luisait.
Meredith venait de sauver James. Elle avait croisé le regard soulagé de Sirius, et lui avait sourit, avant de pétrifier le mangemorts qui avait tenté de lui jeter un sortilège impardonnable.
Soudain, une vision de ce qui allait se passer dans les minutes à venir la tetanisa.
Les Lestrange arrivaient en renfort.
Dans un frisson d'horreur, elle vit Bellatrix viser Sirius, elle vit la lueur verte, comme au ralentit, atteindre le jeune homme en pleine poitrine. Parallèlement, elle vit Rosier, à l'autre bout de la rue, faire de même, une lueur rouge, qu'elle ne connaissait que trop bien, frappa Sirius de plein fouet.
Elle lut la surprise, dans le regard de l'aîné des Black, tandis qu'il tombait en arrière.
Elle n'avait pas le choix. Les deux maléfices étaient mortels. L'Avada Kedavra de Bellatrix, le tuerait immédiatement, rapidement et sans douleur. le maléfice de Rosier, etait plus vicieux, plus douloureux, une mort lente dans une souffrance insupportable, mais qui présentait l'avantage, de lui laisser du temps, pour le neutraliser.
Elle se tourna dans la direction d'où viendrait Bellatrix.
Dès que la mangemort apparut, Meredith lui envoya un malefice mortel qu'elle para sans difficulté.
Au même moment, le malefice de Rosier atteignit Sirius qui fut brutalement projeté en arrière, il poussa un hurlement de douleur,
Des larmes roulèrent sur les joues de Meredith. Pardon, mon amour.
- SIRIUS ! La voix de James couvrit le fracas des combats.
Il transplana près de lui.
- Ça va ? Lui demanda t'il ? Mais les yeux fous de douleur, du jeune homme le fit frissonner. Il lui prit le bras, et transplana.
Meredith savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps, devant elle, si elle voulait sauver Sirius. Tout son être lui disait de transplaner. Mais les combats faisaient encore rage. Elle ne parvenait pas à se décider à les abandonner.
Et puis, Dumbledore et Maugrey, se joignirent à eux, ainsi que d'autres Aurors elle vit Bellatrix faire un bond en arrière, touchée à la hanche, Rodolphus transplana avec elle
Apercevant. Remus, en mauvaise posture, elle transplana près de lui, et ils quittèrent les lieux des combats.
Elle soutenait le jeune homme, touché à une jambe, et le conduisit dans la salle à manger, transformé en infirmerie. Lily triait les blessés.
Allongé sur la table, Sirius, était inconscient.
Meredith retira son manteau, et s' approcha
- Tu es blessée, Meredith ? Demanda Marion, en remettant en place la jambe de Benjy qui formait un angle Improbable.
- Non, mais si on ne s'occupe pas de Sirius, il va mourir. Dit elle
- Je ne sais pas ce qu'il a avoua Marion, je sais qu'il souffre, mais... J'ai prévenu Sainte Mangouste, ils vont venir le chercher.
Meredith arracha la chemise du jeune homme.
- Qu'est ce que tu fais ? Demanda Marion.
Meredith, cherchait l'impact du maléfice.
- La ! Dit elle.
Elle montra une tâche noire, sur la peau blême, au dessous du nombril.
- Tu vois là !
- Qu'est ce que c'est ?
- SERPENTUM MORS ATRA ! Le maléfice de la Mort Noire. Dit Meredith d'une voix blanche.
- Qu'est ce que c'est ?
- Un malefice mortel. Tu vois cette tâche, des lignes noires, vont en sortir, elles vont lentement remonter jusqu'à son cœur, et quand elles. L'atteindront, il mourra.
- Mais... Dit Marion tremblante, qu'est ce qu'on peut faire ?
- Il y a un moyen. Une potion, mais elle est longue et difficile à préparer. Lily. Tu crois que tu pourrais me trouver ces ingredients ? Marion, un parchemin et une plume, s'il te plaît.
