Chapitre 6 MAUVAISES RENCONTRES

Durant tout le mois de janvier, Meredith enchaina les missions pour l'ordre. Elle voyait peu Sirius, lui aussi très pris par l'Ordre.
Pour Sirius, la savoir en danger, sans qu'il soit là, pour la protéger, était une torture.
Ce jour là, Maugrey avait assignée une mission de surveillance à Meredith et Peter. Ce dernier, affichait une mine peu amène.
Avant de partir, Sirius le prit à part.
- Veille sur elle, Pete, tu veux.
- Bien sûr. Dit il.
Et moi, hein, qui veillera sur moi ? Se dit il.





















Ils devaient protéger une famille de moldu. Le père occupait un poste important au sein du gouvernement moldu, et leur fille unique était une sorcière, ce qui avait permis de créer un lien, entre le gouvernement Moldu, et le ministère de la magie.

La journée était presque achevée, et ils attendaient la relève, lorsque Meredith se crispa.
- Merde ! Jura t'elle. Des mangemorts.
- Quoi ? S'écria Peter, ou ?
Meredith lui indiqua une direction.
+ Comment tu le sais ? Je vois rien.
- Fais moi confiance, dit elle, je le sais.

Ils brandirent leurs baguettes, et attendirent.
- ils sont cinq, lui dit Meredith.
- Faut appeler du renfort
- Pour cinq types ? Non, on peut s'en occuper nous même.

Peter soupira. La même que Sirius celle ça, ils faisaient la pair, ces deux là.

Les mangemorts surgirent à ce moment là. Vêtus de longues robes noires, et masqués, ils avançaient en direction de la maison.
- On peut vous aider, messieurs ?
- Lestrange ! Dit l'un d'eux, d'une voix rocailleuse.
- C'est Bellatrix, qui va être contente. Dit le second
- Oh, je reconnaîtrais cette voix de faux jeton n'importe ou. S'exclama Meredith, Tu as raison, de te cacher derrière ton masque, Avery, il ne faudrait pas que ta tronche de Troll, dégénèré, fasse peur aux enfants.
- tu feras moins la maligne quand je t'aurais tué Lestrange.
-Tu peux toujours essayer, je me ferais un plaisir de te botter les fesses.
- C'est ce qu'on va voir.

Il n'eut pas le temps de prononcer un mot, elle vit son action, avant même qu'il ne la mette à exécution, elle para sans difficulté et lui envoya un sortilège de désarmement qui fit mouche. Privé de sa baguette, Avery, se tourna vers ses acolytes, paniqué.
Aussitôt, les sorts fusèrent. Meredith stupefixa le second, et affronta deux autres adversaires.
Avery récupéra la baguette de son camarade, et se lança de nouveau dans la bataille.

Meredith, affrontait trois mangemorts. dont Avery.
- t'en a pas eu assez Avery ?
- Tu m'as eu par surprise, ce sera pas aussi facile, cette fois.
- Vraiment ? Petrificus Totalus.
Avery, se pétrifia, et tomba en arrière.
Meredith soupira.
- pathétique.
Elle se débarrassa tout aussi facilement du second, mais le troisième, lui donna du fil à retordre.
Il se déplaçait avec souplesse, et rapidité, ses gestes étaient précis. Il anticipait, feintait et tirait avec une adresse et une détermination, qui étaient familières, à Meredith. Ils tournaient l'un autour de l'autre. Son allure fière, arrogante, la grâce animale, sauvage, et la noblesse, de ses mouvements, avait quelque chose de félin, qui lui rappelait quelqu'un, mais qui ? II se baissa pour éviter son maléfice , se releva d'un bond, en effectuant une rotation, du buste, et tira. Le mouvement était si parfait, si précis, qu'elle oublia de parer le coup. Le sortilège de découpe l'atteignit à l'épaule. Elle saisit sa baguette dans l'autre main, et sourit. Sirius ! Il lui rappelait Sirius.
- T'es pas un peu trop jeune pour être ici, Regulus ? Tu devrais être à l'école, non.
Il retira son masque,
Il n'était pas tout à fait, aussi beau que son frère, son visage était un peu plus anguleux, ses cheveux, étaient plus courts mais ils se ressemblaient beaucoup.
- T'inquiète, Lestrange, je suis bien assez vieux pour te tuer.
- Qu'elle arrogance ! Pas de doute, t'es bien un Black un toi !
- Ouais, et fière de l'être, pas comme toi, sale traître à ton sang, admiratrice de sang de bourbe. Tu as trahi ta famille, envoyé ton propre père à Azkaban, tu ne mérites pas de porter ton nom. Tu me dégoutes.
- Oui, oui, je la connais par cœur, ta chanson, tu as bien appris ta leçon, putain, t'es pas le fils de Walburga et Orion Black pour rien, toi.
- Je t'interdis de parler de mes parents, Lestrange. Je vais te découper en morceaux, et envoyer tes membres un par un à mon frère.
- Ca suffit, gamin, il est grand temps que je te mette la fessée que tu mérites.