- un papier et un stylo, ça ira ?
- Parfait.
Meredith écrivit la liste des ingrédients et lui tendit.
- Oui, confirma Lily, je te trouve ça. Et elle sortit de la salle.
James s'approcha.
- Je peux faire quelque chose ? Demanda t'il d'une voix rauque.
- Ça va ton bras ?
- Oui, c'est rien.. Meredith, je veux aider.
Elle soupira.
- D'accord, mais... Je te préviens, ça va pas être de la tarte. En attendant que la potion soit prête, il faut qu'on retarde l'évolution du sortilège.
Il va terriblement souffrir, alors si tu ne te sens pas capable de le supporter...
- Ça ira ! Affirma t'il.
- Tu es sûr ? Parce que ce qu'il va endurer est mille fois pire qu'un doloris, et il doit rester conscient.
James déglutit.
- Ça ira je te dis.
- Très bien. Marion, on le monte à l'infirmerie, on va avoir besoin de calme.
- Tu es sûre de savoir ce que tu fais ? Lui demanda la jeune française.
- Plus que jamais, je ne le laisserais pas mourir.
Elle le déposa sur un brancard, à l'aide de sa baguette, et le fit léviter jusqu'à l'infirmerie.
Ils passèrent devant les autres les membres de l'ordre, blessés et épuisés, qui se pressaient devant la salle, attendant des soins, ou des nouvelles des blessés.
Ils les regardèrent passer, inquiets. Remus attrapa le bras de James.
- Comment va t'il ?
James secoua la tête.
Peter se tourna vers Remus.
- Il va pas mourir ?
Remus soupira, et monta à leur suite.
Il voulut entrer dans l'infirmerie, mais Meredith ferma la porte derrière James.. Remus se laissa glisser par terre., Il se prit la tête dans les mains. Peter fit de même..
- Bon, dit Meredith, je vais le ranimer. Ensuite, je vais poser ma baguette sur la tache, et prononcer une incantation.
Ce sera tellement douloureux, qu'il va se débattre. J'ai besoin que tu l'immobilises. Mais IL DOIT RESTER CONSCIENT.
James acquiesça. Il se sentait au bord de la nausée. Il refusait de penser que Sirius pouvait mourir. Il savait qu'il ne le supporterait pas.
Meredith lui adressa un sourire encourageant, et posa sa main délicate, aux longs doigts fins sur le bras du jeune homme.
- On va le sauver. Lui dit elle avec détermination.
James hocha la tête.
Il semblait tellement désespéré, que son angoisse fit mal, à la jeune sorcière.
Elle l'avait tellement haï ! À l'époque où ils étaient étudiants. Elle lui en avait tellement voulu, de lui voler Sirius. Elle s'était longtemps persuadé que James n'aimait pas réellement l'aîné des Black, qu'il s'en servait de garde du corps, en quelques sortes, de faire valoir. Mais depuis qu'elle était dans l'Ordre, elle avait réalisé qu'un lien très fort, les liait, bien plus qu'avec Remus et Peter.
- Il va s 'en sortir James. Répéta t' elle. Je ne le laisserais pas mourir.
Elle avait l'air si sûre d'elle, si determinée, qu'il la crut.
Le regard de James n'avait plus rien de doux et Malicieux. Il était Crispé, dur et fermé. Ses yeux avait perdu leur éclat rieur, et exprimait une Profonde détresse, qui serra le cœur de Meredith.
Mais elle n'avait pas de temps à perdre, avev les états d'âme de James.
Elle posa sa baguette contre la tempe de Sirius.
- Prêt ? Demanda t'elle à James.
Il hocha la tête.
Des étincelles jaillirent et le corps de Sirius fit un soubressaut.
En reprenant conscience, Sirius ressentit une douleur insoutenable. Il pensa être sous le coup d'un Doloris, et mu par une volonté farouche, il chercha sa baguette. Il ne la trouva pas, il roula des yeux affolés. Puis il sentit se poser sur ses joues, des mains douces et fermes et croisa les yeux bruns de Meredith.
- Mery ! Il eut du mal à reconnaître sa voix, rauque, hachée, à peine audible.
- Je suis là Sirius. Je vais bien.
- j.. James ?
Elle soupira.
- Il va bien, lui aussi. Il est là.
- Salut mon frère.
Sirius parut soulagé.
- Et.. Les... Autres... Rem.... Us.. Et... P.. Peter ?
- ILS VONT BIEN, BON SANG ! S'énerva Meredith. Tu pourrais penser un peu à toi, au lieu de t'inquiéter toujours pour les autres ! Ecoute moi, c'est important.
Il fixa ses yeux, son regard avait perdu son éclat, il était fiévreux.
- Cette ordure de Rosier t'a jeté un SERPENTUM. Lui dit elle.
Ses yeux s'arrondirent, un frisson glacé parcourut son échine.
- Suis... F... Foutu.
Une larme roula sur la joue de Meredith.
- Non, non, t'es pas foutu. Écoute moi, Lily est en train de rassembler les ingrédients, elle va faire la potion. Mais il faut qu'on gagne du temp.
- N.... non, trop faible....trop.mal.
Elle se mordit la lèvre.
- Je sais, que tu as mal, mais on n'a pas le choix. Je te laisserais pas mourir. Il faut que tu te battes. J'ai besoin de toi.
Elle attrappa la main de James.
- ON a besoin de toi.
- Trop... Tard.
Elle essuya sa joue, d'un revers de main rageur.
- Non, c'est pas trop tard !
- À... Quoi.... Bbbon ?
Elle fronça les sourcils.
- Comment ça à quoi bon ? À quoi bon quoi ?
- Vi... Vre, si tu veux.. Pas... De de.. moi ?
Meredith le considéra, stupéfaite.
- Je rêve ? Tu es en train de mourir, et tu me fais du chantage ? Tu es sérieux là ?
Malgré les moments dramatiques qu'ils étaient en train de vivre, James pouffa.
Sirius s'humecta les lèvres.
- T'aime.
De nouvelles larmes roulèrent sur les joues de Meredith. Elle les essuya de nouveau.
- Moi aussi. Bon, écoute, si j'accepte, d'être ta compagne, tu vas te battre ?
- Tu.. Veux ?
- Oui. Tu vas te battre ?
- J.... jure !
- BON SANG ! D'accord, je le jure.
Il soupira.
- Vas.. S'y,.. Le.. Lestrange.
Elle sourit. Et déposa un baiser sur ses lèvres sèches.
À ce moment là, Lily entra, essoufflée.
- J'ai tout.
- Génial. Tiens, c'est la formule applique les consignes à la lettre.
- Six heures ! S'exclama Lily, mais....Il va tenir le coup, jusque là ?
Meredith acquiesça.
- Oui, il va tenir.
Cela paraissait pourtant improbable.
De grosses gouttes de sueur coulaient du fronc de Sirius. Son visage était crispé par la douleur. Sa respiration était haletante, et son cœur battait irrégulièrement.
- Il tiendra, Lily. Dit elle avec conviction. Puis, plus bas, il le faut.
- Prêt , James ?
James acquiesça. Lily sortit.
Meredith posa sa baguette sur la tâche noire, d'où des stries noires remontaient jusqu'au dessus du nombril.
- NOVIS ESPITOLIS EX MALO PROGRESSUM. Cria Meredith.
Le corps de Sirius s'arqua. Il poussa un hurlement.
- MAINTENANT JAMES ! Hurla Meredith, James immibilisa Sirius d'un sortilège de stupefixion.
Incapable de bouger, il roulait des yeux fous. James lui saisit la main, des larmes brillaient dans les yeux bruns de James.
Meredith continua de psalmodier.
Les stries semblèrent reculer.