Meredith, avait réussi à lui faire perdre son calme. Sous la colère, ses gestes étaient moins sûrs, plus brouilons. Elle lui lança un maléfice qui atteignit le jeune homme en peine poitrine. Il fit un bond en arrière, tomba lourdement sur le bitume gelé, le souffle coupé.
Elle marcha sur lui, l'enjamba et pointa sa baguette sur sa gorge.
- Par égard pour ton frère, je vais te laisser partir, à condition que tu me promettes de retourner passer tes ASPIC, et de te tenir éloigné de cette saleté de bande de meurtriers.
- Va te faire foutre ! Tues moi !
- Idiot. J'ai pas l'intention de te tuer. Mais puisque tu me laisses pas le choix, ce sera Azkaban. Je préfère te savoir en sécurité là bas, que mort, ici.
Elle s'apprêtait à le stupefixer, lorsque sa baguette lui fut brusquement arrachée.
Elle se retourna vivement, et enclancha le mécanisme de de sa baguette de secours, qu'elle fit aussitôt passé dans sa main gauche.
Un autre mangemort venait d'arriver.
Meredith, s'apprêta à l'affronter. Elle jeta un coup d'oeil sur Peter, qui venait enfin de ligoter son adversaire.
Le sien était nerveux, ses gestes et etaient plus brutaux, mais tout aussi efficaces. Son esprit lui était fermé, et elle ne pouvait anticipé ses attaques. Son épaule blessée, la gênait, dans ses mouvements, il l'avait compris, et l'obligeait à se défendre. À ce rythme, elle ne tiendrait pas longtemps. Peter voulut intervenir, mal, lui en pris.
- Sectumsempra.
Le maléfice l'atteignit en peine poitrine.
Il tomba en arrière.
- Merde ! Jura Meredith. Si elle n'intervenait pas très vite, il se viderait de son sang, par les multiples plaies, qui étaient en ce moment même en train de s'ouvrir partout, sur son corps.
Elle frappa le mangemort de toute sa puissance de feu. Une trombe de feu le balaya, il lui envoya une gerbe d'eau, qu'elle évita.
- ferum corpus.
Le mangemort fit un terrible bond en arrière. Son masque tomba et Méredith le reconnut. Severus Rogue, le souffre douleur des Maraudeurs.
Elle n'avait pas le temps de s'occuper de lui. Elle se rua sur Peter. Et pointa sa baguette sur sa poitrine.
- Vulnera Sanentur. Psalmodia t'elle.
Rogue se releva et se rua sur elle. Elle se protègea derrière un bouclier.
Soudain, des cracks sonores retentirent. Des Aurors transplanaient. Rogue attrappa Regulus, Avery et Mulciber, et transplana. Meredith en fit autant avec Peter.
Un sortilège l'avait atteint à la cuisse, lui entaillant jusqu'à l'os. Mais Peter, reprenait des couleurs. Ses plaies s'étaient refermées.










Dans le hall, Sirius faisait les cent pas. Son anxiété atteignait son paroxysme.
Emmeline et Dorcas, étaient réntrées, leur annonçant que des Aurors, avaient trouvés des mangemorts neutralisés devant la maison des Stanford, que Meredith et Peter étaient sensés protéger, mais aucune trace des deux membres de l'ordre.
James avait bien tenté de le rassurer, mais il s'était fait envoyer sur les roses, assez rudement.
La porte s'ouvrit soudain. Et Méredith et Peter apparurent. Ils se soutenaient l'un l'autre.
- BON SANG ! Hurla Sirius. OU ETIEZ VOUS PASSÉ ?
Maïs en voyant Peter chancelant, soutenir Meredith, qui ne tenait pas debout, ses yeux s'arrondirent. Il se rua sur eux, et prit Meredith dans ses bras.
- Tu es blessée ? Dit il, d'une voix anxieuse ? Ou ?
- Ma cuisse, dit elle, mais, ça devrait aller. Il faut s'occuper de Peter. Cria t'elle à la ronde, il a pris un sectumsempra, j'ai inversé le sort, mais il est très faible.
- On va s'occuper de lui, en attendant, toi, tu vas à l'infirmerie. Dit Sirius.
Il la conduisit dans une vaste pièce, très encombrée.
- MARION ! Hurla t'il.
- Voilà, voilà, j'arrive, pas la peine de hurler. Meredith ? Qu'est ce qui t'es arrivée ?
- Elle est blessée. Expliqua Sirius en la déposant delicatement sur la table.
- Je vois ça.
- Il faut vous occuper de Peter. Il a perdu beaucoup de sang.
- MAIS QU'EST CE QUI S'EST PASSÉ, BON SANG ? Hurla Sirius.
- Black, tu sors. Dit Marion.
- Pas question.
- DEHORS ! C'EST UNE INFIRMERIE, ICI, SI TU VEUX HURLER, TU LE FAIS DEHORS. Hurla t'elle.
A ce moment là, James et Remus entrèrent. Ils soutenaient Peter, livide, et à bout de force.
Ils l'installèrent sur un lit. Et observèrent amusés, Marion, qui du haut de son mètre soixante, défiait un Sirius furieux, qui la fusillait du regard.
- ALLEZ, DEHORS ! Insista t'elle.
- D'ACCORD, JE SORS. Mais je veux savoir ce qui s'est passé.
- Oui, oui, plus tard ! Dit Marion, en le poussant dehors, et en fermant la porte derrière lui. Puis, apercevant les deux autres, hilares, elle se rua sur eux.
- Vous aussi, allez, ouste !
- C'est bon, te fache pas, on y va. Dit James.
Et ils sortirent à leur tour.
- Merci. Dit Meredith. À présent que les combats étaient terminés, et que l'adrenaline était retombée, elle avait mal, à l'épaule et à la cuisse, et elle se sentait trop épuisée pour supporter la colère de Sirius.
- De rien. Alors, voyons voir ces blessures.
- Il faut s'occuper de Peter.
Marion jeta un bref coup d'œil sur le jeune homme, et sourit.
- Je crois qu'il peut attendre.
Un ronflement sonore, les avertit qu'il venait de s'endormir.
Elles éclatèrent de rire.

Marion jeta un coup d'œil à l'épaule De Meredith.
- Ça va, c'est pas trop grave.
Elle saisit sa baguette et referma la plaie, après l'avoir nettoyée.
La cuisse, en revanche, était sérieusement entamée.
- La vache, il t'a pas loupé. S'exclama Marion.
Elle nettoya la plaie et la referma, à son tour. Puis, elle lui fit boire une potion. Et lui fit mâcher des feuilles de dictame.
Lily entra à cet instant.
- Comment ça passe ici ? Ça va Meredith ?
- Oui, je suis seulement fatiguée.
- et Peter ?
- Il a été touché par un sectumsempra.
Mais j'ai pu refermer les plaies à temps, il n'a pas perdu trop de sang.
Lily tressaillit, en entendant le nom du maléfice .
- Je vais m'occuper de lui. Dit elle.
Elle prit une potion revigorante, à base d'essence de dictame, et réveilla le jeune homme.
Elle lui fit avaler le contenu d'un verre, et lui fit mâcher les feuilles de cette même plante médicinale.
- et... Dit elle, d'une voix hésitante, tu as pu voir qui étaient vos agresseurs ? Demanda t'elle.
- Ils étaient six. Avery, Mulciber, probablement Rosier, mais je suis pas sûre, et... Régulus.
Lily se retourna brutalement, manquant renverser un flacon.
- Tu es sûre ?
- Aussi sûre que je te vois, mon épaule, c'est lui.
- Et il y avait Rogue, aussi. Lança Peter.
Lily se mit à trembler
- Alors, c'est fait, il a rejoint leur rang. Dit elle d'une voix blanche.
- Il l'a fait il y a bien longtemps, Lily, dit Peter, ce type est pourri jusqu'à la moelle. C'est lui, qui m'a jeté ce sortilège.
- Vous devez avoir faim, dit elle, précipitemment, je vais vous chercher de quoi manger.
Elle sortit rapidement, Mais Sirius l'arttrapa par le bras devant la porte de l'infirmerie.
- Comment va t'elle ? Lui demanda t'il ?
Lily tenta un sourire, qui ressemblait plus à une grimace.
- Elle va bien. Les plaies sont refermées, et grâce au dictame, elle ne devrait pas garder de cicatrice.
Un immense soulagement se peignit sur le visage anxieux de Sirius.
- Merlin soit loué. Dit il.
- Et Peter ? Demanda James
- Il va bien, lui aussi. Heureusement que Meredith connaissait le contresort.
- On peut les voir ?
- Dans quelques minutes, je vais leur chercher un plateau.