- Ça marche ! Cria James.
Meredith hocha la tête.
Sirius continua de hurler, jusqu'à ce qu'il perde connaissance.
James se prit la tête dans les mains.
- On fait une pause. Dit Meredith, en. se laissant choir dans un fauteuil.
Marion entra avec deux plateaux.
- Vous devez avoir faim. Dit elle.
- C'est gentil Marion, mais, j'ai vraiment pas faim. J'ai soif, par contre. Dit Meredith.
James se contenta de lever la main, en signe de dénégation. Il était bouleversé.
- Comment va t'il ?
- Mal. Mais ça va aller. Répondit Meredith.
Marion posa la main sur le front de Sirius.
- il est brûlant. On peut peut être faire baisser la fièvre.
- Si tu veux. Dit Meredith, d'une voix lasse.
Marion poussa un soupir, et revint avec une poche de glace, qu'elle enveloppa dans une serviette, et qu'elle posa sur le front du jeune homme.
Elle essuya ses tempes, sa gorge, avec une compresse humide.
- On recommence, dit Meredith.
James soupira.
- Sors, Marion. Dit Meredith.
- Je peux aider.
- Tu es sûre ? Je te préviens, c'est pas une partie de plaisir.
- Je m'en doute. On l'entends hurler dans toute la maison.
James releva la tête.
- Je vais insonoriser. Dit il, d'une voix lasse.
Et le supplice recommença, encore, et encore.
- peux plus. Murmura Sirius , lorsqu'elle le réanima pour la quatrième fois.
- Je t'en pries, le supplia t'elle.
- Trop.. Mal. Laisse... Moi... partir.
- NON !
- Mery,.. Pitié.. Je.. T'aime..laisse..moi...plus... force.
Elle pleurait, mais refusait de céder. Cela faisait quatre heure, qu'elle le torturait, sans relâche, lui accordant un repis d'un quart d' heure, entre chaque séance. Ils étaient épuisé. Marion lui faisait avaler des potions revigorantes pour faire baisser sa température, et lui redonner de la force.
Lorsqu'elle posa sa baguette sur la tache, dont les stries noires, arrivaient presque jusqu'au sternum, en dépit de leurs efforts, James posa une main tremblante sur Meredith.
- Ça suffit. Dit il. Il n'a plus la force de lutter. C'est inutile de le faire souffrir pour rien. Il... Faut le laisser partir dignement. Dit James, le visage ruisselant de larmes.
La pièce sentait la sueur, l'urine, et la mort.
Meredith posa ses yeux brûlants de douleur , sur l'homme qu'elle aimait depuis toujours.
Il était dans le coma. Depuis près d'une demi heure, il n'avait plus aucune réaction. James avait raison.. C'était criminel, de continuer.
Elle déglutit. Posa ses lèvres sur celles craquelée, et sèches de Sirius, caressa ses cheveux, et ferma les yeux.
- Tu t'es bien battu, mon amour. Tu es si fort, si courageux. Tu peux te reposer, maintenant. Mais il faut que tu saches, je ne te laisserais pas mourir.
Puis, elle se tourna vers James, qui pleurait en silence.
- Il y a un moyen. Dit elle.
- Meredith, dit James , d'une voix lasse. Il a assez souffert, ça suffit.
- Il ne souffrira pas je vais effectuer un transfert.
- Un quoi ? Demanda James.
- Un transfert. Murmura Marion. Non, Meredith non. Il est trop tard, pour ca, vous mourrez tous les deux. Il est trop faible, il ne tiendra pas de toute façon.
- Si, il tiendra. Grâce à toi, Marion. Je sais, que tu feras ce qu'il faut pour le maintenir en vie.
- Si tu meurs, il ne se le pardonnera jamais, et il nous le pardonnera jamais, d'avoir laissé faire.
- Je suis prête à prendre le risque.