Une fois qu'elle fut hors de portée, James fronça les sourcils.
- Elle était bizarre. Dit il, comme si elle était sur le point de pleurer.
Sirius tressaillit.
- Tu crois que Mery va plus mal que ce qu'elle dit ?
James leva les yeux au ciel.
- Toi alors, depuis que Meredith est là, t'as laissé ta cervelle à l'entrée de sa chambre.
- Hé !
- James a raison. renchérit Remus. Il n'y en a plus que pour elle. Remarque , je ne me plains pas, au moins, tu ne rentres plus t'affaler sur ton lit, à deux heures du mat, ivre et puant le parfum bon marché de femme facile.
- Je ne sais pas ce que tu sous entends, Rem, mais je n'ai Jamais eu besoin de payer une femme, pour satisfaire mes besoins physiologiques. Je n'ai qu'à sourire, et elles me tombent dans les bras.
- Sauf Meredith. Dit James en riant.
- Oui, bon, Mery, c'est différent, elle me connaît trop bien, et puis, on a un lourd passif.
- Encore une que tu as lâchement abandonné après avoir obtenu ce que tu voulais. Dit Remus.
- Non, répondit Sirius, d'un ton amer. C'est elle qui m'a larguée. Et crois moi, je ne l'aurais Jamais quitté, sinon. Je l'ai toujours aimé.
- Tu le lui as dit ? Demanda James, ému par l 'aveu de son ami.
- Oh oui, mais, elle ne voit en moi, que le Tombeur insensible, et arrogant que je suis avec les autres femmes.
- Au moins, tu le reconnais, dit Remus, c' est déjà ça.
- À toi de lui faire comprendre que tu l'aimes vraiment. Dit James. Et j'espère que tu ne rameras pas autant que moi, avec Lily.
- J espère aussi.
- Enfin, ça ne me dit pas pourquoi Lily avait l'air si triste.
- Pourquoi tu ne vas pas lui demander ? Dit Remus.
- Je vais le faire, dès qu'elle sera remontée.
- En tout cas, moi, j'en ai marre, d' attendre devant une porte fermée. Il faut que je sache ce qui s'est passé.
Et il poussa la porte.
- Ah, Black, tu tombes bien, S'écria Marion. il faudrait que tu ailles chercher une chemise de nuit à Meredith, et il me faut un pyjama, pour Peter.
- Tu m'as pris pour un elfe de maison ?
- De toute évidence non, mais...
- J'y vais. Dit Remus. En soupirant.
- Je peux la voir ? Dit Sirius.
- Non ! Elle est toute nue. S'exclama Marion.
Sirius manqua s'étrangler avec sa salive.
- Mais.. Peter ?
- Du calme, j'ai mis un paravant.
Lily entra à ce moment là, avec un plateau. James remarqua tout de suite, qu'elle avait pleuré.
- Lily...
- Ça va James, je t'assure. Dit elle en disparaissant derrière le paravant.

Ils durent encore attendre que Remus arrive, avec les vètements, que Meredith soit habillée , et Marion, fit disparaître la cloison..
Meredith était très pâle. Allongée dans un petit lit.
Sirius deglutit. Il ne supportait pas de la voir comme ça.
- Comment tu te sens ? Lui demanda t'il.
- Ça va, Sirius, je t'assure. Je suis juste épuisée.
- Que s'est il passé ?
Elle lui décrivit la scène.
- c'était Régulus.
Sirius se crispa. Ses poings se serrèrent, un nerf se mit à battre sur sa joue droite. Tout son visage exprimait une colère noire, qu'il s'efforçait de maîtriser.
- C'est lui qui t'a blessé ? Demanda t'il d'une voix altérée par la rage.
- À l'épaule. Mais je l 'avais maîtrisé, je le tenais, et... Rogue est arrivé.
James jeta un regard à Lily. Elle avait blémi.
- il a jeté un sectumsempra à Peter, et il m' a touché à la cuisse, pendant que je soignais Peter. Je l'ai vu transplaner avec Reg, Avery, Mulciber et Rosier, quand les Aurors sont arrivés.

Blême, Sirius se leva.
- Si je lui mets la main dessus, je l'étripe. Quand à Reg, qu'il aille au diable, c'est plus mon frère. Si je le chope, je le traiterais comme les autres.
- Pourquoi vous n'avez pas appelé des renforts ? Demanda Remus.
- Ah mais je voulais le faire ! S'exclama Peter, Mais Miss-j'ai-peur- de-rien à refusé tout net !
Sirius jeta un regard désaprobateur à Meredith, qui lui adressa un sourire ironique.
- Qu'est ce qui t'as pris ? Lui demanda t'il abruptement. Tu aurais pu te faire tuer.
- Ils étaient cinq. Se défendit elle, et on était deux.
Sirius adressa un regard peu amène à Peter.
- Elle était sous ta responsabilité, Pete.
- Tu as déjà essayé de lui dire non ?
Sirius soupira.
- Je ne veux pas que tu prennes de risque inutile. Lui dit elle.
- Et depuis quand, tu me dis ce que je fois faire Black ?
- Depuis que tu joues les casse cou, Lestrange.
- Je ne joue pas les casse cou, Sirius, mais tu le sais aussi bien que moi, dehors, c'est la guerre, chaque fois que l'on sort, on risque notre peau. Je ne voulais pas me mêler de cette guerre, mais, maintenant que j'y suis, Je ne vais pas me cacher dans un trou, jusqu'à la mort de "Tu sais Qui".
- Personne ne te demande de te cacher. Mais morte, tu ne serviras plus à rien.
- Qu'est ce que tu attends moi, au juste ?
- Que tu sois prudente. Et que tu restes en vie. Je.. Je ne peux pas imaginer un monde où tu ne serais pas. Lacha t''il dans un souffle.
Un silence tendu suivi sa déclaration.
Elle lui prit la main.
- C' est bon, Sirius, je vais bien. Et oui, je serais plus prudente, ça te va ?
Il hocha la tête.

- Bon, dit Marion, il faut les laisser se reposer, allez.

Une fois hors de la chambre, Sirius descendit les marches quatre à quatre. Il était furieux. Le sang des Black bouillonnait en lui.
Il se rendit dans le garage, et se, souvint qu'il n'avait plus de moto. Il jura, et transplana. Il se rendit dans un quartier mal famé de Londres. Devant un bar motard, il sourit. Voilà ce dont il avait besoin.
Il enfourcha l'une des moto, une grosse cylindrée, garée, devant je bar, braqua sa baguette sur le démarreur. Le moteur wrombit. Il joua un moment avec la poignée d'accélération, et lacha les gaz. La moto bondit et fila à travers les rues de Londres.

James se tourna vers Lily, et lui prit la main.
- Je suis désolée, Lily, je sais que tu esperais qu'il ne les rejoindrait pas.
Elle haussa les épaules.
- Au fond, je le savais. Dit elle. Je me doutais que Severus choisirait le camp des mangemorts. Mais... Je sais pas, j'espérais, malgré tout. Mais, bon, puisque c'est ce qu'il veut, il devra en assumer les conséquences.
- Il a blessé Peter et Méredith. On ne lui fera pas de cadeaux. Il faut que tu le saches. Moi,... Je peux essayer de le ménager, mais Sirius...
- Je sais. Dit elle. Je ne vous demande rien.
Il la prit dans ses bras.