- Je ne prétends pas savoir exactement ce qu'il en ait, dit James, mais si ça met ta vie en danger, alors c'est non. Sirius ne s'en remettrait pas. J'ai beau l'aimer plus qu'un frère, j'ai beau ne pas pouvoir imaginer un monde où il ne serait pas, Sa vie ne vaut pas un tel sacrifice. Aucune vie, ne la vaut.
- C'est ma vie, c'est à moi de décider. Et puis, je ne vous demande pas, votre avis.
Elle brandit sa baguette, la fit tournoyer autour d'elle, en récitant,
- Protego totalum.
Avant qu'ils aient pu intervenir, elle avait créé un dome de protection infranchissable, autour d'elle et Sirius.
- C'est pas vrai ! S'exclama James.
- Meredith, non. Reprit Marion.
Mais, elle ne les écoutait pas.
Ele appliqua sa baguette sur la tache noire qui grossissait, et avait noirci la peau de Sirius, jusqu'à son torse.
Elle l'embrassa encore une fois et murmura
- Pardon, mon amour. Je t'aime plus que tout.
Puis, elle cria.
- REX ELIMAS MAGUS ABDUCET INFIXUM
Et elle pointa sa baguette sur elle.
Elle hurla, lorsque le malefice entra en elle. La douleur fut s'y violente, qu'elle perdit connaissance.
Le dome disparut.
James se rua sur elle.
- Meredith ! Elle est vivante. Marion, vite.
Ils la firent l'éviter jusqu'à un lit, et Marion lui retira son tee shirt.
Au dessous de son nombril, une tache noire, s'élargissait, tandis que des stries sombres montaient jusqu'à hauteur de son soutien gorge.
James, pointa sa baguette dessus, tandis que Marion, la réanimait.
- NOVIS ESPITOLIS EX MALO PROGRESSUM. Hurla James.
Le corps de Meredith s'arqua sous la douleur. Elle hurla de nouveau, les yeux exorbitës. Ele hurla jusqu'à ce qu'elle perde connaissance encore une fois.
Épuisé, effondré, James, constata avec soulagement que les, stries reculaient. Il se tourna vers, Sirius. La tâche avait disparu.
Durant deux heures, James suplicia le corps de Mèredith.
Et Lily entra enfin dans la pièce, un chaudron levitait devant elle.
La potion avait un aspect de goudron, et sentait horriblement mauvais.
Lorsqu'elle vit Meredith, allongée sur le lit, elle adressa un regard interrogateur à Marion.
Celle ci lui expliqua alors le geste insensé, de la sorcière
- Et bein, il faut vraiment qu'elle l'aime comme une folle, pour faire un truc pareil. S'exclama Lily.
Elle s'approcha de Meredith, toujours inconsciente.
- C'est l'instant de vérité. Dit Lily, on va voir si je suis aussi bonne potionniste, qu'on me le dit .
Elle appliqua une compresse sur la tâche et posa sa baguette par dessus,
- DISPARATUR SERPENTUM, MORS ATRA. Récita t'elle.
Elle suivait les innstructions de Meredith, à la lettre.
Elle récita l'incantation, la répétant inlassablement.
Le corps de Meredith, fut pris de. convulsions.
- Merde ! S'écria Marion. ELLE FÉBRILE ARRÊTE.
Puis, elle vit la tâche diminuer, les stries disparaître,.
- Continues ! Cria t'elle tandis qu'elle tendait sa baguette sur elle et recitait un sortilège de guérison.
- Ça marche. Dit Lily. La tâche a disparu. C'est fini.
Lily se tourna vers Marion, un sourire rayonnant sur le visage, et se retrouva devant celui, ruisselant de larmes de Marion.
- Son cœur, dit elle, il ne bat plus. Elle... Elle est morte.
Lily écarquilla les yeux.
- Non ! Dit elle dans un souffle. Elle...elle ne peut pas être morte. C'est.. C'est impossible.
Au même moment, Sirius émit un faible gémissement.
- Mery. Murmura t'il.
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