Sirius roula au hasard, dans les rues désertes de Londres.
Relâchant peu à peu la pression. Il avait eu tellement peur, de ne plus jamais la revoir. Il ne comprenait pas pourquoi, d'ailleurs. Il avait très peu pensé à elle, lorsqu'il avait rejoint l'Ordre, après avoir obtenu ses ASPIC , que des Optimal, sauf en potion, ou il n'avait obtenu qu'un Effort Exceptionnel. Le vieux Slug, lui avait fait payer son refus d'entrer dans son foutu club. Il ne vivait déjà plus chez ses parents, à ce moment là, et ne croisait Meredith qu'à Poudlard. Cependant, il s'efforçait autant que possible de l'éviter. Il lui en voulait toujours de l'avoir laissé tomber, après l'été mémorable, qu'ils avaient vécu. C'était pour ça que lorsqu'il avait pris son appartement, après le décès de son oncle Alphard, il ne lui avait pas proposé de le suivre. Et il l'avait laissée, livrée à elle même, en la privant du seul réconfort qu'elle avait, lorsqu'elle rentrait dans l'enfer du manoir, l'été, la présence réconfortante et rassurante, de son seul ami. Désormais, il n' y aurait plus de retrouvailles chaleureuses, près de l'étang. Personne, pour la consoler, la rassurer, la faire rire.

L'entraînement intensif que Maugrey leur avait fait subir, avait peu à peu effacé les remords et les regrets, qu'il ressentaient lorsqu'il pensait à la belle brune.
Juste après les examens, il lui avait demandé ce qu'elle comptait faire, et elle lui avait confié ses projets. Lorsqu'il avait évoqué la guerre, elle avait répondu. " J'ai connu la violence toute ma vie, maintenant, j'aspire à la paix. Dès que je le peux, je quitte les Lestrange, pour vivre la vie que je souhaite dans le calme."
- Dans ce cas, quitte l'Angleterre, lui avait il dit. Parce que ici, la guerre est partout, tu ne pourras pas y échapper, tôt ou tard, elle te rattrapera.

C'était la dernière fois qu'ils s'étaient parlés. Il était venu lui dire, qu'il voulait qu'elle parte avec lui.. Mais elle avait été claire, elle ne voulait pas de la vie, qu'il lui proposait. Il aurait pu ne pas intégrer l'Ordre, et même choisir d'être Auror, et vivre avec elle. Mais, c'était abandonner James, et ça c'était trop demander. Entre son frère de cœur et l'amour de sa vie, il avait tranché. Et ne l'avait jamais regretté. Même aujourd'hui, alors qu'elle le repoussait. D'ailleurs, elle aurait sans doute refusé de le suivre, même s'il n'avait brigué qu'un poste dans un bureau, pour elle.

Pourtant, depuis le jour où il s'était enfui, il n'avait cessé d'avoir peur pour elle, toute seule, au milieu de ce nid de vipères, que sont les Lestrange.
Il avait tout fait pour l'oublier. Pour se persuader qu'elle n'était que le reflet du très beau souvenir, d'une belle amourette d'adolescent, se perdant dans les bras de femmes qu'il oubliait aussitôt, menant, sans vraiment s'en rendre compte la même vie de débauche que son propre père. Sexe, alcool, et bagarres. Il cherchait à noyer sa culpabilité de l'avoir abandonné, à cause d'une blessure d'orgueil, ce fameux orgueil des Black, parce qu'elle avait osé le repousser, lui, Sirius Black, celui que toutes les femmes rêverait d'avoir dans son lit.
Cette pensée, lui fit horreur, et il accéléra encore. IL se faisait horreur. Comment avait il pu la traiter ainsi ? Il s'en voulait tellement.
Et puis, elle était réapparue dans sa vie, plus belle, plus séduisante que jamais, et il ne voulait plus la perdre, jamais. Elle lui était aussi indispensable que l'air qu'il respirait. Et il tuerait quiconque s'en prendrait à elle, même s'il s'appelait REGULUS BLACK.

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